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(26/12/2011 18:20:25)
Sur l'AppStore, une application de course compatible Bluetooth 4.0
Le développeur Body-Pro avance que sa nouvelle application CardioMapper, annoncée cette semaine, est la première du genre compatible avec le Bluetooth 4.0 de l'iPhone 4S. Elle permet de surveiller son rythme cardiaque pendant l'effort en temps réel grâce à un dispositif Bluetooth Smart ou Wi-Fi.
Cette application enregistre aussi les parcours d'entraînements via le GPS, grâce à des outils d'analyse, un assortiment de coaches virtuels et un mode d'entraînement en fractionné. CardioMapper, désormais disponible sur l'AppStore d'Apple (1,99$, soit 1,50€ environ), enregistre courses, randonnées pédestres ou à vélo et affiche des données de vitesse, le nombre de calories dépensées, les distances, ainsi que des données de rythme cardiaque en direct, lorsque l'appli est connectée à un moniteur de fréquence cardiaque.
En juin, Dayton Industrial avait annoncé le lancement de la phase de production de son nouveau moniteur de fréquence cardiaque équipé de la technologie Bluetooth 4.0, prêt-à-l'emploi en quelques secondes, selon le site spécialisé Medgagdet. Ce nouveau gadget dispose d'un capteur ultra-fin (de 1,1 cm d'épaisseur), selon le fabricant.
Un thermomètre Bluetooth 4.0 devrait également voir le jour bientôt, de même que d'autres appareils facilitant la mesure de la tension artérielle, du poids ou de taux de glucose dans le sang. Selon l'association Bluetooth Special Interest Group (SIG), il existe déjà plus de 40 millions de dispositifs médicaux équipés de la technologie Bluetooth sur le marché, et de nombreux autres devraient voir le jour dans l'année à venir.
Le Cedars Sinai Hospital à Los Angeles intègre l'IBM Watson à son équipe de médecins
IBM et WellPoint, le plus grand programme de santé du Blue Cross Blue Shield, ont mis au point des applications qui vont transformer le supercalculateur Watson en conseiller spécialisé, au service des oncologues du département Samuel Oschin Comprehensive Cancer Institute de l'hôpital Cedars-Sinai de Los Angeles, comme l'a indiqué Steve Gold, directeur du marketing mondial d'IBM Watson Solutions.
La base de données que possède déjà le Cedars-Sinai sur le cancer, mais aussi les dossiers cliniques de patients en cours de traitement, vont être versés dans la mémoire d'une déclinaison du supercalculateur Watson d'IBM, qui sera installée au siège de WellPoint. L'ordinateur va servir de référentiel en matière de données médicales sur de multiples types de cancer. WellPoint travaillera ensuite avec les médecins du Cedars-Sinai Hospital pour concevoir et développer des applications, et valider leurs capacités. Le Dr M. William Audeh, directeur médical de l'institut de recherche pour le cancer, travaillera en étroite collaboration avec des experts cliniciens de WellPoint pour fournir des conseils sur la meilleure façon dont Watson peut être utilisé dans la pratique médicale et apporter une meilleure compréhension des connaissances acquises sur le cancer, y compris sur des thérapies alternatives moins bien connues des médecins. IBM avait fait savoir plus tôt cette année que la santé serait la première application commerciale de l'ordinateur qui avait réussi à battre les deux champions « humains » du jeu Jeopardy au mois de février.
