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(26/12/2011 10:19:45)
Le smartphone de plus en plus utilisé pour les photos
Les taux de photos et de vidéos enregistrées directement depuis un smartphone plutôt qu'un appareil dédié ne cesse d'augmenter. La part des photos prises depuis un smartphone est passée de 17% à 27% en un an aux Etats-Unis. Il s'agit essentiellement de photos spontanées ou prises en vacances, la plupart du temps échangées sur les réseaux sociaux. NPD note que pour les événements plus importants, les appareils photos et les caméscopes demeurent privilégiés.
Ce sondage a été réalisé entre le 11 et le 21 novembre, auprès d'un panel représentatif de la population âgée de 13 ans et plus. Même s'il ne concerne que les Américains, il corrobore celui réalisé un peu plus tôt dans le mois par Médiamétrie pour la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), qui indiquait que 22% des utilisateurs français de smartphones prennent et stockent régulièrement des photos depuis leur téléphone.
Conséquence, en France, le marché de la photo ne cesse de baisser (-7,8% au 3e trimestre). Seuls les hybrides marquent une augmentation, timide, de leurs ventes (source : GfK).
Source illustration : www.npd.com
Dossier : les 10 tendances et innovations technologiques 2012
Notre rédaction a dressé une liste des 10 tendances et innovations technologiques qui devraient s'affirmer ou se confirmer l'année prochaine. Sans surprise, la mobilité, le cloud et les réseaux sociaux seront encore les trois axes à profiter le plus des innovations technologiques. Dans la mobilité, une bataille sur les architectures va s'engager pour contrer ARM, on peut dire la même chose pour les systèmes d'exploitation avec l'arrivée de Windows 8 sur les tablettes ou encore la virtualisation qui s'embarque dans les terminaux. Concernant le cloud, il y a toujours des défis à relever en terme d'outils d'administration, d'interopérabilité et des datacenters vieillissants à rénover...
Quant aux réseaux sociaux publics, ils s'ouvrent aux entreprises via des API, un bon moyen pour monétiser la mine d'informations qu'ils renferment. Enfin, 2012 sera aussi l'année où l'on assistera à une montée en charge des outils analytiques et décisionnels en temps réel, à une sécurité accrue pour combattre les menaces persistances, à une multiplication des outils à commande vocale et...peut-être à la commercialisation des nouvelles mémoires intelligentes.
Google pourrait verser 300 M$ par an à Mozilla
Google versera à la fondation Mozilla près de 300 millions de dollars par an pour intégrer son moteur de recherche par défaut dans Firefox, a indiqué AllThingsD, un blog géré par l'éditeur du Wall Street Journal. Mardi dernier, les deux firmes avaient annoncé la reconduction de leur accord commercial pour que Google reste le moteur de recherche par défaut de Firefox pendant encore trois ans. À l'époque, Mozilla s'était réjoui d'avoir négocié « un accord significatif et mutuellement bénéfique en termes de revenus avec Google ». Les
deux protagonistes avaient refusé d'apporter des renseignements supplémentaires au sujet de leur partenariat, en invoquant des « exigences de confidentialité ».
Reste qu'aujourd'hui, Kara Swisher, rédactrice en chef adjointe d' AllThingsD, a déclaré, en citant une source anonyme, que selon l'accord, Google verserait un peu moins de 300 millions de dollars par an à Mozilla. Elle a également indiqué que Microsoft et Yahoo avaient fait monter les enchères.
Des revenus en nette hausse
Si les sources de Kara Swisher disent vrai, les, 300 millions de dollars représenteront presque le triple de ce que Google a versé à Mozilla en 2010.L'an dernier, les versements de firme de Moutain View ont représenté 84% du total des revenus de la Fondation soit 103 millions de dollars. En 2009, la fourchette se situait à 89 millions de dollars, ce qui représentait 86% des revenus de Mozilla,
La totalité des sommes allouées à Mozilla pendant les années 2008-2010 se sont montées à 260 millions de dollars, soit 40 millions de dollars de moins que ce que la Fondation recevra en un an, selon les termes du nouveau contrat. L'éditeur Open Source et la firme de Moutain View se sont refusés à tout commentaire et n'ont pas souhaité s'exprimer sur les détails de leur partenariat.
