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(02/04/2009 17:43:09)

Hausse des tarifs SAP : l'USF se trouve mener la rébellion

La hausse du coût de maintenance annuelle des logiciels SAP, de 17 à 22% du prix des licences (pour le contrat Enterprise Support), ne passe toujours pas chez certains clients français. Pas plus que chez de nombreux autres un peu partout dans le monde. Et, cette fois, le club des utilisateurs SAP francophones (USF) semble avoir trouvé des arguments pour ramener l'éditeur allemand à la table des négociations. Après l'annonce d'une conférence de presse fixée à ce matin, jeudi 2 avril, l'USF a soudain suscité beaucoup d'attention dans l'univers SAP et s'est plus ou moins retrouvé propulsé, par la force des choses, en chef de file des clubs résistants. « Est-ce une coïncidence ou l'effet de la conférence de presse », s'interrogeait ce matin, à cette occasion, le président de l'USF Jean Leroux, « ces derniers jours, nous avons été contactés à plusieurs reprises par la direction de SAP France et nous avons bon espoir de pouvoir faire avancer ce dossier, par l'intermédiaire du Sugen [qui réunit la plupart des clubs utilisateurs SAP dans le monde]. Si nous continuons à progresser à ce rythme, nous allons aboutir à un compromis intéressant, sans rester dans l'émotionnel et en se détachant du discours de la valeur » [NDLR : valeur apportée par les nouveaux services de maintenance, argument avancé par SAP pour justifier la hausse de ses tarifs]. Le dirigeant du club ne souhaite pas être plus précis sur les négociations engagées avec l'éditeur tant que celles-ci n'auront pas abouti. Léo Apotheker, co-PDG, a formalisé des propositions Jean Leroux confie néanmoins que Léo Apotheker, co-PDG de SAP [avec Henning Kagermann], qui reprendra bientôt seul les rênes de la société, a lui-même « pris sa plume pour formaliser un certain nombre de propositions ». Un message adressé aux membres du Sugen (une trentaine de personnes) dont fait partie le président de l'USF. « Les utilisateurs français vivent mal la différenciation avec les entreprises d'outre-Rhin, poursuit Jean Leroux [NDLR : des clients allemands et autrichiens ont pu conserver, dans certaines conditions, le taux de 17% pour 2009]. Nous demandons un étalement, un lissage de l'augmentation du tarif de maintenance qui, actuellement, représente officiellement pour certaines entreprises plus de 8% en 2009. » En France, la hausse du tarif de la maintenance SAP est progressive : elle se traduit par une augmentation d'environ 8% par an sur quatre ans. « Et pour les clients dont l'augmentation du tarif est indexée sur l'Indice Syntec, c'est-à-dire la réalité du marché français, cela prendra pratiquement huit ans », rappelait Pascal Rialland, DG de la filiale française, en janvier dernier. Une réunion téléphonique entre membres du Sugen et SAP ce soir [[page]] L'un des problèmes majeurs, c'est que toutes les entreprises françaises ne sont pas logées à même enseigne. Les grandes structures se sont non seulement protégées contractuellement contre une hausse incontrôlée des tarifs mais, de surcroît, elles ont parfois recours à des services de maintenance supplémentaires, comme Max Attention ou Safeguarding, facturés en sus. « Notre combat vise à protéger les moyennes entreprises qui n'ont pas de service juridique et se trouvent défavorisées par rapport aux clients allemands qui peuvent rester à 17%. » Ce sont ces entreprises qui subissent la hausse de plein fouet. Qui plus est pour une maintenance qu'elles estiment souvent ne pas exploiter pleinement. C'est à l'attention de ces adhérents que l'USF a missionné le cabinet d'avocat spécialisé Feral-Schuhl/Sainte-Marie. Par cet intermédiaire, ils disposeront d'une assistance juridique pour comprendre les enjeux liés à la maintenance (formalisation de contrat, rédaction de clause de révision pour insérer un indice) et, s'ils le souhaitent, mener une action individuelle. La négociation de l'USF avec SAP « porte sur un étalement de la hausse du tarif de maintenance au-delà des quatre années actuelles », consent tout de même à révéler Jean Leroux, en maintenant qu'il « ne souhaite pas en dire plus pour l'instant ». Il reconnait que ces discussions lui prennent énormément de temps. L'USF entend continuer à les mener de façon globale, dans le cadre du Sugen. Une réunion téléphonique se tiendra ce soir, à 23 heures, entre une vingtaine de personnes, membres du Sugen. Un porte-parole de SAP y participera. (*) L'indice SYNTEC mesure l'évolution du coût de la main d'oeuvre pour des prestations fournies. (...)

