Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 19071 à 19080.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(10/07/2007 16:33:59)
Vent de révolte contre la Software Assurance de Microsoft
Lancée en 2001, la Software Assurance, qui repose sur un principe proche de l'abonnement, a toujours fait renâcler les grands comptes clients de Microsoft. Cette fois, Julie Giera, analyste de Forrester Research, constate un niveau record de mécontentement parmi un panel de 63 clients. Alors qu'il n'y a jamais eu autant d'abonnés à la Software Assurance en passe de renouveler leur adhésion cette année, 25% disent ne pas vouloir la renouveler et 33% sont hésitants. Il est vrai que signer pour une Software Assurance ne présente pas que des avantages. Etant donné que les tarifs annuels de la Software Assurance s'établissent grosso modo à un tiers du prix d'une licence, il faut procéder à des mises à jour sur un rythme plus élevé pour rentrer dans ses frais. Or, non seulement Microsoft ne parvient pas à renouveler sa logithèque suffisamment rapidement, mais, en plus, les grands comptes réalisent qu'ils ne peuvent pas suivre le rythme des mises à jour. Il leur faut à chaque fois des mois pour les déployer. De plus, la Software Assurance n'inclut pas les licences clients pour les nouveaux services (SharePoint...) Enfin cerise sur le gâteau, le manque d'une "road map" pour l'après 2007 se fait cruellement sentir. Même si elles sont rarement suivies, ces feuilles de route permettent d'avoir une idée de là où l'on va. Pour l'après Vista et l'après Office 2007, on est en pleine purée de pois. Ces deux versions majeures signent pourtant la fin d'une époque. Notons, dans la réponse de Microsoft, les arguments suivants ; - Selon l'éditeur, les conclusions de Forrester ne sont pas tirées d'un panel représentatif de ses clients. Il précise que 75% des clients actuels sont en train de renouveler leur adhésion, chiffre en phase avec ses prévisions. - Microsoft souligne le succès de MDOP (Microsoft Desktop Optimization Pack) avec plus de 1,5 million de licences vendues en 6 mois. L'éditeur oublie de préciser qu'il est impossible d'obtenir cette suite d'optimisation sans adhérer à la Software Assurance (voir Lien encadré). De même, lorsque l'éditeur affirme que Vista Enterprise a été un succès dans le cadre des accords Entreprise, il omet de donner le moindre chiffre et de préciser qu'il est impossible d'obtenir Vista Entreprise sans Software Assurance. L'analyse de Forrester confirme celle du Gartner : Microsoft fait le forcing sur la Software Assurance en lui réservant certains produits. (...)
(10/07/2007 16:26:09)Intel met un pied dans VMWare
Après avoir misé sur SWSoft en 2005 et Virtual Iron, Intel Capital investit aujourd'hui dans leur rivale, VMware, à hauteur de 218,5 M$. En échange, Intel recevra environ 2,5 % des actions de la société (dont moins d'1 % des actions avec droit de vote) et l'un de ses directeurs intégrera le conseil d'administration de VMware. Plus qu'un simple bon placement financier, ce choix est surtout pour Intel une façon détournée de doper la présence de ses processeurs - qui intégrent des outils de virtualisation - sur le marché professionnel. En effet, si la virtualisation fait une entrée en force dans les salles de serveurs, elle se positionne surtout sur les serveurs de milieux de gammes utilisant des processeurs x86 fournis par Intel ou par AMD. Intel et VMware ont d'ailleurs signé à côté de cet investissement un accord de partenariat technologique pour « accélérer l'adoption des outils de virtualisation VMware sur des architectures Intel ». SWSoft, qui a bénéficié d'un coup de pouce similaire d'Intel en 2005, reconnaît que l'apport en a été plus que bénéfique : « L'investissement monétaire était plus qu'utile, mais la relation de travail qui s'en est suivie était encore d'une plus grande valeur, » affirme Serguei Beloussov, directeur exécutif de SWSoft. « Pour nous, travailler avec Intel nous a permis d'avoir des produits plus efficaces et commercialisés plus vite. » Si cet accord n'inquiète pas SWSoft, plutôt positionné sur les PME et le grand public, c'est en revanche une mauvaise nouvelle pour Microsoft qui a fait de la virtualisation l'un des principaux composants de Windows Server 2008. (...)
