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(28/10/2011 12:16:22)
Ventes de smartphones : Samsung devant Apple et Nokia
Le sud-coréen Samsung est devenu le premier vendeur de smartphones au monde durant le 3e trimestre 2011 avec 27,8 millions de ventes, contre 17,1 millions à Apple, selon l'analyste britannique Strategy Analytics, repris vendredi 28 octobre par Bloomberg. Le coréen propose des smartphones basés sur avec les OS mobiles Android, Bada et Windows Phone.
Samsung réalise ainsi cet été une part de marché de 23,8%, contre seulement 14,6% pour Apple. Nokia suit en 3e position, avec 14,4%. En ce qui concerne les ventes globales de téléphones portables, Nokia (27,3%) demeure en tête, devant Samsung et LG. Derrière, le fabricant chinois ZTE subtilise la 4e place à Apple avec désormais 4,7% de parts de marchés.
Illustration principale : Samsung Galaxy S2, animé par Google Android
Citrix pousse une puce SoC pour clients légers
Lors de sa convention Synergy qui s'est déroulée du 25 au 27 octobre 2011 à Barcelone, Citrix a dévoilé un prototype de puce SoC (System-on-Chip) intégré à un « zéro client » réalisé par NComputing pour l'architecture HDX. Le système a plus ou moins la taille d'un paquet de cigarettes et présente des ports pour connecter des périphériques classiques, comme un moniteur, un clavier et une souris. Selon les responsables de Citrix, son « client zéro » [une sorte de client léger en fait] permet de connecter un utilisateur à un datacenter distant où sont effectués tous les calculs.
« Citrix travaille avec NComputing, mais aussi Texas Instruments, Wyse, LG et différents fabricants d'écrans, pour mettre au point un client léger bon marché construit autour de cette technologie, » comme l'a déclaré Wes Wasson, directeur du marketing de Citrix. L'entreprise spécialisée dans les technologies de virtualisation de postes de travail « espère que sa puce, qui n'a pas encore de nom, permettra de réduire le prix des clients légers d'un tiers, » a ajouté le directeur marketing. Citrix a également annoncé des mises à jour de produits chargés de délivrer des applications et des données depuis divers smartphones, tablettes et ordinateurs portables, vers des clouds privés et publics, ainsi que vers d'autres utilisateurs.
Partage de fichiers instantané
L'éditeur a aussi présenté ShareFile, une application héritée d'une récente acquisition, qui permet aux utilisateurs de « partager n'importe quel fichier instantanément avec n'importe qui » à partir de terminaux mobiles, tablettes et ordinateurs portables inclus. Citrix a enfin dévoilé une mise à jour de GoToMeeting qui permet de créer et de partager un espace de travail directement dans l'application collaborative sur le Web. Comme l'a précisé Wes Wasson, cette fonction Workspace sera disponible au premier semestre 2012.
Le directeur marketing a également indiqué que le logiciel client Receiver comprendrait en primeur la technologie Follow-Me Data d'ici la fin d'année. Cette version sera intégrée au service ShareFile pour permettre aux utilisateurs d'accéder aux données de n'importe quelle source en utilisant n'importe quel périphérique. Les utilisateurs seront en mesure d'ouvrir, de visualiser, d'éditer, de partager et de sauvegarder n'importe quel document.
Test et migration d'applications
Citrix a également annoncé l'acquisition de la société britannique App-DNA, une entreprise spécialisée dans la migration de parc applicatif, y compris la migration d'OS physiques vers des OS virtualisés.
Autre nouvelle de cette conférence, l'annonce conjointe faite par Citrix et Cotendo, d'un CloudConnector, qui couple les services d'accélération dans le Cloud de Cotendo au logiciel de livraison d'applications NetScaler de l'éditeur de Fort Lauderdale. Selon Cotendo, le service hybride apportera aux entreprises et aux fournisseurs de contenu des temps de réponse de type LAN, tout en réduisant les frais d'exploitation et en augmentant la sécurité de mise à disponibilité des applications.
