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(05/02/2007 15:57:55)

La FSF songe aux mesures de rétorsion suite à l'accord Novell-Microsoft

Novell pourrait bientôt ne plus avoir le droit de distribuer Linux, selon Reuters. La FSF (Free Software Foundation) se donne deux semaines pour décider d'agir - ou non - à l'encontre de l'éditeur, suite à l'accord que ce dernier a signé avec Microsoft en novembre dernier. Eben Moglen, conseiller juridique de la Fondation, cité par la dépêche Reuters, explique que le conseil d'administration n'a pas encore arrêté sa décision, mais que des voix s'y sont élevées pour punir Novell. La même dépêche indique que du côté de Novell, on a choisi de ne pas s'exprimer tant que la FSF ne se serait pas déterminée. En fait, reprise et précisée par Linux-Watch, l'information porte davantage sur la façon dont la version 3 de la GPL pourrait empêcher à l'avenir ce genre d'accord. Qui vient rappeler aux entreprises que Linux vit sous la menace constante de brevets susceptibles d'être opportunément retrouvés ici ou là. La FSF détient les droits sur le compilateur et la librairie C Concrètement, la FSF ne pourrait pas interdire à Novell d'éditer une distribution Linux, précise Loïc Dachary, président de FSF France. « La FSF ne peut interdire que des logiciels pour lesquels elle détient les droits d'auteur. » Soit quelques morceaux du noyau, jugés « non signifiants », mais surtout des éléments aussi importants que la librairie C et le compilateur. La FSF pourrait s'opposer à la redistribution de ces éléments logiciels en vertu d'un article de la GPL, continue Loïc Dachary, qui précise que quelqu'un qui ajouterait un brevet pour interdire la redistribution se verrait lui-même interdire de diffuser le logiciel. Pour l'heure, Novell n'a pas fait usage de ses brevets pour s'opposer à quoi que ce soit. Mais « Microsoft et Novell signant un pacte de non-agression mutuelle, cela signifie implicitement qu'ils ont des armes pour agresser ceux qui ne font pas partie de leur accord », estime le président de FSF France. (...)

(05/02/2007 10:30:44)

Du Libre sur clé USB pour les lycéens d'Ile de France

Le Conseil Régional d'Ile de France distribuera des clés USB remplies de logiciels libres à ses lycéens à l'occasion de la rentrée scolaire prochaine. Au total, 175 000 clés seront remises aux élèves de seconde et de CFA, et contiendront les applications de base d'un bureau mobile : suite bureautique, messagerie instantanée, lecteur multimédia, navigateur et messagerie Internet. Ces deux derniers utilitaires - Firefox 2 et Thunderbird - seront fournis par Mozilla. La clé ne sera pas bootable mais permettra de lancer les applications sans qu'il soit nécessaire de les installer. Evaluée à 2,6 M€, l'initiative permet à Jean-Paul Huchon, le président de la Région, de réitérer l'intérêt qu'il porte aux formats ouverts. Rappelons que le socialiste, qui se prononce pour un rééquilibrage entre les solutions propriétaires et les logiciels libres, avait accueilli la soirée du lancement européen de Firefox 2 en octobre 2006 dans les locaux du Conseil Régional. Il avait loué à cette occasion l'esprit ouvert du logiciel communautaire en France. (...)

(02/02/2007 17:57:34)

Clever Age inaugure la version 1.0 du convertisseur Open XML / ODF

"Pour la première fois, l'interopérabilité est vraiment sur la bonne voie", déclarait Bernard Oughanlian directeur technique de Microsoft France, fin novembre, à l'annonce de la date de sortie - initialement fixée au 26 janvier - du convertisseur Open XML / ODF. Avec quelques jours de retard, la société française Clever Age, chargée par Microsoft des travaux de développement -ainsi que la société Sonata Software - sort enfin la version 1.0 du module en Open Source. Pour mémoire, le traducteur Open XML / ODF doit permettre la sauvegarde ainsi que la lecture des fichiers au format OpenDocument - ODF, considéré comme le grand rival d'Open XML -depuis Office, mais offre également la possibilité d'être intégré à des produits supportant nativement ODF. C'est notamment le cas de Novell qui a décidé de l'intégrer à sa prochaine mouture d'OpenOffice. "La version 1.0 est bien un traducteur bidirectionnel", confirme Olivier Durand, chef du projet chez Clever Age. "Le processus d'intégration à des solutions hors Office est notamment réalisable à travers une déclinaison du traducteur en ligne de commande, utilisable en version stand-alone", ajoute Marc Gardette, responsable Stratégie chez Microsoft. Cette première version sera limitée à Word XP, 2003 et 2007 et reste, pour l'heure, traduite en français, anglais, polonais et hollandais. Devrait suivre une version 1.1, "toujours limitée à Word qui corrigera les bogues de la 1.0 et compilera les retours des utilisateurs, explique Olivier Durand. Avant une future version fin 2007 qui étendra le traducteur à Excel et PowerPoint". Si Microsoft se félicite de la sortie du "Open XML Translator", le géant américain prévient également qu'il ne s'agit pourtant que d'un convertisseur. "Cela symbolise la reconnaissance d'une stratégie de deux chemins de formats de documents Open XML et ODF, reconnaît Marc Gardette, et apporte à Office une plus grande variété de formats. Toutefois, un traducteur n'est pas miraculeux", nuance-t-il, tout en rappelant qu'Open XML, à l'inverse d'ODF, conserve une longueur d'avance sur l'interopérabilité avec les systèmes d'information -à l'image de Duet. En clair, toutes les caractéristiques d'Open XML ne pourront pas être traduites en ODF. (...)

