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(03/04/2009 17:40:54)
Hadopi : des réactions divergentes après le plébiscite des députés
Quelques heures seulement après que les députés ont déroulé le tapis rouge au projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet, dit Création et Internet, ou encore Hadopi, les réactions fusent de toutes parts. Dans l'ensemble, les observateurs s'émeuvent de l'esprit du texte et des conséquences pratiques qu'il risque d'entraîner s'il était appliqué. Fer de lance de l'opposition, la Quadrature du Net décrit la loi comme un « monstre » enfanté par des députés « aux ordres ». L'association ne se fait guère d'illusion sur le texte de compromis que rendra, le 9 avril, la commission mixte paritaire et reporte ses espoirs sur l'examen qu'en fera le Conseil constitutionnel. Il s'agira de « l'épreuve du feu pour un texte imprécis, absurde, dangereux et totalement inapplicable ». Par ailleurs, la Quadrature ne se prive pas d'égratigner la majorité et de mettre en lumière son « ignorance technologique » ainsi que sa dévotion à « un corporatisme aveugle ». L'inapplicabilité de la loi est un reproche souvent formulé par les députés de l'opposition et également repris par l'April. L'association de défense du Libre déplore l'instauration « de nouvelles discriminations contre le logiciel libre » par le texte voté hier. Notamment parce qu'il refuse « tout encadrement des mouchards filtrants que les abonnés devront installer pour garantir leur sécurité juridique ». Rappelons que les internautes pourront être sanctionnés pour le manquement à l'obligation de sécurisation de leur accès Internet. S'ils veulent se mettre à l'abri de cette infraction, ils pourront installer un pare-feu labellisé par l'Hadopi. L'April dénonce, à ce propos, l'absence dans la loi de « toute mesure favorable à l'interopérabilité et à la libre concurrence ». Au final, les défenseurs du Libre sont consternés face à Création et Internet « qui contient des dispositions qu'il était impensable de voir écrites un jour noir sur blanc tant elles sont extrémistes ». FFT et Snep plutôt bienveillants Si la Fédération française des télécoms s'emporte également contre le texte, elle ne reprend pas les reproches adressés par les deux acteurs précédents. La FFT point en revanche que les personnes sanctionnées n'auront plus à acquitter le montant de leur abonnement lorsque leur connexion sera suspendue. « Si une telle disposition était maintenue dans la loi, cela signifierait tout simplement la fin du modèle économique des offres composites qui a permis le succès du haut débit en France ». La fédération explique que « les coûts de gestion significativement supérieures des internautes dont l'accès à Internet aura été suspendu » l'obligeront à se tourner « très légitimement vers les pouvoirs publics » afin qu'ils les prennent à leur charge. Du côté des industriels de la culture, le ton est naturellement bienveillant. Le Snep (Syndicat national de l'édition phonographique) exprime son contentement devant l'adoption d'une « règle du jeu [qui permettra] de sensibiliser les internautes à l'usage des accès légaux à la musique, ouvrant ainsi la voie au développement des nouveaux modèles et des nouvelles offres jusque là empêché par la concurrence déloyale des échanges peer-to-peer ». Alors que l'April et la Quadrature ont adressé leurs louanges aux députés Billard, Bloche, Brad, Dionis du Séjour, Paul et Tardy - contempteurs du projet de loi -, le Snep se veut le laudateur de Christine Albanel et de Franck Riester - le rapporteur du texte -, félicités pour leur détermination. (...)
