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(04/11/2011 11:59:13)
Le Canada recherche une centaine d'informaticiens
Les employeurs de l'IT présents au Canada recruteront à Paris les 15, 16 et 17 novembre 2011 lors du salon Destination Canada - Forum Emploi. Sur les 1 500 postes à pourvoir, plus d'une centaine seront réservés aux informaticiens. Les offres concernent des profils variés qui vont du support technique à la gestion de projet, en passant par le développement de logiciels, la sécurité des réseaux, ou les télécommunications. Seront présentes des sociétés de conseil IT comme Accenture qui recherche plus d'une vingtaine de consultants SAP à Alberta, dans l'Ontario, et au Québec, et des entreprises de la sécurité comme la filiale de Bull, Amesys (Ontario, Québec), ou I Think Security (Ontario). Des postes de chefs de projets et de développeurs web sont également proposés par le groupe québécois de services informatiques Facilité Informatique (Ontario, Québec). par le cabinet d'ingénierie BBA (Colombie-Britannique, Ontario, Québec, Terre-Neuve-et-Labrador) et par le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (Ontario).
Les candidats qui souhaitent s'expatrier pourront également s'entretenir avec les chargés de recrutement de l'équipementier télécoms Northern Voice & Data (Ontario), de l'opérateur Northwestel (Yukon et Territoires-du-Nord-Ouest), de la plate-forme RH Qwalify (Ontario) ou de l'éditeur de jeux en ligne Spielo International Canada (Nouveau-Brunswick).
Inscription uniquement en ligne
Pendant toute la durée du forum, l'ambassade du Canada proposera des conférences pour informer les participants sur les démarches d'immigration temporaire et permanente. La demande de participation au salon s'effectue uniquement en ligne sur le site www.destination-canada-forum-emploi.ca. Les informaticiens en recherche d'emploi recevront des instructions pour soumettre leur CV au format canadien, en français et en anglais, et leur brève lettre de motivation. Si leur profil correspond à une des offres d'emploi, ils recevront une invitation au salon.
Les offres d'emploi pour le Canada sont également consultables sur le site de Pôle emploi international.
(...)
Trimestriels : SAP France dit gagner des parts de marché
SAP France est en forme. Ses ventes de licences ont progressé de 63% au troisième trimestre, partie Sybase non incluse, a indiqué hier Nicolas Sekkaki, son directeur général, sans toutefois fournir de chiffre d'affaires. En englobant les revenus de la maintenance, la progression de SAP France est ramenée à 15% sur le trimestre (+16% au niveau mondial, Sybase inclus). L'an dernier, à même époque, la filiale française venait de retrouver la croissance, après la crise de 2008. Cette fois-ci, elle a réalisé le meilleur troisième trimestre de son histoire, en termes de chiffre d'affaires, souligne le dirigeant. Il rappelle les orientations prises pour y parvenir : être plus proche des clients, avoir une meilleure segmentation, déployer les écosystèmes et investir sur les métiers.
« Nous savons que nous gagnons des parts de marché, nous avons remporté de nombreux affaires sur nos concurrents », a-t-il affirmé hier. Les ventes réalisées sur de nouveaux clients ont augmenté de 39% sur le trimestre, ce qui permet à la filiale d'envisager de nouvelles perspectives de croissance. Par ailleurs, si SAP et Sybase conservent un fonctionnement indépendant, les deux sociétés unissent leurs forces de vente sur certains secteurs, en particulier dans la banque, où Sybase est très présent avec Business Objects.
Sur les trois mois écoulés, deux contrats ont dépassé les 5 millions d'euros de chiffre d'affaires pour SAP France et quatre ont été supérieurs à un million d'euros. Deux d'entre eux ont porté sur des systèmes de gestion des ressources humaines (RH), notamment sur des solutions de gestion des talents. Parmi les gros contrats remportés ce trimestre figurent des noms tels que La Banque de France, Natexis, Lactalys, Atos, Total ou Vinci Autoroutes.