Cet automne, WellPoint s'est associé avec IBM pour développer des applications pour le supercalculateur Watson, destinées à améliorer les soins aux patients en mettant à profit des pratiques médicales qui ont pu faire leur preuve. L'idée est aussi de normaliser les traitements aux patients après avoir identifié les meilleures pratiques. Un exemple de cette médecine fondée sur la pratique, c'est quand un professionnel de santé met systématiquement un patient qui a subi une crise cardiaque sous aspirine au moment de sa sortie de l'hôpital. Cedars-Sinai est la première émanation de ce partenariat. « Là où Watson se montre vraiment utile dans ce contexte, c'est sur la richesse des informations qu'il est capable de traiter, informations en constante évolution, qui lui parviennent sous différentes formes, structurées et non structurées, depuis des systèmes eux-mêmes disparates », a expliqué Steve Gold. « Le secteur de la santé est particulièrement bien adapté pour tirer profit de cette compétence. »
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Le supercalculateur Watson, vainqueur des champions du Jeopardy, était constitué de 90 serveurs Power Express 750 IBM intégrant des processeurs 8 coeurs - quatre dans chaque machine - avec un total de 32 processeurs par machine. Les serveurs ont été virtualisés en utilisant une machine virtuelle libre sur noyau Linux (KVM), de manière à créer un cluster de serveurs ayant une capacité de calcul de 80 téraflops (un téraflop = 10 puissance 12 opérations en virgule flottante par seconde). La déclinaison de Watson qui sera utilisée par le Cedars-Sinai Hospital est beaucoup plus petite, a confirmé le directeur du marketing mondial d'IBM Watson Solutions (le supercalculateur sera hébergé par WellPoint et accessible à distance via un réseau étendu). « Le Watson qui a concouru pour le Jeopardy avait une configuration bien précise. Il disposait notamment d'une application en mémoire lui permettant de répondre à une question en trois secondes », a déclaré Steve Gold. « Il abritait 2 880 coeurs et 15 téraoctets de mémoire. La plupart des situations ne nécessitent pas un tel temps de réponse. Si la réponse parvient au médecin en 6 à 10 secondes, c'est suffisant... D'autant que la qualité de la réponse et ses implications sont plus importantes que le délai nécessaire pour l'obtenir. »
Le modèle Watson qui sera utilisé par le Cedars-Sinaï Hospital sera donc beaucoup plus petit, mais il aura la même capacité d'analyse de données provenant de systèmes disparates, données à la fois structurées et non structurées. IBM a notamment travaillé avec l'éditeur Nuances Communications, dont le logiciel effectue de la reconnaissance vocale et de l'imagerie. Avec ce logiciel, le supercalculateur peut aider les professionnels de santé à déterminer le meilleur traitement possible en fonction d'une maladie spécifique, après avoir examiné des gigaoctets ou des téraoctets d'informations médicales sur les patients. Ainsi, la technologie d'analyse de Watson, associée au système de reconnaissance vocale et de compréhension du langage médical de Nuance, pourrait aider un médecin à prendre en compte l'ensemble des textes relatifs à la maladie de tel patient, les matériaux de référence, les cas cliniques connus, les dernières connaissances médicales publiées sur le sujet dans des revues et dans la littérature médicale. L'analyse pourrait aider les médecins à effectuer rapidement un diagnostic et à déterminer le traitement le plus approprié.
« Watson sera probablement un bon assistant pour aider les médecins à prescrire les traitements qui auront les meilleurs résultats », a fait valoir Steve Gold d'IBM. « Par exemple, pour un patient atteint d'un cancer, son traitement doit être en général modifié dans un cas sur deux entre la première et la seconde prescription, selon la manière dont il réagit au premier traitement », explique Steve Gold. Watson pourrait permettre de mieux prescrire le traitement initial en comparant les données du patient à toutes les informations se rapportant à la maladie. « L'objectif est d'aider les médecins à choisir le traitement le mieux adapté, en s'appuyant sur une pratique médicale actualisée, dont il peut avoir connaissance en quelques secondes », a t-il déclaré.
Trimestriels : les ventes de Tibco et Red Hat progressent de 20%
Dans un contexte où les incertitudes économiques ont tempéré les dépenses sur le matériel et où les catastrophes naturelles au Japon et en Thaïlande ont créé la confusion parmi les fabricants de composants électroniques, les logiciels d'entreprise ont plutôt tiré leur épingle du jeu. La semaine dernière, après les résultats d'Oracle, moins bons que prévus à cause de vente de matériel en baisse, les éditeurs Red Hat et Tibco ont présenté des résultats en hausse, toutes proportions gardées, ces deux éditeurs n'ayant pas la même envergure qu'Oracle.