(03/04/2009 17:17:41)Annuels RIM : +84% sur les revenus du Blackberry
RIM (Research in Motion), connu pour son smartphone Blackberry, vient de clore son exercice 2009 sur un chiffre d'affaires en très forte hausse (+ 84 %) à 11 Md$, assorti d'un résultat net en augmentation de 46% à 1,89 Md$. Toujours en tête sur un marché très porteur, celui du courriel professionnel sur terminal mobile, le Canadien encaisse la crise en taillant dans sa confortable marge brute. Celle-ci descend à 46% du chiffre d'affaires, à comparer aux 50% de l'exercice précédent. Elle n'a même été "que" de 40% sur le quatrième trimestre. Toutefois, RIM promet un retour à 43-43% pour son premier trimestre fiscal 2010 qui s'est achevé fin mars. Au quatrième trimestre fiscal 2009, RIM a réduit son train de vie en diminuant de près de 6% ses dépenses de R&D. Un revirement très net, puisque sur l'année, ces dépenses ont augmenté de 90%. 84% du chiffre d'affaires de ce trimestre provient de la vente de terminaux (7,8 millions), 12% du service et 2% du logiciel. RIM a engrangé 3,9 millions de nouveaux abonnements, ce qui porte le nombre total de ses abonnés à 25 millions environ. Sur l'ensemble de son exercice fiscal, RIM a vendu 26 millions de terminaux. Sur cet exercice, RIM semble avoir gagné sur deux tableaux. La société est parvenue à conserver sa première place sur le marché professionnel. Les mobiles multimédias grand public comme l'iPhone ne sont pas parvenus à contester la suprématie du Blackberry. RIM semble aussi avoir réussi son entrée sur le marché du grand public avec le Storm, lancé en octobre dernier. RIM vient d'ailleurs d'ouvrir App World une boutique d'applications et de services grand public, imitant en cela l'App Store Apple. (...)
(03/04/2009 17:00:29)IBM négocierait le prix de Sun à la baisse
Les tractations entre Sun et IBM pour le rachat du premier par le second continuent. Les derniers commentaires en date portent sur une révision à la baisse du prix proposé par IBM. Il ne serait plus question de 11 à 10$ l'action, mais de 9,5 $. L'enveloppe totale passant de 8 à 6 Md$. L'ampleur de l'OPA, qui donnerait naissance à un groupe qui contrôlerait 65% d'un marché Unix estimé à 17 Md$ par IDC, constituerait en effet un frein. En cas de fusion IBM/Sun, il ne resterait plus qu'un seul autre acteur de grande envergure, HP, avec 27% de part de marché. L'administration américaine pourrait alors demander un démantèlement partiel afin de préserver la concurrence. (...)
(03/04/2009 16:26:00)Le SaaS adopté plus vite en France qu'au Royaume-Uni, selon Gartner
L'usage des logiciels fournis en ligne comme un service, en mode SaaS (software as a service), semble s'être répandu plus vite en France que dans les entreprises allemandes ou britanniques. C'est ce qu'indique une enquête menée par Gartner au 3e trimestre 2008 auprès d'une centaine de responsables IT de ces trois pays (*). Dans l'Hexagone, 71% des personnes interrogées disent utiliser des applications en mode SaaS, contre 68% au Royaume-Uni et 45% en Allemagne. L'autre partie des répondants prévoit de le faire dans les douze prochains mois. L'utilisation du mode SaaS est en outre moins récente dans l'Hexagone. Seules 4% des entreprises françaises n'y ont recours que depuis un an, contre 17% au Royaume-Uni et 21% en Allemagne. Voilà qui va à l'encontre de l'hypothèse habituelle qui suppose que les Britanniques sont les plus avancés dans leur usage du SaaS, remarque Gartner. Le cabinet d'études explique ce léger malentendu par le fait que les fournisseurs américains de solutions SaaS investissent plus volontiers le marché anglais car ce dernier requiert moins d'efforts de localisation. Une autre différence apparaît sur le taux de pénétration des logiciels SaaS dans les entreprises. En France, plus de 60% des répondants estiment que le SaaS est déjà exploité par plus de la moitié des collaborateurs susceptibles de pouvoir utiliser ces services. Ils ne sont que 42% à le penser en Allemagne et 34% au Royaume-Uni. Les TPE/PME françaises utilisent davantage de comptabilité en ligne Par catégorie d'applications, Gartner relève aussi de notables disparités sur son échantillon par pays. Sur l'ensemble, en moyenne, le mode SaaS profite