(...)
Mozilla corrige un bug avec Firefox 9.0.1
Un jour après la sortie de Firefox 9, Mozilla a remis son navigateur à niveau et corrigé un bug qui avait principalement affecté les utilisateurs de Mac, Linux et, dans une moindre mesure, de Windows. La publication de Firefox 9.0.1 talonne de si près la version 9 que les utilisateur se sont demandés si celle-ci n' était pas erronée. « En apercevant des liens pour télécharger Firefox 9.0.1, je me suis demandé si cette mise à jour était réellement sortie, ou s'il s'agissait d'un canular », s'est interrogé un internaute identifié comme "hclarkjr" sur
le forum de support de Mozilla, Sur d'autres fils de discussion, d'autres personnes ont également souhaité savoir pourquoi Mozilla avait réalisé cette mise à jour.
En dépit du fait que la Fondation n'ait pas apporté de précisions sur la nécessité de publier une nouvelle mise à jour de son navigateur, les développeurs ont déclaré que celle-ci avait été motivée par les rapports de crash. En cause, des défaillances rencontrées principalement par les utilisateurs de Mac, bien que les versions sous Linux et Windows aient elles aussi été touchées.
Extraction d'un patch
«Nous avons bâti la version 9.0.1 de Firefox qui fait face au bug 708572 » , a déclaré Alex Keybl, responsable des projets d'ingénierie chez Mozilla sur Bugzilla, la base de données utilisée par l'organisation pour traquer les bugs: «Nous avons poussé Firefox 9.0.1 pour toutes les plateformes. Même si nous estimons que Windows n'est pratiquement pas affecté, nous avons néanmoins décidé de faire avancer Windows-> 9.0.1. » Pour résoudre le problème - qui a causé des crashs lorsque les utilisateurs ont exécuté certaines barres d'outils des add-ons, des développeurs de Mozilla ont retiré un patch qui avait été appliqué auparavant.
La mise à jour de mercredi est la seconde réalisée par Mozilla depuis ces 30 derniers jours. Le 21 novembre, la Fondation a livré Firefox 8.0.1 pour faire face à un nombre élevé de pannes sur Mac OS X, les crashs ayant été attribués à une mise à jour Apple de Java intervenue au début du mois. Les utilisateurs qui souhaitent télécharger la mise à jour de Firefox 9 n'auront qu'à cliquer sur « A propos de Firefox », dans le menu Firefox (Mac), ou sur «À propos de Firefox », dans le menu Aide sous le bouton Firefox (Windows).
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LexisNexis, un rival de Hadoop, veut attirer les développeurs vers son système
Quand LexisNexis a commencé à développer sa plate-forme de traitement de données en parallèle, c'était d'abord pour répondre aux besoins de sa propre activité de traitement intensif de données, à savoir la distribution de contenu et la recherche spécialisée dans le droit et la comptabilité notamment. En fait, l'une des plus grandes bases de données en matière législative et administrative au niveau mondial. Mais aujourd'hui, LexisNexis veut contribuer à étendre l'utilisation de cette technologie, baptisée HPCC Systems, à d'autres marchés, même si elle sait clairement que la solution Open Source Hadoop s'est déjà imposée et dispose d'une forte implantation.
Mais LexisNexis a rendu sa plateforme HPCC Open Source, et affirme qu'elle dépasse Hadoop en terme de performances. De plus, elle fait valoir qu'il existe désormais un vivier d'environ 1 000 développeurs spécialisés dans les systèmes HPCC dans le monde, dont la plupart ont été formés depuis le mois de juin, date à laquelle LexisNexis a livré sa plate-forme au monde du logiciel libre. Comparativement, l'été dernier, la conférence des développeurs Hadoop avait attiré 1 700 personnes environ.
