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(16/06/2009 12:39:43)
Data Domain repousse formellement l'offre de rachat d'EMC
Le feuilleton du rachat de Data Domain pourrait bientôt prendre fin. Courtisé par EMC et NetApp, le spécialiste de la déduplication de données vient en effet de confirmer sa préférence pour NetApp, dont l'offre de rachat pour 1,9 Md$ avait été acceptée le 3 juin. Hier, le conseil d'administration de Data Domain a une nouvelle fois hypothéqué les chances d'EMC en rejetant son offre et en recommandant à ses actionnaires d'en faire autant. NetApp avait été le premier à manifester son intérêt pour Data Domain, en proposant 25 $ par action, soit 1,5 Md$. Peu de temps après, EMC avait surenchéri en offrant 30 $ par titre en numéraire, valorisant ainsi la cible à 1,9 Md$. Dans la foulée, NetApp s'alignait sur cette proposition, mais en n'offrant que la moitié en cash, l'autre moitié étant constituée de titres. Une enchère finalement acceptée par les dirigeants de Data Domain. Ces derniers, après avoir signé un accord avec NetApp, sont désormais contraints de poursuivre sur leur lancée. S'ils finissaient par rejeter cette offre, ils devraient en effet verser 57 M$ au prétendant éconduit à titre de dédommagement. De plus, selon les termes de l'accord, Data Domain avait l'obligation de rejeter officiellement l'offre d'EMC, comme cela a été fait hier ; dans le cas contraire, l'engagement de NetApp devenait caduc. Reste que les actionnaires du spécialiste de la déduplication de données pourraient préférer l'offre d'EMC, composée exclusivement de numéraire. Sans entrer dans les détails, le CEO de Data Domain les a assurés que leur intérêt réside néanmoins dans un accord avec NetApp. De son côté, Joe Tucci, le patron d'EMC, réitère son offre à 30 $ par action en cash et souligne qu'elle est supérieure à celle de son concurrent. Il ajoute en outre que la transaction pourrait être réalisée rapidement. De quoi séduire les actionnaires de Data Domain, dans les mains desquels repose la décision finale. EMC pourrait également surenchérir : dans une telle hypothèse, NetApp pourrait avoir des difficultés à s'aligner, ses réserves de trésorerie étant bien moindres que celles de son concurrent. (...)
(15/06/2009 17:36:19)Les services de collaboration d'Acrobat.com passent du bêta au payant
Acrobat.com, site d'applications et de collaboration en ligne d'Adobe, quitte la phase bêta pour celle du payant. Du moins, aux Etats-Unis et pour la création de plus de cinq fichiers PDF par mois. L'accès à l'embryon de suite bureautique restant ouvert à tous et partout. Outre-Atlantique, Adobe facture 15 dollars la création de 6 à 10 fichiers PDF par mois (150 dollars par an). Pour ce prix, cinq utilisateurs peuvent accéder à Connect Now, outil de conférence en ligne présent sur le site. La création de PDF sans numerus clausus est facturée 39 dollars par mois (400 dollars par an) avec, en prime, le droit de convier dix-neuf participants à des sessions ConnectNow. Pour ce prix, les abonnés ont aussi droit à un support téléphonique. Rappelons qu'il existe aussi sur le marché des outils open source et gratuits, comme PDFCreator, permettent de générer des fichiers PDF à partir de la fonction impression de n'importe quel poste de travail. Tables, tableur collaboratif s'ajoute à Buzzword et Presentations Adobe, qui n'a rien à perdre et tout à gagner à continuer de proposer son projet de suite bureautique en ligne, annonce l'arrivée de Tables, un tableur rudimentaire, mais collaboratif, qui vient épauler le traitement de texte Buzzword et son outil "Presentations". Faute de pouvoir dire que ces logiciels se hissent au niveau des suites bureautiques traditionnelles, voire même de celles en ligne comme Google Docs, Adobe insiste sur leur potentiel dans le domaine collaboratif. L'éditeur d'Acrobat assure aussi que tous ces outils qui utilisent Flash seront disponibles d'ici la fin de l'année avec le même niveau de fonctionnalités sur AIR (Adobe Integrated Runtime), son interface client riche qui permet de travailler en mode déconnecté. Entre temps, Adobe promet que ces logiciels recevront des fonctions supplémentaires et sauront s'interfacer avec les téléphones mobiles, y compris l'iPhone, malgré le fait qu'Apple ne veut pas entendre parler de Flash dans son environnement. Abode revendique 5 millions d'inscrits à son site acrobat.com dont 2% utilisent régulièrement ses ressources gratuites. (...)