surtout aux logiciels de gestion de la relation client (CRM). Ces derniers se placent devant les fonctions de gestion (comptabilité, demandes de congés, recrutement, gestion des voyages et des notes de frais...), les outils de collaboration (messagerie, conférence Web, e-learning) et la gestion de la chaîne logistique (gestion du transport, achats en ligne...). Sur ce point, la France se démarque sensiblement. Dans l'Hexagone, ce sont les fonctions de gestion qui viennent en tête des réponses avec 56%. Gartner note que cette particularité tient beaucoup aux petites entreprises qui partagent leur logiciel de comptabilité avec leur cabinet comptable. Leur usage des outils de collaboration (47%) passe aussi devant le CRM (41%), alors que ce dernier est utilisé par 77% des Allemands et 68% des Britanniques. Quant à la gestion logistique en SaaS, elle représente sur l'échantillon français 21% des réponses, comme au Royaume Uni, contre 55% en Allemagne. Renégocier les contrats pour revoir les conditions financières [[page]] C'est le coût réduit du mode SaaS, comparé à une installation du logiciel en interne, qui motive le choix des entreprises pour plus de la moitié d'entre elles. Pas de matériel à acheter, à installer et à maintenir et une dépense lissée sur l'année, le droit d'usage du logiciel étant payé sous forme d'abonnement (les contrats courent généralement sur deux ou trois ans). La facilité de déploiement est ensuite citée comme avantage. En Allemagne, notamment, on apprécie le SaaS pour l'équipement des sites régionaux. Sur les douze prochains mois, les entreprises sondées vont maintenir (41% en moyenne) ou poursuivre (46%) le déploiement de logiciels en mode SaaS. Dans la plupart des cas, il s'agit de remplacer ou d'étendre des solutions internes existantes. En France, plus qu'en Angleterre et en Allemagne, ce sera aussi pour déployer de toutes nouvelles catégories d'applications. C'est aussi dans l'Hexagone que les entreprises ont eu davantage l'occasion de renégocier les contrats (dans 38% des cas contre 17% au Royaume-Uni et 21% en Allemagne), pour bénéficier de nouvelles fonctionnalités ou pour revoir les conditions financières. En conclusion, Gartner note que le marché SaaS va poursuivre son évolution sur ces trois pays. Dans le contexte économique actuel, les entreprises vont se concentrer encore plus sur la réduction des délais de déploiement, le coût total de possession et le retour sur investissement. Autant d'axes que les fournisseurs de solutions SaaS sont en mesure d'exploiter. (...)
(03/04/2009 16:02:22)TomTom achète à Microsoft la tranquillité d'esprit pour ses clients
Microsoft et TomTom ont enterré la hache de guerre... de façon très logique, après que TomTom eût lui-même contre-attaqué en accusant Microsoft de violation de sa propriété intellectuelle, puis en se rapprochant de l'OIN. Aux termes de l'accord, Microsoft, qui avait le premier accusé TomTom de violer ses brevets concernant le système de fichiers FAT, ne versera aucune indemnité à TomTom. Ce dernier en revanche paiera un montant non divulgué à Microsoft, et s'engage, dans les deux ans, à utiliser une alternative technologique au système breveté par Microsoft. Fait rare dans ce type d'affaires, l'accord n'a pas été dévoilé dans un communiqué commun. C'est Microsoft qui a pris la responsabilité de le rendre public. Du côté de TomTom, même le 'directeur des relations corporate', seul habilité à parler avec la presse de sujets sensibles - c'est-à-dire susceptibles d'affecter le cours de l'action - se retranche derrière un « no comment », et renvoie vers des commentaires publiés dans la communauté Linux. Dans ces commentaires, on explique que s'il y a eu règlement à l'amiable, l'affaire n'est pas conclue pour autant. De fait, aucun tribunal n'a pu ainsi donner explicitement son avis sur la validité (ou l'invalidité) des brevets de Microsoft. Or, la communauté Linux aurait bien voulue être fixée sur ce point. Du coup, l'accord ressemble furieusement à celui signé entre Microsoft et Novell. En l'espèce, TomTom protège ses utilisateurs et ses actionnaires de toute action de Microsoft, mais permet à ce dernier de laisser planer une certaine menace au-dessus de Linux. (...)
