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(04/11/2011 17:20:40)

Le lancement de Solaris 11 prévu le 9 novembre

Oracle a prévu de présenter la version 11 de son système d'exploitation Solaris le mercredi 9 novembre prochain. Sur son site, il propose déjà de s'enregistrer pour le webcast associé à l'événement de lancement qui se tiendra à New York, en présence de Mark Hurd, président du groupe, et de John Fowler, vice-président exécutif, responsable de la division Systèmes. La conférence web, titrée « Comment construire sa prochaine génération de datacenter dans le cloud », débutera à 16 h, heure de Paris. Oracle indique qu'il sera possible, à cette occasion, de « chatter » avec l'équipe de développement de l'OS.

L'OS destiné au SuperCluster T4-4

Oracle a déjà évoqué Solaris 11 sur OpenWorld début octobre, indiquant que cette version fonctionnerait à la fois sur les serveurs à base de processeurs Sparc T et x86. C'est l'OS destiné aux serveurs Sparc T4 et au système haut de gamme SuperCluster T4-4 qui intègrera jusqu'à 128 coeurs. Or, l'actuel Solaris 10 ne peut pas gérer au-delà de 512 threads et quelques téraoctets de mémoire principale, a rappelé John Fowler.  Il sera aussi mis à l'oeuvre dans l'appliance de base de données Exadata Database Machine X2-2 et X2-8, de même que dans l'appliance de middleware Exalogic Elastic Cloud. Ces systèmes peuvent déjà fonctionner avec la version Express de Solaris 11 qu'Oracle a lancé en novembre 2010. Solaris 11 sera aussi un composant essentiel de l'appliance de stockage Sun ZFS utilisée, selon Oracle, par près de 3 000 entreprises.

En revanche, Solaris 11 ne fonctionnera pas avec les anciens serveurs Sparc basés sur des processeurs UltraSparc-I à IV+, ainsi qu'Oracle en avait averti ses clients (cf ci-dessous).

Oracle a averti que Solaris 11 ne supporterait pas les UltraSparc


Selon Oracle, plus de ses 600 clients auraient déjà déployé, en production, des bêtas avancées de cette version 11, dans différents secteurs d'activité, notamment les services financiers, le secteur public et les communications. L'éditeur propose parallèlement un programme de formation pour aider les clients et les partenaires à effectuer leur migration vers Solaris 10 depuis les versions 10 et antérieures.

(...)

(04/11/2011 17:03:07)

Recap IT : Facebook infiltré, iOS 5 va recharger les batteries, HP teste les charmes d'ARM

En cette semaine de Toussaint, à tout seigneur, tout honneur, place de choix à ce qui fait peur, effraye, donne des sueurs froides aux DSI, la sécurité. Et il faut avouer que l'actualité est encore riche en la matière. Le malware Duqu continue sa propagation selon Symantec, alors qu'un laboratoire de recherche hongrois explique que ce logiciel exploite une faille zero-day du kernel de Windows. Microsoft dit travailler dessus, mais le correctif n'est pas présent dans le traditionnel Patch Tuesday, disponible la semaine prochaine. On a appris aussi qu'un serveur du MIT avait été détourné pour compromettre plus de 100 000 sites web. Des chercheurs ont réussi à infiltrer Facebook grâce à des robots capables de collecter une grande quantité de données (250 Go). Même le système captcha utilisé par des sites très populaires a été trompé par des chercheurs. Les experts en sécurité tentent de trouver des parades et simulent des cyber-attaques comme cela a été le cas pour l'opération Cyber Atlantique 2011 avec des Européens et les Etats-Unis.