Sur la base de solides revenus d'abonnement, l'éditeur de solutions Open Source Red Hat a annoncé 47% d'augmentation sur ses bénéfices, à 38,2 millions de dollars, et une progression de 23% de ses ventes à 290 millions de dollars. La société a enregistré une forte demande en provenance des entreprises et gagné des parts de marché, a pointé Jim Whitehurst, PDG de Red Hat, dans un communiqué. Pendant le trimestre écoulé, l'éditeur a achevé l'acquisition de Gluster, fournisseur de logiciels de stockage en Open Source.
Quant à l'éditeur de logiciels de middleware Tibco, il a réalisé un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 20%, à 289,5 millions de dollars, tandis que son bénéfice net augmentait de 38 ,4%, à 51,9 millions de dollars. Dans l'ensemble, l'indice Nasdaq Computer a finalement gagné 11,24 points à la fermeture vendredi, à 1380,83 incluant une amélioration d'Oracle qui affichait 26 dollars.
Oracle constitue l'un des acteurs phare sur le marché des logiciels. S'il a annoncé mardi une faible progression de son chiffre d'affaires (+2%) par rapport à l'an dernier, à 8,8 milliards de dollars, sur son deuxième trimestre fiscal, c'est en raison de ventes de matériel en baisse. Son bénéfice par action (0,54 $) était également inférieur aux prévisions des analystes.
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Oracle avait tablé sur des marges plus importantes sur le matériel, mais dans une conférence téléphonique, le PDG du groupe, Larry Ellison, a prévenu qu'il faudrait peut-être un trimestre pour que les ventes remontent, ce qui semble signifier que le trimestre en cours pourrait être au-dessous des attentes.
Selon Richard Davis, de la société d'analyse financière Canaccord Genuity, Oracle a manqué ses objectifs parce que certains acheteurs ont attendu des mises à jour de matériel, et du côté des logiciels, le groupe californien serait au-dessous de la courbe sur les applications cloud. « Nous nous attendons à ce qu'Oracle rattrape cela, mais cela se fera à travers de la R&D et un certain nombre d'acquisitions », indique-t-il dans une note.
La faiblesse enregistrée par Oracle ne signifie pas nécessairement que les autres fournisseurs rencontrent des problèmes. Dans un billet, Andrew Bartels, analyste chez Forrester, note que les logiciels d'Oracle ont fonctionné un peu sur leur élan, sans trop d'innovation en 2011 sur les produits plus anciens. « Et les matériels de Sun d'Oracle ont rencontré des difficultés pendant un temps, ce qui n'indique pas nécessairement que le chiffre d'affaires des autres fournisseurs de serveurs et solutions de stockage vont baisser », indique-t-il.
La Russie construit un supercalculateur de 10 pétaflops
T-Platforms, une entreprise technologique moscovite, qui a déjà construit certains des plus grands systèmes informatiques en usage dans le pays, a annoncé qu'elle développait un supercalculateur 10 pétaflops pour le compte de l'Université d'État MV Lomonosov de Moscou. Ce projet vient rejoindre la liste des supercalculateurs les plus importants en cours de développement dans les pays les plus impliqués dans ces technologies. Il marque aussi l'intention de la Russie de devenir un acteur majeur dans la course à l'Exascale. Le pays doit rattraper son retard pour se placer dans un peloton de plus en plus rapide dans lequel on trouve actuellement la Chine, le Japon, les États-Unis et l'Europe. L'enjeu : être, dans la décennie, le premier pays à réaliser un supercalculateur Exascale, c'est à dire un système ayant une puissance de calcul de mille pétaflops (un petaflop correspond à 10 puissance 15 opérations en virgule flottante par seconde).