(02/04/2009 16:55:26)

Forrester Group anticipe désormais une baisse de l'IT aux Etats-Unis

La crise se creuse. Forrester Research vient, une nouvelle fois, de réviser à la baisse ses prévisions sur le marché américain de l'IT. Alors qu'il prévoyait encore en décembre dernier une hausse de 1,6% en monnaie courante du marché américain en 2009, il anticipe désormais une baisse de 3,1%. Le Gartner Group a aussi révisé, à -3,8% ses prévisions. A titre indicatif, Forrester rappelle que, en septembre 2008, juste avant l'implosion des marchés financiers spéculatifs, il tablait sur une année 2009 en hausse de plus de 6%. Parallèlement, les prévisions pour le PNB américain n'ont pas cessé d'être revues à la baisse. Sous le choc d'une récession de 6% au quatrième trimestre 2008 et d'une ampleur similaire à craindre pour le premier trimestre 2009, l'année devrait se solder par un recul de 2,2%. Forrester souligne que la dimension financière de la crise a des conséquences directes sur les capacités d'emprunt des entreprises qui trouvent face à elles des prêteurs eux-mêmes en mal de liquidités. Le cabinet a clairement identifié un coup d'arrêt brutal sur les investissements IT au quatrième trimestre 2008. Cette situation devrait encore perdurer jusqu'à la fin du premier semestre, avec un léger mieux au troisième trimestre, mais qui sera toujours en récession par rapport à l'an dernier. En revanche, il anticipe une nette reprise au quatrième trimestre. Lorsque Forrester entre dans le détail des coupes budgétaires, il confirme que les plus sombres se feront sur les achats de matériels, les investissements en équipement réseau, en logiciel et en services étant moins durement touchés. A la fin 2009, seule l'externalisation aura connu une croissance en cours d'année (+2,1%). (...)

(02/04/2009 16:54:12)

Gartner table sur une baisse des dépenses IT de 3,8% en 2009

A peu de chose près, tous les segments du marché mondial des technologies de l'information devraient subir les effets négatifs du ralentissement de l'économie mondiale. Selon Gartner, les ventes cumulées de matériels, de logiciels et de services (dont les services télécoms) devrait ainsi baisser de 3,8% à 3200 Md$ durant l'année en cours. Avec un recul attendu de 14,9% pour un chiffre d'affaires de 381 Md$, les ventes de matériels devraient être les plus touchées. Le recul des revenus du marché des services devrait se situer quant à lui à 1,7% pour 809 Md$. Dans le même temps, le secteur des télécoms devrait accuser une décroissance de 2,9% à 1950 Md$. En comparaison, le secteur des logiciels tire son épingle du jeu avec une hausse en valeur prévisionnelle de 0,3% à 221 Md$. « La situation sera pire qu'en 2001 où le recul du marché mondial des technologies de l'information avait atteint 2,1% suite à l'éclatement de la bulle internet », conclut Richard Gordon, le vice-Président de la Recherche chez Gartner. (...)

(02/04/2009 16:43:10)

Les datacenters de Google se composent bien de conteneurs

C'est confirmé, Google utilise bien, depuis 2005, des modules composés de conteneurs pour construire ses datacenters et a commencé à élaborer son prototype en 2003. Aujourd'hui, les dernières versions, refroidies par circuits d'eau, peuvent contenir jusqu'à 1160 serveurs et consomment 250 KW. Ce qui donne une densité de consommation de plus de 8 KW par m². La température ambiante peut dépasser les... 27 degrés dans les parties les plus chaudes. Les conteneurs sont préassemblés avant d'être livrés sur les sites. C'est fin 2006 que Sun a présenté Blackbox, projet de commercialisation d'un module de datacenter fondé sur un conteneur. Depuis, le Sun MD20 a été rejoint par des produits d'IBM, de Rackspace, de Verari, de HP et d'autres. (...)