(...)(28/10/2011 12:01:58)HP a décidé de garder sa division PC
Après avoir réfléchi au cours des dernières semaines à l'éventualité d'une scission de son activité PC, Hewlett-Packard a finalement décidé de la conserver. La division Personal Systems Group qui englobe PC, smartphones et tablettes restera donc au sein du groupe. « HP a objectivement évalué l'impact stratégique, financier et opérationnel d'une scission de PSG », a indiqué Meg Whitman, PDG de HP en poursuivant qu'il était apparu clairement à la suite de cette analyse que garder PSG au sein de HP était la bonne solution « pour les clients et les partenaires, pour les actionnaires et pour les employés ». PSG est lié à HP, « ensemble nous sommes plus forts », affirme la dirigeante.
Le groupe juge que sa division PSG constitue un élément clé des efforts qu'il mène pour créer une relation à long terme avec ses clients, grand public, PME et grandes entreprises. Dans un communiqué, il explique que l'analyse stratégique de la situation a pris en compte l'avis d'experts dans ses différentes activités. Elle a montré une profonde intégration avec la chaîne logistique, l'IT et les approvisionnements, ainsi que la contribution de PSG au portefeuille de solutions et à l'image globale de la marque. Enfin, elle a révélé que le coût pour recréer une entité indépendante dépassait de toute façon les bénéfices que pourrait apporter une telle séparation.
Un seul fournisseur pour le matériel, les logiciels et les services
Mi-août, sous la direction de Léo Apotheker, le groupe américain avait indiqué qu'il examinait l'opportunité de vendre ou de rendre indépendante l'activité PSG. Le ralentissement des ventes de PC et les faibles marges dégagées freinaient l'élan de la société qui souhaitait mettre l'accent sur des activités plus profitables, telles que les logiciels d'entreprise, les services et d'autres solutions matérielles. Au même moment, HP a annoncé qu'il arrêtait ses terminaux mobiles sous WebOS et, dans la foulée, bradé sa tablette TouchPad à 99 dollars, déclenchant du même coup une ruée sur le produit.
Après avoir pris la succession de Léo Apotheker, le 22 septembre, Meg Whitman, avait déclaré que la décision de séparer l'activité PC serait prise avant fin octobre. Une décision qui, expliquait-elle, était entièrement basée sur la valeur apportée aux investisseurs et aux clients. HP avait fait campagne pour une activité PC séparée qualifiée de start-up de 40 milliards de dollars.
Cette décision de vendre ou de se séparer des PC avait été critiquée par les analystes qui considéraient que cette activité avait contribué aux résultats financiers de la société et renforcé ses capacités d'acquisition. Certains clients de HP, parmi lesquels des membres de Connect, communauté d'utilisateurs en entreprise, voulait que le groupe conserve son entité PC pour être en mesure de s'adresser au même fournisseur pour le matériel, les logiciels et les services. Des concurrents, comme Dell, avaient exploité l'incertitude générée autour de cette activité pour récupérer des clients.
Néanmoins, certains analystes considéraient pour leur part que si HP voulait améliorer sa marge opérationnelle, la division PC devait être le premier domino à tomber. Avec la baisse des livraisons de PC et en l'absence d'une stratégie claire dans le domaine de la mobilité, cela avait du sens, pour eux, que la société recentre son attention sur les activités d'entreprise à forte rentabilité, de la même façon qu'IBM l'a fait lorsqu'il a cédé sa division PC à Lenovo en 2005.
Illustration : Meg Whitman, PDG de HP (crédit : HP)
Trimestriels Bull : le groupe confirme ses objectifs à moyen terme
A la suite de la réunion du conseil d'administration le 27 octobre 2011, Bull a publié son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre 2011. Sur cette période, le CA s'est élevé à 266,4 millions d'euros, en augmentation de 4,4% par rapport au troisième trimestre 2010. La croissance organique de l'activité ressort à 3,4%. Au cours des 9 premiers mois de 2011, les revenus se sont établis à 878,8 millions d'euros, en progression de 3,8% comparé à la même période de l'année précédente (+ 2,8 % de croissance organique) et les prises de commandes se sont montées à 889,5 millions d'euros.