HP Slate rebondit, Gmail loupe son entrée sur App Store, iOS 5 va recharger les batteries


Même à la Toussaint, on ne meurt jamais complètement. HP a ainsi annoncé le lancement de sa tablette Slate 2 à destination des professionnels, quelques jours après avoir indiqué qu'il ne céderait pas son activité PC. De grands espoirs reposent sur Android 4, beaucoup de constructeurs de téléphonie mobile estiment qu'Ice Cream Sandwich devrait réduire la fragmentation de l'OS mobile de Google. Il lui reste quand même un peu de travail à accomplir quand on regarde le loupé de l'application Gmail sur iOS. A peine apparue sur l'App Store, l'appli a été retirée très vite par la firme de Mountain View en raison d'un bug technique. La grogne a été palpable aussi pour les utilisateurs d'iPhone 4S qui ont constaté une baisse substantielle de l'autonomie de leur terminal. En cause, un bug sur iOS 5 et plus exactement sur la gestion du fuseau horaire. Apple a pris en compte les récriminations et proposera un correctif sur la prochaine mise à jour de son OS mobile. La firme de Cupertino en profitera pour corriger aussi une faille de sécurité touchant l'iPad 2 et sa smart cover. Enfin, citons la volonté d'Ubuntu d'aller vers les tablettes et les smartphones dans les prochaines années.

HP teste des puces serveurs ARM, Sortie de VMware aux élections du JCP


Pour effrayer ses partenaires, rien ne vaut un petit tour chez la concurrence. HP s'est essayé au procédé en testant un serveur intégrant des puces Calexda qui sont basées sur l'architecture ARM. Pour autant, le constructeur ne tourne pas le dos à son partenaire Intel, notamment sur Itanium. HP a également annoncé cette semaine la nomination d'un nouveau DSI en la personne de Craig Flower.

Les élections au sein du comité exécutif du JCP
(Java Community Process) ont été l'occasion de constater les forces en présence. VMware n'a pas été élu, mais reste contributeur Java avec SpringSource. Twitter et Azul System y font par contre leur entrée. Floraison

(...)

(04/11/2011 16:32:04)

Apple corrige le bug de l'iPad 2

Apple a indiqué qu'il avait corrigé un bug affectant le rabat de protection (Smart Cover) de l'iPad 2. Le site 9to5Mac révèle en effet que, parmi les modifications apportées à iOS 5.0.1, figure une correction qui permet de contourner la protection par mot de passe de l'iPad.

Le patch agit en empêchant l'iPad 2 de se mettre en veille lorsque l'option pour éteindre la tablette est activée. iOS 5.0.1 a été publié en version bêta pour les développeurs, après qu'Apple ait reconnu, hier, qu'un problème relatif à iOS 5 affectait l'autonomie de la batterie des iPhone 4S. La firme à la pomme a assuré qu'une mise à jour logicielle serait publiée d'ici quelques semaines.

(...)

(04/11/2011 15:42:12)

Android 4.0 pourrait réduire la fragmentation de l'OS de Google

Ice Cream Sandwich, la dernière version d'Android, est susceptible de faciliter la fragmentation du système d'exploitation, selon les déclarations de certains dirigeants. Google a dévoilé Android 4.0 le mois dernier en annonçant, avec Samsung, le Nexus Galaxy, en vente ce mois-ci aux États-Unis, en Asie et en Europe (en exclusivité chez SFR en France). Cet OS réalise une grande partie de ce que les constructeurs ont essayé de faire en ajoutant des surcouches à Android, selon certains intervenants présents à l'Open Mobile Summit à San Francisco.

Depuis son introduction en 2007, Android a en effet été personnalisé par les constructeurs pour répondre à leur propre cahier des charges et pour se distinguer l'un de l'autre. HTC par exemple souhaitait unifier ses interfaces sur les plates-formes Android et Windows Mobile avec sa surcouche Sense. C'est désormais chose impossible avec Windows Phone puisque Microsoft - dans son cahier des charges - impose la même interface à tous les constructeurs.