(10/07/2007 14:53:33)Les 8e RMLL s'ouvrent à Amiens
Coup d'envoi aujourd'hui mardi 10 juillet (jusqu'au 14 juillet) des 8e RMLL (Rencontres mondiales du logiciel libre) dans les locaux de la faculté de mathématiques et d'informatique d'Amiens. Cette édition, essentiellement organisée par des clubs d'utilisateurs Linux, comme l'EPPLUG (groupe d'utilisateurs de Linux et des logiciels libres en Picardie) et l'ABUL (Association bordelaise de utilisateurs les logiciels libres) doit « permettre à des gens qui travaillent dans le logiciel libre de pouvoir se rencontrer, se réunir et s'écouter, le tout avec une ouverture grand public », résume Chantal Bernard Putz, membre de l'équipe organisatrice et présidente de l'édition 2006. « Nous avons sélectionné dix thèmes, explique-t-elle, axés sur les entreprises (en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie d'Amiens), les sciences, le secteur public, la documentation, les systèmes, les développeurs, l'éducation populaire, la création numérique et multimédia et enfin, la communauté ». Cette année, la place du Libre dans les entreprises constitue une des importantes nouveautés. A l'image du marché, qui considère de plus en plus les logiciels ouverts pour leur système d'information. Mais attention, comme il s'agit « de rencontres et non d'un salon commercial, nous allons parler du produit, mais pas d'une entreprise », confie Chantal Bernard Putz. Une manifestion qui prend de l'embonpoint Gage de la maturité, l'édition 2007 sera marquée par l'intervention de grands noms de la sphère libre, comme Samuel Hocevar, Project Leader de Debian, Alan Cox, un des principaux contributeurs du noyau Linux, ainsi que les ténors du mouvement en France, comme Tristan Nitot, président de Mozilla Europe et Frédéric Couchet, délégué général de l'April (Association pour la promotion et la recherche en informatique libre). Une table ronde sera également organisée pour débattre autour des libertés sur Internet avec, peut-être, la participation de parlementaires polonais, très actifs dans la lutte contre les brevets logiciels. L'année dernière, François Bayrou était venu apporter sa vision du logiciel libre. Autre nouveauté, l'installation d'un barnum sur le parvis de la maison de la culture, qui servira de lieu de rencontres pour se renseigner sur les logiciels libres et « mélanger contributeurs et utilisateurs ». Côté participation, l'organisation recense plus de 1 000 inscriptions, ce qui constitue un tiers de participants supplémentaires par rapport à l'année dernière, analyse Chantal Bernard Putz. L'ensemble des conférences est filmé et diffusé en live depuis le site www.rmll.info, par un système 100% libre. (...)
(10/07/2007 12:30:51)Samba adopte la GPL v3
L'un des premiers grands projets Open Source à adopter officiellement la toute nouvelle GPL sera le serveur de fichiers et d'impression Samba. Le chef du projet vient d'en faire l'annonce officielle sur le site Samba.org. Précisant également qu'en application de la GPL v3, toute société qui, comme Novell, a signé un accord sur la propriété intellectuelle avec Microsoft ne pourra utiliser cette future version de Samba, numérotée Samba v3.2. Ils pourront toujours continuer à distribuer la version actuelle Samba v3.025b qui, elle, demeure sous l'ancien régime de la GPL v2. Cette version disposera de mise à jour de sécurité « aussi longtemps qu'elle sera largement utilisée, » précise-t-on sur le site. En revanche, les nouvelles fonctionnalités et les nouvelles librairies seront réservées aux versions couvertes par la GPLv3. (...)
(10/07/2007 12:28:41)Sungard Data Systems rachète GTI Consultants
Sungard Data System, spécialiste de la sécurité des données, rachète la SSII française GTI Consultants pour un montant non communiqué. Avec l'acquisition de la SSII GTI Consultants, Sungard Data Systems possède désormais trois sociétés en France (les deux autres étant Cadextan et Armonys) et une au Royaume-Uni (SCS UK), ce qui porte le nombre de ses salariés européens à 500 personnes. Cette opération permet en outre à l'éditeur de solutions de sauvegarde et de récupération des données de consolider son activité de conseil et de service en Europe autour d'une marque commune, Sungard Consulting Services. « Nous souhaitons développer notre stratégie européenne et devenir une PME « à taille humaine », capable de proposer des prestations de proximité », note-on chez Sungard. GTI Consultants emploie 160 personnes, pour un chiffre d'affaires de 14,5 M€. De son côté, Sungard Data Systems a réalisé un chiffre d'affaires de 4 Md$ en 2006 et emploie 20 000 collaborateurs. La société compte 25 000 clients (répartis dans une cinquantaine de pays), essentiellement dans le monde de la finance, de l'enseignement supérieur et du secteur public. L'arrivée de GTI Consultants dans son giron lui permet de mettre un pied dans d'autres secteurs, comme la banque de détail ou l'assurance. (...)