La filiale annonce aussi une bonne performance sur son volume d'affaires en général, dans les différents domaines applicatifs. Au nombre des nouveaux clients, on trouve Radio France (qui a acquis des solutions d'EPM, gestion de la performance de l'entreprise), le Conseil général de la Nièvre (sur la BI), le cimentier Vicat et le groupe agro-industriel Soufflet (sur l'ERP) ou encore Monoprix (sur la gestion de patrimoine immobilier).
36 clients Business ByDesign en France
Business ByDesign, l'offre hébergée pour PME, compte maintenant 36 clients en France (maj*). Dans le monde, l'éditeur en dénombre 650 et vise le millier pour la fin de l'année. SAP s'emploie depuis plusieurs mois à renforcer son réseau de partenaires pour revendre cette offre de gestion intégrée en mode SaaS. La filiale française annonce avoir signé la plus grosse affaire en indirect au niveau mondial sur Business ByDesign (màj). Dans un autre domaine, Nicolas Sekkaki signale aussi que le premier client pour l'offre Disclosure Management (validation de la clôture des comptes) a été signé en France.
* (mise à jour : il y a un an, la filiale française comptait moins d'une dizaine de clients en production)
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Pour ce troisième trimestre, le directeur général communique des progressions à trois chiffres sur les ventes de licences pour certains secteurs d'activité : le manufacturing et les services. Côté produits, sur les solutions entourant l'ERP (gestion logistique, relation client, RH...), SAP France dit récolter les fruits des recrutements réalisés pour étoffer ses équipes. « Nous n'avions pas les ressources pour amener les produits sur le marché, reconnaît Nicolas Sekkaki. Nous avons embauché massivement dans ces lignes de métiers ». La société enregistre ainsi des progressions très fortes sur les solutions RH (de gros contrats signés, cf plus haut), ainsi que sur le CRM. Le directeur général pointe l'intérêt de proposer aux forces de vente des entreprises des solutions mobiles qui puissent relier à leurs outils spécifiques les fonctions décisionnelles tout en accédant au back-office et à la gestion logistique.
La croissance repart sur le décisionnel
Sur les solutions analytiques, la filiale française « a renoué avec la croissance ». Elle affiche une progression de 38%, davantage tirée par l'intégration de données (+54% sur l'EIM) et les outils de pilotage (+40% sur l'EPM et +86% sur la gestion des risques) que sur la BI proprement dite (+26%).
Nicolas Sekkaki met aussi l'accent sur les comptes stratégiques de SAP (dont le chiffre d'affaires a progressé de 48%) et sur l'avancée réalisée dans les régions (en croissance de 60%). « Avec plus d'un million d'euros d'affaires signé en province depuis deux trimestres », pointe le dirigeant. La filiale a aussi soutenu le mode indirect sur les grands comptes (+73% depuis le début de l'année), ce qui permet aux partenaires d'améliorer leur taille critique. Accenture a inauguré avec SAP un centre d'innovation sur la partie temps réel et Capgemini s'est investi sur les solutions de mobilité.
Mieux armé qu'en 2008 pour affronter la crise
Sur l'exercice fiscal 2011, SAP France s'estime en avance sur son plan de marche, même si tout se joue sur le quatrième trimestre. Et pour 2012, il pense que la société est mieux armée qu'elle ne l'était en 2008 pour faire face à la crise. Il y a trois ans, « nous étions monoproduit et nous venions d'acquérir Business Objects. Depuis, nous avons bien consolidé la base décisionnelle qui représente une part significative de notre activité. Nous avons désormais la partie Sybase et une roadmap claire sur notre agenda produits que nous trouvons très innovant car nos solutions répondent aux besoins des clients en temps de crise en permettant un pilotage plus fin de l'entreprise ».
La semaine prochaine se tient à Madrid la conférence Sapphire de l'éditeur dont les thématiques porteront sur l'innovation, a indiqué Nicolas Sekkaki. Trois mille clients et partenaires y sont attendus. Il y sera question de mobilité, de Big Data et de temps réel. Depuis un an et demi, SAP porte une grande partie de ses efforts de R&D sur HANA (high performance analytics appliance), sa solution d'analyse des données en mémoire et en temps réel qui établit une convergence entre les données transactionnelles et le décisionnel. En France, Casino l'a adoptée et d'autres contrats devraient se clore au 4e trimestre.
