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(16/06/2011 16:47:52)
LulzSec revendique le piratage du site de la CIA
Jusqu'où s'arrêteront-ils et qui sont-ils ? Si certains supputent que des anciens Anonymous sont derrière le groupe LulzSec, il n'en demeure pas moins que ce nom commence à devenir médiatique en matière de sécurité. Revendiquant plusieurs attaques, notamment celles de Sony Pictures ou plus récemment de serveurs du Sénat américain et de l'éditeur de jeux Bethesda Software, le groupe a annoncé sur Twitter une prise de choix, « Tango down - cia.gov - for the lulz ». Le portail de l'agence de renseignement américain a été rendu indisponible pendant quelques heures. Pour ce faire, l'association de hackers aurait utilisé un botnet pour mener une attaque en déni de service (DDOS). La CIA a indiqué qu'aucune donnée sensible n'a été dérobée.
LulzSec propose aussi ses services de piratage, un tweet indique « Call into 614-LULZSEC and pick a target and we'll obliterate it » (Appeler 614-LULZSEC et donnez nous une cible, nous nous en chargerons).
Illustration : Tweet de LulzSec avertissant de l'attaque sur le portail de la CIA
(...)(16/06/2011 16:36:03)IBM fête ses 100 ans
Créé le 16 juin 1911 (le 15 juin en fait mais l'enregistrement officiel a été fait le 16), sous le nom de CTR (Computing Tabulating Recording), IBM approche de son centenaire. La firme d'Armonk qui a ouvert son premier bureau étranger à Paris en 1914, deviendra International Business Machines en 1924. Aujourd'hui fort de ses 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2010 (contre 120 milliards pour HP, mais avec les imprimantes et les PC) dont 4 milliards en France, IBM n'est plus la petite « start-up » des débuts, mais tient à conserver une ligne claire : « Nous ne sommes pas le General Electric de l'informatique » pointe ainsi Alain Benichou, pdg d'IBM France en faisant référence à une autre compagnie, californienne cette fois.
En avril dernier, Alain Benichou nous avait convié, avec d'autres journalistes, à célébrer le centenaire d'IBM. Je vous invite à consulter ce sujet plus complet et mieux illustré en cliquant sur ce lien. (...)
Conception et fabrication à la demande chez Wipro
« Nous fournissons un pack complet qui répond aux exigences du client. Celui-ci comprend aussi bien l'architecture et la conception du produit, que les logiciels embarqués, la mécanique, le logiciel d'application, les tests, et la mise en production du prototype, » a déclaré Vasudevan Aghoramoorthy, vice-président de la division Wipro Technologies pour les semi-conducteurs et les systèmes. « La conception et la propriété intellectuelle du produit appartiennent au client, » a-t-il ajouté.
C'est la première fois que ce programme, vieux de 2 ans, et que Wipro désigne sous l'appellation Collaborative Design, Manufacturing & Sustainance (CDMS), fait l'objet d'une communication publique détaillée. Le vice-président a précisé que « Wipro ne réalisait pas elle-même la fabrication des produits. » L'entreprise a conclu des accords avec des fabricants en Inde et à l'étranger, comme l'a déclaré Vasudevan Aghoramoorthy. « Mais elle prend en charge la maintenance des produits sur site, » a-t-il ajouté. « La stratégie s'avère payante, et pourrait se traduire par des économies pour les clients qui veulent concevoir et fabriquer un produit particulier pour les marchés émergents, ou envisagent d'introduire des produits en petites séries sur des marchés de niche, » explique Karthik Ananth, directeur du développement marketing chez Zinnov Management Consulting.
« Habituellement, les clients viennent voir Wipro avec un concept ou une idée de produit pour un marché, le type de fonctionnalités qu'ils aimeraient y mettre, et le prix auquel ils souhaiteraient le vendre, » a déclaré le vice-président de Wipro Technologies. En général, cela concerne de faibles volumes de production. « Nous n'envisageons pas qu'un client vienne nous demander de concevoir et de fabriquer un téléphone mobile par exemple, » a-t-il ajouté. Parmi les clients, il y a des startups, mais aussi de grandes entreprises qui souhaitent concevoir des produits pour des marchés de niche. « Si la taille du marché est trop petite, ou dans le cas d'un marché de niche, une grande entreprise n'a pas intérêt à le prendre en charge elle-même et à investir dans une chaîne d'approvisionnement complète, » a déclaré le directeur du développement.