(10/07/2007 11:16:54)La prolifération de comptes email, vecteur de perte d'informations
La prolifération des messages combinée à une multiplication des adresses email sans vraie gestion, constitue une source de perte d'informations pour les entreprises, révèle une étude sponsorisée par JPY, éditeur d'outils de gestion de messagerie. Alors qu'à sa création, l'email était considéré comme un canal de communication rapide, destiné à doper la productivité des entreprises, son utilisation non contrôlée aurait ainsi un effet inverse. Outre le casse-tête que sa gestion représente pour les directeurs informatiques, le déluge de messages - uniquement les messages valides et non les spams - issus de comptes différents occasionnerait des troubles dans la chaîne de données échangées en entreprise. Sur les 500 utilisateurs professionnels sondés, les trois-quart affirment détenir trois comptes de messagerie ou plus. Pire, presque 14% affirment posséder au moins 10 adresses. Si les différents « alias » servent notamment à catégoriser et classer les emails, il en résulte au final un mode de gestion infernal. L'étude explique par exemple que les adresses personnelles sont utilisées fréquemment pour faire transiter des information liées à l'entreprise vers une adresse professionnelle. Sans compter sur les messages sauvegardés sur les boîtes de collègues absents dont on doit quérir le mot de passe auprès d'une DSI surchargée. Deux-tiers y ont déjà eu recours. Presque 60% des personnes interrogées usent de leur boîte personnelle pour envoyer des messages à caractère professionnel. Et pour 8 utilisateurs sur 10, c'est la messagerie de l'entreprise qui sert à envoyer et recevoir des emails personnels. Autant d'imbrications qui donnent le tournis à la DSI. (...)
(10/07/2007 10:10:52)La durée de vie moyenne d'une faille est de 348 jours
Selon Justine Aitel, PDG du spécialiste en sécurité Immunity, il s'écoule en moyenne 348 jours entre la découverte d'une faille et son annonce publique ou mieux, la publication du correctif correspondant. Immunity, qui achète des failles de sécurité avant que celles-ci ne soit rendues publiques pour en intégrer les protections à ses logiciels, garde régulièrement une trace de ses failles. Les plus évidentes sont rendues publiques en 99 jours, et les plus longues ont tenu 1080 jours, soit près de trois ans ! « Les bugs meurent lorsqu'ils sont rendus publics », explique Justine Aitel. « Et ils meurent à nouveau lorsqu'ils sont patchés. » Elle incite d'ailleurs les responsables informatiques à ne pas attendre les publications de failles pour protéger leurs logiciels. C'est en amont qu'elles sont les plus dangereuses : « D'énormes sommes d'argent sont offertes pour des failles « zéro day » (NDLR, non-encore publiée) ». Et si des sociétés comme la sienne existent, les cyber-criminels ont de gros moyens financiers à leurs dispositions. Pour se protéger, selon Justin Aitel, les sociétés doivent faire des audits de sécurité - interne comme externe - réguliers. « Partez du principe que tous les logiciels ont des trous. C'est vrai : ils en ont. » Notons par ailleurs que les politiques de diffusion de correctifs de certains éditeurs suivent un calendrier rigoureux. Chez Microsoft, par exemple, les rustines sont distillées une fois par mois - le deuxième mardi- à l'occasion du sempiternel Patch Tuesday. D'autres attendent pour délivrer d'un bloc un ensemble de correctifs. Ces initiatives peuvent ainsi décaler la publication de la rustine, de sa découverte souvent réalisée bien plus en amont. (...)
(10/07/2007 10:02:47)Les syndicats pétitionnent contre les projets de relocalisation d'Atos Origin
L'inquiétude concernant l'avenir de 988 salariés situés en Ile-de-France ne fait que se confirmer chez Atos Origin. Trois syndicats (la CGT, FO et la CFDT) viennent de lancer une pétition contre les baisses de salaires annoncées par la SSII. D'après eux, sous couvert d'une proposition de « départs par volontariat » et de « redéploiement stratégique », cette restructuration présente trois risques : la dévalorisation des rémunérations en région parisienne, l'éviction des « gros salaires » et, au final, la délocalisation progressive des activités de la société. La pétition rédigée par les trois syndicats exige le retrait du plan, ainsi que la création d'un véritable programme de formation. Les signatures ont commencé à affluer sur le Web. L'annonce du plan de restructuration d'Atos Origin date du mois d'avril dernier. La société emploie 7200 personnes dans le monde, dont 3800 en France. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |