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(10/12/2009 14:40:25)
Huawei annonce ses commutateurs et des produits destinés au stockage
L'équipementier chinois Huawei lance une gamme de commutateurs Ethernet couvrant les besoins des TPE jusqu'à ceux des grands comptes. Elle se compose des commutateurs 23xx et 33xx, des matériels pour TPE et les sites distants de sociétés plus importantes. Les PME pourront quant à elles se tourner vers la série 53xx qui offre des fonctions de routage de niveau 3. La famille 93xx (commutation de niveaux 2,3 et 4) s'adresse de son côté aux grands comptes. « Notre offre est large mais nous restons tout de même globalement focalisés sur les grands comptes », indique Christian Paquet, le Vice-Président de Huawei France. Puisque ces produits étaient déjà disponibles ailleurs dans le monde, Huawei ne part donc pas de zéro d'un point de vue technologique. L'élargissement de ce portefeuille de produits se fera également dans le domaine du stockage dès le début 2010 avec une offre allant du petit NAS à la baie de stockage pour les data centers. (...)
(04/12/2009 09:42:51)Baisse prononcée pour les ventes mondiales de baies de disque
Bien que ce chiffre traduise une baisse de 7,3% du marché comparé à la même période en 2008, il n'en demeure pas moins une donnée positive pour Donna Taylor, analyste au Gartner : « L'impact de la crise économique sur ce marché s'atténue. Durant les deux trimestres précédents, la baisse des revenus avait atteint des valeurs à deux chiffres. Les résultats du troisième trimestre 2009 sont un premier signe de la sortie du tunnel ». Durant cette période, le classement mondial des fournisseurs est resté inchangé. EMC reste en tête avec une part de marché en hausse de 0,7 points à 26,7%. Il forme avec IBM puis HP le trio de tête des vendeurs en valeur de baies de disques dans le monde. Comme l'ensemble de ses concurrents, EMC, numéro un mondial, a vu ses revenus en dollars chuter (-4,9%). Mais ce recul reste relativement limité comparé à ceux des chiffres d'affaires de HP (-14,3%), d'Hitachi Data Systems (-16,5%), de Dell (-9,8%) et surtout de Sun (-23%). NetApp est celui qui tire le mieux sont épingle du jeux avec une baisse de ses ventes en valeur de seulement 1,1%. (...)
(16/06/2009 12:39:43)Data Domain repousse formellement l'offre de rachat d'EMC
Le feuilleton du rachat de Data Domain pourrait bientôt prendre fin. Courtisé par EMC et NetApp, le spécialiste de la déduplication de données vient en effet de confirmer sa préférence pour NetApp, dont l'offre de rachat pour 1,9 Md$ avait été acceptée le 3 juin. Hier, le conseil d'administration de Data Domain a une nouvelle fois hypothéqué les chances d'EMC en rejetant son offre et en recommandant à ses actionnaires d'en faire autant. NetApp avait été le premier à manifester son intérêt pour Data Domain, en proposant 25 $ par action, soit 1,5 Md$. Peu de temps après, EMC avait surenchéri en offrant 30 $ par titre en numéraire, valorisant ainsi la cible à 1,9 Md$. Dans la foulée, NetApp s'alignait sur cette proposition, mais en n'offrant que la moitié en cash, l'autre moitié étant constituée de titres. Une enchère finalement acceptée par les dirigeants de Data Domain. Ces derniers, après avoir signé un accord avec NetApp, sont désormais contraints de poursuivre sur leur lancée. S'ils finissaient par rejeter cette offre, ils devraient en effet verser 57 M$ au prétendant éconduit à titre de dédommagement. De plus, selon les termes de l'accord, Data Domain avait l'obligation de rejeter officiellement l'offre d'EMC, comme cela a été fait hier ; dans le cas contraire, l'engagement de NetApp devenait caduc. Reste que les actionnaires du spécialiste de la déduplication de données pourraient préférer l'offre d'EMC, composée exclusivement de numéraire. Sans entrer dans les détails, le CEO de Data Domain les a assurés que leur intérêt réside néanmoins dans un accord avec NetApp. De son côté, Joe Tucci, le patron d'EMC, réitère son offre à 30 $ par action en cash et souligne qu'elle est supérieure à celle de son concurrent. Il ajoute en outre que la transaction pourrait être réalisée rapidement. De quoi séduire les actionnaires de Data Domain, dans les mains desquels repose la décision finale. EMC pourrait également surenchérir : dans une telle hypothèse, NetApp pourrait avoir des difficultés à s'aligner, ses réserves de trésorerie étant bien moindres que celles de son concurrent. (...)
