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(05/11/2007 11:14:06)
MS TechEd 07 : premiers pas du Micro Framework en tant que produit
Microsoft donnera cet après-midi le coup d'envoi de deux semaines de conférences à Barcelone, la manifestation européenne regroupant le Tech'Ed et l'IT Forum. En seconde semaine, ce dernier s'intéressera aux problématiques de haut niveau. Le Tech'Ed met traditionnellement plus les mains dans le cambouis : les développeurs pourront y voir des démonstrations des nouveautés de Microsoft, SQL Server 2008, Visual Studio 2008, Linq, .Net Framework 3.5, Silverlight... En guise de prolégomènes, nous avons pu rencontrer Colin Miller, qui participe à son premier Tech'Ed en tant que directeur d'une unité produit, le .Net Micro Framework. Il s'agit d'une implémentation du socle applicatif de Microsoft conçue pour tenir dans 200 Ko de mémoire, et donc destinée à être embarquée dans des appareils industriels ou domestiques. « .Net Micro Framework a démarré en tant que projet de recherche, raconte Colin Miller. Voilà un an et demi que nous sommes entrés dans une sorte de phase d'incubation, et 8 mois que nous sommes devenus une unité produits - adossée toutefois à l'unité Windows Embedded. » Contrairement à Windows CE, le Micro Framework n'a pas vocation à fournir une interface Windows à toute sorte d'appareils. Le but est plutôt de proposer un socle compatible avec les différentes plateformes du marché (Cirrus Logic, Atmel, etc.) de façon à ce que des développeurs habitués à Visual Studio puissent aussi créer des applications pour l'embarqué. Colin Miller cite ainsi l'exemple d'un équipement domotique « dont il a fallu réécrire trois pilotes logiciels ; nous l'avons fait en C# ». Sécurité et communications en tête de liste des priorités Pour Colin Miller, il s'agit évidemment du principal avantage de Netmf (le petit nom de .Net Micro Framework, qui devrait probablement encore évoluer) : « accroître la productivité ». Reprenant l'exemple de l'appareil domotique, un boîtier à brancher sur le réseau électrique et qui permet de piloter les équipements de sa maison à distance, il explique : « il nous a fallu trois jours pour réaliser le prototype, et l'appareil était prêt à être lancé sur le marché en 3 mois. » Microsoft va tenter de bousculer sur ce marché de l'embarqué des acteurs établis, comme Wind River Systems. Il devra donc faire montre d'autres qualités que la simple productivité. La sécurité, par exemple, est un élément primordial. « Nous avons justement sorti un service pack qui permet de verrouiller l'accès à la mémoire flash », précise Colin Miller. Ainsi, hormis en cas de violation physique de l'appareil, aucune application ne peut s'installer si elle ne présente pas la signature appropriée. Les prochaines évolutions du Micro Framework peaufineront ses capacités de communication. Microsoft développera sa propre pile TCP/IP, et implémentera un protocole de services Web organisant les communications entre équipements. Colin Miller est en effet persuadé du décollage prochain de la domotique. Pour lui, cela pourrait arriver d'abord sous la forme d'équipements capables de gérer intelligemment la consommation d'énergie. « Il y aura un gestionnaire central, et chaque fois que vous connecterez un nouvel appareil, il communiquera directement avec le système central. » (...)
(02/11/2007 18:28:42)Le TGI de Paris ne juge pas Wikimedia responsable de ses contenus
Le tribunal de grande instance de Paris a débouté, lundi 29 octobre, trois personnes ayant attaqué la Fondation Wikimedia en raison de la publication sur l'encyclopédie collaborative Wikipedia d'informations portant atteinte à leur vie privée. Selon l'avocat de Wikipedia, Maître Jean-Philippe Hugot, cité par l'AFP, il s'agit d'une « première en France ». Personne auparavant n'avait cherché à engager la responsabilité éditoriale de l'encyclopédie en ligne. Dans son ordonnance de référé, le TGI ne tient pas la Fondation responsable des informations publiées sur Wikipedia, au motif que Wikimedia n'est pas éditeur mais un simple hébergeur de son encylopédie en ligne. Celle-ci est, rappelons-le, enrichie par des collaborations externes et bénévoles. La Fondation n'a donc pas de responsabilité éditoriale à proprement parler. En revanche, en tant qu'hébergeur, Wikimedia est soumise, en France, à la LCEN (loi sur la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004). Cette dernière stipule que, sur demande par lettre recommandée, un hébergeur doit supprimer de son site un contenu illicite (pédopornographique, raciste ou négationniste) qui lui est signalé. Selon le quotidien Le Monde, le TGI a jugé que la demande que les plaignants avaient adressée à Wikimedia, et qui était restée sans réponse, n'avait pas été « rédigée dans les règles de l'art prévues par la LCEN ». (...)
