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(16/06/2011 09:33:33)
Sans surprise, la fibre optique restera plus chére que l'ADSL
Orange pour sa part a rappelé qu'il a mobilisé 2 milliards d'euros jusqu'en 2015 pour le très haut débit. Didier Dillard, directeur de la règlementation France chez Orange annonce que l'opérateur s'est positionné sur 200 agglomérations dont certaines dans les DOM-TOM. Didier Dillard veut rassurer ces agglomérations : « nous nous engageons à couvrir la quasi-totalité de la ville en 5 ans ». Il a ensuite précisé ses conditions : « Nous avons besoin d'une stabilité réglementaire, il faut [que le cadre réglementaire, ndlr] soit stable ». Une réflexion qui fait suite à l'intervention de Jean-Ludovic Silicani, président de l'ARCEP, plus tôt dans la matinée et qui avait voulu rassurer en affirmant que « les interrogations sont légitimes. Les opérateurs disposent de règles claires et le temps est maintenant venu pour eux d'investir ». Rappelons que les objectifs du gouvernement sont que 100% des Français soient équipés avec la fibre optique d'ici à 2025. Objectif qui soulève de grandes interrogations.
En attendant 2025, que faire ? Une période de transition semble nécessaire avec une augmentation du débit pour faire patienter les zones peu denses de l'hexagone. Un tiers de la population française vit en zone rurale. Comment les atteindre ? David El Fassy, Président d'Altitude Infrastructure estime que « le satellite sera nécessaire pour couvrir les zones de moins denses, les plus isolées du territoire ». Il demande également plus de spectre radio pour proposer des débits de l'ordre de 20 Mbit/s pour des services fixes. Selon lui, il existe bien de l'appétence pour la fibre optique en milieu rural. Pour preuve, Altitude a déployé en moins de six mois, 650 prises au coût moyen de 1200 €/prise, soit 11 km de fibre et 2 km de génie mécanisé. Au bout du compte, Altitude a reçu 550 demandes de raccordement.
Illustration principale : table ronde lors des 5èmes Assises du Très Haut Débit (D.R).
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La montée en débit du cuivre avec le VDSL2 a été évoquée comme une technologie de transition mais elle s'accompagne de contraintes. « Le VDSL2 peut être rapide et nécessaire dans certaines zones, mais il est limité par la portée même si le coût marginal est limité », indique Christophe Caillault d'Ericsson. Il a également évoqué la 3G+ comme une solution pour délivrer jusqu'à 150 Mbit/s dans un futur proche, en 2013 et 2014. Concernant le VDSL2, Richard Toper, Président directeur général de Setic, a quant à lui rétorqué « je ne pense pas que le VDSL2 ait un grand avenir en France ».
Quid du financement ?
Tout le monde s'accorde sur une chose, les financements privés et publics doivent être complémentaires pour soutenir ce projet national. A la Société Générale, Jean-Philippe Haag, ingénieur conseil télécoms & média, rappelle trois sources de financement possibles : l'investissement privé en utilisant directement les fonds propres des opérateurs, les aides et les obligations d'états, et le recours à des acteurs financiers. Cette dernière solution est délicate en France. « Ce n'est pas l'appétence des fonds qui manquent mais c'est une vision » précise Gabrielle Gauthey, vice présidente en charge des affaires Publiques et Gouvernementales chez Alcatel-Lucent. Il faut une vision à cinq ans des déploiements de la fibre optique pour que des investissements privés puissent être facilités. Elle pointe là où cela fait mal : « Il faut baisser le coût du génie civil, c'est un chantier important » avant de conclure que «l'Europe a trop d'opérateurs»...
Revenant sur les questions de financement, Jean-Philippe Haag ajoute timidement que les « projets de taille significative, plus de 100 millions d'euros » pourront intéresser les acteurs financiers, et que « l'échelle départementale est la bonne maille ». Reste que créer une concurrence par des infrastructures - très coûteuses à déployer - est mal vu par les collectivités. Yves Krattinger, Président de la commission aménagement du territoire et TIC à l'Assemblée des départements de France (ADF), affirme sur ce sujet qu'il ne souhaite «pas de concurrence par les réseaux. Une concurrence par les services, oui! ». Il ajoute que la « montée du débit est une bonne solution et qu'une instance nationale reste à construire».