Une étape importante

Le nouvel OS Android prend «de façon spectaculaire » a déclaré Kevin Packingham, vice-président en charge de l'innovation produits chez Samsung. Entre autres choses, il fait désormais l'impasse sur les boutons physiques et comprend une fonctionnalité pour glisser les applications hors de l'écran comme sur webOS. « Il y a eu une certaine fragmentation d'Android, car il a été sur un rythme de développement tellement rapide ... maintenant je pense que beaucoup des capacités de base sont disponibles, et que ce morcellement va continuer à diminuer au fil du temps », a déclaré M.Packingham.

Samsung et Google ont co-développé le Nexus Galaxy et Ice Cream Sandwich dans le même bâtiment. Mais un autre fabricant de smartphones Android a également salué le nouvel OS. « Ils ont complètement rénové l'expérience utilisateur», a déclaré Choi Jinsung, vice-président chez LG. « Cela va rendre notre travail beaucoup plus facile... nous n'ont pas besoin d'apporter de modifications. »

Un rachat de Motorola bien accueilli

Lors de cette manifestation, les représentants de Samsung Electronics, LG Electronics, Sony Ericsson et ZTE ont indiqué lors d'une table ronde qu'ils ne s'inquiétaient pas de l'acquisition de Motorola Mobility par Google. Certains espèrent même bénéficier de retombées sur l'écosystème mobile Android. La transaction, qui devrait être finalisée d'ici début 2012, donnera à Google le contrôle d'une société clé sur le marché des smartphones Android. Mais aucun des dirigeants présents à l'Open Mobile Summit n'a exprimé d'inquiétude au sujet de ce rachat.

«S'ils partageant leur propre plate-forme de développement avec Motorola, je pense qu'il y aura vraiment des avantages pour nous tous », a déclaré M. Packingham de Samsung, qui travaille avec les plus principaux fabricants de terminaux Android [pour la fourniture de composants]. Avec un fabricant de téléphones sous son aile, Google sera capable de donner aux développeurs tiers l'accès à des fonctionnalités Android exploitant un peu plus le matériel, sur smartphones comme sur tablettes, précise Kevin Packingham. Les développeurs veulent être en mesure d'utiliser des fonctionnalités telles que les caméras et les capacités de géolocalisation, a-t-il dit. «C'est très difficile pour les développeurs de passer en coulisse et de vraiment comprendre comment utiliser ces nouvelles technologies, car cela indiqueraient aux concurrents certaines spécificités à venir du matériel Samsung ».

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Google a essentiellement acheté Motorola pour acquérir des brevets et protéger l'écosystème Android quant aux questions de propriété intellectuelle, a déclaré Jan Uddenfeldt, CTO chez Sony Ericsson. Il n'est pas question de fusionner les entités Motorola et Android pour combiner l'activité mobiles dans une seule organisation, a indiqué M.Uddenfeldt « La dernière chose qu'ils aimeraient arriver à créer serait une entité verticale ... qui ne ferait que détruire les parts de marché d'Android. »

Interrogés sur l'avenir des téléphones d'entrée de gamme, moins couteux et moins performants, la plupart des fabricants ont indiqué qu'il resterait toujours un marché pour eux. Alors que les smartphones représentent 30 à 40 % des ventes (en unité) chez ZTE, les téléphones d'entrée de gamme représentent encore 60% du business, a déclaré
Lixin Cheng, PDG de ZTE États-Unis. Sur un point précis, ils restent encore très populaires auprès de certains consommateurs qui préfèrent un clavier physique à un écran tactile, a-t-il dit.