(02/11/2007 17:51:17)MySpace apporte son soutien à Google OpenSocial
L'initiative OpenSocial de Google vient de recevoir un soutien de poids : MySpace rejoint en effet le nombre des partenaires. OpenSocial n'est pas un nouveau réseau social, mais au contraire une technologie qui ne demande qu'à être implémentée par les réseaux sociaux existants. Son but est de fournir une plateforme de déploiement unique pour les applications de type Web 2.0, qui sont actuellement écrites spécifiquement sur telle ou telle plateforme, comme FaceBook ou MySpace. Dans le cas d'OpenSocial, l'application (ou gadget, ou widget) est écrite de façon à s'exécuter dans un container unique, Orkut. Didier Girard, directeur technique de la SSII Sfeir, a fait partie des bêta-testeurs de l'API (interface de programmation) OpenSocial : « C'est très simple d'écrire une application, et l'API fournit la garantie qu'elle fonctionnera dans tous les containers. On en revient un peu au principe du 'développer une fois et déployer partout' de Java, à ses débuts. » Pour l'instant en revanche, rien n'indique qu'il sera possible de faire discuter une application d'un container directement avec celle d'un autre container souligne-t-il. On peut imaginer une application écrite avec l'API, et déployée à la fois sur Viadeo, LinkedIn et MySpace. Il serait tentant de pouvoir échanger des informations d'un réseau social à l'autre. Mais il faudra probablement, pour ce faire, passer par un serveur intermédiaire. MySpace a annoncé il y a seulement quelques jours qu'il ouvrirait ses API ; le réseau social a pu constater combien FaceBook avait gagné en popularité suite à l'ouverture de ses propres API. Ironiquement, les développeurs devraient pouvoir utiliser les API OpenSocial avant celles de MySpace. (...)
(02/11/2007 17:19:06)Gestion de la performance : Infor domine, selon Ventana Research
Le cabinet d'études californien Ventana Research, spécialisé dans la réalisation d'études comparatives de progiciels de gestion de la performance économique de l'entreprise, vient de publier sa dernière évaluation. Celle-ci place en tête de son classement l'offre PM BPA (Performance Management Business Process Applications) version 7.2.2, de l'éditeur Infor. Cette solution, bien connue sur le marché de la gestion de la performance, est le nouveau nom de la solution MPC, acquise par Infor avec le rachat d'Extensity (ex-Geac), issue de l'ancienne offre Comshare Commander. Une méthodologie en trois étapes A l'instar de cabinets comme le CXP ou Yphise en France, l'objectif de Ventana Research est d'assister les directions générales et opérationnelles à identifier le produit le mieux adapté à leurs besoins spécifiques. Pour évaluer les solutions qu'il analyse, il s'appuie sur les critères définis dans sa méthodologie PerformanceCycle et s'appuie, par ailleurs, sur un questionnaire de 349 questions soumis aux éditeurs. Sa méthodologie suit trois étapes correspondant aux trois phases de la gestion de performance : la mise en place de la stratégie de l'entreprise (Strategy/Align) établissant, notamment, que chaque action engagée a été confiée aux bonnes ressources, la planification des opérations (Planning/Optimize) et, enfin, l'analyse des résultats (Execution/Understand). Pour chaque phase, Ventana attribue un score à chacun des éditeurs après avoir vérifié la disponibilité des fonctions requises dans leur offre. Le regroupement des trois scores détermine la note finale. Sur ces trois phases, PM BPA d'Infor obtient des scores allant de 96,43% pour la planification à 98,08% pour l'alignement de la stratégie. Symphony-Metreo, Cognos, BO, Actuate et Applix suivent Infor Au deuxième rang du classement de Ventana Research, on trouve le produit d'un acteur californien, Symphony-Metreo, pas encore présent en France. Cette société a été créée par l'ancien fondateur d'Aspect Development (racheté par i2). Son score global s'établit à 94,27 %. Cognos arrive en troisième place (93,7%), suivi de Business Objects (91,12%), d'Actuate (88,83%) et d'Applix (84,24%). On peut être surpris de ne pas voir figurer dans cette liste des offres de