« Pratiquement tous les développements que nous sommes en train de réaliser se font sur une base HANA », a souligné le directeur général France en rappelant que SAP proposait ici une rupture technologique qui n'impliquait pas un changement de système d'information. « HANA pourra s'intégrer quelle que soit la version de l'ERP utilisé par le client. Il n'y aura donc pas de coût rédhibitoire pour accéder à l'innovation » et aux gains de productivité induits. Il donne notamment en exemple, la possibilité pour une entreprise de refaire son budget quasiment en temps réel, si l'évolution de son activité le requiert.
Trimestriels Steria : l'Europe tire la croissance
Avec 412,2 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA), au troisième trimestre, Steria affiche une croissance organique de 4,1%. Sur neuf mois, cette croissance organique s'élève à 3,6% pour un CA de 1277,3 ME.
Ce chiffre d'affaires est partagé en quatre entités géographiques. Sur neuf mois, le Royaume Uni se situe à 486,8 ME en croissance organique de 1,9%, la France avec 401,1 ME est à 4,6% de croissance organique, l'Allemagne se situe à +2,4% pour 178,5 ME, les autres activités en Europe se montent à 210,9 ME, en hausse de 6,9%.
Par activités, et toujours sur neuf mois, Steria affiche +5,5% pour la partie gestion des infrastructures et BPO et ses 495,5 ME de CA, le conseil et l'intégration de systèmes est à 781,8 ME et 2,5% de croissance. Steria insiste également sur la bonne tenue du secteur public qui a progressé de 2,5% sur neuf mois.
Trimestriels Sopra : croissance sur fond d'inquiétude économique
Sopra affiche non seulement les traditionnels chiffres de son activité, mais un peu de courage. La SSII explique en effet que « le contexte économique se durcit et les premiers signes apparaissent d'un probable ralentissement de l'activité ». Peu de SSII osent ce commentaire. Sopra se prévoit néanmoins une croissance organique de 7% sur l'année et une marge opérationnelle comprise entre 8,6 et 9%.
Pour le seul troisième trimestre, Sopra a réalisé un chiffre d'affaires (CA) de 240,1 millions d'euros (ME) en croissance organique de 7,1% (et en croissance totale de 7,3%). Sur neuf mois, ce CA s'élève à 769,8 ME en croissance organique de 10% et totale de 10,3%. La France qui compose 80% du CA se comporte mieux que le reste de l'Europe, sur neuf mois la France progresse en organique de 10,8%, le reste de l'Europe de 6,4%.
Les ventes de PC progressent grâce aux tablettes
Alors que le cabinet d'études Gartner estimait la croissance du marché des PC à 3,2% en volume lors du troisième trimestre 2011, son homologue Canalys voit les choses tout autrement. Pour ce dernier, les ventes mondiales d'ordinateurs ont en effet progressé de 18% en unités durant la même période. Pourquoi une telle différence ? Les analystes de Canalys considèrent tout bonnement les tablettes tactiles comme des PC à part entière et les intègrent donc dans leurs calculs.
Ces calculs font ressortir des ventes de PC portables en hausse trimestrielle de 9% et des ventes de PC de bureau en progression de 8%. En revanche, c'est le plongeon pour les ventes de netbooks qui reculent de 28%. Ces ordinateurs à bas prix sont particulièrement concurrencés par l'arrivée des tablettes qui bouleverse également les ventes des PC portables plus classiques. Quant aux ardoises elles-mêmes, il s'en est vendu au troisième trimestre 2011 près de trois fois plus qu'à la même période en 2010.