Illustration principale : Vasudevan Aghoramoorthy, vice president de Wipro
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Dans le catalogue des produits développés par Wipro, on trouve aussi bien des plates-formes de calcul haute performance, des produits réseau qu'une unité sans fil avec entrées analogiques et numériques pour le suivi des paramètres de terrain et le relais des informations vers les serveurs. « Le fait que l'entreprise qui conçoit les produits soit aussi en mesure de coordonner la fabrication est un avantage, parce que le concepteur connaît les capacités du fabricant et sait ce qui est disponible dans l'écosystème des fournisseurs au moment du design du produit, » a déclaré Karthik Ananth. « De fait, le délai de mise sur le marché du produit s'en trouve significativement réduit, » a-t-il ajouté.
« Parmi les sous-traitants indiens, Wipro est la seule entreprise qui a fait de ce service un élément de différenciation, » fait remarquer le consultant. « D'autres donneurs d'ordre acceptent parfois de prendre en charge la conception et la fabrication d'un produit, mais au cas par cas, en marge de son champ d'activité, » a-t-il ajouté. « Cisco Systems a choisi de sous-traiter le développement d'un produit réseau chez Wipro. Mais elle a également voulu que l'entreprise planche sur la fabrication, justement parce qu'elle était impliquée dans la conception de matériel, » a déclaré Mahesh Raghava, directeur de la gestion des produits, en charge des prestataires de services, pour la branche indienne de Cisco. « Wipro travaille à développer de nouveaux produits pour Cisco mais aussi à renouveler des produits existants, » a-t-il ajouté.
Wipro a également développé un système d'acquisition de données et de communication appelé i-Sense pour Invendis Technologies India, une société de télématique et de télémétrie basée à Bangalore. « Le produit a déjà été commercialisé dans plusieurs pays dont la France, l'Afrique du Sud et la Turquie, » a déclaré Satish Kulkarni, cofondateur et PDG de Invendis. « Auparavant, nous développions nos produits en interne, puis nous avons décidé de transférer tout le développement de nos produits hardware à Wipro, » a-t-il déclaré. Mais l'entreprise continue à développer ses logiciels en interne. « Invendis a préféré que Wipro prenne aussi en charge la fabrication, parce que nous ne voulions pas avoir à gérer deux entités. De plus, quand un concepteur prend la responsabilité de la fabrication et la garantie du produit qu'il a conçu, on peut être sûr que la qualité sera respectée à tous les stades du cycle de la vie du produit, » a déclaré Satish Kulkarni.
(...)(16/06/2011 16:12:59)Adobe corrige encore un bug zero-day dans Flash
La vulnérabilité dans Flash Player, qui concerne un problème de corruption de mémoire, a été qualifiée de «critique» par Adobe, ce qui signifie qu'elle peut « permettre à un pirate de prendre le contrôle du système affecté, » comme l'indique l'avis qui accompagne le patch. « Des rapports indiquent que cette vulnérabilité est exploitée de manière sauvage pour mener des attaques ciblées utilisant des pages Web infectées, » indique encore l'avis.
La dernière mise à jour d'urgence, dite «out-of-band », date du 5 juin seulement : Adobe avait du corrigé en urgence une faille critique exploitée par des attaquants pour voler des informations de connexion à la messagerie Gmail de Google. Ces attaques étaient différentes de celles révélées par Google la semaine précédente, où le fournisseur de service de messagerie accusait des pirates chinois de cibler certains individus, dont des hauts responsables des gouvernements américains et sud-coréens, des militants antigouvernementaux et des journalistes chinois.
La manoeuvre consistait à rediriger les utilisateurs vers une fausse page d'accueil Gmail et de les inciter à entrer leur nom d'utilisateur et leur mot de passe. Google, qui livre le lecteur Flash en bundle avec Chrome, avait mis à jour son navigateur mardi, en incluant la version tout juste corrigée de Flash. C'est la quatrième fois au cours des deux derniers mois, et la sixième fois depuis le début de l'année qu'Adobe corrige son Player. En outre, la plupart des vulnérabilités de Flash peuvent également être exploitées en utilisant des documents PDF infectés : le lecteur d'Adobe comporte une « authplay.dll», qui permet de lire des éléments Flash dans des fichiers PDF. Mais selon Adobe, le récent bug dans Flash n'affecte pas le Reader.
13 corrections dans le Reader X
Parallèlement à cette mise à jour de sécurité de Flash, Adobe a également corrigé 13 nouvelles vulnérabilités dans son Reader. La version la plus récente, Reader X, a été patchée au moins 17 fois. Tous les correctifs, sauf 2 parmi les 13 nouveaux bugs, ont été qualifiés de « critiques » par Adobe. Comme Apple, Adobe ne classe pas ses failles selon une échelle à plusieurs niveaux, mais les évaluent par des appréciations du genre « pourrait conduire à l'exécution de code à distance » pour dire que, en exploitant le bug, les pirates pourraient détourner le système et y introduire des logiciels malveillants.
Parmi la douzaine de nouveaux bugs, certains concernent des problèmes de corruption de mémoire et de débordement de mémoire tampon, un autre concerne un script inter-document, un autre le détournement de DLL et un autre le «contournement de la sécurité ». Cette dernière vulnérabilité ne concerne que le Reader X, qui, dans certaines circonstances, permet à un attaquant de forcer le plug-in du Reader intégré au navigateur Internet à télécharger un fichier non-PDF, comme l'a expliqué Adobe en réponse à une question dans un fil de discussion.
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Adobe a également appliqué au moins quatre - et peut-être plusieurs - correctifs à son Reader X que l'éditeur avait omis de patcher lors des trois précédentes mises à jour « out-of-band », dont la première datait du mois de mars. Celles-ci corrigeaient d'anciennes versions du Reader, mais pas le Reader X, Adobe invoquant à chaque fois le fait que la « sandbox » empêcherait les logiciels malveillants de se propager sur l'ordinateur et que cela pouvait très bien attendre une mise à jour trimestrielle, déjà programmée. Livré par Adobe en novembre dernier, le Reader X intègre en effet la technologie anti-débordement dite du « bac à sable », qui permet d'isoler le programme du reste du système.
Théoriquement, la sandbox fait en sorte que les logiciels malveillants qui pourraient s'exécuter dans le logiciel ne puissent sortir du bac à sable pour aller infecter le PC ou le Mac. Selon Adobe, aucune des vulnérabilités du Reader, corrigées par le dernier patch, n'ont été exploitées de manière sauvage. En même temps qu'Adobe livrait ses mises à jour de sécurité pour le Player Flash et le Reader, l'éditeur a également corrigé 24 vulnérabilités dans le Player de Shockwave, et deux autres dans LifeCycle Data Services et Blaze DS - respectivement un service de streaming en direct et un service de push de données, - plus deux dans ColdFusion, une plate-forme de développement d'Adobe.
Les versions corrigées du Reader et du Player peuvent être téléchargées à partir du site Web d'Adobe. Alternativement, les utilisateurs peuvent mettre en route le programme de mise à jour intégré ou répondre à l'invitation du logiciel leur indiquant qu'une nouvelle version est disponible.
(...)(16/06/2011 15:54:59)Affaire Itanium : HP porte plainte contre Oracle
Quelques semaines après l'annonce tonitruante d'Oracle concernant la fin du développement d'applications (e-Business Suite, Hyperion, Oracle Database, Siebel ou encore Enterprise Manager) pour la plate-forme serveur Intel Itanium et la menace de procès de Hewlett-Packard, qui est aujourd'hui le principal utilisateur de l'architecture IA-64, la tension est encore montée d'un cran avec le refus de l'éditeur d'Oracle de corriger des bugs et le dépôt d'une plainte par HP.
