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(28/10/2011 16:57:50)
Recap IT : Changements chez IBM et HP, la revanche de Samsung et Android, Floraison sécuritaire
La semaine a été très animée sur le plan économique et stratégique pour les acteurs de l'IT. Oracle a ouvert le bal en annonçant l'acquisition de RightNow pour la somme de 1,5 milliard de dollars. La firme de Redwood entend bien concurrencer Salesforce.com dans le domaine du CRM en mode cloud. Sur le plan des acquisitions, on peut souligner l'intérêt de Quest Software et de Citrix pour les solutions d'aide à la migration applicative, avec les rachats respectifs de ChangeBase et App-DNA.
IBM a créé la surprise en annonçant la nomination de Virgina Rometty au poste de CEO. Elle prendra son poste le 1er janvier prochain, il s'agit de la première fois que Big Blue nomme une femme à ce poste. Toujours dans les changements, mais cette fois sur le plan stratégique, Meg Whitman, PDG d'HP a décidé de ne pas céder, ni filialiser l'activité PC du groupe, comme cela avait été prévue par son prédécesseur Leo Apotheker.
Samsung et Android au plus haut face à Apple
Les rapports de force seraient-ils en train de changer dans la téléphonie mobile ? Deux informations laissent à penser qu'Apple a eu une petite faiblesse au troisième trimestre 2011. En effet, Samsung a dépassé la firme de Cupertino, mais aussi Nokia sur le nombre de smartphones vendus pendant cette période. Même sur le téléchargement des applications, Android passe devant iOS. En tout cas, l'usage des smartphones ne se dément pas en générant 5% du trafic Internet des grands pays européens. Il reste que ce marché est devenu très concurrentiel et certains acteurs ont décidé de jeter l'éponge. Ericsson a décidé de revendre à son partenaire Sony ses parts de leur entreprise commune.
Bouquet sécuritaire
Une ribambelle de vulnérabilités est venue égayer cette semaine de pré-Toussaint. Ainsi, des pirates allemands ont dévoilé lundi un outil d'attaque par déni de service en contournant le protocole SSL. Puis c'est au tour des télécoms en entreprise d'être considérées comme le maillon faible de la sécurité et les intégrateurs/opérateurs demandent de l'aide auprès du ministère de l'intérieur. Skype et Facebook ne sont pas épargnés avec des failles importantes. Le malware Duqu a été aperçu en Iran et au Soudan. Des chercheurs ont aussi réussi à pirater le cloud d'Amazon via une encapsulation XML. Le XML a d'ailleurs vu son chiffrement compromis.
Les éditeurs de sécurité tentent d'apporter des réponses à ces différents problèmes. Ainsi, Checkpoint a présenté un serveur logiciel dédié à lutter contre les botnets. MacAfee de son côté a détaillé sa collaboration avec Intel.
Des failles majeures sur Facebook et sur Skype
Nathan Power teste les niveaux de sécurité de différentes sociétés pour le compte du cabinet de consultant CDW. Il a découvert une vulnérabilité sur Facebook et l'a signalé au site le 30 septembre dernier. La faille a été publiée sur son blog hier et Facebook a reconnu le problème.
Natahan Power écrit que Facebook n'autorise pas l'envoi d'une pièce jointe exécutable via l'onglet « Message ». Si on essaye quand même, le site indique « erreur de téléchargement : Vous ne pouvez pas joindre des fichiers de ce type. » Le spécialiste de la sécurité indique qu'en analysant la navigation dans « Message » envoyée aux serveurs de Facebook, il a découvert une variable appelée « filename » qui scanne le fichier pour l'autoriser ou non. En modifiant simplement cette requête avec un espace juste après le nom du fichier, un exécutable peut être joint à un message. « Ce fut assez pour tromper l'analyseur » souligne Nathan Power. Le danger est qu'un pirate puisse utiliser des techniques d'ingénierie sociale (usurpation d'identité, piratage de compte) pour amadouer une personne et lui faire distribuer la pièce jointe, ce qui pourrait potentiellement infecter les ordinateurs avec des logiciels malveillants.