(02/04/2009 16:33:55)

Solutions Linux : la crise vue comme une opportunité

Il ne faut pas se leurrer, la crise n'épargnera pas le monde de l'Open Source. Toutefois, il s'y trouve beaucoup d'optimistes pour décréter que la crise peut devenir une opportunité - à condition de bien faire les choses. Voilà une partie du message qui a été délivré à l'occasion de Solutions Linux, pendant trois jours d'exposition et de conférences (du 31 mars au 2 avril à Paris, Porte de Versailles). « Il n'y aura pas d'effet Tchernobyl, le nuage de la crise ne s'arrêtera pas aux TIC. » Philippe Montargès, président et co-fondateur d'Alter Way, est intervenu en ouverture de Solutions Linux. Pour lui, comme pour de nombreux acteurs de l'Open Source, pas de doute, de nombreuses entreprises vont se tourner vers le monde du Libre à cause des nouvelles contraintes économiques. Mais c'est à double tranchant, souligne-t-il : « Si les DSI restent dans une logique financière, elles iront voir ailleurs quand cela ira mieux. » Cette opportunité doit donc s'accompagner d'une mutation du secteur, et notamment d'une consolidation - thème cher à Alter Way, constitué justement de plusieurs structures à force d'acquisitions - afin de présenter aux DSI un type d'interlocuteur avec lequel ils ont l'habitude de traiter. « Le danger actuellement, c'est que l'Open Source soit perçu comme une solution low cost » Cette mutation, nous a expliqué Philippe Montargès, permettra d'accompagner le client au travers des arcanes du Libre. Car, « pour beaucoup de DSI, le monde de l'Open Source a un aspect nébuleux », or l'enjeu est de dépasser le strict cadre de la gratuité pour convertir ces nouveaux clients au modèle du Libre. « Il faut qu'on profite de la crise pour faire adhérer les DSI à l'Open Source, sinon les projets qu'ils font pour des raisons économiques ne seront pas convertis. Le danger actuellement, c'est que l'Open Source soit perçu comme une solution low cost, temporaire, ce serait catastrophique. Si l'on compare avec l'industrie automobile, on serait plutôt en train de construire un modèle hybride, d'avenir, qu'un modèle low cost. » Toutefois, la crise pourrait aussi avoir pour effet de réduire la capacité de financement des grands sponsors traditionnels de l'Open Source. Jean-Pierre Laisné, directeur de la stratégie Open Source de Bull et président du consortium OW2, nous a par exemple indiqué être en train de reconsidérer le modèle économique : « Les membres sont prêts à continuer de financer... si tout le monde joue le même jeu. » De même, intervenant sur l'une des conférences, sur le thème des formats et de l'interopérabilité, Sophie Gautier, membre éminent du projet OpenOffice.org désormais employé par Linagora, n'a pas caché être dans la plus totale expectative : nul ne sait ce qui se passera si IBM rachète effectivement Sun, de loin le plus gros contributeur à la suite bureautique libre. (...)

(02/04/2009 15:00:58)