Un benchmark contre une solution Hadoop SGI
Afin de mesurer les capacités de sa plate-forme, LexisNexis a réalisé un benchmark standard Terasort pour comparer son HPCC à un benchmark SGI réalisé en octobre dernier avec la même de charge de travail sur un cluster Hadoop. LexisNexis affirme que son benchmark affiche des performances 25% plus rapides, en ajoutant que son système a nécessité beaucoup moins de hardware. A savoir un cluster 4 noeuds contre un cluster 20 noeuds pour le système SGI. Le test de LexisNexis a été effectué sur un serveur deux sockets PowerEdge Dell, intégrant des processeurs Intel Xeon six coeurs. Flavio Villanustre, vice-président de l'infrastructure et des produits chez LexisNexis Risk Solutions a, en partie, confirmé les résultats du test, après avoir comparé le nombre de lignes de code nécessaires pour effectuer le tri sur chaque système.
« Il a fallu trois lignes de code ECL - le langage développé spécifiquement par LexisNexis pour ce système - pour réaliser le tri sur HPCC, contre 100 lignes de code en Java, le code utilisé par Hadoop, » a déclaré le vice-président. Mannel Bill, vice-président du marketing produit chez SGI, à qui l'on a demandé son avis sur le benchmark HPCC, a déclaré dans un communiqué qu' « il pouvait y avoir beaucoup de variations en matière de traitement distribué sur Terasort. Les systèmes HPCC tournent sur Terasort en code ECL, alors que chez SGI, Hadoop tourne sur le framework logiciel de traitement parallèle MapReduce.
Flavio Villanustre croit que le HPCC pourrait trouver sa place et réussir sur le marché contre Hadoop, même si pour lui, rien n'est acquis d'avance. Et il aimerait bien éviter que le système HPCC ne finisse comme le Betamax, qui a perdu la guerre des formats vidéo au profit du VHS, ou comme le système d'exploitation OS2 d'IBM, qui a été écrasé par Microsoft Windows. « Nous voulons donner les meilleures chances au système pour favoriser son adoption, c'est pourquoi nous voulons aller aussi loin que possible dans sa mise au point et ses performances, » a déclaré le vice-président de LexisNexis.
Un double licence pour LexisNexis
Le système HPCC est également disponible dans le cloud via Amazon Web Services sous forme d'offre à double licence avec d'un côté une édition communautaire et de l'autre une plate-forme commerciale. Matt Aslett, analyste du Groupe 451, croit que LexisNexis pourrait mener une politique beaucoup plus agressive « compte tenu de l'important écosystème de développeurs et d'éditeurs qui s'est formé autour d'Apache Hadoop, et qui ne cesse de croître. » Plus précisément, l'analyste pense que la stratégie de double licence permet à l'entreprise d'empêcher la dispersion de son code et de générer des revenus en gagnant des adeptes. « Mais, traditionnellement, les stratégies de double licence ne réussissent pas à rassembler une communauté de développeurs. » L'analyste du Groupe 451 estime aussi que « si LexisNexis avait livré son logiciel sous une licence plus ouverte ou s'il avait versé le code à une fondation Open Source, il aurait eu plus de chance de favoriser son adoption par les développeurs. »
C'est Bruce Perens, un partisan du logiciel libre et conseiller stratégique chez LexisNexis, qui a mis au point la licence - appelée Le Pacte (The Covenant) - pour la plate-forme de Services HPCC. S'il convient que les stratégies de double licence ont eu des succès mitigés, il dit que le cadre de la licence HPCC a été conçu pour remédier à ce problème. Selon lui, la version actuelle du code restera toujours libre et, en matière de licence Open Source, il n'y a aucun moyen de revenir en arrière. « Quelqu'un peut assigner son code au HPCC uniquement s'il veut que le HPCC le prenne charge à partir de ce moment là - ce qui est bien sûr très souhaitable », a t-il déclaré. Chaque fois qu'un développeur veut ajouter du code, il cède ses droits d'auteur à l'entreprise. Mais il a l'assurance que, pendant trois ans, comme le stipule Le Pacte, le code HPCC reste Open Source pour le contributeur. La période de disponibilité de trois ans « est une garantie qui doit rassurer les développeurs quant à la destinée de leur contribution, et non pas une manière de détenir le projet en échange d'une rançon, » a répondu Bruce Perens par courriel.
