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(12/06/2009 18:42:15)

Les pôles de compétitivité mondiaux demandent une rallonge

Quatre ans après la création des pôles de compétitivité dont l'action a permis de lancer 1 400 projets, pour un total de 5 Md€, les présidents des 17 pôles mondiaux montent au créneau pour décrocher les moyens de passer à la vitesse supérieure. Il y a un an, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a reconduit pour trois ans la mission des 71 pôles en leur attribuant une nouvelle enveloppe globale de 1,5 milliard d'euros. Or, pour optimiser les fonds investis dans les projets entre 2005 et 2008 par les pouvoirs publics et les industriels, il faudrait un financement supplémentaire de 900 millions d'euros, estiment d'une même voix les présidents des 17 pôles mondiaux. Depuis 2007, ils se sont réunis au sein d'un club pour peser plus lourd dans le dialogue avec les pouvoirs publics et économiques. Ce matin, vendredi 12 juin, ils ont tenu à Paris une conférence de presse pour présenter ensemble les trois chantiers qu'ils estiment prioritaires et leurs propositions pour les mener à bien. « Le vecteur de création des pôles, ce sont ces projets collaboratifs autour desquels se sont rassemblés des grands groupes qui n'avaient jamais vu une PME et des chercheurs qui n'avaient jamais vu un industriel », a rappelé en préambule Dominique Vernay, président du pôle System@tic Paris Région, axé sur les systèmes embarqués. Il faut de nouvelles sources de financement pour aider les PME à investir Au premier rang des priorités, il s'agit de renforcer le soutien aux projets qui sont désormais en phase d'industrialisation. Sur les 1 400 déjà lancés, 300 entreprises sont prêtes à passer le cap de la mise sur le marché. « Il nous faut trouver de nouvelles sources de financement pour aider ces PME à investir dans des outils de production, des plans marketing et de communication », souligne Dominique Vernay. Il faut ensuite stimuler l'innovation pour rendre les industries françaises plus compétitives face aux concurrents internationaux. C'est le deuxième chantier prioritaire évoqué ce matin. « Nous sommes en coopétition entre métropoles », a notamment rappelé Henri Verdier, président du pôle parisien Cap Digital spécialisé dans les contenus numériques. Enfin, le troisième chantier, d'importance, a pour objectif de renforcer les pôles sur les marchés du futur : les cleantech, les nanotechnologies, les éco-technologies, l'Internet du futur, la ville et les transports durables, les biotechnologies marines... « La crise mondiale n'est pas un simple trou d'air, elle révèle un changement de modèle industriel, a insisté Henri Verdier. Il ne s'agit plus seulement de limiter la casse, mais d'investir sur la mutation et sur les nouveaux secteurs qui vont procurer croissance et emploi ». Le club a rencontré NKM [[page]] Pour relever ces trois défis, le club des pôles mondiaux a établi quatre propositions que les 17 présidents comptent défendre tous azimuts, ensemble et séparément, auprès des différents responsables politiques, ministères et instances dont relèvent leurs différents pôles. Le club a par exemple soumis mercredi ses propositions à Nathalie Kosiusko-Morizet, secrétaire d'état à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, pour les points qui relèvent de l'économie numérique. Et rendez-vous est déjà pris avec le Premier Ministre, François Fillon. La première des quatre propositions élaborées concerne la réorientation d'une partie des fonds TEPA ISF vers les PME innovantes, membres des pôles. Le club espère trouver un dispositif pour réunir par ce biais 300 millions d'euros. Les 17 présidents demandent ensuite qu'un budget complémentaire de 200 millions d'euros soit accordé aux appels à projets de R&D dans le cadre du FUI (Fonds unique interministériel) ; ce qui permettrait de maintenir un effort financier équivalent à la période 2005-2008. Sur l'enveloppe globale FUI, le club souhaite par ailleurs le versement d'un budget additionnel de 100 millions d'euros afin de compenser les sommes prélevées (600 M€) pour financer les plateformes d'innovation. Au total, 7,2 milliards d'euros en incluant les fonds privés Enfin, pour le lancement d'appels à projets nationaux sur les secteurs d'avenir identifiés par les pôles, les 17 présidents estiment qu'un budget de 300 millions d'euros est nécessaire. Au total, donc, c'est un montant de 900 M€ qui viendrait s'ajouter aux 1,5 Md€ promis l'an dernier par Nicolas Sarkozy pour la deuxième phase triennale des pôles de compétitivité. Cela représente moins de 0,05% du PNB de la France, souligne le club. De leur côté, les pôles se font fort de trouver auprès des industriels et des investisseurs privés les investissements complémentaires qui constituent environ 2/3 du financement global. Sur ce terrain, le pôle mondial francilien Finance Innovation explore activement les voies de nouveaux modes de financement. Au total, on pourrait ainsi atteindre 7,2 milliards d'euros à investir sur trois ans, dont 4,8 Md€ de fonds privés. (...)