Annuels SQLI : forte croissance externe mais - 40% sur le bénéfice net

SQLI vient de publier des résultats annuels contrastés : le chiffre d'affaires de la SSII s'établit à 157 M€, en hausse de 36,1% par rapport à 2007, et de 11% si l'on s'en tient à la croissance organique. Mais le résultat net chute de plus de 40%, à 3,15 M€ contre 5,30 M€ un an plus tôt. SQLI explique ce ralentissement par trois facteurs. Le premier est conjoncturel, à savoir la crise financière. La société a tenté d'en limiter les effets en gelant l'ambitieux plan d'embauches annoncé au début de l'année, et ce dès le mois de septembre 2008. La SSII a par ailleurs dû remanier la direction de son agence principale, située à Paris. Elle est désormais chapeautée par Philippe Fuhr et Carine Calvet. Elle a également dû faire face aux répercussions engendrées par les cinq acquisitions réalisées au courant de l'année 2007. Néanmoins, la SSII s'estime satisfaite de ses résultats qui « correspondent globalement au plan de croissance trisannuel établi en 2005 », explique Nicolas Rebours, directeur administratif et financier de la société. Ce plan prévoyait un triplement du chiffre d'affaires, qui s'établissait alors à 40 M€, ainsi qu'une marge opérationnelle de l'ordre de 10 M€. « Ce deuxième objectif n'est pas atteint en raison d'un quatrième trimestre 2008 affecté par une conjoncture économique plus difficile que prévue », justifie Nicolas Rebours. La croissance externe se poursuit avec le rachat de Naga Conseil Ce léger repli ne semble d'ailleurs pas affecter les ambitions de croissance externes de SQLI puisque la SSII a annoncé dans la foulée l'acquisition de Naga Conseil (20 collaborateurs), pour un montant total de 1,4 M€ (700 000 € en numéraire et 700 000 € en complémentaire si Naga Conseil atteint un chiffre d'affaires de 3 M€ et une marge opérationnel de 13,5% en 2009). Ce rachat permet à SQLI de renforcer son pôle consacré à l'offre ERP de SAP, qui a vu le jour il y a trois ans avec les rachats successifs de Clear Value puis d'EoZen. Cette entité compte 250 experts en France, en Suisse et au Benelux (sur 2 000 salariés au total). Il sera dirigé par Robert Nguyen, fondateur et dirigeant de Naga Conseil. (...)

(02/04/2009 14:24:30)

Hadopi : la suspension de l'abonnement évidemment préférée à l'amende

Il existait une toute petite chance, aux yeux des opposants au projet de loi Création et Internet, pour que la suspension de l'abonnement à Internet soit remplacée, en tant que sanction ultime, par une amende. Les débats de la Dadvsi avaient permis le vote d'amendements allant dans le sens contraire du texte initial, à la faveur de discussions nocturnes, désertées par la majorité des députés, presque en catimini. Mais hier, les édiles du Palais Bourbon se sont bien gardés de bousculer le projet présenté par le ministère de la Culture : son esprit est intact, et la suspension de l'abonnement a été consacrée. Les zélateurs du projet ont cependant eu du mal à trouver des arguments convaincants pour répondre aux objections soulevées par l'opposition - à laquelle quelques frondeurs de l'UMP et du Nouveau Centre se sont joints. Présenté par deux députés appartenant à ces deux partis, l'amendement 470 et quelques autres de la même teneur proposaient de troquer la suspension de l'abonnement par une amende. Une solution présentée, par les auteurs de l'amendement, comme un moyen de sanctionner les téléchargeurs indélicats en attendant l'applicabilité de la riposte graduée, prévue en janvier 2011. L'amende pourrait en outre servir de bouée de secours en cas d'adoption, par Bruxelles, d'une directive faisant entrer l'accès à Internet dans le périmètre du Service universel. Le récent plébiscite, par les eurodéputés, accordé à un rapport présenté par le Grec Stavros Lanbrinidis, laisse présager qu'une telle éventualité est davantage qu'une vue de l'esprit. « Qui peut accepter que tous les aspects positifs de la loi [Création et Internet] en matière de prévention soient remis en cause par l'absence de sanction applicable d'ici un à deux ans ? », demande Patrice Martin-Lalande. L'amende est un « droit de pirater », selon Christine Albanel [[page]] L'amende aurait enfin l'avantage d'éviter aux FAI de procéder à de lourdes modifications de leurs infrastructures pour que soit applicable la coupure de l'accès Internet sans dommage collatéral sur la téléphonie ou la télévision. Des travaux que les fournisseurs d'accès assimilent à ceux d'Hercules mais qui seraient en réalité « techniquement tout à fait faisables ». Du moins selon Franck Riester, le rapporteur du projet de loi à l'Assemblée. Mieux, Christine Albanel explique que la suspension est une idée proposée par les FAI eux-mêmes, « preuve qu'il s'agissait de la solution la plus appropriée et que c'était évidemment possible tout de suite et non dans dix ans. » Et la ministre de la Culture de se lancer dans un réquisitoire contre l'accusé du jour : l'amende. « Proposer une amende de première catégorie - trente ou quarante euros, soit le prix de trois CD, [...] c'est vraiment rien du tout, c'est un droit de pirater. » De plus, la ministre estime que l'existence d'une amende ferait planer une « grande injustice » entre l'étudiant fauché et le téléchargeur fortuné. Enfin, Christine Albanel a pu compter sur le soutien sans faille de Franck Riester qui a déployé un argument massue : la suspension de l'abonnement à Internet ne saurait handicaper les Français, surtout dans les campagnes. « Vous savez bien que des solidarités se nouent dans les zones rurales. Je suis certain que sans avoir à se rendre à la bibliothèque du coin, la personne concernée pourra aller chez son voisin ou dans sa famille. » Il y a quelques semaines, Christine Albanel avait tenu des propos similaires en conseillant aux internautes sanctionnés d'aller surfer « chez leur mère ». Sans surprise, les quelque 60 députés présents dans l'hémicycle ont largement repoussé les amendements prévoyant l'application d'une amende, tout comme la réduction des débits, évoquée par les sénateurs mais balayée par leurs collègues de la Chambre basse. Reste donc la suspension de l'abonnement - qui sera de deux mois au minimum - au sommet de la pyramide des sanctions prévues par la loi en cours de discussion. « En tant que législateur, il est irresponsable de faire des lois inapplicables », avait pourtant rappelé Martine Billard, plus tôt dans la journée. (...)

