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Mobilité

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(15/07/2011 10:19:10)
La consumérisation de l'IT, une réalité sous-estimée
L'étude menée par IDC et Unisys sur la consumérisation de l'IT montre que le phénomène ne cesse de se renforcer. Non seulement les départements informatiques ne parviennent pas à répondre à l'usage des terminaux mobiles privés, mais ils sous-estiment le volume de ces usages.
Selon les résultats de l'étude d'IDC, l'utilisation d'appareils privés pour accéder à des applications business a encore crû l'an dernier: ce sont désormais 70% des employés qui utilisent leur propre smartphone ou tablette pour leur activité professionnelle. De plus en plus mobiles, les collaborateurs multiplient les appareils qu'ils emploient pour travailler hors des heures de bureau. 50% des employés accèdent à des applications professionnelles en vacances et 30% lorsqu'ils sont au lit. Pour les détenteurs de tablettes, ces chiffres sont encore de 10% supérieurs.
Un usage plus massif que ne le pensent les entreprises
L'enquête qui vient d'être publiée montre que les départements IT ne sont pas conscients de l'ampleur du phénomène. Si 69% des employés disent utiliser leur smartphone privé pour le business, les responsables IT pensent qu'ils ne sont que 34% à le faire. Cet écart s'explique en partie par la politique mise en place par les sociétés à l'égard des appareils privés. Si 87% des entreprises ont une politique de remboursement des frais découlant de l'usage professionnel d'un appareil privé, plus de la moitié des employés n'y font pas appel, de sorte que les départements IT ne se rendent pas compte de la quantité de terminaux privés employés pour le travail. Enfin, en dépit de l'essor des usages mobiles, plus de trois quarts des entreprises ne prévoient pas d'adapter leurs applications business à ces terminaux
Open Data : Eric Besson lance des appels à projets européens sur mobile
Eric Besson ministre de l'économie numérique, a lancé le13 juillet dernier un appel à projets européens : « Open Data Proxima Mobile ». Les projets retenus devront développer des applications mobiles exploitant des données publiques à l'échelle européenne.
Reste que l'on est encore loin du but ne serait-ce qu'en France. Dans l'hexagone, le portail gouvernemental de données publiques « data.gouv.fr » ne sera disponible qu'à partir de la fin de l'année 2011. Et à entendre certains acteurs privés présents lors de l'intervention du ministre, il reste encore du chemin à parcourir avant de pouvoir accéder aisément à ces informations.
Doté de 200 000 €, l'appel subventionnera une douzaine de projets d'intérêt général pour les citoyens de l'Union européenne. Ces projets doivent utiliser des jeux de données publiques issus d'organismes européens. En France, le portail data.gouv.fr mettra à disposition librement des données brutes dans un format exploitable et développera, à partir de certaines de ces données, de nouveaux services en ligne au profit des citoyens. Les dossiers de candidature peuvent être déposés jusqu'au 5 octobre 2011 sur le site de Proxima Mobile.
Sur le fond, ce volontarisme d'Eric Besson semble avoir pour objectif de pousser les usages afin d'accélérer la diffusion des données publiques les plus intéressantes. Pour Sévrin Naudet directeur Etalab en charge du portail data.gouv.fr : « l'objectif est que les acteurs privés aillent regarder ce qui se fait dans les autres pays en Europe. Si les acteurs privés ne trouvent pas de données, il faut nous le dire. » Il ajoute que c'est dans cette optique que des ateliers de travail sont organisés par Etalab afin de partager les retours d'expériences.
Des applications gratuites et sans publicité
Quant au ministre, il insiste, « les applications sélectionnées [dans le cadre de l'appel à projets européens] seront gratuites pour les utilisateurs finaux et dépourvues d'annonces de publicité ». Bernard Benhamou, délégué aux usages de l'internet et en charge du portail Proxima Mobile, également présent, ajoute que pour qu'une application soit subventionnée elle devra aussi être ergonomique et simple d'utilisation. Pour lui, les entreprises privées doivent voir dans l'Open Data une opportunité de se développer à l'international - l'application du Musée du Louvre en est un bon exemple - mais aussi de construire une communauté - l'application de covoiturage Comuto.