Le constructeur confirme donc ses objectifs à moyen terme publiés le 9 décembre 2010
lors de la présentation de BullWay 2011-2013, son plan stratégique de développement. Dans un communiqué, Philippe Vannier, président-directeur général de Bull a déclaré : « La dynamique créée par notre plan stratégique BullWay et l'implication des équipes nous permettent d'obtenir une croissance significative du chiffre d'affaires au troisième trimestre et une bonne tenue du carnet de commandes. «
Recul des activités solutions de sécurité
Les résultats satisfaisant enregistrés sur les offres « Extreme Computing » ( les supercalculateurs de Bull) expliquent la croissance (+2,4 %) du chiffre d'affaires de la division « Innovative products » qui a atteint 10,7 millions d'euros au cours du troisième trimestre 2011. Les revenus de l'activité datacenters « Computing Solutions », à 154,8 millions d'euros, restent stables comparé à 2010. La ligne Intégration de services (Business Integration Solutions) a totalisé un CA de 76,3 millions d'euros (+18,7 % par rapport à 2010) avec une contribution positive de presque toutes les activités. En revanche, les ventes de l'entité Solutions de sécurité (Security Solutions), qui se sont montées à 24,5 millions d'euros au cours du trimestre, ont reculé de 6,3% comparé à 2010. Le chiffre d'affaires enregistré sur les 9 premiers mois de 2011 a fléchi de 8,2% par rapport à la même période de 2010 pour s'établir à 77,6 millions d'euros. Les prises de commandes ont représenté 19 millions d'euros pour le trimestre, soit une baisse de 15,9 % par rapport au même trimestre de l'année précédente.
(...)
Trimestriels SAP : De très bonnes ventes de licences
Le géant allemand du logiciel d'entreprise annonce un chiffre d'affaires en progression de 12% à 3,4 milliards d'euros, et une augmentation de 27% de son profit opérationnel, à plus de 1,1 milliard d'euros. Il annonce ainsi une progression de 36% de son bénéfice par action sur la période.
Le chiffre d'affaires des logiciels et services annexes, dont la maintenance, a augmenté de 18% à 2,69 milliards d'euros (à taux de change constants). Les ventes de licences logicielles, considérées comme un indicateur des futurs revenus de support et maintenance, ont connu une progression record de 32% à 841 millions d'euros, laissant envisager d'excellentes perspectives pour les prochains trimestres. La progression du chiffre d'affaires de la maintenance s'établit pour sa part à 13%. Concernant son secteur services professionnels et consulting, SAP annonce un chiffre d'affaires en hausse de 8%.
Au vu de ces bons résultats, le groupe germanique confirme ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice 2011. SAP s'attend donc à un profit opérationnel ajusté pour l'ensemble de l'exercice allant de 4,45 à 4,65 milliards d'euros à taux de change constants (contre 4,01 milliards l'année dernière), soit un résultat dans la fourchette haute de ses prévisions de début d'année.
Concernant la progression des divers marchés géographiques, SAP annonce +14% dans la région EMEA, + 16% dans les Amériques et + 24% pour la région Asie-Pacifique Japon.
ICTjournal.ch
Ericsson solde son aventure dans le mobile avec Sony
Sony et Ericsson ont indiqué que l'équipementier suédois cédait sa part de la joint-venture formée il y a exactement 10 ans à Sony. Ainsi, dès 2012 Sony Ericsson sera une filiale à part entière du constructeur japonais, intégrée à sa division d'électronique de loisirs. En contrepartie, Ericsson recevra 1,05 milliard d'euros en cash.