(02/04/2009 13:09:26)

Fujitsu-Siemens supprime deux tiers de ses effectifs en France (MAJ)

Fujitsu-Siemens licencie en Europe et la plupart des pays sont touchés. En août 2008, Siemens a annoncé qu'il souhaitait se désengager de sa filiale commune avec le Japonais Fujitsu. Le fait est confirmé à l'automne dernier et l'industriel nippon explique que le changement de raison sociale interviendra le 1er avril 2009. Jusqu'à présent, Fujitsu a toujours affirmé qu'il continuerait à fabriquer des PC, mais la multiplication des licenciements dans les différentes filiales européennes amenait les analystes à douter de sa volonté réelle de rester impliqué sur le segment grand public. Il semble aujourd'hui que plus de 1 000 emplois vont être supprimés en Europe, dont 700 en Allemagne, sachant que la plupart des pays, de l'Espagne à l'Autriche en passant par la France, sont concernés. Les choses se sont accélérées la semaine dernière, lorsque les délégués du personnel et le comité d'entreprise de Fujitsu-Siemens Computer ont été informés de l'étendue des coupes claires pour la filiale française : une centaine de salariés (entre 98 et 106 selon les sources) devront quitter l'entreprise, qui en compte moins de 150. La réduction porte donc dans tous les cas sur plus des deux tiers de l'effectif dans l'Hexagone. Dans ces conditions, il est difficile de penser que Fujitsu entend conserver l'ensemble des activités de l'ex Fujitsu-Siemens Computer (FSC), sauf à considérer qu'il employait jusqu'à présent une centaine de personnes qui n'était pas réellement utiles. Persuadé que Fujitsu veut abandonner le marché PC et faire de l'entité une division services du groupe, un des syndicats a envoyé un communiqué à l'AFP le 31 mars au soir, la veille de la réunion extraordinaire du CE. Abandon du PC d'entrée de gamme Le 1er avril en fin de journée, Fujitsu affirme qu'il n'abandonne pas le marché du PC mais qu'il se recentre sur les PC « moyen et haut de gamme » et sur les serveurs, selon les propos de Didier Halbique, Directeur Commercial, et de Jean Rougier, Directeur Marketing et Communication. En d'autre termes, il faut comprendre que Fujitsu fait une croix sur le marché grand public et sur sa présence dans les canaux de distribution « retail » et e-commerce. Cela représentait l'an dernier plus de la moitié de ses ventes (environ 400 000 au total). La marque ne pèserait plus alors qu'environ 2% des ventes de micro-ordinateurs en France, contre encore 5,6% en 2006. « Il n'y a pas de changement prévu en ce qui concerne nos grossistes et le canal revendeurs », maintient Jean Rougier. Pour l'instant, les partenaires de Fujitsu Technologies Solutions doivent attendre des précisions sur la stratégie que le fournisseur entend déployer pour conserver les mêmes activités avec trois fois moins de monde. Mise à jour Vu les "fuites" de l'information vers la presse, la direction de Fujitsu Techology Solutions a réagi en envoyant un communiqué, précisant que s'il y a bien "un projet de réorganisation" en cours, il n'aura pas l'impact craint par les syndicats. Le constructeur soumet cet étrange calcul : "Si ce projet prévoit la suppression de 112 postes sur 171, il comporte également la création de 17 postes et s'accompagne de la mise en oeuvre d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Le nombre de salariés, qui pourraient être directement impactés par ce projet, devrait être inférieur à 70." (...)