(12/06/2009 18:10:19)

Le gourou de la sécurité Chris Hoff devient directeur de la virtualisation et du cloud computing chez Cisco

Christopher Hoff arrive chez Cisco avec le titre de directeur de la virtualisation et du cloud computing au sein de l'équipe datacenter solution de l'équipementier réseau en pleine phase d'évangélisation pour son offre UCS. Auparavant Architecte en chef sécurité pour la division systèmes et technologie d'Unisys, ce spécialise unanimement reconnu porte un regard lucide sur l'insécurité qu'engendre la virtualisation et l'informatique en cloud. L'hiver denier, il soulignait pour notre confrère CSO quelques points cruciaux dans un monde qui aborde une mutation profonde sans, le plus souvent, en évoquer la complexité des implications. Il insistait en particulier sur les points suivants : pour parvenir à une meilleure sécurité au travers de la virtualisation, il faut commencer par sécuriser la virtualisation elle-même avant de s'attaquer à virtualiser la sécurité. Un programme qui fait appel à toutes les compétences présentes autour d'un datacenter dont l'architecture doit être entièrement revue. Pour lui, le paroxysme du décalage entre les concepts qui chantent et la dure réalité est atteint lorsque l'on parle d'informatique en cloud. On ne pourra pas reprocher à Christopher Hoff de ne pas affronter cette réalité, lui qui était déjà un des membres fondateurs de la Cloud Security Alliance et qui occupe désormais un poste en première ligne face aux problèmes qu'il dénonce. (...)

(12/06/2009 17:35:44)

Le Syntec ébauche un projet sur le chômage partiel

Les négociations sur le chômage partiel entre les fédérations patronales du Syntec Informatique et les organisations syndicales se poursuivent. Elles ont repris le 7 mai, après une séance houleuse et brutalement interrompue le 22 avril . Une première esquisse de projet, découpée en cinq articles, a été ébauchée par le Syntec, le CICF et cinq fédérations syndicales (CFE/CGC/FIECI, CFDT/F3C, CGT, CFTC/CSFV et FEC/FO) regroupés au sein de l'OPIIEC (Observatoire paritaire des métiers de l'informatique, de l'ingénierie, des études et du conseil). L'accord tel qu'il est actuellement rédigé stipule que le décret du 29 avril 2009 sur le chômage partiel s'applique « à toutes les entreprises de la branche affectées par la crise économique et qui se trouvent contraintes d'y recourir ». Une introduction prometteuse après les discussions avortées en avril dernier. Les deux camps - fédération Syntec et syndicats - s'étaient mutuellement accusés d'avoir fait capoter les négociations. Les premiers souhaitant étendre le champ d'application du chômage partiel à tous les métiers de la branche, qu'ils soient directement ou indirectement touchés par la crise (informatique, ingénierie, automobile, BTP, immobilier, industries manufacturières... soit 700 000 emplois de services qualifiés). Les syndicats, quant à eux craignaient que cette généralisation ne dévalorise les conditions d'indemnisation des salariés. Dans un souci d'éviter les recours excessifs au chômage partiel - autre source d'inquiétude des partenaires sociaux -, l'accord énumère une série de recommandations aux entreprises, en complément des dispositions légales encadrant déjà ces mesures. Le chômage partiel doit être limité dans le temps, car il répond à une situation conjoncturelle particulière, et il doit s'inscrire dans une logique de sauvegarde des emplois. Le décret adopté par le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie permet quant à lui aux entreprises qui adhérent à cette convention professionnelle de bénéficier d'allocations complémentaires venant de l'Etat et de l'Unedic afin de les aider à mieux indemniser leurs salariés. En contrepartie, les entreprises doivent s'engager sur plusieurs points comme le maintien de l'emploi, l'accès facilité à la formation ou la généralisation du bilan professionnel. L'application de cet accord doit être soumise à l'obtention d'une convention tripartite entre patronats, syndicats et pouvoirs publics. Il entrera en vigueur à compter du premier jour du mois suivant la publication de l'arrêté ministériel d'extension au journal officiel. Contacté par la rédaction, le Syntec Informatique n'a pas été en mesure d'avancer une date sur la présentation de ce projet, notamment en raison des changements engendrés par le renouvellement de son conseil d'administration. (...)