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Eric Besson revient sur les motivations du gouvernement à s'engager dans l'ouverture des données publiques : « d'une part il faut renforcer la transparence de l'action de l'Etat et rapprocher les services publics des usagers. D'autres part cela constitue un facteur d'innovation et un enjeu de compétitivité économique et scientifique ». Concrètement, le gouvernement donne plusieurs exemples d'applications proposant des services fondés sur des données publiques mais avec une valeur ajoutée que seuls des acteurs privés peuvent apporter. « La mise à disposition du plan du métro permettrait l'émergence d'un réseau social des usagers qui pourraient s'informer sur les éventuels incidents ou formuler des commentaires sur les artistes qui s'y produisent » illustre Eric Besson. C'est un créneau sur lequel se positionne CheckMy!Metro, mais cette start-up rencontre encore des difficultés pour obtenir les plans et les horaires des métros.
Ouvrir l'accès pour progresser
Cette démarche vers l'Open Data est fortement encouragée par quelques économistes. On citera David Thesmar, auteur de « La Société translucide - Pour en finir avec le mythe de l'Etat bienveillant », paru en mai 2010, qui souligne tout l'intérêt de l'exploitation de ces masses de données entassées par les organismes publics. Coïncidence, il s'exprimait lors d'un déjeuner organisé par la DFCG (Association des Directeurs Financiers et des Contrôleurs de gestion), le mardi 12 juillet, veille de la conférence de Eric Besson. « L'usage de ces données ne va pas tout résoudre, mais cela permettra de progresser » dit-il, dans un univers qui aura pâti fortement de l'opacité comme lors de la crise des subprimes.
Les données publiques permettront d'ouvrir à des intervenants extérieurs à un domaine, tels que des statisticiens, des journalistes ou des experts, un tas d'informations permettant d'apprécier l'état d'un marché ou les résultats d'une politique publique, comme la mise en place de la vidéo-surveillance, par exemple.
Il cite alors l'exemple de la CNAM (Caisse Nationale d'Assurances Maladie) qui détient les enregistrements sur les parcours médicaux des Français. « Traiter toutes ces données permettrait de connaître l'efficacité des médicaments, en particulier lorsqu'ils sont employés avec d'autres traitements et donc de connaître l'impact des interactions, ce à quoi les laboratoires privés n'ont pas accès puisqu'ils ne suivent habituellement lors des tests que leur propre molécule ».
Or, ces données sont jalousement contrôlées par la CNAM, qui complique à outrance les modes d'accès à ces informations. Récemment toutefois, un monsieur Open Data aura été nommé avec comme tâche de faciliter les accès à ces données. De quoi lancer réellement le mouvement pour tirer le meilleur de ces masses d'informations.
Google aurait violé une partie des brevets Java d'Oracle
Le juge William Alsup a écrit cette phrase dans le cadre d'une motion déposée par Google pour exclure le rapport des experts d'Oracle sur le montant des dommages et intérêts. Les deux parties ont présenté des mémoires dans le cadre d'une audience sur cette motion, qui est prévue le 21 juillet prochain. « En lisant la motion déposée, il apparaît possible que Google se soit rapidement aperçu qu'Android portait atteinte à une partie des brevets Java et soit entré en négociations avec Sun Microsystems pour obtenir une licence d'utilisation, puis a abandonné ces discussions, car les propositions [[d'Oracle]] étaient trop coûteuses. Au final, Android utilise des brevets sans licence », écrit dans une lettre le juge de la Cour du District Nord de la Californie. « Quelle est la précision de ce scénario ? » s'interroge le magistrat. « Si Google admet la violation d'une partie des brevets sur Android, comment l'analyse des dommages sera-t-elle affectée? Comment cela impacte la notion de préméditation et de rétribution équitable? Les avocats devront être prêts à aborder ces questions lors de l'audience » ajoute le juge.
Oracle, qui a pris le contrôle de Java grâce à son acquisition de Sun Microsystems, a poursuivi Google l'année dernière, en expliquant qu'Android viole sept de ses brevets Java. Google a nié toute malversation. Les experts diligentés par Oracle ont estimé que les dommages et intérêts pourraient s'élever jusqu'à 6,1 milliards de dollars. L'éditeur de Redwood commençait même à approcher les constructeurs de téléphonie mobile pour réclamer son dû.