Lixin Cheng, PDG de ZTE États-Unis

ZTE a d'ailleurs développé un téléphone d'entrée de gamme bénéficiant d'une expérience utilisateur de type smartphone. Ce mobile sera mis en vente très bientôt aux États-Unis, à l'occasion du célèbre Black Friday, juste après la fête de Thanksgiving - le 25 novembre cette année - qui est traditionnellement le coup d'envoi des festivités de fin d'année. « La fonction téléphonie des mobiles et des smartphones est toujours subjective », a déclaré Cheng, soulignant qu'il existe des téléphones actuellement en développement appelés «Superphones». « Les smartphones d'aujourd'hui pourraient être une simple fonction des terminaux de demain. » Des  équipements mobiles avec beaucoup plus de fonctions comme par exemple la traduction vocale presque instantanée. Rien n'interdit d'imaginer que le service Siri d'Apple par exemple ne puisse être étendu à de la traduction vocale puisque tous les calculs sont déportés.

(...)

(04/11/2011 15:30:46)

Patch Tuesday : rustine critique pour Vista, Windows 7 et Server 2008

Microsoft livrera mardi prochain son « Patch Tuesday », pour le mois de novembre. Il semble modeste, l'éditeur annonçant simplement quatre bulletins de sécurité. Néanmoins, l'un d'entre eux est de niveau « critique » et la gravité de deux autres est jugée importante (*). Ils s'appliquent tous au système d'exploitation Windows. Vista est principalement visé puisqu'il fait l'objet d'un bulletin critique et de deux bulletins importants.  Windows 7, Windows Server 2008 et 2008 R2 sont concernés par un bulletin critique, par un autre jugé important, ainsi que par des bulletins modérés et faibles. Par ailleurs, XP et Windows Server 2003 récupèrent tous deux un bulletin « Important ». Microsoft a programmé un webcast d'explication autour de ce Patch Tuesday le mercredi 9 novembre.

En revanche, le spécialiste de la sécurité Qualys signale qu'on n'attend pas, pour cette édition du Patch mensuel, de correctif pour combler la faille zero-day utilisée par le malware Duqu récemment découvert. Celui-ci se sert pourtant de Word pour se déployer. Qualys précise toutefois que Microsoft a publié un avertissement expliquant que la faille en question est liée au moteur d'analyse de fontes TrueType Win32k et qu'elle peut être exploitée par le biais de documents, mais également en naviguant sur le web. Pour neutraliser l'attaque, il faut désactiver le rendu des fontes TrueType embarquées. Qualys recommande cette mesure, mais précise que les entreprises devraient aussi évaluer dans quelle mesure la restriction de ces capacités de rendu va affecter le traitement des documents et la navigation web. Microsoft dit travailler activement sur ce problème pour fournir les informations qui permettront à ses clients de renforcer leur protection.

(*) Sur l'échelle des indices de gravité utilisée par Microsoft, le niveau « critique » qualifie les vulnérabilités dont l'exploitation pourrait permettre de propager un ver Internet dans aucune action de l'utilisateur. Le niveau « Important » se rapporte à une faille dont l'exploitation pourrait entrainer la compromission des caractères de confidentialité, d'intégrité ou de disponibilité des données des utilisateurs ou des ressources de traitement.

Illlustration : Le bulletin de notification Patch Tuesday de Microsoft pour novembre 2011 (...)

(04/11/2011 15:08:03)

Cisco veut démocratiser la téléprésence

Il y a quelques semaines, lors d'un évènement à San José en Californie, Cisco a fêté le 5ème anniversaire de son offre de téléprésence qui se constitue de trois grands écrans et d'une expérience vidéo immersive en taille réelle. Il y a 5 ans, le prix d'entrée d'une salle de téléprésence était de 300 000 dollars. Aujourd'hui, Cisco veut démocratiser la téléprésence au plus grand nombre. François Moïse, responsable de l'activité collaboration et communications unifiées chez Cisco France explique « l'usage de la vidéo et de la téléprésence devient plus mature et le phénomène de consumérisation de l'IT pousse à adapter ses usages aux différents espaces de travail ». Concrètement cette démocratisation passe par le lancement d'une application nommée Jabber Video for TelePresence, qui est un client qui se télécharge sur PC ou Mac, mais aussi sur une tablette ou un smartphone. « Il est essentiel d'être multi-support, notamment dans le cadre de la mobilité » souligne François Moïse. L'application est pour l'instant en démonstration chez Cisco et devrait arriver en version beta au premier trimestre 2012. A noter que côté concurrence, il existe déjà des solutions similaires comme Vidyo par exemple.