L'Inria détecte une faille dans Skype
Le laboratoire de recherche français, l'INRIA, en collaboration avec l'Institut Polytechnique de New York a découvert une faille de sécurité dans le logiciel de téléphonie IP, Skype. Selon les chercheurs Steven Leblond, Arnaud Legout et Walib Dabbous, cette vulnérabilité permettrait de « localiser géographiquement les utilisateurs de Skype grâce à leurs adresses IP ainsi qu'accéder aux fichiers qu'ils auraient téléchargés via des logiciels d'échange Peer-to-Peer ». Dans la pratique, un pirate pourrait utiliser les appels Skype pour créer une passerelle avec les utilisateurs ciblés. Pour les chercheurs même « un appel refusé, permet d'accéder à l'adresse IP du client et à ses activités sur le réseau Internet. Les paramètres de sécurité de Skype ne sont pas capables de bloquer ces connexions dont les utilisateurs ne soupçonnent souvent pas l'existence. » Le laboratoire de recherche indique travailler avec Microsoft pour l'élaboration d'un correctif.
(...)(28/10/2011 16:03:57)Les étudiants de l'Institut Télécom mobilisés sur le cloud.
Le cloud computing va réunir les étudiants des options Audit et conseil des systèmes d'information (ACSI), Ingénierie des systèmes d'information (ISI) et Enterprise resource planning (ERP) de Télécom SudParis et de Télécom Ecole de Management. Encadrée par le cabinet Kerensen Consulting, une centaine d'élèves de troisième année se réunira en équipes mixtes d'ingénieurs et de managers pour réaliser le meilleur projet lié au cloud. Ils auront le choix entre trois sujets : élaborer un indice de référence mesurant le degré de maturité des entreprises dans le cloud computing, développer des solutions pour accéder à distance à toutes les ressources dans les organisations, où transposer des modèles des réseaux sociaux privés dans le monde de professionnel. Les lauréats remporteront une tablette numérique.
Un atout aux yeux des employeurs
Pour Alain Attias, PDG de Kerensen Consulting, le choix du rapprochement avec Télécom Ecole de Management et Télécom SudParis s'inscrit dans une dynamique de mutation des processus métiers, une problématique qui est au coeur des préoccupations des entreprises clientes. Il considère que cette formation axée sur le cloud permettra aux futurs jeunes diplômés de disposer d'un atout supplémentaire majeur qui intéresse déjà de nombreux employeurs.
Illustration : Le campus de TélécomSud Paris. Crédit photo : D.R
(...)
HP prévoit des tablettes Windows 8
Lors d'une conférence téléphonique faisant suite à la décision de HP de conserver sa division PC, Meg Whitman, PDG du groupe, a été interrogée sur le système d'exploitation mobile Web OS, acquis avec le rachat de Palm et dont l'avenir est en suspend. Selon nos confrères du Los Angeles Times, la dirigeante a répondu que HP allait construire des tablettes exploitant le futur Windows 8 de Microsoft. Cet OS doit fonctionner à la fois sur les PC (puces x86) et les tablettes (processeurs ARM). « Nous en sommes aux premières étapes d'un nouveau segment dans l'informatique personnelle », a-t-elle commenté. La dirigeante ne croit pas que, pour HP, il soit trop tard pour avoir du succès sur le marché des tablettes. Elle trouve par ailleurs très convaincant le travail que son groupe réalise avec Microsoft.
Toujours selon le LA Times, Meg Whitman a indiqué lors de cette conférence téléphonique que HP lancerait ses tablettes sous Windows 8 courant 2012. Elle a ajouté que le groupe allait concentrer ses efforts pour réussir non seulement l'an prochain, mais aussi les années suivantes. Elle observe que HP essaie de faire de nombreuses choses et pense qu'il vaut mieux faire un petit nombre de choses très, très bien. Toutefois, HP ne dira rien de ses projets ou nouveaux produits avant la fin de novembre, moment où ses résultats financiers annuels seront communiqués.