Les parts de marché de l'iPad s'effritent
Captant 67% des ventes mondiales de tablettes en volume au troisième trimestre 2011, Apple reste donc le fabricant numéro un sur ce segment de produits. Cette performance lui permet d'ailleurs de prendre la seconde place du marché global des PC tel que le définit Canalys, derrière HP (16%) mais devant lenovo (12%), Dell (10%) et Acer (10%). Néanmoins, les parts de marché de l'iPad s'effritent puisque Apple réalisait il y a un an 96% des ventes totales de tablettes dans le monde. Depuis, la concurrence a commencé à émerger avec des marques comme Acer, Asus et Samsung notamment. En dépit de ventes toujours en forte croissance, l'érosion des parts de marché d'Apple sur le segment des ardoises devrait se poursuivre.
Pierre Laurin prend la direction des services chez Computacenter
La filiale française du revendeur grands comptes a recruté Pierre Laurin au poste de directeur des services. Il succède à Patrick Tuil qui occupait ces fonctions depuis plusieurs années. Son remplaçant supervise ainsi la production de l'ensemble des contrats de services de Computacenter France qui inclut l'infogérance, la maintenance, le service desk, le centre de supervision, les projets et l'assistance technique.
Avant de rallier l'entreprise, Pierre Laurin était Senior Auditor chez TPI, un acteur mondial de premier plan sur le marché du conseil. Auparavant, de 2005 à 2010, il se concentrait sur le développement des activités d'externalisation des postes de travail chez Capgemini France.
Airria ouvre une agence à Limoges
Le réseau de franchises spécialisé dans les services informatiques est désormais présent dans la Haute-Vienne avec l'ouverture d'une agence dans le chef-lieu du département. Dirigée par Philippe Boutinaud, ancien technicien chez France Télécom puis TDF, la nouvelle structure délivrera les services pour PME et TPE du réseau, sous la marque Airria Pro, ainsi que ses prestations pour les particuliers labellisées Airria Familly. Du fait de l'absence d'autres franchises Airria en Haute-Vienne, l'agence de Limoges devrait rayonner sur l'ensemble du département.
La création d'Airria Limoges porte à 112 le nombre de points de présence total d'Airria en France. Comme bon nombre d'entre eux, l'agence de Limoges ne dispose pas de pas de porte. L'arrivée d'Airria dans la région montre la volonté du franchiseur d'étendre sa présence à des régions où la densité de population est faible, lui qui a privilégie jusqu'ici les installations dans des territoires plus peuplés.
Open Data, le partage de données reste toujours associé à un risque
Ce cabinet a réalisé une étude baptisée Open Data : quels enjeux et opportunités pour l'entreprise ? qui se télécharge sur son site. Cette étude permet de faire le point sur les attentes, les motivations comme sur la situation de l'Open Data, tant sur les consommateurs de données que sur les offreurs, côté privé comme public.
Le livre blanc qui intègre cette étude est préfacé par Carlo Ratti, du M.I.T., qui rapproche le mouvement de l'Open Data et la problématique du Big Data. En effet, ouvrir toujours plus de données ne peut qu'accroître dans des proportions considérables le volume d'informations disponibles. Le point commun entre les deux phénomènes est aussi des plus classiques : les peurs s'opposent aux opportunités considérables.
L'Open Data connu mais méconnu
Selon l'étude Bluenove, 47% des répondants connaissent le concept d'Open Data. Mais combien en connaisse réellement la signification ? Il s'agit de rendre accessible (ouvrir) des informations en sa possession. Ces données peuvent alors être utilisées par des tiers pour créer de la valeur. Le cas classique est la création d'un service pratique par une start-up pour téléphone mobile à partir d'informations géographiques rendues disponibles par une collectivité locale. Mais ce cas classique est très loin d'être le seul à pouvoir être envisagé.
L'ouverture des données publiques est lancée et le portail Data.gouv.fr offrira bientôt un accès unifié et très libre aux données publiques. En Italie, une entreprise privée, le producteur d'électricité Enel, a ouvert certaines de ses données.