Aller vite et trouver un accord sur le court terme
Il reste des questions en suspens, car l'Office des brevets et des marques réexamine un certain nombre de brevets d'Oracle. Google avait fait une demande dans ce sens. Le juge a demandé aux deux parties de préparer un résumé qui explique l'état de ces examens et de fournir « leur point de vue respectif sur la possible suspension de l'action en justice en attendant l'achèvement des réexamens. »
In fine, William Alsup semble mettre la pression sur Oracle et Google pour s'accorder, selon Florian Mueller, un blogueur qui suit de près les questions judiciaires sur les logiciels Open Source. « Hier la possibilité d'une suspension était une mauvaise nouvelle pour Oracle » , explique Florian Mueller. « La lettre d'aujourd'hui ressemble à un signal clair à Google pour reconnaître son obligation de payer. Mais le problème est que les exigences d'Oracle sont apparemment bien au-dessus de ce que Google est prêt à payer sans changer son modèle économique sur Android, c'est-à-dire de gratuit à licence commerciale. Je ne sais pas si Oracle va réduire ses exigences de manière significative afin de permettre un règlement à court terme » conclut le blogueur.
Doro rachète l'éditeur Prylos pour renforcer les applications mobiles vers les seniors
Prylos avait été créé en 2003 afin de rendre les applications d'entreprise mobiles. La société a été fondée par l'emblématique Caroline Noublanche, diplômée d'HEC, ayant dix ans d'expérience dans la mobilité chez SFR et Phonevalley. Cet éditeur faisait face à une concurrence à la fois forte et émiettée où l'on rencontre à la fois des leaders américains tels que Sybase ou des petites sociétés françaises comme Tech4Field.
Prylos dispose d'une plate-forme Android qui sera intégrée dans les produits Doro à venir et apporte une équipe spécialisée dans les solutions télécoms pour seniors. Doro s'oriente notamment vers les solutions de télésanté à travers le mobile. Prylos a développé des applications mobiles pour SFR et Ten, ainsi que des applications de santé mobile pour l'INRA et des services d'aide à domicile tels que A2micile, Aappui, AS Morlaix ou l'UNA Bocage Ornais.
Une orientation résolument senior
Depuis 2010, Prylos s'est plus particulièrement centré sur la cible des seniors et a été sélectionné pour participer au programme Proxima Mobile, financé par le gouvernement français, en développant une application mobile capable de fournir aux seniors des services liés au confort, à l'assistance et à la santé. Ce service, appelé Tel & Age, sera disponible en France courant juillet 2011. En 2010, les revenus de Prylos se sont élevés à 1,2 million d'euros, sur le marché français.
Caroline Noublanche a été nommée Directrice de l'Activité Applications et Webstore chez Doro. Ce dernier a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 71 millions d'euro, soit une augmentation de 28,5% par rapport à 2009. La société est dirigée par Jérôme Arnaud, l'un des trois français à la tête d'une entreprise suédoise.
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Microstrategy World : la BI prend le virage de la mobilité, du cloud et des Big Data
Dès l'ouverture en session plénière, la stratégie de l'éditeur a été claire et s'oriente autour de quatre concepts clés pour poursuivre la croissance de ses parts de marché : le « Big Data », le « Social Media », le cloud et la mobililité.
Bien qu'Apple ne soit pas sponsor et que l'interface pour Blackberry soit la plus ancienne (depuis 2007), la mobilité se déclinait surtout en iPhone et iPad. « Nous avons la conviction que les outils mobiles vont remplacer les ordinateurs traditionnels pour de nombreux usages, malgré les risques de perte, destruction ou vol accrus » a proclamé Mike Sailor, PDG de l'éditeur. A l'appui de ses dires, celui-ci a rappelé que les ventes de smartphones sont désormais supérieures à celles d'ordinateurs. Pour Mike Sailor, « on fera de plus en plus tout avec des outils mobiles et ils contiendront les données nécessaires pour se connecter à toutes sortes de services personnels ou professionnels, y compris pour payer. »
Pour les usages professionnels, il en résulte des applications les plus diverses : e-formation, suivi des ventes, collaboration interne... Bon nombre (à commencer par le suivi des ventes, présenté par plusieurs clients) reposent sur du décisionnel. Au contraire de ce qui pouvait encore s'envisager il y a quelques années, Mike Sailor, avec démonstrations à l'appui, a insisté sur la richesse fonctionnelle des applications mobiles de décisionnel. Loin d'être une simple consultation d'états pré-définis, il s'agit bien d'intervenir en transactionnel.