« Le HPCC pourrait toujours se retrouver sous une licence moins restrictive si la double-licence ne fonctionnait pas, mais ce n'est pas prévu, » a déclaré le conseiller stratégique. Tout le monde aime recevoir des cadeaux, « mais ce n'est pas toujours équitable pour celui qui écrit le code, » s'il doit le livrer sans conditions à ses concurrents. C'est pourquoi Bruce Perens soutient que la double licence redonne une certaine logique économique au monde de l'Open Source, et que grâce à cette modalité, « le Pacte permet d'offrir une compensation à la communauté des développeurs. »
LinkedIn rend Open Source son moteur de recherche
Lors de l'acquisition, LinkedIn avait fait savoir qu'il était intéressé par le logiciel d'IndexTank, et que ses ingénieurs souhaitaient améliorer ses fonctions de recherche pour l'intégrer au propre site web du réseau social. IndexTank a mis en oeuvre des systèmes de recherche pour des sociétés Internet comme Reddit, le site Automattic de WordPress, BitTorrent ou encore TaskRabbit.
D'autres entreprises web sont passées au libre
Mais LinkedIn a décidé, comme d'autres entreprises de service web du secteur, de céder le code source de cette version. Plus récemment, Twitter a rendu Open Source sa technologie de cryptage mobile TextSecure et a libéré son système Storm de traitement de flux de données et de calcul distribué en temps réel, deux technologies acquises avec d'autres rachats d'entreprise.
Quant à eBay, le géant de l'internet a directement lancé son langage de programmation Internet, Ql.io, en version publique plus tôt ce mois-ci. Également publiés en Open Source, le logiciel de mise en cache de données de LiveJournal, ou encore l'outil d'agrégation de log Scribe de Facebook et le SPDY de Google pour remplacer le HTTP. Tous ces logiciels ont fait la joie de la communauté des services Internet et ils sont très répandus.
Pour sa part, IndexTank a trois composantes. La première est un moteur de recherche en texte intégral et d'indexation, appelé IndexEngine. Celui-ci peut évaluer les résultats en termes d'entrées générées par les utilisateurs, comme le partage ou l'évaluation d'un document. Le pack inclut également une API qui permet d'interagir avec IndexEngine à travers Java, Python, PHP et d'autres langages de programmation. Nebulizer est un composant optionnel du pack. C'est un framework pour gérer des index multiples que l'on peut proposer comme des services.
D'autres modules disponibles en Open Source
LinkedIn a également publié un certain nombre d'autres technologies de recherche en Open Source. C'est le cas de Bobo, une extension Java pour Apache Lucene qui peut chercher des données semi-structurées, ou encore de Zoie, un moteur de recherche en temps réel construit sur Lucene. Et Cleo, une bibliothèque pour des services de saisie automatique de formulaires.
IndexEngine, et son logiciel associé, a été publié sous licence Apache 2.0, et est disponible auprès de GitHub.