La mise au point d'un système Exascale nécessite de nouvelles approches en matière de microprocesseurs, d'interconnexions, de mémoire et de stockage. Si des avancées se produisent en dehors des États-Unis, on pourrait voir apparaitre des entreprises technologiques capables de rivaliser avec les entreprises américaines, aujourd'hui dominantes dans ce secteur. La Russie « s'est engagée à disposer de capacités de calcul Exascale d'ici 2018-2020, et le pays est prêt à y consacrer les investissements nécessaires pour y parvenir », a déclaré Mike Bernhardt, auteur de l'Exascale Report, qui a répondu à un questionnaire de Computerworld. « Nous aurons plus de détails sur les dispositions que prendra la Russie pour mener son projet Exascale dans le courant de l'année prochaine », a t-il ajouté.
Un système de 1,3 pétaflop pour l'Université Lomonossov
L'entreprise T-Platforms, qui se positionne comme le leader du HPC en Russie, s'est également constituée un portefeuille de clients à l'étranger, en Europe notamment. Elle a déjà construit un système de 1,3 pétaflop pour l'Université Lomonossov. Le futur système que l'entreprise doit livrer à l'université moscovite sera refroidi à l'eau et devrait être opérationnel d'ici la fin de 2013. « Il intègrera des puces Intel et Nvidia, et peut-être même des puces MIC d'Intel, si elles sont disponibles en 2012 au moment de la phase de conception », a indiqué T-Platforms.
La position de la Russie en matière de supercomputing est assez proche de celle de l'Europe. Russes et Européens aimeraient être moins dépendants des technologies américaines pour construire des systèmes haute performance. « A ce stade, tout le monde s'accorde pour dire qu'il n'y pas une entreprise dans le monde qui pourrait prétendre maîtriser cette technologie et affirmer qu'elle sait comment ou avec quels composants construire une machine Exascale », a déclaré Mike Bernhardt. « Ces systèmes seront hybrides, hétérogènes et uniques. Il reste encore trop d'inconnues, de même qu'il y a beaucoup de recherches en cours explorant différentes pistes, pour prédire quelle solution sera la bonne. La Russie pourrait très bien mettre au point sa propre technologie qui dépendra peu, voire pas du tout, des technologies extérieures », a déclaré l'auteur du rapport.
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A l'heure actuelle, le monde dépend de l'américain IBM, dont la technologie équipe près de 45% des plus grands systèmes mondiaux figurant sur la liste du Top 500 des supercalculateurs. Hewlett-Packard compte pour 28% et Cray pour 5,4%. L'Europe explore déjà des technologies alternatives. Elle étudie notamment la possibilité d'utiliser des processeurs ARM construits par l'entreprise anglo-saxonne ARM Holdings. « Le calcul Exascale est un défi scientifique, mais c'est aussi une opportunité pour l'Europe de devenir leader dans le calcul haute performance », a déclaré Leonardo Flores Añover, membre de la Commission européenne en charge de l'initiative européenne Exascale, par courriel à Computerworld.
« Cet objectif ne peut être atteint que s'il y a une vraie politique européenne impliquant les États membres de l'UE. La volonté de l'UE est de soutenir l'excellence de l'offre européenne et de promouvoir l'utilisation du HPC dans tous les domaines qui sont stratégiques pour l'Europe (dans l'industrie, le secteur scientifique et la société en général) », a déclaré Leonardo Flores Añover. « En particulier du côté de l'offre, l'objectif est de favoriser le développement d'une capacité industrielle européenne », a t-il ajouté. A l'image de la Chine, qui a développé ses propres processeurs et ses propres systèmes d'interconnexions, qu'elle utilise désormais dans certains de ses systèmes HPC.
Les États-Unis déploient de multiples efforts pour développer une architecture et des technologies pour les plateformes Exascale. Mais le financement d'un projet étalé sur plusieurs années, qui coûtera vraisemblablement plusieurs milliards de dollars, est pour l'instant en attente de la décision du Congrès - annoncée pour le 10 février prochain. Celui-ci doit statuer sur le rapport soumis par le Département américain à l'Énergie (DOE) dans lequel il expose l'importance d'une initiative Exascale aux États-Unis, les avancées internationales dans ce domaine, et le coût pour y parvenir.
CES 2012 : Sony montrera une gamme de TV connectée à Internet
Sony a d'ores et déjà publié les bans de son mariage virtuel, le mercredi 11 janvier 2012, entre sa gamme de téléviseurs Bravia et son offre de divertissement Sony Entertainment Network sur un site dédié. Mais le constructeur japonais ne sera pas le seul à présenter ce type de solutions au prochain Consumer Electronics Show (à Las Vegas, du 10 au 13 janvier). Samsung, par exemple, annonce déjà « le futur de la télévision intelligente » tandis que, dans le plus grand secret, Apple travaille à sa propre vision de la TV connectée.
Derrière cette bataille marketing se cache un enjeu de taille, réussir à s'imposer sur un secteur encore naissant mais qui s'annonce comme l'avenir de la télévision, mélange de programmes à la demande et d'interaction entre téléspectateurs.
Une étude récente de Dotscreen et de CCM Benchmark laissait apparaitre une forte attente des consommateurs afin de pouvoir interagir, de manière synchronisée, aux programmes télévisés, par le biais des réseaux sociaux par exemple. Aux constructeurs de répondre maintenant à ces désirs.
Parallèlement, ce matin, Sony a annoncé qu'il se désengageait de S-LCD, la co-entreprise de fabrications d'écrans TV LCD qu'il avait créée en 2004 avec Samsung Electronics mais qu'il continuerait d'acheter des écrans TV à ce dernier.
Plus de stand ni de keynote Microsoft sur le CES après janvier 2012
Sur le programme du CES 2012, le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, figure en tête des dirigeants qui interviendront en session plénière lors du traditionnel salon électronique grand public qui se tient chaque année à Las Vegas en janvier (du 10 au 13 cette année). Mais ce devrait être la dernière fois. De même, l'éditeur a annoncé qu'il n'aurait plus de stand sur le Consumer Electronics Show (CES) après cette édition 2012. Dans un billet de blog, Frank Shaw, vice-président de Microsoft, responsable de la communication pour la société, explique que les annonces de produits du groupe américain sont en décalage avec les dates choisies pour le salon.
Compte tenu de tous les nouveaux canaux de présentation de ses produits grand public (annonces spécifiques, événements particuliers comme le récent Big Windows Phone, boutiques, site web, espaces Facebook et fil Twitter), l'éditeur de Windows a jugé que c'était le bon moment pour effectuer cette transition, peut-on lire sur blogs.technet.com.
Après presque vingt ans de collaboration avec la Consumer Electronics Association (CEA), Microsoft continuera à participer au CES, poursuit Frank Shaw, en considérant le salon comme un endroit important pour entrer en contact avec les partenaires et les clients des industries du PC, du téléphone et des loisirs. « Mais nous ne tiendrons plus de keynote ni de stand après cette année parce que les grandes étapes de nos nouveautés produits ne s'alignent généralement pas avec la programmation de l'événement en janvier ».
Sony revend à Samsung ses parts de leur co-entreprise S-LCD
Le groupe japonais Sony a annoncé aujourd'hui qu'il allait vendre l'ensemble des parts qu'il détient dans S-LCD, la co-entreprise de fabrication d'écrans LCD qu'il a créée avec le Sud-coréen Samsung Electronics. Ce dernier va racheter celles-ci pour 1,08 million de wons, soit environ 934 millions de dollars.
Les deux groupes ont signé un accord suivant lequel Samsung va transformer la société S-LCD en une filiale à 100% qui continuera à fournir des écrans pour l'activité TV de Sony. Cette co-entreprise, basée en Corée, avait été établie en 2004, Sony détenant un peu moins de 50% des parts. Cette décision intervient alors que le groupe japonais, installé à Tokyo, fait face à d'importantes pertes sur le marché des téléviseurs. En novembre, il a indiqué qu'il s'attendait à perdre plus d'un milliard de dollars sur son année fiscale en cours, d'ici avril (des prévisions actuellement recalculées en fonction des ventes).
Interconnecter smartphones, tablettes, notebooks et TV
« Cette transaction va permettre à Sony d'acquérir les dalles LCD auprès de Samsung Electronics sur une base stable en s'appuyant sur les prix du marché, sans avoir la responsabilité ni les coûts relatifs à l'exploitation d'une usine », a indiqué le groupe japonais dans un communiqué de presse.
Comme ses concurrents nationaux, Sony s'est longtemps démené pour faire de sa division TV une activité rentable face à la compétition internationale de rivaux tels que Samsung et Vizio (aux Etats-Unis), mais ses dirigeants ont régulièrement dit qu'ils n'abandonneraient pas le produit. Le dernier plan en date se concentre sur une rentabilité basée sur le nombre d'exemplaires vendus, les dalles étant acquises chez des fabricants à l'étranger.
Sony décrit en quatre pans sa stratégie en matière d'écrans, qui consiste à offrir du contenu et à interconnecter les smartphones, les ordinateurs portables, les tablettes numériques et les téléviseurs. La société a annoncé en octobre qu'elle allait racheter les 50% détenus par Ericsson dans leur co-entreprise engagée sur les téléphones mobiles, afin de mieux intégrer les smartphones dans ses lignes de produits.
Google+ aurait 150 millions d'utilisateurs selon GlobalWebIndex
Le cabinet GlobalWebIndex vient d'évaluer à plus de 150 millions le nombre d'utilisateurs actifs de Google+, six mois seulement après son lancement. Cela en ferait, dans la catégorie des médias sociaux, le troisième site le plus populaire au monde, après Facebook et le site de micro-blogging chinois Sina Weibo.
GlobalWebIndex a recoupé différents indices et estimations pour obtenir ce chiffre symbolique. Google+ serait avant tout un succès international, puisque seulement 10% de ses utilisateurs se trouveraient situés aux Etats-Unis.
Les efforts de Google pour gagner de nouveaux abonnés semblent donc payer. Le réseau social est désormais compatible avec l'ensemble des plateformes mobiles et dispose même d'une application dédiée sur l'App Store et l'Android Market. Il est aussi totalement intégré dans la majorité des services Google les plus populaires (Gmail, YouTube, Picasa, etc.).
(...)(26/12/2011 11:06:35)Avec BillSafe, le site eBay rachète un mode de paiement sur facture
Le site d'enchères en ligne eBay vient d'acquérir la société allemande BillSafe pour compléter son système de paiement en ligne Paypal. Les termes de la transaction n'ont pas été précisés.
BillSafe offre la possibilité d'effectuer des paiements à réception de la facture. Les acheteurs peuvent choisir des articles, se faire livrer, puis recevoir la facture plus tard. En octobre 2010, eBay avait déjà pris une participation minoritaire dans la société.
Ce mode de règlement est très populaire en Allemagne, ainsi qu'en Autriche, en Suisse et aux Pays-Bas. Or, rien qu'en Allemagne, eBay dit rassembler 15 millions de comptes. Dans un communiqué, Arnulf Keese, directeur général de PayPal Allemagne, a indiqué que le groupe allait pouvoir désormais offrir aux clients davantage de tranquillité d'esprit avec une méthode de paiement qu'ils connaissent et qu'ils préfèrent, ce qui devrait générer davantage de ventes pour les e-marchands. Plusieurs autres sociétés proposent ces technologies de paiement sur facture, notamment BillPay.
En rachetant BillSafe, le groupe eBay complète également son service Paypal « Bill Me Later », qui ouvre aux clients une ligne de crédit leur permettant de payer leurs achats en plusieurs versements s'ils le souhaitent, en s'acquittant d'intérêts.
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