Dans son communiqué, Sony indique que cette opération permettra de réunir les activités smartphones, tablettes, consoles, ordinateurs portables et téléviseurs dans le but d'optimiser le développement de ces produits en créant de nouvelles synergies tout en réduisant les coûts. Sony récupère également un accord de licence croisé qui couvre l'ensemble de ses produits et services, ainsi que la propriété de cinq familles de brevets liés aux technologies sans fil dans les terminaux mobiles.
Ericsson annonce pour sa part un recentrage sur son coeur de métier, à savoir les technologies sans fil et leurs applications dans tous les domaines. Les deux compagnies annoncent en outre la mise en oeuvre d'une initiative «connectivité sans fil» dans laquelle elles uniront leurs savoir-faire respectifs pour favoriser l'adoption des technologies sans fil sur tous types de plateformes.
(...)(28/10/2011 10:50:38)McAfee détaille ses collaborations avec Intel
Filiale autonome d'Intel depuis son rachat en aout 2010, McAfee a commencé à travailler dans cinq domaines avec le fondeur de Santa Clara, notamment dans la sécurisation des plates-formes mobiles et dans le cloud. De passage en région parisienne - le 27 octobre à Coeur Défense - pour une journée « Focus11 » dédiée aux clients et partenaires, George Kurtz, CTO de McAfee, a expliqué que la création de ce programme a été influencée par l'évolution des menaces. « Trois tendances ont émergé, » a-t-il indiqué. « La première est la hausse continue des logiciels malveillants. Selon les statistiques de McAfee, 66 000 morceaux de nouveaux malwares sont détectés quotidiennement, contre 22 000 par jour en 2010. La connectivité entre les terminaux mobiles et les menaces de sécurité que cela pose, telles que l'interception des données des smartphones, et la conservation des informations stockées dans un cloud public ont été les deux autres tendances.
La première collaboration entre les deux compagnies porte sur une plate-forme baptisée ePolicy Orchestrator (ePO). Cette dernière est utilisée pour une grande variété de tâches, notamment les mises à jour des terminaux et la protection des serveurs. Les administrateurs peuvent ainsi savoir à distance si un PC est allumé, en utilisant ePO Deep Command. Cet outil d'administration permet de corriger à distance les systèmes compromis, de les réveiller si besoin pour appliquer les patchs de mise à jour. Il est destiné aux clients qui possèdent des PC équipés de puce Intel Core i5 et i7.
Renforcer la sécurité des clouds et des mobiles
Deuxième domaine sur la liste des collaborations, celle de McAfee et d'une autre filiale d'Intel, Wind River, spécialisée les logiciels pour mobiles et systèmes embarqués. Les deux sociétés se sont concentrées sur le suivi de l'intégrité, le contrôle des modifications et l'intégration au GTI [Global Thread Intelligence, la remontée d'alertes vers les serveurs de McAfee] pour la remontée d'informations sur les menaces pour les combiner aux machines qui utilisent les solutions de Wind Rver comme les DAB et les équipements médicaux.
Vient ensuite la sécurisation des appareils mobiles, tels que les smartphones. Intel et McAfee ont commencé à collaborer dans des domaines tels que la sécurisation des systèmes d'exploitation, la gestion des identités et le contrôle de l'intégrité des applications.
Le quatrième domaine tourne autour de la sécurité des clouds public et privé. Selon
le CTO, les deux sociétés travaillent sur une plate-forme d'authentification des utilisateurs, des terminaux et des applications qui pourra également se combiner à GTI pour la remontée d'alertes.