(02/02/2007 14:32:59)

EnterpriseDB vient mordre les mollets d'Oracle en Europe

Editeur américain d'une base de données basée sur l'Open Source PostgreSQL, EnterpriseDB a décidé d'étendre ses activités à l'Europe, en ouvrant un bureau à Londres, un mois environ après avoir ouvert une antenne à Hong Kong. L'éditeur estime que 50% des téléchargements sont effectués depuis l'extérieur des Etats-Unis, alors que son chiffre d'affaires est encore réalisé à 85% sur le marché domestique. EnterpriseDB vise particulièrement les clients d'Oracle, en affirmant que sa base est compatible avec les trois quarts des applications développées pour les bases Oracle, et en proposant une tarification agressive, comparable à celle de MySQL. EnterpriseDB vient par ailleurs de faire évoluer son modèle économique. Souvent considéré - à tort - comme éditeur Open Source, l'entreprise était souvent sollicitée pour assurer le support de PostgreSQL. Elle a donc pris conscience qu'il existait là un potentiel commercial, et vient donc de proposer des formules de support, à partir de 1000 dollars par CPU et par an. (...)

(01/02/2007 17:24:47)

Solutions Linux : coup d'envoi des 8e RMLL le 10 juillet à Amiens

La faculté des sciences de Picardie Jules Vernes d'Amiens hébergera du 10 au 14 juillet 2007 les 8e rencontres mondiales du logiciel Libre (RMLL). Organisées conjointement par l'EPPLUG (les éleveurs de pingouins picards), l'April (Association pour la promotion et la recherche en informatique libre) ainsi que par l'université de Picardie, les RMLL attendent plus de 1500 visiteurs d'une cinquantaine de nationalités différentes qui auront accès à près de 300 conférences, selon les organisateurs. L'édition 2007 sera placée sous le signe des administrations et collectivités territoriales, des solutions pour les PME et les plus grandes entreprises. Enfin le rôle des logiciels Libres dans le monde de l'éducation sera également abordé, indique la responsable d'EPPLUG. Dix thèmes seront couverts, « de l'étude du contexte légal, économique et politique du logiciel Libre au développement de noyaux et des systèmes d'exploitation ». (...)

(01/02/2007 16:41:56)

Solutions Linux : L'ASS2L recrute IBM pour fonder la Fnill

L'ASS2L (association des sociétés de services en logiciels libre) va disparaître. Pas de crainte à avoir cependant du côté des amateurs du Libre : la structure ne meurt pas mais se transforme en Fnill, la Fédération des industries du logiciel libre. C'est Alexandre Zapolsky, le patron de Linagora, qui en est à l'initiative. Il explique au mondeinformatique.fr qu'il « s'agit d'une étape du marché du Libre. L'idée n'est pas de consolider les SSLL entre elles mais de rassembler dans une même organisation l'ensemble des acteurs ». Les membres de l'ASS2L, réunis hier 31 janvier pour discuter de l'opportunité de la création de la Fnill, ont été unanimes, rapporte Alexandre Zapolsky. La prochaine étape du projet consiste en la mise en place d'un conseil d'administration qui convoquera ensuite une assemblée générale. Celle-ci actera alors la transformation de l'ASS2L en Fnill. « La Fnill rassemblera les SSLL, les éditeurs spécialisés dans l'Open Source et les acteurs informatiques classiques qui s'intéressent au Libre, ainsi que les grands utilisateurs », explique le dirigeant de Linagora. « A qui, sinon à la Fnill, pourrait s'adresser un grand compte qui veut tirer parti du logiciel libre », poursuit-il. L'ASS2L s'enorgueillit de la présence, parmi les parties prenantes au projet, de noms prestigieux de l'informatique, au premier rang desquels trône IBM. « C'est un grand acteur français du logiciel libre. De façon logique, c'est normal qu'il s'implique. IBM veut tirer parti d'une organisation qui regroupe les acteurs de l'Open Source », explique Alexandre Zapolsky qui conclut, prosélyte, « c'est dans l'intérêt de chacun de nous rejoindre ». (...)