Partager par obligation ou par intérêt
Dans certains cas, l'ouverture des données est liée à une obligation légale, réglementaire ou contractuelle. Si ce type d'obligation concerne surtout le secteur public, il peut aussi avoir un impact sur des entreprises privées. « La Communauté Urbaine de Bordeaux a exigé que nous ouvrions certaines données de l'impact environnemental de la collecte des ordures réalisée par notre filiale SITA » témoigne Valérie Guimet, innovation ecosystem manager de Suez Environnement. 40% des répondants à l'enquête menée par Bluenove sont convaincus de l'intérêt de partager des données dans le domaine environnemental contre 37% dans le domaine technique, 26% dans l'opérationnel et 26% également dans le marketing. « Seuls 4% des répondants déclarent ne pas être prêts à partager des données internes avec des tiers » relève Martin Duval.
Cette prédominance de l'environnemental, porteur d'image positive pour l'entreprise, est assez logique quand on observe les motivations et les freins à l'ouverture des données. 59% des entreprises attendent en effet de l'ouverture de leurs données un développement de leur notoriété ou une amélioration de leur image.
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Ceci dit, il reste que les motivations majeures tant à partager des données qu'à utiliser des données partagées par des tiers sont au nombre de trois : améliorer la satisfaction client (63% des répondants pour partager, 65% pour réutiliser), développer l'innovation (60% pour partager, 69% pour réutiliser) et améliorer l'offre de services ou de produits (59% et 70%).
La Poste réfléchit actuellement à partager davantage de données liées au courrier. Ces données ne sont pas nécessairement fiables et le partage pourrait viser à en améliorer la qualité dans une logique gagnant-gagnant avec ses utilisateurs. « Partager les données relatives aux plis non-distribués pourrait nous aider à faire baisser ce taux de non-distribution en ayant recours aux services des tiers qui ont intérêt à l'amélioration de nos services » mentionne ainsi Bernard Haurie, directeur de l'innovation et du développement des services du groupe La Poste. Mais il précise aussitôt : « nous allons très doucement car il ne s'agit pas de partager n'importe quoi n'importe comment, par exemple en portant atteinte aux droits individuels, mais aussi pour garantir que le partage aura une certaine pérennité ».
L'ouverture des données, comme le rappelle l'étude Bluenove, créé un écosystème de trois acteurs : l'émetteur des données rendues publiques, les réutilisateurs qui vont créer un outil et permettre un usage à partir de ces données, et les consommateurs finaux qui vont bénéficier de cet outil ou de cet usage. De fait, « changer brutalement sa politique de partage de données ou tromper sur la qualité des données partagées déstabiliserait l'écosystème de l'entreprise et porterait gravement atteinte à son image » explique Martin Duval.
Pas tout, tout de suite, avec tous
Le partage des données peut être limité, notamment dans les personnes ayant accès à ces données. Ainsi, Jérôme Introvigne, directeur marketing du groupe Poult, le leader français du biscuit sous marque de distributeur, indique : « nous avons un gros besoin d'innovation et nous voudrions développer une véritable co-innovation avec d'autres entreprises non-concurrentes et des laboratoires de recherche ». Mais certainement pas ouvrir tout à tous les vents.
L'innovation est aussi le moteur du partage de données à la SNCF. Patrick Ropert, directeur de la communication de la SNCF, expose : « nous transportons un million de personnes par jour mais chacune attend un service individualisé. Cela n'est possible qu'en recourant à des services innovants développés par des tiers avec nos données. Aux Etats-Unis, il existe une application qui croise des données issues des transports publics avec des données du marché immobilier pour permettre à chacun d'optimiser le choix de son lieu de résidence. »
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Cependant, partager ses propres données comme utiliser les données de tiers restent des démarches perçues comme porteuse de risques. Le besoin de contrôler les données partagées est ainsi le premier frein à l'adoption d'une démarche d'ouverture cité par 60% des répondants. Assez logiquement, 52% des répondants estiment que cela risquerait de donner des informations à des concurrents et 48% craignent les aspects juridiques soulevés.
La réutilisation des données partagées par d'autres, notamment des collectivités locales, est, quant à elle, surtout liées à des problématiques d'accès et de qualité : la fraîcheur incertaine des données (60% des répondants) voire leur qualité propre (51%) sont ainsi citées à côté de la dispersion des données disponibles (58%) et la méconnaissance des données disponibles (57%) voire simplement de l'endroit où les récupérer (53%).