HP n'a pas encore statué sur WebOS
Todd Bradley, vice-président executif de la division PSG (Personal Systems Group), a ajouté que HP n'a jamais envisagé de laisser tomber les tablettes ou hésité à faire des tablettes sous Windows. Il rappelle que la société a déjà produit la Slate 500, destinée aux entreprises (elle coûte environ 800 dollars). La TouchPad, arrêtée cet été, s'adressait au grand public. Elle a été vendue au prix cassé de 99 dollars pour écouler les stocks. Todd Bradley pense que HP doit être présent sur le marché des tablettes. Ce sera avec Windows 8.
Quant à WebOS, son sort n'est pas encore scellé. En particulier, l'OS n'est pas uniquement lié à l'activité PSG. Les décisions sur son avenir à long terme au sein de HP devraient être connues d'ici deux mois, rapporte encore le LA Times.
Illustration : la tablette Slate 500 sous Windows 7 que HP destine aux entreprises (crédit : HP)
Le projet de loi sur la copie privée bientôt au Parlement
Le gouvernement a présenté un projet de loi qui va bientôt être soumis au Parlement, lors d'une procédure accélérée, visant à adapter le dispositif de rémunération pour copie privée aux décisions prises par le Conseil d'Etat. Ce texte prévoit notamment d'indiquer à l'acheteur d'un support d'enregistrement le montant et les finalités de la taxe qu'il doit acquitter.
La principale modification apportée au texte actuellement en vigueur concerne les professionnels. Ceux-ci s'insurgent car ce projet ne prévoit plus un système d'exonération, mais un remboursement a posteriori pour les usages professionnels par le biais d'un mécanisme particulièrement complexe et coûteux (déclaration pour avoir un remboursement).
Par ailleurs, le projet de loi prévoit que les barèmes, pourtant annulés par le Conseil d'Etat, soient encore maintenus pendant une période de trente mois, à compter du 17 juin 2011. Les consommateurs ne pourront donc pas bénéficier d'un barème plus avantageux avant au moins deux ans.
La taxe pour copie privée est payée par le consommateur lors de l'achat de supports de stockage, et vise à compenser les effets du droit à la copie privée de chacun pour un contenu numérique. En 2010, près de 50 millions d'euros en provenance de cette rémunération ont ainsi pu être consacrés à environ 5 000 actions culturelles sur l'ensemble du territoire, selon la Sacem.
Le Dr Watson d'IBM, prêt à exercer dans le secteur de la santé
Lancé par IBM en 2006 comme son futur grand challenge, Watson a été depuis cette date en développement. Le super-ordinateur devait reprendre le flambeau de la plateforme informatique Deep Blue, et effacer l'affront de sa mise en échec par Garry Kasparov lors du World Chess Master 1997. La technologie de Deep Blue a été en partie reprise pour créer le supercalculateur Blue Gene. Mais IBM a aussi développé Watson avec l'idée d'en faire une plate-forme commerciale.
Pendant sa conférence annuelle Information on Demand qui s'est tenue à Las Vegas cette semaine, IBM a déclaré que Watson serait d'abord destiné au marché de la santé, encouragé en cela par des tests déjà réalisés en partenariat avec l'assureur texan Wellpoint spécialisé dans le secteur de la santé. Wellpoint veut utiliser les capacités de traitement et d'analyse de Watson pour réduire les ré-admissions dans les hôpitaux et éviter ainsi les pénalités financières appliquées par le gouvernement aux hôpitaux dans le cas de mauvais diagnostic sur un patient.