Stéphane Nègre, directeur général d'Intel France
Intégrer du code sécurité au silicium
Enfin, les deux compagnies travaillent de concert pour exploiter les fonctionnalités sécurité des processeurs Intel. McAfee se penche actuellement sur la question sans détailler quelles caractéristiques des puces seront utilisées. Des concurrents directs de McAfee se montrent toutefois sceptiques quand aux possibilités d'exploiter le code inséré dans le silicium. Enrique Salem, CEO de Symantec, nous avait confié en septembre dernier lors de la manifestation Vision 2011 à Barcelone, qu'Intel n'avez pas intérêt à favoriser une de ses filiales au détriment de partenaires de longue date. Le même dirigeant estimait qu'Intel restait avant tout un fondeur que le développement logiciel était un monde à part. Lors de la journée Focus11, Stéphane Négre, directeur général d'Intel France, soutenait au contraire que le fondeur était devenu un acteur important dans le monde du logiciel et employait aujourd'hui près de 15 000 personnes dans le monde pour développer du code. Quoi qu'il en soit Intel a bien compris que la sécurité était devenue un enjeu primordial dans les entreprises et le rachat de McAfee est une des briques de la solution du fondeur.
Illustration principale : George Kurtz, CTO de McAfee
L'AFNIC accompagne les entreprises sur les prochaines extensions Internet
Dès le 12 janvier 2012, plusieurs extensions Internet de base pourraient voir le jour. Et l'AFNIC, qui gère le ccTLD .fr, a décidé d'aider à leur création. Les fameux Top Level Domain (TLD) sont actuellement de deux types : les extensions « country code » (ccTLD) nationales ou assimilées (.fr, .eu, .us, .uk...) et les extensions génériques (gTLD) internationales (.com, .org, .net...). Chaque pays a « droit » à son ccTLD, y compris des entités au statut contesté comme la Palestine voire des territoires plus ou moins autonomes comme l'outre-mer français (.re, mq, .gp, .pm...). Mais les autres TLD étaient jusqu'à il y a peu très limités, d'où des querelles durant parfois des années pour obtenir de nouveaux gTLD (.mobi, .xxx...).
Rompant cette tradition remontant aux origines de l'Internet, l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a autorisé en juin dernier la création de TLD reprenant, par exemples, le nom d'un domaine d'activité (comme actuellement le .xxx pour le pornographique), d'une ville (.paris) ou d'une entreprise (.total, .bouygues...). Le gestionnaire du TLD pourra bien entendu créer autant de domaines qu'il souhaite et, le cas échéant, prévoir des bureaux d'enregistrement pour vendre des domaines utilisant l'extension en question.
Les entreprises bientôt propriétaires de leurs propres TLD
Deux types d'utilisateurs peuvent d'ores et déjà être identifiés : d'un côté des organisations qui souhaitent créer un TLD pour leur usage propre, de l'autre des consortiums qui veulent couvrir un secteur d'activité avec des tiers utilisant le TLD pour leurs propres usages. On peut très bien imaginer, par exemple, que les grandes entreprises du CAC 40 ou les multinationales se créent un TLD à leur marque avec un domaine pour chaque filiale. Les grandes villes ou autres collectivités peuvent également vouloir s'offrir une telle possibilité pour marquer leur identité. Paris a d'ailleurs plusieurs fois mentionné son intérêt pour la chose.
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Bertrand Louveau, directeur marketing et innovation de l'AFNIC confirme : « pour l'instant, nous avons des discussions des grandes entreprises internationales du CAC 40 et aussi des collectivités locales, conseils généraux ou régionaux qui souhaitent mettre en oeuvre des TLD linguistiques ou culturels comme la Corse, la Bretagne, l'Aquitaine, la Bourgogne, Paris... » Il reste que créer et administrer un TLD n'est normalement pas au coeur du métier de la plupart des entreprises alors que cela nécessite un savoir-faire précis.
L'AFNIC se lance
Pour aider les (grandes) entreprises ou collectivités à sauter le pas, l'AFNIC a lancé trois offres. Celles-ci comprennent deux prestations distinctes. En amont de l'attribution d'un nouveau TLD, il y a « l'accompagnement des candidatures » auprès de l'ICANN. « Sur les 50 questions posées par l'ICANN, 30 concernent le registre » précise Bertrand Louveau. Cette prestation est annoncée à partir de 30 000 euros, l'AFNIC insistant sur le fait que chaque projet est unique.