Assez bizarrement, la pérennité de la disponibilité des données n'est pas citée parmi les items les plus importants. Sans doute est-ce lié au fait que, aujourd'hui, les données partagées sont essentiellement publiques et du fait d'une démarche politique de longue haleine.
Un problème d'organisation et de technologie
Mais partager ses données pose aussi un autre problème de base : qui décide quoi partager ? Qui décide quoi réutiliser ? « La question est abordée de façon très transverse dans l'entreprise et si, aujourd'hui, il n'existe pas de Chief data officer, les procédures comme les attitudes devraient beaucoup bouger dans les mois à venir » prophétise Martin Duval.
Valérie Guimet ajoute : « ce que nous retenons de l'expérience bordelaise, c'est aussi que le partage de données ne se fait pas en appuyant sur un bouton. Il faut faire un vrai travail sur les formats et la pureté des données pour qu'elles soient utiles et utilisables par des tiers. »
Logiquement, Bluenove recommande de préparer minutieusement l'ouverture de ses données comme la réutilisation des données de tiers. Cela passe déjà par un choix (ou une acceptation) d'un modèle de partage : partage limité ou total, gratuit ou payant, ciblé ou en « mode public »... Pour débloquer la démarche et éviter son enlisement, Bluenove invite également à se lancer rapidement avec un partage limité en attendant d'étendre la démarche sur plus de données ou des modèles plus audacieux. L'ouverture, bien entendu, doit être animée, comme n'importe quelle démarche communautaire si l'on souhaite que son écosystème joue le jeu. Enfin, même si le ROI direct n'est pas l'objectif, définir des outils pour mesurer le retour sur investissement attendu est nécessaire pour justifier la démarche. Ce ROI est en général indirect, par l'apport secondaire du service proposé par un tiers.
A ce jour 43% des répondants déclarent avoir une envie de pratiquer l'open-data mais seulement 17% ont une vraie démarche en cours. Force est de constater que le sujet est loin d'être mature.
Croissance de 15% pour le SaaS dans le SIRH
Le secteur du SIRH (système d'information de gestion des ressources humaines) comprend plusieurs briques logicielles relatives aux ressources humaines proprement dites, à la paie, à la gestion des temps. En 2011, prévoit PAC (Pierre Audoin consultants), ce marché se montera à 1,8 milliard d'euros, contre 1,7 en 2010, soit une progression globale de 5%. Derrière, le cabinet d'études, observe plusieurs tendances de fond.
Première donnée spectaculaire, le SaaS est en croissance de 15% dans le secteur du SIRH. Il concerne plus particulièrement sa partie paie dont il représente un tiers du CA, contre 1/6è pour le CRM et 1/20è pour les logiciels dans leur ensemble.
Autre ligne de force, la nouvelle maturité de ce marché et leur réorganisation. « Les DSI vont reprendre la main et urbaniser un secteur marqué par l'empilement de différents logiciels » nous explique Salim Mesbah, consultant chez PAC. La DSI va mettre bon ordre, rationaliser et aligner les logiciels de SIRH avec d'autres logiciels : talents, recrutement, performance, plans de succession. C'est en fait une volonté des directions générales qui veulent aligner les politiques RH sur la stratégie de l'entreprise et l'évolution de ses métiers.
Forte externalisation et début de ré-internalisation
PAC constate toujours un important recours à l'externalisation sur ce secteur. C'est surtout le fait des grands comptes. Mais de nombreuses prestations, hébergement, SaaS, TMA, managed services, BPO (avec reprise du personnel) se développent. Ce mouvement se fait désormais sous le signe de la qualité de service. Il est également marqué par des mouvements de ré-internalisation, par exemple pour le contrôle et al validation des données.
Signe supplémentaire de maturité et de forte évolution de ce marché, PAC souligne le rapprochement entre plusieurs prestataires. Taleo a racheté JobPartners pour se développer au niveau européen, les sociétés Vurv Technologies, E-Grasp et Stepstone Solutions ont fusionné pour laisser place à Lumesse, ADP a racheté Shared Value et Cegid a acquis Vedior Front RH
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