L'application proposée par Cisco montre aussi le travail du constructeur dans l'intégration des différentes briques collaboratives, la HD a par exemple été implantée il y a 6 mois dans Webex, l'outil de webconferencing de Cisco. John Chambers, PDG de Cisco avait résumé cette orientation « Video is new voice ».

Des idées dans les cartons


La R&D n'est pas en reste pour aller plus loin dans l'expérience vidéo. D'ores et déjà, il est possible d'enregistrer une réunion en téléprésence et repasser les interventions sur n'importe quels supports. La prochaine étape est de trouver des mots clés dits pendant la réunion ou la session vidéo et de les indexer dans une base de données mises à disposition pour les collaborateurs. « Il existe une prolifération d'informations importantes lors des réunions organisées en téléprésence et la demande est forte de pouvoir les analyser, valoriser et les partager sur des outils comme un réseau social d'entreprise par exemple » souligne François Moïse. Il existe d'autres éléments de recherches comme la réalité augmentée ou la traduction en temps réel, mais ils restent pour l'instant au stade de concept. A suivre...

(...)

(04/11/2011 14:40:13)

L'Allemagne fait pression sur Facebook au sujet du traçage

Par Jean Elyan, avec IDG NS

« L'agence de Hambourg a publié un rapport sur la manière dont Facebook utilise les cookies, ces petits éléments stockés par le navigateur Internet, qui enregistrent des informations sur les comportements de navigation des utilisateurs, » a déclaré le chef de l'agence allemande, Johannes Caspar. Selon lui, « si les utilisateurs ne donnent pas leur consentement, Facebook a obligation de supprimer les informations qu'il a stockées, en conformité avec la réglementation européenne sur la vie privée. »

L'agence conclut que Facebook n'a pas besoin de laisser des cookies permanents sur l'ordinateur d'un utilisateur. « Or certains y résident parfois jusqu'à deux ans, même quand ceux-ci ont supprimé leurs comptes, » a ajouté Johannes Caspar. « Les conclusions de notre enquête ne permettent pas de justifier l'installation de ces cookies, » a-t-il déclaré. Le chef de l'agence chargée de la protection des données a indiqué qu'il attendait une explication de la part des techniciens de Facebook. Dans une déclaration écrite, le réseau social dit avoir fourni, avant l'écriture de ce rapport, des informations sur la manière dont il utilise les cookies. Facebook se dit aussi « surpris et déçu. » Le rapport « publié par l'Autorité pour la Protection des Données de Hambourg est incomplet, puisque l'agence dispose de toute l'information nécessaire sur les cookies, » a soutenu Facebook.

La durée de vie des cookies toujours au coeur du problème

Ce n'est pas la première fois que Facebook est mis en cause sur la façon dont le réseau social utilise les cookies. Le réseau social soutient que, quand une personne se déconnecte de son compte, les cookies qui restent ne contiennent plus d'éléments permettant d'identifier l'utilisateur. « Les cookies sont utilisés pour des raisons de sécurité, notamment pour identifier les spammeurs et s'assurer que des personnes mineures ne tentent pas de s'inscrire au service en trafiquant leur âge, » a indiqué Facebook dans un communiqué. Le réseau utilise également les cookies pour savoir si les ordinateurs sont utilisés par plusieurs personnes pour se connecter, afin de décourager l'usage de la fonction « Rester connecté » sur ces machines.