(15/06/2009 17:18:00)HP propose des serveurs légers et modulaires pour les grands datacenters
HP annonce sa gamme de systèmes ExSO (Extreme Scale-Out) destinée aux activités du cloud, du web 2.0 et du calcul haute performance. Celle-ci s'adresse à des entreprises aux configurations de datacenters ambitieuses qui comptent jusqu'à 100 000 serveurs, dans les domaines des moteurs de recherche, du jeu en ligne, de l'animation ou des services financiers, par exemple. "Les clients ayant ce type de modèles économiques ont besoin de solutions avec lesquelles chaque dollar, chaque watt et chaque m2 comptent, insiste Stephen Bovis, vice-président et directeur general pour les serveurs standards de la division TSG (Technology solutions group) pour HP Asie Pacifique et Japon. Avec ExSO, HP leur propose l'innovation la plus significative depuis le format lame. » Pour répondre aux besoins de ces sociétés, HP s'appuie en effet avec ExSO sur un matériel léger et plus modulaire installé dans des tiroirs et sur des rails. Selon le constructeur, cette architecture devrait réduire de 10% les coûts d'acquisition et de 28% la consommation électrique, tout en doublant la densité de puissance machine. Ainsi, un datacenter d'environ 9 300 m2 peut économiser plus de 152,8 millions de dollars sur les dépenses en capital et 13,7 M$ sur la consommation énergétique. Au coeur du package, se trouve la famille de serveurs ProLiant SL de HP dont l'architecture est conçue spécifiquement pour des environnements à très grande échelle. Une alimentation et un système de refroidissement améliorés, ainsi qu'une circulation de l'air optimisée, leur permet de consommer 28% d'énergie en moins par rapport à des serveurs en rack traditionnels. Leur poids est également inférieur d'un tiers à ces systèmes parce qu'ils contiennent moins de métal. Enfin, ces serveurs sont placés dans des tiroirs amovibles qui permettent une installation rapide et modulaire. La densité des configurations en est ainsi accrue puisqu'un rack 42U intègre jusqu'à 672 processeurs et 10 To de disques. (...)
(15/06/2009 16:52:49)Un week-end twitpocalyptique, ou le bug de l'an 2000 appliqué à Twitter
2 147 483 647. C'est le nombre de twitts qui terrorisait, jusqu'au week-end dernier, les inconditionnels de Twitter. Celui au-delà duquel le réseau de micro-blogging devait connaître une Twitpocalypse, c'est-à-dire un 'bug de l'an 2000' appliqué à ce service 2.0. De fait, il y eut des ratés. Mais, comme au 1er janvier 2000, bien moindres que ce que certains avaient prédit. Le moteur de Twitter n'a pas cessé de fonctionner quand le nombre de twitts a dépassé le nombre fatidique. En revanche, un certain nombre de clients pour Twitter, notamment pour iPhone et Mac, ont été inopérables pendant plusieurs heures. Ainsi, Twitteriffic, conçu pour le smartphone d'Apple, ne pouvait plus être utilisé, et Tweetie, développé pour Mac OS, proscrivait la rédaction de nouveaux messages. Ce dysfonctionnement tire son origine dans la façon dont sont archivés les twitts. Chaque message hérite d'un numéro d'identification unique. Et le nombre de 2 147 483 647, qui a été atteint vendredi, correspond au plus grand entier signé qu'un système 32 bit peut manipuler, soit (231)-1. Lorsque le total des twitts émis depuis l'entrée en service de Twitter a atteint cette limite, certains clients ont reçu des micro-messages identifiés par un nombre n'entrant pas dans la plage de ceux que leur code les autorisait à prendre en considération. Ce n'est donc pas Twitter qu'il convient de mettre en cause, mais les développeurs des clients tiers, qui ont conçu leurs applications sur une base de 32 bit et avec des entiers signés. S'ils avaient opté pour des entiers non signés - c'est-à-dire en excluant de fait les nombres négatifs - ils auraient permis à leurs outils d'accepter deux fois plus de twitts avant de planter. La démarche eut été frappée du sceau du bon sens étant donné qu'il était peu probable que le nombre de twitts soit négatif. Les clients déficients fonctionnent de nouveau, leurs développeurs ayant appliqué les corrections nécessaires. Celles-ci consistent à basculer soit vers un adressage construit sur la base d'entiers non signés, soit vers une identification en 64 bit. Dans ce dernier cas, et en considérant que les entiers sont non signés, Twitter pourra enregistrer quelque (264)-1 messages avant qu'une nouvelle Twitpocalypse survienne à nouveau. Soit 18 446 744 073 709 551 615 twitts. (...)
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