Après la santé, la finance et les services à la clientèle
Mais sa carrière ne doit pas s'arrêter là. Selon Manoj Saxena, directeur général de IBM Watson, après le test de la plate-forme et son lancement commercial dans le secteur de la santé, l'objectif sera de pousser le supercalculateur vers les secteurs financiers, les services à la clientèle et d'autres secteurs institutionnels. « 90% des données informatiques mondiales ont été générées au cours des deux dernières années, et les entreprises sont submergées par cet océan d'informations dans leurs systèmes, constitués à 80% de données non structurées, » a-t-il déclaré. Selon lui, la plupart des systèmes qu'ils utilisent sont tout juste adaptés à gérer 20 % de leurs données structurées. « Et c'est là que Watson intervient. »
Watson a été conçu pour comprendre le langage naturel utilisé dans les données non structurées. Et c'est cette capacité qui lui permet d'évaluer le bien-fondé d'un diagnostic médical. Watson sait comparer les antécédents médicaux des patients avec leurs symptômes, leur historique familial retraçant des maladies antérieures, et doit permettre aux praticiens de réaliser le plus précis diagnostic possible. La question reste de savoir si cette automatisation généralisée des soins médicaux, qui permettra certes d'économiser de l'argent à des entreprises comme Wellpoint, n'est pas dangereuse, dans la mesure où Watson, contrairement à un médecin ou une infirmière, ne peut pas voir, sentir ou parler avec le patient reçu dans un cabinet médical. Sur ce point, Manoj Saxena s'est vite employé à apaiser les craintes.
Attention aux mauvais usages
Selon lui, « Watson n'est pas destiné à prendre de décisions à partir d'un diagnostic. Il doit juste contribuer à faire le bon diagnostic. Si l'on compte qu'à l'heure actuelle un patient sur cinq reçoit un diagnostic inapproprié, on peut estimer que Watson, qui officiera comme un puissant analyste de l'histoire médicale des patients, a quelque chose à apporter au secteur de la santé.» Cela dit, rien ne garantit a contrario que le médecin ou l'infirmière ne soient pas tentés de s'appuyer sur Watson pour faire leurs diagnostics, plutôt que de faire confiance à leur expérience médicale.
Watson a déjà montré ses capacités en prime time à la télévision américaine, où il a remporté le Jeopardy contre deux participants de très haut niveau. Quoi qu'il en soit, avant d'en faire un produit commercial qui puisse trouver sa place dans le secteur de la santé, IBM a admis qu'il devait d'abord développer une interface utilisateur facile à utiliser pour les personnels de soins, les médecins et les infirmières.
Crédits photo et vidéo : IBM
ARM se met au 64-bit pour ses futures puces serveurs
L'architecture ARMv8, dévoilée par ARM, ajoute des instructions 64-bit pour étendre la capacité de ses puces. Une amélioration par rapport à l'actuelle architecture ARMv7, qui limitait l'adressage mémoire à 40-bit ( avec une capacité maximale de 1 To). Cette extension permettra à ARM de concurrence les puces basse consommation d'Intel pour serveur.
ARM devrait proposer des designs de processeurs intégrant l'architecture v8 en 2012, mais les premiers prototypes de serveurs ne devraient arriver que vers 2014. « C'est le début d'un long chemin pour les produits ARM en 64-bit » a expliqué Mike Muller, directeur technique d'ARM lors d'un évènement de la société nommée Techcon. Il a ajouté que cette architecture offrira la rétrocompatibilité et la migration des applications existantes.
Garder le ratio performance/consommation électrique
La plupart des systèmes actuels d'exploitation des PC et des serveurs, tels que Windows et Mac OS, fonctionnent en 64-bit. Les ordinateurs peuvent adresser une plus grande quantité de mémoire et améliorer les performances de certaines applications exigeantes.
L'architecture v8 intègrera des puces comprenant des minuscules capteurs pour les équipements d'infrastructure haut de gamme. Elle apportera « du calcul 64-bit avec une grande efficience énergétique » pour serveurs. Le manque de capacités 64-bit a souvent été considéré comme une faiblesse pour pénétrer les marchés PC et serveur et concurrencer les puces x86-64 d'Intel. ARM avait indiqué qu'il irait vers le 64-bit lorsque cela serait nécessaire et sans sacrifier le ratio performance/consommation énergétique.
Illustration: Mike Muller, CTO d'ARM présente ARM v8 lors de l'évènement Techcon
Crédit Photo : IDGS New York
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