(03/04/2009 12:02:04)Hadopi : les députés achèvent l'examen de la loi sans la dénaturer
Les députés ont achevé hier l'examen du projet de loi dit Création et Internet. Comme prévu, les principaux amendements déposés par l'opposition au texte - qui auraient pu modifier l'esprit de la loi telle qu'elle est pensée par le ministère de la Culture - ont tous été retoqués. Reste un ensemble de mesures au mieux difficiles à mettre en place, au pire attentatoires aux libertés individuelles. Au sommet de la pyramide des désaccords entre les soldats de la majorité et leurs contradicteurs trône la riposte graduée. Celle-ci prévoit de sanctionner le titulaire d'un abonnement à Internet ayant permis de télécharger illégalement des contenus soumis au respect du droit d'auteur. Le mécanisme est dit gradué car il débute par l'envoi d'un courriel (premier problème : il est impossible de s'assurer que le mail a bien été reçu) suivi, en cas de récidive, par une lettre recommandée. Un nouveau dérapage de l'internaute peut permettre à l'Hadopi, une haute autorité créée par la loi en gestation, de prononcer la suspension de l'abonnement, d'une durée de deux mois à un an. De façon presque inespérée, et contre l'avis du gouvernement, les députés sont parvenus à adopter un amendement disposant que le paiement de l'abonnement serait ajourné pendant la suspension. La durée minimale de la coupure pourra être réduite à un mois après transaction avec l'Hadopi et la mise en place, par exemple, d'un pare-feu proscrivant techniquement l'accès aux réseaux d'échanges. Sera sanctionné le manquement de sécurisation de la ligne Le chapitre concernant les mesures techniques permettant de 'sécuriser' son accès au Web - c'est-à-dire, selon le vocabulaire du ministère de la Culture, de bloquer l'accès à certains protocoles de téléchargement - est doublement intéressant. D'abord car ces logiciels constituent l'un des moyens pour prouver sa bonne foi en cas de téléchargement illégal à partir de son adresse IP. La loi Création et Internet ne sanctionne en effet pas tant le téléchargement lui-même que le manquement de sécurisation de la ligne utilisée pour procéder à l'acte litigieux. Par conséquent, peu importe l'identité de l'auteur de l'infraction : c'est le titulaire de l'abonnement qui sera tenu responsable pour n'avoir pas protégé sa ligne. Autre point important, les outils de sécurisation évoqués par la loi devront être labellisés par l'Hadopi et proposés par les FAI, sans plus de détails. Tout juste peut-on préciser que les députés ont rejeté des amendements prévoyant la gratuité et l'interopérabilité des outils concernés. Un texte « techniquement inapplicable » [[page]] La labellisation concerne également l'offre légale de téléchargement. La loi votée par les députés ne s'attarde certes guère sur le développement de l'offre pour mieux se concentrer sur le volet des sanctions, mais elle envisage tout de même d'apposer un logo sur les sites - même non commerciaux - qui le demanderont. Les députés ont par ailleurs approuvé le principe d'un sur-référencement de ces sites labellisés dans les moteurs de recherche, sans souligner par quel miracle cela pourra être rendu possible. Un seul député UMP vote contre Au final, les éléments ineptes du texte sont résumés par Lionel Tardy, l'unique député du groupe UMP à s'être prononcé contre la loi. Sur son blog, il note que « ce texte est techniquement inapplicable en l'état, sera facilement contournable, va coûter cher aux finances de l'Etat, va suspendre à tort l'accès à Internet d'un grand nombre d'abonnés, met en place un surréférencement des offres légales, va obliger les abonnés à investir, à leurs frais, dans des solutions de protection contre le téléchargement illégal, n'a pas abordé le volet création, pourtant fondamental ». Le député, informaticien de profession, souligne également qu'il n'y aura pas de vote solennel sur cette loi « contrairement à ce qui se fait d'habitude. [...] Certains de mes collègues non présents souhaitaient s'abstenir lors de ce vote solennel. » On pourra rétorquer que ces députés auraient pu être présents lors du vote d'hier : seuls seize élus siégeaient dans l'hémicycle quand les débats se sont achevés. Et iceux ont dû se contenter d'un vote à main levée. La prochaine étape vers la mise en place des mesures prévues dans la loi aura lieu le 9 avril, avec la réunion d'une commission mixte paritaire composée de députés et de sénateurs. Les édiles auront pour mission d'élaborer un consensus entre les versions du texte adoptées par les deux chambres législatives. Les observateurs notent déjà que la composition de la CMP est largement favorable au gouvernement : le texte final devrait donc être très proche du projet de loi concocté par le ministère de la Culture. (...)
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