L'éditeur de Redwood aurait refusé de fournir des correctifs pour des bogues critiques à destination des clients qui exploitent ses logiciels sur des serveurs HP Integrity. Dans une plainte déposée le mercredi 15 juin, HP allègue qu'Oracle pousse ses clients à abandonner la plate-forme Itanium - et donc les serveurs Integrity - au profit de ses propres solutions matérielles héritées du rachat de Sun en janvier 2010.
Après la menace, l'attaque juridique
L'action juridique de HP fait suite à la décision d'Oracle en mars dernier de mettre fin au développement de nouvelles versions de ses logiciels pour les processeurs Intel Itanium. HP accuse en effet Oracle d'avoir violé ses engagements juridiques afin de miner la vente de ses produits. « La fin soudaine du soutien à long terme d'Oracle pour la plate-forme Itanium est une décision calculée pour contrecarrer la concurrence de HP et nuire à ses clients », a déclaré Hewlett-Packard dans sa plainte, déposée devant la Cour supérieure de Santa Clara en Californie (voir illustration principale).
HP s'était déjà plaint la semaine dernière qu'Oracle déstabilisait ses clients en ne respectant par les accords conclus. Dans sa plainte, HP décrit en détail ce qu'elle considère les manoeuvres « coercitives » d'Oracle. Quand l'éditeur a annoncé son intention de mettre fin à tous les développements pour les systèmes Itanium, il a déclaré qu'il fournirait un support aux clients exécutant les versions existantes de ses logiciels sur la puce d'Intel. Au lieu de cela, selon HP, Oracle a refusé de fournir à ses clients sur Itanium des correctifs de bogues critiques pour ses logiciels.
« Oracle a déclaré à ses clients que les correctifs ne sont pas disponibles et que pour résoudre le problème ils devront passer à la prochaine version des logiciels d'Oracle (voir tableau ci-dessous ou lien) », assure HP. « Parce qu'Oracle a annoncé que les prochaines versions de ses logiciels ne fonctionneront pas sur les serveurs Itanium, cette ligne de conduite d'Oracle force de facto les clients à abandonner leurs serveurs Itanium pour des serveurs qu'ils ne préféreraient pas ». Oracle ne supporte plus aujourd'hui que les processeurs Intel et AMD x86-64, les puces maison Sparc et les PowerPC d'IBM. Pour les OS, on retrouve Windows, Linux, Solaris et Aix.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
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Selon HP, Oracle aurait même été jusqu'à offrir les plates-formes matérielles à ses clients pour les pousser à abandonner les serveurs de HP. Suite au rachat de Sun et à l'arrivée de Mark Hurd (ex-CEO de HP) chez Oracle, la bataille s'est intensifiée entre les deux géants californiens. Impossible à ce jour de connaître le détail quant aux accords secrets passés entre HP et Oracle puisque la plainte rendue publique hier a été sévèrement caviardée pour éviter de dévoiler des informations confidentielles. Dans les parties visibles du document, HP accuse Oracle d'avoir rompu un accord tacite, de diffamations et d'interférences intentionnelles en vue d'exploiter un avantage économique potentiel.
Un porte-parole d'Oracle a refusé de commenter les allégations spécifiques de cette plainte. Dans un communiqué, Oracle nie toute malversation et accuse au contraire HP de l'avoir incité à signer un accord en septembre dernier l'engageant à poursuivre le support des systèmes Itanium, même si HP savait déjà à l'époque qu'Intel avait prévu d'arrêter le développement d'Itanium.
Oracle menace de mouiller Intel
« Nous pensons que HP a expressément demandé à Oracle une garantie de support à long terme pour Itanium dans l'accord passé en septembre 2010 parce que HP savait déjà tout des plans d'Intel concernant l'abandon d'Itanium et que HP était préoccupé par ce qui se passerait si Oracle découvrait ce plan, » a précisé Oracle.
Intel n'a pas annoncé l'abandon de la plate-forme Itanium. HP et le fondeur de Santa Clara insistent depuis plusieurs mois sur leur intention de poursuivre le développement de la puce IA-64. Kari Aakre, porte-parole d'Intel, a réitéré le mercredi 15 juin que le fondeur prévoit de livrer au moins deux générations d'Itanium, des processeurs connus sous les noms de code Poulson et Kittson. Pourtant, Oracle a déclaré mercredi que « les plans d'Intel pour mettre fin à l'Itanium seront a révélé au tribunal. »
À partir du document lourdement expurgé (la plainte de HP, voir ci-dessous), il est très difficile d'établir si Oracle a bien violé le contrat qui le lié à HP. Un porte-parole de HP a refusé de fournir tout commentaire supplémentaire. Certaines des injonctions demandées par HP sont également censurées. La firme de Palo Alto demande en effet au tribunal de contraindre Oracle à réviser sa position sur Itanium, de l'empêcher de faire des «déclarations fausses et trompeuses » sur Itanium, et de payer des dommages et intérêts, selon la plainte déposée.
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IBM porte le HPC dans le cloud
Pour Brian Connors, vice-président de l'activité HPC au sein d'IBM, le logiciel nommé HPC Management Suite for Cloud « réunit des environnements HPC qui sont traditionnellement isolés en mode silos ». Généralement, les entreprises qui ont des opérations d'ingénierie complexes privilégient des fermes de serveurs séparées et qui ne sont utilisées que par quelques groupes d'ingénieurs. Cette méthode laisse souvent des ressources de calcul inutilisées. Pour beaucoup d'entreprises, la mutualisation de plusieurs systèmes HPC peut avoir des avantages qui vont au-delà du simple gain d'efficacité. En combinant toutes les ressources des systèmes haute performance d'une entreprise, des équipes d'ingénieurs pourraient avoir accès à davantage de coeurs et ainsi terminer les projets plus rapidement.
IBM a testé ce logiciel en interne avant de le rendre disponible pour les entreprises. Plus de 3 000 ingénieurs à travers le monde au sein de l'activité System Development ont partagé des ressources pour développer la famille de processeurs Power7. Big Blue prétend ainsi avoir réduit les coûts de moitié et baissé le cycle de conception de six mois avec le logiciel.
Des versions optimisées pour différentes industries
Cette solution fonctionne sur les serveurs x86 ainsi que la plate-forme Power d'IBM. Elle n'utilise pas de virtualisation, qu'évitent les ingénieurs, car cela peut ralentir le travail. IBM fournit également un logiciel de gestion des charges. Le redémarrage des machines n'est pas nécessaire en cas de changement de workload, indique Brian Connors.
Le constructeur offre aussi des services d'accompagnement à l'installation et à l'utilisation de la solution. La verticalisation du produit intéresse IBM, qui va proposer une version optimisée pour les entreprises spécialisées dans l'électronique, les constructeurs automobiles et l'industrie aéronautique. IBM n'est pas le premier à proposer un tel logiciel pour une meilleure utilisation des ressources HPC. En 2009, Platform Computing offrait des outils pour que ses clients construisent des clouds privés regroupant plusieurs clusters. Microsoft Azure et SGI ont fait de même plus récemment.
Les services HPC cloud d'IBM seront disponibles au troisième trimestre.
Alcatel-Lucent Entreprises : Adapter les sociétés aux futurs enjeux IT
Alcatel-Lucent Entreprises a décidé de sillonner la France avec son Dynamic Tour en allant à la rencontre des partenaires et des clients. Le mot d'ordre pour cette troisième édition est « communiquer ensemble autrement » et l'équipementier, lors de son étape Parisienne, avait des choses à dire dans plusieurs domaines. Comme l'a rappelé Nicolas Kaplun dans son discours introductif « on me pose souvent la question comment se porte le navire Alcatel-Lucent et bien je réponds qu'Alcatel-Lucent Entreprises est un multicoque transocéanique, cela signifie que nous allons plus vite que le vent. Depuis 5 trimestres, notre croissance est plus rapide que celle du marché » et de préciser les 4 grandes axes d'activités « les solutions opérateurs ; le Contact Center avec la marque Genesys affiche une croissance de 20% en France sur 2010 ; le monde de la data et des infrastructures et enfin les pays émergents ». Les raisons de cette croissance résident dans l'innovation, selon le dirigeant et ses équipes ont montré lors de cet évènement quelques solutions pour répondre aux futurs enjeux des entreprises.
Présence dans le datacenter affirmée
Manque de communication ou besoin de rester discret, Alcatel-Lucent Entreprises est présent au sein du datacenter et plus exactement sur la partie réseau à travers ses switch. La stratégie de la société passe se décline en deux axes le« maillage » et le « Pod (performance-optimized datacenter) ». Ce dernier s'appuie sur l'Omniswitch 6900, un commutateur LAN empilable 10 Gbit Ethernet (jusqu'à 64 ports pour la version X40 et 32 ports sur la version X20). Il s'utilise comme un commutateur top-of-rack ou end-of-row dans un data center. Il peut également être déployé comme commutateur pour coeur de réseau de petite taille, ou comme commutateur d'agrégation classique dans un châssis 1RU.
On notera que des modules 40 Gbit Ethernet seront disponibles en option. Alcatel-Lucent mise aussi sur l'interconnexion de ces « pods » à travers son architecture « maillée », qui fournit une matrice de commutation complète qui peut relier plus de 14 000 ports 10 Gbit Ethernet de serveurs avec seulement deux commutateurs centraux, ce qui permet d'obtenir une résilience sans équivalent et une latence de bout en bout inférieure à cinq microsecondes. Ces produits seront disponibles au mois de juillet.
La communication unifiée convergente
Sur la partie communications unifiées, l'équipementier a présenté son offre Open Touch. Partant de principe que la communication se délivre de manière variée, vidéo, voix, data (messagerie instantanée, présence,...) et sur différents types de terminaux, mobiles, smartphone, softphone, téléphonie fixe, etc.
Illustration : Discours inaugural de Nicolas Klapun, DG France d'Alcatel-Lucent Entreprises
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Alcatel-Lucent Entreprises a développé une architecture convergée sur ces problématiques en se reposant sur le protocole SIP et ses solutions OmniPCX.
Open Touch se décline en trois modèles, la Business Edition (évolution de l'offre BICS (Business integrated Communication Solution)) qui pilote entre 500 et 1500 utilisateurs ou 1000 à 3000 terminaux. La version Multimedia Services apporte un complément logiciel à l'OmniPCX R 10 en intégrant les services de communication unifiée, de vidéo et de messagerie mail pour 1500 utilisateurs. Enfin, l'Open Touch Federation Services permet l'interconnexion avec d'autres IPBX comme le service Aura d'Avaya par exemple grâce à SIP.
Une meilleure prise en compte des réseaux sociaux
Dans le domaine des centres de contact et de la relation client, les entreprises sont confrontées à l'émergence des réseaux sociaux comme canal de dialogue sur les marques avec à la clé la gestion de sa e-réputation. Pour ce faire, Alcatel-Lucent Entreprises et son entité dédiée à ce marché, Genesys fournissent une solution, Genesys Social Engagement, qui surveille, analyse et interagit avec les consommateurs via les réseaux sociaux et les canaux traditionnels. L'objectif est d'accompagner les entreprises dans leur stratégie médias sociaux et surtout être réactif et attentif aux fameux « signaux faibles ».
Illustration : Discours inaugural de Nicolas Klapun, DG France d'Alcatel-Lucent Entreprises
Microsoft BizSpark : 15 start-up mises à l'épreuve à Bruxelles
Présenter en cinq minutes l'activité de sa start-up devant un jury d'investisseurs constitue toujours un exercice difficile, même lorsque l'on possède déjà une solide expérience professionnelle. C'est ce qu'ont pu constater hier les quinze équipes sélectionnées par Microsoft pour l'édition 2011 de son BizSpark Summit européen, à Bruxelles. A l'issue de la journée, avant d'annoncer le nom de la société lauréate (qui gagne son séjour pour la prochaine conférence BUILD/Windows, à Anaheim, en septembre), les membres du jury ont exhorté les candidats à être plus précis dans leurs présentations (*).
« La valeur que vous apportez aux clients n'est pas toujours expliquée clairement ». Plus concis, aussi. « Vous ouvrez trop de portes en cinq minutes, vous devriez pouvoir écrire ce que vous faites sur un post-it ». Mais également plus ambitieux. Il faut penser grand tout de suite, en ne se bornant pas à un marché local : « Si vous avez une bonne idée, un autre acteur ayant beaucoup plus d'argent que vous va vous copier. Demandez-vous ce qui vous amènera à survivre ? ». Les start-up européennes ne se donnent pas assez d'ambition, a également regretté l'un d'eux en soulignant que se profilaient devant nous « deux années de marché prospère », après 30 mois de sous-financement. En revanche, le jury a apprécié de n'avoir pas eu cette année d'idées « me too », ces projets qui s'apparentent à des variantes de succès déjà établis (Facebook ou YouTube alternatifs, par exemple).
mopapp, pour analyser les revenus de ses apps
L'an dernier, le BizSpark Summit européen qui se tenait à Paris avait insisté sur l'intérêt, pour les start-up, de lancer leur activité dans le cloud Azure de Microsoft, pour les capacités de montée en puissance immédiate de ce type d'environnement. Une option illustrée par l'une des deux start-up distinguées alors, la Française Kobojo, dont les jeux de société sont déployés sur Azure. L'autre lauréate, la Britannique Artesian Solutions, évoluait de son côté en cloud privé. Cette année, la mobilité marque l'édition de son empreinte. C'est la présentation de la société italienne mopapp qui a convaincu le plus largement le jury.
mopapp propose aux développeurs d'applications mobiles d'analyser en temps réel les ventes qu'ils réalisent sur les boutiques en ligne : l'iTunes App Store, Android Market, la place de marché WP7, RIM App World, mais aussi Amazon, GetJar, Handango et MobiReach. L'outil permet d'établir des tableaux de bord pour suivre les téléchargements réalisés, les mises à jour effectuées, ainsi que les revenus et bénéfices générés par les applications et les publicités, répartis par « apps » et par zones géographiques (voir illustration ci-dessous).
Les tableaux de bord réalisés avec l'application mopapp qui analyse les revenus générés par les apps mobiles disponibles sur différentes boutiques en ligne (cliquer ici pour agrandir l'image)
(*) Parmi les membres du jury figuraient notamment Sami Ahvenniemi, associé de Conor Venture Partners, Chipper Boulas, directeur de Boulas Ventures, Simon Clark, associé de Fidelity Growth Partners Europe, Julie Meyer, fondatrice d'Ariadne Capital ou encore Charles Grimsdale, co-fondateur d'Eden Ventures.
Illustration : Alessandro Rizzoli, cofondateur de mopapp, vainqueur du BizSpark European Summit 2011 (à gauche), aux côtés de Joe Wilson, directeur du groupe Developer & Platform de Microsoft pour l'Europe de l'Ouest (à droite). Crédit MG
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Une deuxième start-up a été remarquée, la Russe Actio-Media, qui a développé une technologie permettant de créer des vidéos interactives, en plaçant au sein de ces vidéos des objets cliquables qui peuvent être suivis et fournir un nouveau mode de monétisation.
I-Dispo, plateforme de prise de rendez-vous
Une seule start-up française figurait parmi les quinze retenues pour ce BizSpark Summit européen, la société I-Dispo, déjà sélectionnée par Microsoft France dans le cadre de son programme d'accompagnement IDEES. Co-fondée par cinq personnes dont deux anciens collaborateurs de Microsoft, la plateforme I-Dispo fournit des API pour centraliser en temps réel les disponibilités de différents professionnels (médecins, restaurants, centres de contrôle technique ou de bien-être...) et livrer ces informations aux internautes. Ces derniers pourront prendre rendez-vous directement, par l'intermédiaire de leurs services habituels sur le web (moteurs de recherche, annuaires, sites de loisirs...) en cliquant sur un bouton associé au professionnel choisi. I-Dispo a installé sa plateforme dans le cloud Azure. La société a déjà noué des partenariats avec Microsoft (son service est accessible dans Bing, voir illustration ci-dessous), avec l'éditeur de logiciels pour médecins Axilog et avec le site de renseignements 118 712. Plusieurs sites de restauration figurent parmi les futurs affiliés, notamment justeacote.com et aller-au-resto.com.
Service de réservation de restaurants I-Dispo, accessible via Bing (cliquer pour agrandir l'image)
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L'éditeur suisse Avalog ouvre une filiale en France
Avaloq annonce l'ouverture d'une filiale à Paris, sous le nom d'Avaloq France SAS. Ce marché est stratégique pour l'éditeur suisse de solutions bancaires. Les banques françaises sont en effet actuellement confrontées non seulement à l'entrée en vigueur de nouvelles réglementations (Bâle 3 et l'espace de paiement en euro unifié SEPA) mais à des changements de comportements des consommateurs qui se tournent vers le mobile banking notamment. Ces changements structurels et réglementaires devraient imposer aux banques de revoir leurs choix informatiques.
Nommée Managing Director d'Avaloq pour la France, Tecla Solari est chargée de diriger cette nouvelle entité. Avec 15 ans d'expérience dans l'industrie IT et bancaires dont 9 chez Avaloq, elle devra gérer les opérations sur l'ensemble des marchés francophones notamment Monaco et le Maroc. Elle est également l'adjointe du Directeur Général pour l'Europe occidentale ainsi que de la région Asie-Pacifique.
Illustration principale : Tecla Solari, responsable d'Avalog France
www.ICTjournal.ch (...)(16/06/2011 10:28:59)
Carlyle prêt à croquer Sagemcom
Selon nos confrères des Echos, édition du mercredi 15 juin, Sagemcom serait vendu au fonds Carlyle. En fin de journée, la direction de Sagemcom ne confirmait, ni n'infirmait, l'article des Echos. Cette direction est très impliquée dans le dossier. En janvier 2008 en effet, c'est une opération de LMBO qui a donné naissance à l'entreprise, détenue depuis par ses salariés mais aussi par le fonds d'investissement The Gores Group (*).
The Gores Group détient la majorité avec 65,7% des parts, les salariés 24,6%, le CIC 7,3% et club Sagem 2,4% (club Sagem est une structure ancienne représentant les salariés actionnaires). La société s'appelait alors Sagem Communications, c'était la filiale de Groupe Safran, issu lui-même du rapprochement surprise, en 2004, de Sagem (société familiale d'équipement électroniques et télécoms) avec Snecma (société d'aéronautique). Sagem Communications se rebaptisait Sagemcom en avril 2010.
Adieu la bourse, bonjour Carlyle
La direction préparait un projet d'introduction en bourse, mais The Gores Group, majoritaire aurait préféré se séparer de l'entreprise, qui a réalisé 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2010. Selon Les Echos, le prix d'achat serait inférieur à 500 millions d'euros, en 2008 le prix de vente était de 383 millions d'euros.
C'est un changement de nature pour Sagemcom. Historiquement, les salariés sont représentés à son capital, par philosophie et pour échapper aux fonds américains. L'Etat a également eu son mot à dire, Sagem fabriquant aussi, depuis les années 40/50, de l'armement. Si l'information se confirme, leurs réactions seront scrutées avec attention.
(*) The Gores Group détient, dans le même secteur, Enterasys et Siemens Enterprise Network. Carlyle est l'un des actionnaires du groupe Numericable-Completel, opérateur de télécoms, particuliers et entreprises.
Crédit photo : Sagemcom
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