Microstrategy propose la possibilité de créer des applications pour iPhone/iPad. Cette plate-forme a été choisie au départ à cause de sa popularité importante. Son équivalent pour Android est attendu sous peu mais aucune date n'est avancée. Enfin, Windows Phone est envisagé, un fort développement étant attendu, au contraire de Nokia Symbian, vouée à une probable disparition du champ professionnel selon Mike Sailor.
Le cloud et les Big Data
Face aux risques liés aux terminaux mobiles, la réponse proposée par MicroStrategy est de loger le système décisionnel dans le cloud. Il est en effet, dès lors, accessible de partout à partir de n'importe quelle plate-forme (ou presque).
Il se trouve que, bien entendu, MicroStrategy propose une offre de décisionnel en SaaS reposant sur un partenariat avec d'une part Informatica (pour l'ETL) et d'autre part Netezza et Paraccel pour les bases de données. Pour Mike Sailor, cette offre cloud est adaptée aussi bien pour récupérer les systèmes décisionnels existants que de développer rapidement des solutions ponctuelles. Bien entendu, il a revendiqué un niveau de performance largement supérieur à ce qui pouvait exister dans la plupart des systèmes installés en local. Une installation en SaaS se veut toujours plus rapide et plus simple, donc moins coûteuse et avec un modèle économique au ROI plus facile à obtenir.
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Le cloud n'est pas le seul mouvement de mode du moment. La notion de « big data » commence aussi à envahir les discours et MicroStrategy n'y échappe pas. Rappelons qu'il s'agit de savoir faire quelque chose avec les masses considérables et croissantes de données disponibles. « En 1990, la plus grosse base de données du monde contenait 200 Go mais c'est aujourd'hui le volume quotidien téléchargé en vidéos par des particuliers » s'est exclamé Mike Sailor. MicroStrategy se connecte aux principaux produits dédiés du marché, dont les éditeurs étaient pour beaucoup sponsors de la manifestation. L'une des problématiques majeures dans ce cas est de préserver les performances des applications malgré les volumes.
S'interfacer avec les réseaux sociaux
L'une des raisons de l'explosion des volumes de données réside bien sûr dans les médias sociaux. Au fil du temps, le nombre d'utilisateurs et le volume de données ne cessent de croître et la BI a suivi un chemin historique qui a débuté par le « desktop BI » avant de passer à la « web intelligence » puis à la « mobile intelligence » et enfin, aujourd'hui, à la « social intelligence ». La problématique de la performance est de plus en plus prégnante au fur et à mesure du développement de ces demandes.
MicroStrategy a répondu à cette problématique de la « social intelligence » d'une part en s'engageant dans une stratégie de performance à partir de 2009 et d'autre part en développant des applications dédiées aux médias sociaux. Ainsi, une de ces applications permet de trier les flux d'informations afin, de gérer des alertes, de l'autre une application vient d'être lancée pour interfacer la GRC de l'entreprise (orientée relationnel) et Facebook (basé sur une logique de graphe social). Cette application, Gateway for Facebook permet à l'entreprise de générer des pages sur Facebook qui seront des interfaces avec la GRC. Chaque fan permet ainsi à l'administrateur de la page d'interagir avec lui grâce à un « jeton » qu'il lui attribue, permettant ainsi à l'entreprise d'accéder aux données personnelles, aux graphe d'amitiés, aux centres d'intérêt (via les « j'aime ») et aux activités (via les géolocalisations partagées et les évènements acceptés).
La pluralité des plates-formes de réseaux sociaux oblige encore chaque éditeur à s'adapter à chaque réseau. Une future application pour Linkedin, par exemple, ne pourrait pas être autre chose qu'un nouveau développement. On comprend donc que MicroStrategy se contente donc pour l'heure de Facebook, le plus populaire des réseaux sociaux.
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