(12/06/2009 17:10:56)

Sondage flash : nos lecteurs plébiscitent les bonnes pratiques pour réduire la consommation en énergie

Les bonnes pratiques avant tout ! C'est, très massivement, la réponse que vous avez apportée à la question que nous vous posions dans notre dernier sondage en date. Nous vous demandions ce qui, selon vous, devait constituer la priorité pour une entreprise souhaitant réduire sa consommation d'énergie. Sur les 1345 lecteurs du MondeInformatique.fr qui ont participé, près de la moitié (48,8%) penche pour la mise en place de bonnes pratiques. Plutôt que d'entreprendre un coûteux renouvellement de parc ou d'envisager de couvrir de panneaux solaires les murs des bâtiments, vous plébiscitez des changements de comportement et la responsabilisation des utilisateurs. Cela peut passer par la virtualisation de certains serveurs, une gestion plus efficace de la température des datacenters, la limitation du nombre d'impressions, l'extinction systématique des postes de travail en fin de journée, etc. Pour 21,7% de nos lecteurs, la solution repose davantage sur le choix du matériel utilisé. Ils préconisent ainsi d'opter pour des appareils énergétiquement plus efficaces comme des imprimantes multifonctions plutôt qu'une somme de périphériques dédiés à un unique usage, des écrans ou postes de travail à basse consommation. Cela implique par conséquent un investissement que l'entreprise doit consentir à réaliser. A l'inverse, pour 8,5% des personnes ayant participé à notre sondage, il est plus sage de jouer la carte de l'économie en prolongeant la durée de vie du matériel déjà en place, voire, pour 6,2%, d'y greffer des logiciels de mesure de la consommation. Enfin, près d'un lecteur sur dix (9,7%) considère qu'il existe d'autres priorités pour les entreprises que de réduire la consommation d'énergie. (...)

(12/06/2009 16:49:20)

AMD lève un peu le voile sur l'évolution de ses Opteron Istanbul

Si AMD a perdu un round face à Intel sur le ring des serveurs lorsque celui-ci a annoncé les Xeon 5500, il n'est pas pour autant K.O. La sortie en urgence des Istanbul, les premiers Opteron hexacoeurs, pour éviter que son concurrent ne pavane par trop, n'est qu'une partie de sa contre-attaque. D'ici à la rentrée, les Istanbul pourront s'enficher dans deux nouvelles cartes mères, dont une orientée vers la réduction de la consommation électrique. Cette génération de carte mère pour serveurs "Fiorano" sera la première qui utilisera un jeu de composants AMD. Jusque-là, le fondeur faisait appel au service de Broadcom et de nVidia. Sur le ton de la confidence (rien n'est encore là, mais il faut rassurer sur l'avenir), AMD promet des améliorations comme l'intégration d' IOMMU. Dans cet acronyme (I/O Memory Management Unit) réside une technologie gravée dans le silicium qui permettra d'abstraire les entrées/sorties en translatant les adresses mémoires entre le CPU et le périphérique d'entrées-sorties. IOMMU prend tout son intérêt lorsque plusieurs machines virtuelles ont besoin d'accéder aux ressources d'entrées-sorties sans perdre trop de temps. Baptisée "Kroner", la carte "économie d'énergie" serait composée de deux demi-cartes mères. Elle embarquera tout le savoir-faire d'AMD en matière de contrôle de la consommation. En particulier APML (Advanced platform management link) qui permet d'intervenir à distance sur le comportement des processeurs sans l'entremise du Bios. (...)