L'ONG Aide et Action gère mondialement ses finances avec ERP 5
L'organisation non-gouvernementale Aide et Action réalise des projets éducatifs humanitaires dans plus de vingt pays. Fondée en 1981, elle s'appuie sur 800 salariés et des milliers de bénévoles dans le monde. A partir de 2008, l'organisation a souhaité améliorer sa gestion et la transparence de ses comptes. Il s'agissait notamment de faciliter les consolidations internationales, le tout sans consacrer un budget trop important au projet, l'essentiel des fonds devant être attribué à l'activité de l'association. Pour cela, elle s'est réorganisée et a déployé mondialement un PGI en mode SaaS, en l'occurrence le PGI open-source ERP 5, hébergé par Nexedi. Le SaaS a également été retenu dans des pays en voie de développement aux infrastructures télécoms limitées.
Plus de fiabilité et de transparence
« Nous avions trois objectifs avec ce projet, à savoir garantir la fiabilité des informations en supprimant l'extra-comptable, mieux piloter la structure en bénéficiant d'une accessibilité permanente aux données et enfin disposer d'informations plus fines » se souvient Sabine Boyé-Gonçalves, secrétaire générale d'Aide et Action International. Auparavant, chaque pays disposait de son propre système et il fallait effectuer des retraitements manuels longs et complexes pour consolider les informations. En implémentant un PGI unique, les informations deviennent plus complètes, la transparence est améliorée et le reporting aux donateurs institutionnels (Banque Mondiale, Union Européenne...) plus conformes aux attentes de ceux-ci.
Le PGI est utilisé pour les fonctions finance et suivi budgétaire. Les écritures de paye sont incorporées en batch, chaque pays disposant de ses propres logiciels pour la gestion des rémunérations. Sabine Boyé-Gonçalves s'en explique : « la typologie des contrats et des réglementations était trop vaste ».
Un déploiement mondial à partir de trois pays pilotes
Le projet est initié à la fin de 2008. Mais il débute pour de bon en 2009, avec la création d'une structure internationale de droit suisse fédérant l'ensemble des organisations nationales. Au sein d'Aide et Action International, le secrétariat général pilote l'ensemble des fonctions support, notamment l'informatique, les ressources humaines et les finances. En 2010, le PGI est déployé au niveau de la structure internationale et de trois pays pilotes : le Sénégal, le Mali et la Guinée Conakry.
Cette première phase se déroulant bien, le projet est étendu mondialement en 2011, à l'exception des pays d'Asie du Sud. Ceux-ci ne seront déployés qu'en 2012, leur budget de cet exercice étant déjà inclus dans le système. « Des particularités comptables locales ont retardé le projet dans ces pays » constate Sabine Boyé-Gonçalves.
L'une des forces d'ERP 5 a été justement sa capacité à traiter dans une même instance et un même plan de comptes l'ensemble des
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implantations locales de l'ONG. Chaque pays dispose bien évidement de ses propres règles comptables mais les comptables travaillent dans des « comptes abstraits » qui sont ensuite reventilés dans les plans de comptes locaux. Les documents comptables comme le bilan et le résultat sont réalisés selon les comptes internationaux comme selon chaque comptabilité nationale.
Sabine Boyé-Gonçalves confirme : « cette souplesse du produit qui permettait de l'adapter à nos besoins a été l'un des critères majeurs de son choix. » L'ONG ne cache pas que le budget très limité du projet a aussi été un facteur clé du choix. « Nous avions aussi consulté Sage et Oracle mais ERP 5 a été nettement moins cher que les autres solutions, avec une prestation initiale de 72 000 euros HT et un coût récurrent lié au mode SaaS de 1500 euros par mois alors que nous avons un millier d'utilisateurs dans le monde » souligne Sabine Boyé-Gonçalves. Tout logiciel propriétaire aurait rendu le projet impossible par le seul fait du coût initial des licences.
Enfin, le mode SaaS correspondait bien à la nécessaire souplesse tant d'implémentation, en délégant au prestataire tous les aspects techniques, que d'utilisation. Les utilisateurs sont en effet souvent en déplacement et pouvoir se connecter de n'importe où en retrouvant ses données est évidemment un avantage opérationnel majeur.