(22/04/2009 12:52:02)Sun-Oracle : les technologies convoitées, les abandons possibles
Java et Solaris sont les deux principales raisons pour lesquelles Oracle a racheté Sun, de l'aveu même de son PDG Larry Ellison. Dans ces conditions, on peut s'interroger sur le devenir des processeurs Sparc, des serveurs, du stockage ou de la gestion des identités. On peut aussi se demander comment OpenSolaris et Java mobile évolueront. Et quid de la cohabitation entre les SGBD Oracle et MySQL ? Solaris et OpenSolaris Oracle supporte Solaris depuis de nombreuses années. Pour Larry Ellison, ce système d'exploitation est « de loin la meilleure technologie Unix du marché ». Et même si l'offre matérielle de Sun n'a pas le poids de celle d'IBM, Oracle va pouvoir constituer un modèle matériel/logiciel qui se rapproche de celui de Big Blue, son concurrent sur le marché des bases de données. « Nous allons intégrer étroitement Oracle Database avec les fonctions haut de gamme spécifiques à Solaris », a promis Larry Ellison qui parle de livrer des solutions complètes, « de la base de données jusqu'aux disques ». Une méthode en vogue si l'on observe les annonces récentes de datacenters intégrés de Cisco et HP. Oracle est un fervent partisan de Linux et les analystes se demandent s'il n'envisage pas une harmonisation avec OpenSolaris, la version libre et gratuite de Solaris. Il y a deux semaines, Edward Screven, architecte en chef et spécialiste de Linux chez Oracle, déclarait qu'Oracle aimerait que Linux devienne l'OS par défaut des datacenters, pour que la question ne se pose plus. Pour David Mitchell, analyste chez Ovum, il est pourtant tout à fait improbable, qu'Oracle lâche la version commerciale de Solaris pour Linux, en raison notamment des revenus de maintenance et de services qu'elle génère. « C'est une activité extrêmement profitable, précise-t-il ». Il prédit qu'Oracle continuera à faire évoluer Solaris, plus adapté aux applications critiques, notamment dans le secteur des télécommunications. Toutefois, selon David Mitchell, l'apport de certaines fonctions d'OpenSolaris à Linux est une option sur laquelle les développeurs ont déjà travaillé. Pour l'instant, les licences des deux OS restent incompatibles, comme le note Stephen O'Grady, analyste chez RedMonk (CDDL pour l'un, GPL pour l'autre), mais Oracle pourrait modifier celle d'OpenSolaris pour permettre un transfert de fonctions entre les deux. Java mobile Parlant de Java, le patron d'Oracle considère qu'il s'agit de « l'actif le plus important » jamais racheté par sa société. Ni plus, ni moins. Il a déclaré que, désormais, l'activité Oracle Fusion middleware basée sur Java, déjà renforcée par l'acquisition de Bea, est sur les rails pour devenir aussi importante pour Oracle que son activité base de données. Mais c'est l'utilisation de Java en entreprise qui l'intéresse le plus. A l'inverse, la plateforme Java mobile ne sera sans doute pas une priorité, comme le subodore l'analyste Jack Gold, de J.Gold Associates, en ajoutant qu'elle ne l'était déjà pas pour Sun. Le rôle de Java dans les téléphones portables pourrait décliner à mesure que baisseront les prix des Smartphones qui les remplaceront, même si cela prend plusieurs années. La vague suivante arrivera avec la prochaine plateforme Java FX conçue pour les smartphones. Sparc Autre interrogation lourde, à la suite du rachat de Sun, le support de serveurs à base des processeurs Sparc du constructeur. Solaris étant disponible à la fois pour ces systèmes et ceux à base de x86. Jim McGregor, analyste chez In-Stat, rappelle que les parts de marché des systèmes Sparc se sont réduites au profit des serveurs sous Unix de HP et IBM. Le nouveau propriétaire de ces architectures pourraient ainsi arrêter le développement autour de ces processeurs spécifiques ou vendre l'activité. « Un certain nombre de ce type d'offres Unix se sont concentrées sur des marchés de plus en plus petits, tels que l'informatique haute performance, et cela n'a pas beaucoup de sens que trop d'acteurs s'investissent encore longtemps sur ces architectures », juge Jim McGregor. Et de citer Silicon Graphics et Cray qui sont passés sur des technologies x86, Intel ou AMD. Larry Ellison a d'ailleurs sous-entendu lundi que l'offre Solaris était plus importante