(12/06/2009 16:43:45)

Bouygues Immobilier paiera son datacenter externalisé sur la base de la facture électrique

(mise à jour) Depuis quelques semaines, Bouygues Immobilier a externalisé son datacenter. Rien de très original de nos jours, si ce n'est le modèle économique de l'opération. Désormais l'entreprise sera facturée en fonction de la consommation électrique de son infrastructure. Ce datacenter est installé dans un container chez Prosodie, avec les containers d'autres entreprises. Bouygues Immobilier a gardé la maîtrise du choix du matériel (Dell), des systèmes d'exploitation et de la virtualisation (VMware), et de l'administration. Le prestataire de l'entreprise se charge du maintien de base de l'ensemble (réseau électrique, climatisation, surveillance des machines, maintenance de 1er niveau) et il se rémunère en prenant une marge sur le coût de l'électricité facturée. Le container est équipé d'un compteur qui surveille la consommation électrique ainsi que la température de l'ensemble, en temps réel. « Une relation vertueuse s'est instaurée avec Prosodie, » estime Christian Grellier, directeur des systèmes d'information et de l'organisation de Bouygues Immobilier pour qui, avec un tel modèle économique, toutes les parties prenantes ont intérêt à optimiser l'efficacité énergétique du système. Bouygues Immobilier et Prosodie se réunissent ainsi tous les mois pour étudier toutes les nouvelles solutions plus économes en énergie, comme des évolutions autour de la virtualisation, par exemple. Sur les mêmes sujets, l'entreprise rencontre aussi régulièrement Dell, VMware et Intel sur le même sujet. Il ne suffit plus d'installer ses machines dans un placard à balai Pour Bouygues Immobilier, il y avait plusieurs enjeux liés à l'évolution de son datacenter. Pour des raisons internes mais aussi de respect des réglementations, la sécurité devait en être améliorée. Même exigence pour la disponibilité de l'infrastructure. Tout en augmentant la performance de cette dernière, Christian Grellier souhaitait aussi, bien évidemment, l'intégrer dans la stratégie de green IT de l'entreprise et en réduire l'empreinte carbone. Or, monter en performance, augmenter le niveau de sécurité, accroître la disponibilité tout en réduisant l'impact environnemental aurait été trop difficile à réaliser en interne. L'entreprise a donc finalement décidé d'externaliser son datacenter tout en conservant la main sur sa configuration. « Il ne suffit plus d'installer ses machines dans un placard à balai », plaisante Christian Grellier. « Nous avons choisi Prosodie non seulement pour la qualité de ses équipements mais aussi, justement, pour sa démarche éco-responsable », précise le DSIO. Outre les dispositifs qu'il met en place pour augmenter l'efficacité énergétique des datacenters de ses clients, le prestataire est ainsi membre actif de l'initiative Global Compact des Nations Unies qui promeut des principes de bonne conduite dans l'entreprise. Il est certifié ISO 14001, pratique bien entendu le recyclage, mais est aussi partie prenante de la mission Detic (Développement éco-responsable et TIC) du gouvernement. Enfin, il encourage ses collaborateurs à des actions éco-responsables. Un degré de plus pour 5% d'économie d'énergie [[page]]Bouygues Immobilier dispose donc désormais chez Prosodie d'un container avec un ensemble de racks d'un total de 200 serveurs Dell (contre 300 précédemment). Environ 40% des machines sont virtualisées. Le choix du matériel s'est porté sur le constructeur texan qui est passé au crible des habituels contrats cadres des équipements de Bouygues. « Nous exigeons le respect des normes Epeat et Energy Star, précise Christian Grellier, et nous avons un accord avec la société Ecovadis qui réalise des audits de performance environnementale et sociale de tous les fournisseurs du groupe. » Les systèmes de Dell disposent de nombreux dispositifs économiques comme des alimentations et des ventilations optimisées pour une moindre consommation. Mais sur les conseils de son prestataire Prosodie, Bouygues Immobilier a aussi opté pour des « cool corridors » fabriqués par Minkels. Afin de délimiter un couloir d'air froid, un toit est installé au dessus de l'espace situé entre les rangées de serveurs. Ce couloir est fermé par des portes coulissantes à chaque extrémité du datacenter. Par ailleurs, l'air est très précisément dirigé sur les points chauds des systèmes. « Avec Dell, nous réfléchissons aussi à monter la température de quelques degrés, évoque Christian Grellier. Nous avons déjà gagné un degré en poussant à 19°C, ce qui devrait correspondre à 5% d'économies. » Prosodie a aussi entrepris une démarche de calcul de l'empreinte carbone des datacenters qu'il héberge, parmi lesquels celui de Bouygues Immobilier. Un container permet de faire évoluer facilement la configuration L'entreprise a aussi trouvé de nombreux intérêts dans l'installation en container. Ce type d'environnement physiquement fermé permet en effet d'isoler très simplement les configurations des différentes sociétés hébergées, les unes par rapport aux autres. Mais il permet aussi de faire croître facilement la configuration, en ajoutant un container par exemple. Enfin, comme l'explique Christian Grellier, si par exemple Prosodie lui proposait un site en free cooling (refroidissement à l'air ambiant) ailleurs qu'en région parisienne, il suffirait de déménager la configuration dans sa « boite » vers le nouvel emplacement. L'installation du datacenter de Bouygues Immobilier a démarré en mars et la bascule s'est faite en mai sans interruption de service. Toutes les applications métier ou bureautique de l'entreprise sont désormais hébergées sur cette infrastructure. L'accès se fait par Internet via Citrix. L'entreprise a même testé l'accès sur iPhone, toujours via Citrix, en 3G ou en ADSL. « Ça nous a coûté 30% moins cher que si on nous l'avions fait en interne », conclut Christian Grellier. Pour le DSIO, qui préside aussi l'atelier datacenter de la mission gouvernementale Detic, « toutes les entreprises n'ont pas les mêmes problématiques avec leurs datacenters. Avec un effectif d'une dizaine de personnes, par exemple, il ne s'agit même pas de datacenter et il faut plutôt se tourner le SaaS ou le cloud. » Les très grands groupes, par contre, comme le rappelle Christian Grellier, cherchent à concentrer leurs datacenters pour en réduire le nombre. Mais surtout, entre les deux, il y a quelque 31 500 entreprises dans l'Hexagone qui devraient envisager l'option de l'externalisation, comme Bouygues Immobilier. (...)

(12/06/2009 16:11:36)

Les patrons de l'IT française face à la crise #7 : Jean-Michel Planche, PDG de Witbe

PME du logiciel, Witbe édite un outil de supervision proposé en ligne, comme un service (en mode Saas, donc). Et ainsi que l'avoue sans ambages Jean-Michel Planche, PDG de Witbe, dans notre entretien vidéo, son entreprise subit la crise. « Nous sommes aujourd'hui dans le 'worst case' [pire scénario] : au lieu de faire 40% de croissance, nous ferons 10%. » Néanmoins, l'ancien fondateur et patron d'Oleane se souvient de la crise de 2003, et ne veut pas verser dans le pessimisme. Pour lui, la situation est dure, mais pas catastrophique. D'autant qu'au contraire d'Oleane, Witbe a pu se développer à l'international, et travailler avec les grands acteurs de chaque pays. Il y a encore de la place, estime Jean-Michel Planche, pour que des PME développent des logiciels en France « et pas seulement en Open Source ». Même l'environnement réglementaire trouve plutôt grâce aux yeux du patron de Witbe, qui espère juste que la France aura son « Small Business Act », une loi donnant une certaine préférence aux PME nationales lors des appels d'offre. Seule la multiplication de lois restreignant les usages d'Internet (Hadopi, Loppsi) lui fait se hérisser le poil. Jean-Michel Planche est le 7e patron de l'IT française que nous interrogeons sur ce thème. Voici la liste de nos 6 précédents entretiens : - Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software. - Rafi Haladjian, patron et cofondateur de Violet. - Bertrand Diard, CEO et cofondateur de Talend. - Jean-Louis Henriot, PDG et fondateur de Lascom. - Hervé Obed, PDG et fondateur de ProConsultant Informatique. - Jean Ferré, président de Sinequa. L'interview vidéo de Jean-Michel Planche est à voir ici. (...)

(12/06/2009 14:22:21)