Une fois la candidature acceptée, il faut encore gérer le DNS vers lequel le serveur racine de l'IANA (Internet Assigned Numbers Authority) renverra. L'AFNIC propose de le gérer sur les mêmes infrastructures que le .fr et les autres ccTLD dont elle a déjà la charge. Trois offres sont lancées, à partir de 40 000 euros/an pour 1000 noms de domaines, l'engagement avec l'ICANN courant sur au minimum 10 ans.
L'offre gTLD Access s'adresse à de grandes entreprises n'ayant pas forcément une bonne visibilité de ce qu'elles veulent faire à terme mais voulant « occuper le terrain ». Cette offre ne permet qu'une gestion centralisée des domaines, sans bureaux d'enregistrements pour que des tiers puissent disposer d'un domaine sur le TLD concerné.
A l'inverse, les offres gTLD Essor et gTLD Ampleur permettent de disposer de bureaux d'enregistrement. La première s'adresse plutôt à des communautés bien identifiées, la seconde à des TLD devant s'ouvrir largement avec de nombreux domaines. L'AFNIC ne souhaite pas communiquer trop précisément sur une politique tarifaire même si, pour Bertrand Louveau, la réservation d'un TLD ne constitue pas un budget considérable dans les organisations éligibles.
Les télécoms en entreprise sont un maillon faible de la sécurité
Les entreprises se font pirater leurs lignes à l'international à destination de pays d'Afrique, d'Asie ou des Balkans. Dans un cas, c'est l'Afghanistan. Alerté l'opérateur de l'entreprise coupe les appels vers ce pays, trois jours après elle est piratée vers le Timor ! (facture : 32 000 euros !). L'entreprise est pénalisée, gravement, et son opérateur reste impuissant. Avec le Minitel, on pouvait couper, là on ne peut pas interdire l'international. Quant à la facture ... un cas relevé par la Ficome se monte à 600 000 euros.
Plus inquiétant encore, les télécoms servent aux pirates à s'introduire dans le système d'information de l'entreprise. « On constate une méconnaissance des risques liés aux systèmes télécoms » note Guy Têtu, délégué général de la Ficome, « l'informatique s'est développée avec ses règles de sécurité, mais personne n'a vu que les autocoms sont devenus de véritables ordinateurs avec des disques durs. Ce sont des passerelles vers le système d'information. On se retrouve maintenant avec des entreprises qui, soit ignorent les politiques de sécurité, soit observent une politique qui s'arrête aux systèmes information et ne concerne pas les télécoms ».
Silvano Trotta reçu à sa demande
Que faire ? Le président de la Ficome, Silvano Trotta, a été reçu, à sa demande, par la Befti, la Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information, une unité spécialisée de la Préfecture de Police de Paris, pour évoquer un partenariat en échangeant sur cette situation préoccupante afin de résoudre cette problématique.
La Ficome va centraliser les demandes faites aux constructeurs de matériels pour renforcer la sécurité de ces derniers, ainsi qu'aux opérateurs pour augmenter le niveau d'alerte tout en continuant d'organiser les séminaires de sécurité avec le concours de la Befti de la Préfecture de Police qui est prête à intervenir afin d'apporter ses témoignages, ses expériences et ses conseils.
« Sur Internet existe tout ce qui est nécessaire pour pirater une entreprise », souligne Guy Têtu. Un vide juridique qui répond au vide des politiques de sécurité pour les télécoms. La Ficome conseille ainsi de vérifier si toutes les fonctionnalités sont bien utiles aux utilisateurs (messagerie vocale, renvois d'appel, accès à l'international, etc.), si ces mêmes utilisateurs observent les règles de sécurité de leurs terminaux télécoms (identifiants et mots de passe), si l'entreprise procède à des audits réguliers pour ses télécoms et s'est assurée pour ce type de fraude.
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