Par ailleurs, les navigateurs web permettent de supprimer facilement les cookies. Firefox par exemple offre la possibilité de supprimer les cookies chaque fois que l'on quitte le navigateur Internet, et déjoue efficacement les efforts visant à collecter des informations à partir d'un ordinateur. D'autres mesures peuvent également être utilisées pour déjouer la collecte de données. Comme le VPN (Virtual Private Networks), qui fait croire qu'un ordinateur a une adresse IP le situant en Chine ou ailleurs, alors que celui-ci se trouve en réalité au Royaume-Uni.

La reconnaissance faciale sur la sellette

L'Autorité pour la Protection des Données de Hambourg a aussi un autre différent avec Facebook. L'agence attend toujours une réponse au sujet des fonctions de reconnaissance faciale qui identifient automatiquement les amis d'une personne et suggèrent leur nom. L'agence pense que les utilisateurs doivent donner leur consentement avant que les systèmes de Facebook stockent et analysent leurs visages pour activer la fonction. L'entreprise de Mark Zuckerberg a jusqu'à lundi pour répondre à cette plainte. « Si les discussions échouent, l'Autorité pour la Protection des Données de Hambourg va prendre des mesures juridiques, » a déclaré Johannes Caspar, dont l'agence a le pouvoir d'infliger des amendes.

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(04/11/2011 12:41:07)

Simulation de cyber-attaques, Européens et Américains collaborent

Près d'une centaine d'experts en informatique de 16 pays européens et américains ont travaillé ensemble, dans le cadre d'un exercice de simulation, pour contrer des cyber-attaques d'envergure ciblant notamment des agences de sécurité et des centrales électriques de l'Union européenne.

L'opération Cyber Atlantique 2011, qui s'est déroulée hier, est le premier exercice conjoint mené par l'UE et les États-Unis en matière de cyber-sécurité. Deux scénarios ont été préparés. Le premier consistait en une attaque ciblée et furtive de type APT (advanced persistent threat) visant à soutirer des informations secrètes aux agences de cyber-sécurité des États membres de l'Union et à les diffuser. Les experts en sécurité de l'ENISA, l'agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information, ont déclaré que ce type d'attaques pouvait tout à fait se produire dans la réalité. « Ce genre de menace est typique de ce qui pourrait arriver, même si l'exercice n'est pas fondé sur une situation particulière. Nous avons choisi des menaces qui nous paraissaient réelles. Et nous n'avons pas choisi des attaques faciles à repousser », a expliqué Graeme Cooper, le porte-parole de l'ENISA.

Attaques sur les productions énergétiques


La seconde simulation concernait la perturbation des systèmes de contrôle et d'acquisition de données (SCADA) dans les infrastructures de production d'électricité. Cette menace est prise très au sérieux par les autorités de l'UE, d'une part à cause d'allégations selon lesquelles le groupe de pirates Anonymous aurait tenté d'infiltrer les centrales françaises et suite également à l'attaque par le ver Stuxnet qui a endommagé les installations nucléaires iraniennes. Plus de 20 pays de l'UE ont participé à l'exercice, dont 16 activement. La Commission européenne a dirigé l'opération et le département américain de la Sécurité Intérieure a apporté son soutien aux équipes de sécurité mobilisées. L'un des objectifs était de voir comment l'UE et les États-Unis pouvaient se soutenir et coopérer en cas de cyber-attaques sur leurs infrastructures d'information critique. L'opération faisait également suite au premier stress test de sécurité informatique réalisé au niveau de l'Europe l'an dernier, Cyber Europe 2010.

Les enseignements tirés de Cyber Atlantique 2011 serviront de base pour planifier de futurs cyber exercices entre l'UE et les États-Unis. « Nous devons faire plus pour comprendre la façon dont les choses fonctionnent. Certes, nous nous sommes concentrés sur l'IT. Mais il reste des questions plus larges. Par exemple, que se passerait-il en termes de sécurité si des données sensibles étaient volées. Cela implique la sécurisation des systèmes informatiques et suppose une capacité à repousser les attaquants et les logiciels malveillants, » a déclaré Graeme Cooper.

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