Le marché du décisionnel nargue la crise et progresse de 22% en 2008

Si la crise économique a des effets dévastateurs sur certains secteurs informatiques, les DSI n'hésitant pas à réduire leurs dépenses informatiques, elle permet à d'autres de se développer. C'est le cas du marché du décisionnel et des outils de gestion de la performance, qui a enregistré un chiffre d'affaires de 8,8 Md$ en 2008, en croissance de 21,7% selon Gartner, contre 13% en 2007. Il y a un an, le cabinet d'études prévoyait un ralentissement du secteur, avec une croissance ne dépassant pas les 11,2%. Dans le détail, les plateformes de business intelligence (BI) génèrent 65,3% du chiffre d'affaires du secteur et les outils d'analyse et de gestion de la performance 34,7% (en hausse de 24,3%). « La demande reste relativement forte même dans un contexte de récession car ces outils contribuent à identifier les sources de coûts et à optimiser le pilotage de l'activité », souligne Dan Sommer, analyste senior chez Gartner. La consolidation du secteur joue en faveur du marché de la BI Au cours des derniers mois, le marché du décisionnel s'est concentré autour de grands acteurs. SAP se hisse à la première place grâce au rachat de Business Objects (et précédemment de Pilot et OutlookSoft) . Le groupe détient 23,8% des parts de marché, devant SAS et Oracle/Hyperion (14,6% chacun), IBM/Cognos (11,3%), Microsoft (7,7%) et MicroStrategy (3,2%). « La consolidation du secteur à conduit à une augmentation de la croissance en dépit de l'inévitable rationalisation des produits et des changements organisationnels qu'elle entraîne », note Dan Sommer chez Gartner. Le cabinet d'études a par ailleurs identifié le décisionnel comme étant l'une des dix technologies clés pour 2009. Il table néanmoins sur un tassement de la demande et un ralentissement du marché en 2009. (...)

(12/06/2009 12:35:15)

Antitrust : Windows Seven sera commercialisé sans navigateur en Europe

Alors que la Commission européenne accentue la pression sur Microsoft dans son enquête sur l'inclusion d'Internet Explorer dans Windows, l'éditeur tente d'amoindrir le courroux de Bruxelles. Le groupe de Redmond, poursuivi pour l'abus de position dominante qu'il tirerait de la vente liée de son navigateur et de son OS, vient en effet d'annoncer que Seven serait commercialisé sans navigateur sur le marché européen. Après la plainte déposée en 2007 par Opera Software et le ralliement des principaux éditeurs de 'browsers' - Mozilla et Google - ainsi que d'autres grands acteurs IT, Bruxelles semblait s'orienter vers une condamnation de Microsoft obligeant le géant à fournir plusieurs navigateurs avec ses systèmes d'exploitation. Mais plutôt que d'offrir une place à ses concurrents, l'éditeur a préféré prendre les devants et supprimer toute trace de navigateur dans Windows, IE inclus. « Nous sommes décidés à lancer Windows Seven sans retard en Europe, nous devons donc composer avec les réalités légales, dont le risque d'une lourde amende », explique l'éditeur dans un billet de blog. Les utilisateurs devront donc, pour accéder à Internet, commencer par installer un navigateur à partir d'un CD, d'un FTP, ou compter sur les OEM pour effectuer cette action avant l'achat. Malgré cette initiative, Microsoft ne s'attend pas à ce que l'UE mette nécessairement un terme à son enquête. « Notre décision de proposer Windows Seven uniquement sans IE en Europe ne peut pas, bien sûr, empêcher l'existence d'approches alternatives qui émergeraient des travaux de la Commission », avance l'éditeur. En effet, Bruxelles a, sans tarder, réagi à la bonne résolution de Microsoft, dont elle « prend note avec intérêt » sans pour autant mettre un terme à sa recherche d'autres solutions. Moins de choix pour les acheteurs directs de Windows, accuse l'UE Si l'exécutif communautaire considère que l'exclusion d'IE de Windows est un élément « potentiellement positif » qui permettra aux constructeurs de PC d'installer le navigateur de leur choix dans leurs machines, il affiche toute sa circonspection lorsqu'il évoque les ventes directes de Windows. Les consommateurs qui choisiront d'acheter l'OS pour l'installer sur une machine qu'ils possèdent déjà se retrouveront en effet face à une offre restreinte. « Plutôt que d'offrir plus de choix, Microsoft semble avoir opté pour en proposer moins », résume Bruxelles. Opera, dont la plainte est à l'origine de ces poursuites, note pour sa part que cette initiative est intéressante mais constitue simplement un premier pas dans la bonne direction. Selon son avocat, qui représente aussi l'Ecis (un groupement rassemblant des géants comme Oracle, IBM, etc.) estime que la démarche de Microsoft « signe la reconnaissance de la validité de l'action entreprise par la Commission ». Mais elle n'est pas suffisante : « Microsoft doit maintenant offrir aux utilisateurs un vrai choix, et pas seulement aux acquéreurs de nouvelles machines ». Et le juriste de réclamer l'insertion dans Windows d'une liste de navigateurs dans laquelle les consommateurs pourront sélectionner le produit qu'ils souhaitent utiliser. (...)

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