Une logique workflow intéressante à plus d'un titre
ERP 5 dispose également d'une logique de type workflow qui permet de lui adjoindre aisément des extensions développées sur le moteur principal pour des usages spécifiques. Ainsi, Aide et Action travaille actuellement sur un projet de gestion des dons et parrainages.
Cette gestion en mode workflow des opérations facilite également l'utilisation du produit dans les zones où les télécommunications sont peu performantes. « Il y a très peu de javascript sur les pages, le HTML est généré dynamiquement par le serveur et les interactions sur la page sont très limitées » explique Thierry Brettnacher, vice-président consulting de Nexedi.
Les contrôles de saisies et la validation des écritures sont ainsi opérées sur le serveur, sans nécessiter un trafic de données en cours de saisie. « Ceci dit, il n'y a pas de vrai soucis dans les capitales, les difficultés pouvant survenir sur les lieux de projets, dans des endroits plus reculés » tempère Sabine Boyé-Gonçalves. Un mode hors connexion avec gestion d'un cache d'opérations est cependant envisagé à terme.
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Medi-Partenaires héberge les données santé de ses clients dans un double cloud
Medi-Partenaires est un groupe de 31 établissements de santé réunissant 3 600 lits et places. Il réalise un chiffre d'affaires annuel de 500 millions d'euros grâce à ses 5000 collaborateurs dont 2100 praticiens. Il comporte 24 cliniques exerçant une activité de médecine/chirurgie/obstétrique, 2 centres de dialyse et 5 centres d'imagerie. Dans le cadre de la mise en place d'une informatique liée à la production de soins, le groupe a externalisé l'hébergement de celle-ci à Cheops Technology en utilisant son offre de cloud privé iCod.
« Les évolutions réglementaires et nos engagements dans le cadre du programme Hôpital 2012 nous imposait de mettre en route notre projet comme fixé avec nos tutelles » indique Sylvie Coiffard, DOSI du GIE regroupant les fonctions support (Ressources Humaines, Finance, Informatique, Juridique) de l'ensemble des établissements. Or plusieurs contraintes étaient à prendre en compte.
Fortes obligations de fiabilité et de sécurité
Le principe du projet était de disposer d'un hébergement fiabilisé et sécurisé pour un dossier patient employant les mêmes technologies pour toutes les cliniques. Le groupe passait en effet d'une informatique administrative à une véritable informatique liée à la production de soins. Or si la première peut supporter quelques heures de coupure, la deuxième doit fonctionner en permanence, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
« Le groupe n'a pas vocation à réaliser des salles informatiques sécurisées avec un PCA et un PRA exigeant, que ce soit dans chaque clinique ou en centralisé » observe Sylvie Coiffard. La DSI du groupe ne comporte en effet qu'un informaticien par établissement et trois au niveau du GIE.
La grande difficulté liée à une centralisation était d'obtenir un statut d'hébergeur de données de santé. Sylvie Coiffard explique : « lorsqu'une clinique héberge ses propres données, elle n'a pas besoin d'agrément mais dès lors qu'un établissement héberge des données de plusieurs structures de soins, la demande d'agrément est obligatoire. Le simple remplissage du dossier nous aurait demandé un mois de travail. » Dès lors, l'externalisation et la centralisation s'imposait.
Un double cloud privé
Après un appel d'offres, Cheops Technology a été choisi avec son offre iCod. « Dans un poste précédent, j'en avais eu une très bonne expérience, j'avais apprécié leur sérieux, et puis, en l'occurrence, ils étaient moins chers » confie Sylvie Coiffard. Elle ajoute : « l'aspect Green-IT de l'offre iCod a été également appréciée par notre direction de la qualité car il est conforme à l'éthique du groupe. » Le contrat a été conclu pour une période de trois ans. Son coût n'a pas été communiqué, en dehors du modèle de location classique du cloud « pay as you go ».
L'architecture choisie est celle d'un double cloud privé avec réplication et répartition de charge, les points du réseau étant reliés par MPLS avec HSRP pour accroître sa disponibilité.
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Le dossier patient mis en oeuvre utilise l'application eMed de CS3i (sauf pour encore trois cliniques en cours de migration). Chaque clinique possède sa propre instance du produit avec une base de données dédiée. Cette architecture, qui a été définie avec l'éditeur du logiciel pour éviter tout incident, a été mise en oeuvre par Cheops Technology. Elle permet une adaptation facile à la croissance attendue du groupe qui a vocation à acquérir ou ouvrir d'autres établissements : il suffit de rajouter des instances.
Un périmètre qui devrait s'accroître
Le projet devrait également s'étendre avec une augmentation de son périmètre fonctionnel. En effet, le groupe utilise un produit vieillissant pour son informatique administrative, Santé 400, qui était commercialisé par Siemens Healthcare Solutions mais a été repris par WebSanté durant l'été 2011. Une réflexion est en cours pour son remplacement avec une échéance dans les cinq ans.
La plupart des produits du marché, dont celui proposé aujourd'hui par WebSanté, dispose d'un coeur accueil-facturation-PMSI-planification d'activité qui se connecte à une comptabilité et une paie tierces. Il est probable que ce nouveau système d'information administratif sera lui aussi hébergé à l'extérieur.
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CIO.PDF 46 : Agilité des systèmes d'information et protection des risques
La feuille de route des managers IT est particulièrement chargée à l'aube de la nouvelle année. Il leur faut être agiles et réactifs, maîtriser les risques, résister aux pressions et transformer leur organisation en créant de la valeur au bénéfice des métiers. Autant de missions stratégiques pour lesquelles les expériences publiées dans ce numéro de CIO.pdf pourront constituer une source de réflexion et d'inspiration.
Le premier dossier de ce numéro est consacré à l'agilité des systèmes d'information à l'heure du pragmatisme. Les responsables IT disposent en effet d'une panoplie de solutions lorsqu'il s'agit de créer un système d'information agile. Pour autant, leur mise en oeuvre réclame du pragmatisme et un important investissement dans la transformation de la DSI et de ses méthodes de travail.
Ce dossier comprend les témoignages de : Laurent Rousset (Jardiland), Laurent Sarrazin (Société Générale), Jean-Claude Zeifman (GDF-Suez), Xavier Boileau (Generali), Xuan Phan (Axa Wealth Management), Patrick Dubreil (BCA Expertise), Thomas Chejfec (Aldes).
Un deuxième dossier se penche sur la possibilité de se protéger des risques informatiques. Les risques liés aux système s d'information sont multiples. Chacun doit se sentir impliqué dans la mise en oeuvre des bonnes pratiques même s'il y a peu de chance que votre entreprise passe au travers d'une attaque si des hackers vous ont pris pour cible. On y retrouve les témoignages de : Olivier Ligneul (ANSSI), Michel Juvin (Lafarge), Marie-Noëlle Gibon (AeSCM), Philippe Salaün (CNP Assurances), Patrick Chambet (Bouygues Télécom), Nicolas Ruff (EADS Security Labs), Etienne Papin (Féral-Schuhl & Sainte-Marie) et enfin François Beaume (AMRAE).
Nathalie Watine, DOSI de Bouygues Immobilier, revient quant à elle sur les enseignements tirés de sa carrière. Un DSI doit ainsi savoir certes parler aux métiers mais aussi leur résister sans oublier de leur parler (un peu) technique, ce que l'on oublie trop souvent.
Nos confrères de CIO Etats-Unis se sont, quant à eux, penchés sur l'intelligence économique au travers des réseaux sociaux. Sans vraiment tricher, c'est incroyable ce que l'on peut y trouver pour assurer le succès de sa propre entreprise.
Enfin, Francis Massé, secrétaire général de la DGAC, revient sur les nécessités liées aux systèmes d'information quand on veut refondre les processus d'une organisation.
Téléchargez ici CIO.PDF 46
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