La prolifération des messages combinée à une multiplication des adresses email sans vraie gestion, constitue une source de perte d'informations pour les entreprises, révèle une étude sponsorisée par JPY, éditeur d'outils de gestion de messagerie. Alors qu'à sa création, l'email était considéré comme un canal de communication rapide, destiné à doper la productivité des entreprises, son utilisation non contrôlée aurait ainsi un effet inverse. Outre le casse-tête que sa gestion représente pour les directeurs informatiques, le déluge de messages - uniquement les messages valides et non les spams - issus de comptes différents occasionnerait des troubles dans la chaîne de données échangées en entreprise. Sur les 500 utilisateurs professionnels sondés, les trois-quart affirment détenir trois comptes de messagerie ou plus. Pire, presque 14% affirment posséder au moins 10 adresses. Si les différents « alias » servent notamment à catégoriser et classer les emails, il en résulte au final un mode de gestion infernal. L'étude explique par exemple que les adresses personnelles sont utilisées fréquemment pour faire transiter des information liées à l'entreprise vers une adresse professionnelle. Sans compter sur les messages sauvegardés sur les boîtes de collègues absents dont on doit quérir le mot de passe auprès d'une DSI surchargée. Deux-tiers y ont déjà eu recours. Presque 60% des personnes interrogées usent de leur boîte personnelle pour envoyer des messages à caractère professionnel. Et pour 8 utilisateurs sur 10, c'est la messagerie de l'entreprise qui sert à envoyer et recevoir des emails personnels. Autant d'imbrications qui donnent le tournis à la DSI.