gestion de la performance comme celle de SAS, notamment distinguée pour ses qualités par le cabinet Yphise en France, ou celle d'Outlooksoft (rachetée par SAP). On constate aussi que celles de SAP, d'Oracle, de Microsoft ou de MicroStrategy y figurent sans être classées. Ventana explique qu'il a contacté trente-un éditeurs, mais que quatorze d'entre eux n'ont pas répondu à sa sollicitation, parmi lesquels SAS, IBM, Jaspersoft, Pentaho. Il précise que si Microsoft, MicroStrategy, Oracle et SAP ont bien répondu, en revanche, ils n'ont pas participé au processus d'évaluation, d'où leur non-classement. Par ailleurs, Ventana ayant collecté ses informations entre juin et septembre 2007, il a évalué les versions de produits disponibles en juin, ce qui explique l'absence d'une offre comme OutlookSoft. Les analyses détaillées sont payantes, mais le classement établi par Ventana est accessible gratuitement. En voici une synthèse :
| Editeur | Produit évalué | Score |
|---|---|---|
| Infor | PM Business Process Applications 7.2.2 | 97,42% |
| Symphony-Metreo | SymphonyRPM 5.2 | 94,27% |
| Cognos | 8 BI Administrator | 93,70% |
| Business Objects | EPM BOE Premium & Planning Bundle - XI Release 2 | 91,12% |
| Actuate Corporation | iServer Developer Pack et Performance Management 9.0 | 88,83% |
| Applix | Enterprise Server 9.1 | 84,24% |
| ArcPlan | Enterprise 5 | 83,95% |
| Softscape | Apex 2007 | 83,95% |
| Information Builders | WebFOCUS Performance Management Framework 3.1 | 82,23% |
| RiverLogic | Enterprise Optimizer 7.1 | 78,22% |
| Varicent | Varicent Sales Performance Management 4.5 | 77,94% |
| Corporater | Performance Management Suite version 2.6 | 66,76% |
| IDS Scheer | ARIS Process Performance Manager 4.1 | 59,31% |
| Microsoft | Business Scorecard Manager | Non classé |
| MicroStrategy | 8.1 Server | Non classé |
| Oracle Corporation | BI Suite Enterprise Edition 10g | Non classé |
| SAP | Strategy Management | Non classé |
Intel veut réduire ses centres serveurs de 133 à 8
Intel vient d'annoncer qu'il allait consolider ses ressources informatiques. L'objectif est de concentrer 133 centres serveurs au sein de 8 sites. Chacun aura une superficie de 28 000 m². Le projet, qui devrait s'étaler sur les sept ans à venir, permettra d'économiser entre 1,4 et 1,8 Md$. Ces chiffres sont le résultat des premières études qu'Intel conduit depuis un an. Le fondeur, comme les autres grands acteurs du secteur des TIC, est lui-même un gros utilisateur. Aujourd'hui, Intel compte plus de serveurs (93 000) que de salariés et stocke 3,8 Péta-octets (un péta : un million de milliards) et sa logithèque atteint 2500 programmes. Si Intel ne se lançait pas dans cette opération de consolidation autour de machines multicoeurs, bien évidemment assortie d'une virtualisation et d'une mise en grille de ses systèmes, il lui faudrait 250 000 serveurs d'ici deux ans. La marge de progression est conséquente puisque, pour l'instant, Intel n'utilise que des machines hébergeant un seul système d'exploitation et, de son propre aveu, il n'existe pas de politique de rationalisation entre les différents centres en service. Cette annonce technique, qu'Intel n'a pris la peine d'annoncer que par le biais d'un billet sur un blog officiel, s'accompagne sur d'autres blogs, cette fois officieux, de commentaires moins autorisés et plus acerbes. Sur l'un d'entre eux, l'auteur s'inquiète des conséquences des licenciements qui engendrent frustration et amertume parmi les informaticiens d'Intel et qui menacent la fiabilité de l'infrastructure. Pour lui "les réductions de ressources sont des actions et non une vision. Ce ne sont que des conséquences, pas une stratégie". Tous les grands acteurs ont pris la peine de faire de la publicité autour de leurs efforts d'optimisation et de consolidation de leurs ressources informatiques. HP avait donné le signal l'an dernier en annonçant qu'il comptait concentrer ses 65 centres serveur répartis dans le monde entier à 6 aux Etats-Unis. Depuis, IBM, Sun et Cisco ont aussi communiqué sur leur propre démarche. (...)
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