que le Sparc. MySQL [[page]] MySQL Conséquence de taille de l'opération Oracle/Sun, la base de données Open Source la plus populaire du marché, MySQL, cohabitera avec Oracle Database, la base relationnelle qui génère le plus de revenus dans le monde. Cette dernière a rapporté 22 Md$ à son éditeur entre 2005 et 2007, soit plus du double des ventes de base de données DB2 du principal rival, IBM. De son côté, MySQL a été téléchargé plus de 100 millions de fois, selon Sun. Le constructeur avance 70 000 téléchargements quotidiens et 12 millions de bases en production, notamment chez Google, YouTube, Yahoo... Cette juxtaposition entraîne-t-elle une situation anti-concurrentielle ? Certes pas. Si Oracle Database joue bien un rôle de locomotive, « elle est loin de constituer un monopole », rappelle Curt Monash, de Monash Research Today. En 2007, Oracle s'octroyait 44,3% du marché des bases de données, mais IBM en détenait 21% et Microsoft 18,5%. Quant aux 38 M$ de revenus générés par MySQL en 2007, ils plaçaient l'acteur au 19e rang selon IDC, derrière des vendeurs comme Siemens, Unisys, Hitachi et même Apple avec Filemaker. Le risque d'un monopole aurait été autrement plus important, si IBM avait racheté Sun, sur le marché des serveurs sous Unix, leurs ventes combinées dans ce domaine atteignant 11,2 Md$. Kenneth Chin, analyste chez Gartner, rappelle que ce sont d'abord les revenus financiers que les autorités de régulation surveillent de près : « l'Open Source apparaît moins dans leur radar ». A propos de MySQL, Kenneth Chin pense que les clients les plus prompts à réagir pourraient donner de la voix si Oracle vient à hausser les tarifs de support. Mais il note aussi qu'Oracle ne s'est pas mêlé des processus de vente/marketing autour des bases Open Source qu'il a déjà rachetées, BerkeleyDB et InnoDB. Si Sun fonctionne comme une entité séparée, MySQL pourrait rester suffisamment loin d'Oracle pour ne pas être touché par d'éventuelles augmentations. Stockage Depuis septembre 2008, Oracle propose en collaboration avec HP la Database Machine, une solution matérielle conçue pour les applications de datawarehouse qui embarque des serveurs de stockage Exadata. Avec l'absorption de Sun, le voilà à même de réaliser d'autres systèmes de ce type. « La plateforme Open Storage de Sun est très similaire à la plateforme Exadata », a déclaré le président d'Oracle, Charles Phillips. Toutes deux utilisent des serveurs standards, des disques et des connexions InfiniBand ». Jim McGregor, du cabinet In-Stat, estime qu'Oracle a suffisamment d'envergure pour se permettre de débarquer ainsi sur le segment du matériel. Mais il reconnaît aussi que « ce n'est probablement pas la meilleure opportunité » pour la société de Larry Ellison. Gestion des identités Sun et Oracle font partie du Top 5 des solutions de gestion des identités avec IBM, CA et Novell. Ils ont tous deux procédé à des rachats qui entrainent aujourd'hui des recouvrements. Thor, Bridgesteam, Phaos, OctetString pour Oracle, Waveset et Vaau pour Sun, notamment. Ils ont aussi tous deux développé des produits dans le domaine (Sun Access Manager, Federation Manager, Role Manager...) « Oracle va devoir faire des choix délicats », entrevoit Jamie Lewis, président du Burton Group. Selon lui, le chevauchement le plus évident se situe sur les produits de gestion des accès et de réservation des ressources (provisioning). Andre Duran, PDG de l'éditeur Ping Identity, ne se prive pas d'un pronostic : « Déterminer ce qui doit rester [dans les deux catalogues], ce qui doit être abandonné et intégrer les éléments conservées va constituer une tâche énorme qui va immanquablement entraîner des conséquences pour les bases installées ». Pour compliquer les choses, sur les solutions d'annuaire Sun s'est résolument impliqué dans l'Open Source, lâchant du lest sur son offre Directory Enterprise Edition en faveur de la plateforme OpenDS. « Les produits se concurrencent, ils ne pourront pas tout garder, affirme sur ce point Don Bowen, qui a quitté Sun il y a à peine un an pour participer au lancement de UnboundID, une solution basée sur OpenDS. Cela dit, les produits de gestion des identités sont loin d'être stratégiques dans le rachat de Sun. (...)
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