(02/04/2009 17:02:30)

Rackable Systems devrait acheter SGI, placé sous chapitre 11

A l'heure où le monde informatique piaffe d'impatience en attendant une probable vente de Sun à IBM, c'est un autre dinosaure du monde Unix qui disparaît. Achevé par la crise, SGI a été mis en faillite hier, 1er avril. Dans la foulée, le bien nommé Rackable Systems a offert de l'acheter pour 49 petits millions de dollars. SGI avait déjà été placé sous le chapitre 11, version américaine de la faillite, en mai 2006, mais s'en était alors sorti. Cette fois, la situation économique a eu raison du spécialiste du calcul haute performance avec affichage graphique 3D haut de gamme, déjà sur une courbe dangereusement descendante depuis des années. Le CA 2008 de SGI, un exercice fiscal clos en juin dernier, avait chuté de 24%. La perte opérationnelle se montait alors à 127,2 M$ (elle était de plus de 100 M$ en 2007). Pour son deuxième trimestre 2009, SGI avait encore perdu 49,2 M$. Le constructeur s'est perdu en chemin. Silicon Graphics, de son nom complet, est né en 1982, à l'heure bénie où les génies de l'informatique bâtissaient le futur tranquillement installés dans des garages. Il a petit à petit perfectionné ses solutions serveurs, OS et logiciels à destination de clients exigeants dans des industries très spécifiques comme le film ou le pétrole. Ces secteurs ont des besoins très pointus, à la fois en calcul et en affichage 3D de très haute qualité. L'inventeur d'OpenGL Puis, en 1992, SGI s'est distingué avec OpenGL. Cette API d'affichage graphique 3D est devenue un standard et reste au coeur de la plupart des applicatifs de ce type aujourd'hui. Pour preuve, les travaux engagés il y a quelques jours autour d'un standard pour le web 3D s'inspirent d'OpenGL. Par la suite, à la fin des années 90, SGI a pris la décision d'abandonner ses machines à base de processeurs Mips (processeurs de type Risc, par opposition aux architectures x86) qui tournaient sous son propre Unix, Irix. L'entreprise entreprend alors une difficile transition vers le couple Intel/Windows NT, nettement moins différenciateur. On peut imaginer que l'acquisition de SGI par Rackable Systems, spécialiste du datacenter (serveur et stockage en rack), devrait rassurer les clients de SGI. Les deux constructeurs ont des gammes tout à fait complémentaires. Comme le déclare Mark Barrenechea, président et CEO de Rackable Systems, dans le communiqué de l'annonce : "Ensemble, nous pensons que nous pouvons devenir une entité bien plus forte avec des produits et des gens formidables qui offriront une réponse plus efficace à au sein de nos marchés respectifs et de façon transversale. » La transaction annoncée hier doit encore être validée par la Bankruptcy Court américaine, et devrait être confirmée d'ici 60 jours. Gageons toutefois que la disparition de SGI, présent sur le marché depuis 27 ans, laissera à beaucoup un léger goût de nostalgie. (...)

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