(01/02/2007 14:35:36)

Solutions Linux : « un autre monde est possible », selon François Bayrou [podcast]

Si les allées du salon Solutions Linux rassemblent encore quelques geeks chevelus et passionnés, la grand messe du Libre voit ses frontières dépasser largement le seul monde des amateurs acharnés pour toucher un public bien plus large. Signe de cette normalisation : les personnalités politiques s'emparent du sujet, allant jusqu'à en faire un thème de campagne. François Bayrou, prétendant à la Présidence de la République, a ainsi visité le salon ce 31 janvier et s'est confié au mondeinformatique.fr. Le président de l'UDF indique qu'il défend depuis longtemps le logiciel libre qui représente, à ses yeux, un modèle de développement original et intéressant pour le 21e siècle. En permettant à chacun d'être à égalité devant la source et de connaître la racine et les applications qu'il développe, le Libre donne l'opportunité, selon François Bayrou, d'être maître de son destin. Le candidat souligne particulièrement l'aspect collaboratif et non exclusivement mercantile des logiciels libres, et rapproche ce mode de fonctionnement des wikis : « des être humains qui se mettent ensemble pour développer un univers dans lequel les bases sont non marchandes : un autre monde est possible ». Pas de révolution en vue cependant : François Bayrou n'a pas rallié la gauche anti-libérale ni ne remet en cause l'économie de marché. « Cela ne signifie pas que dans ce monde il n'y a plus d'économie - vous voyez bien le nombre d'entreprises qui sont développées autour de l'Open Source - mais qu'on peut imaginer des modèles de développement non exclusivement économiques ». Pour soutenir le Libre, le candidat centriste estime que l'Etat doit en soutenir l'usage par l'Administration : « beaucoup d'administrations utilisent le logiciel libre, à commencer par le ministère de la Défense (...). Sans obliger les administrations, on peut voir d'un bon oeil le développement du Libre car c'est une garantie d'indépendance ». Si François Bayrou se fait le héraut des formats ouverts, il avoue toutefois qu'il n'en fait pas usage : « je n'utilise pas encore les logiciels libres comme il faut. C'est des univers que sans cesse on me recommande. J'ai Firefox sur mon ordinateur, il est chargé mais je ne l'utilise pas encore ». Soucieux de contrebalancer ses carences, il rappelle aussitôt qu'il est monté à la tribune de l'Assemblée, lors de l'examen de la loi DADVSI, pour « défendre le Libre contre tous ceux qui voulaient lui faire un mauvais sort ». Les internautes invités à s'occuper des additions et des soustractions Le militant du Libre repasse alors ses habits de candidat et égratigne au passage Nicolas Sarkozy. Le président de l'UMP a promis qu'il organisera un débat pour faire le bilan de la DADVSI, un an après son adoption. « Seuls sont crédibles ceux qui sont montés à la tribune pendant la loi pour exprimer la défense du logiciel libre, lui rétorque François Bayrou, je l'ai fait en pensant que c'était un très grand enjeu et je continuerai ». Il ne dit cependant pas ce qu'il adviendra du texte s'il est élu : « il faudra reprendre la loi en y réfléchissant. Ce qui est inquiétant, c'est l'aide qu'elle apporte à ceux qui veulent contrôler toute la chaîne depuis le hard jusqu'au soft ». Toujours sur le front de la campagne, le candidat UDF a couvert le Web de dithyrambes, « un univers très important car il permet de faire passer des messages en dehors des médias officiels, en contre-poids des médias dominants », égratignant au passage une nouvelle fois les chaînes de télévision auxquelles il reproche la sur-représentation du couple Sarkozy-Royal. François Bayrou, qui a participé à la campagne de 2002, constate les changements intervenus en cinq ans : « tout à coup, on a des gens qui ne sont plus des gobeurs d'information mais des praticiens qui vérifient et ne laissent pas passer n'importe quoi. Le grand avantage d'Internet, c'est qu'on ne peut pas y raconter des histoires ». Le candidat pointe alors du doigt ses concurrents dans la course à l'Elyse, qui promettent « des dizaines de millions de dépense, des dizaines de millions de baisse de recette dans un pays qui est déjà l'un des plus endettés du monde ». Et de prendre à partie les internautes : « j'espère qu'ils vont s'occuper des additions et des soustractions ». (...)

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