Quels services pour la fibre optique ?
Mais quels usages justifient un tel engouement pour la fibre ? Les professionnels s'intéressent à la pertinence d'augmenter les débits. Le débit doit-il permettre à de nouveaux services de se développer ou à l'inverse, les nouveaux services sont ils autant de signes précurseurs qui poussent les acteurs à se mobiliser pour que le réseau supporte une telle charge ? « Nous croyons que les usages vont tirer l'infrastructure. C'est le besoin qui tire le système. On ne fera pas un standard mondial, les standards vont évoluer», affirme François Quentin, président du conseil d'administration de l'équipementier chinois Huawei pour la France. « Les consommateurs ne voient pas l'intérêt d'un THD alors que 40 Mbit/s semble être largement suffisant » veut relativiser Roland Montagne, directeur de la business unit télécom à l'institut d'analyse IDATE. Ce que démentent certains élus et particulièrement Bertrand Caparroy, conseiller général du canton de Provins, qui rappelle la très forte appétence des citoyens pour la fibre lors du projet pilote de Chevry-Cossigny, un des sept projets pilotes en zone non dense.
Parmi les usages existants fortement consommateurs de bande passante, on citera le multi-écrans au sein de la maison. D'autres services sont amenés à se développer qui risquent de consommer énormément de débit. « Par exemple, un programme en Haute Définition 3D nécessite 4 fois plus de bande passante qu'un programme de télévision ordinaire. Mieux, la télévision 3D stéréographique peut nécessiter jusqu'à une dizaine de caméras . Même avec de bons progrès d'encodage, le besoin en bande passante peut être alors multiplié par 40 !» décrit Didier Soucheyre, président de Néo Telecoms. «C'est l'image au sens large qui va prendre une grande part dans les réseaux de demain », a conclu Richard Viel. Pour se convaincre de l'intérêt de la hause du débit, il faudrait peut être échapper au petit débat franco-français et regarder ce qui se passe ailleurs. Peut être pas aux Etats-Unis ou les débit restent bas, notamment en ADSL, mais en Asie où les offres 100 Mbit/s sont devenus courantes et bon marché à Hong-Kong, en Corée, au Japon ou à Singapour par exemple. L'asie connait une vraie rupture avec la fibre optique alors que le débat en France porte encore sur les services...
Patch Tuesday Microsoft : Première mise à jour pour IE9
Microsoft a émis 16 bulletins de sécurité dont 9 sont classés comme « critiques », qualification la plus importante et les 7 autres sont affectés du qualificatif « important ». Si le nombre de bugs corrigés est moindre que le record des 64 failles corrigées en avril dernier, il se classe en deuxième position sur l'ensemble de l'année. Parmi les différents bulletins, on distingue 34 vulnérabilités dont 15 ont été qualifiées de critiques, 17 ont été classées importantes et 2 ont été estampillées comme « modérées ».
Microsoft a mis un focus sur 4 des 16 bulletins pour souligner l'urgence à déployer rapidement ces correctifs. « Les priorités sont la MS11-050, MS11-052, MS11-043 et MS11-042 » précise Jerry Bryant, responsable du Microsoft Security Response Center (MSRC).
Le bulletin MS11-050 est prioritaire car il comprend 11 correctifs pour IE. « Celui-ci est au sommet de la liste, car c'est une tradition », a déclaré Andrew Storms, directeur des opérations de sécurité chez nCircle Security et d'ajouter « mais c'est aussi la première mise à jour pour IE9 ».
Neuf des onze bugs corrigés dans IE pouvaient être exploités par des attaques de type « drive-by ». Pour que ces dernières soient effectives, il suffit d'amener les internautes à visiter un site web malveillant.
A noter que le bulletin MS11-052 affecte également IE, bien que Microsoft l'ait étiqueté comme une mise à jour Windows. « La vulnérabilité se trouve dans Windows, mais le vecteur d'attaque s'appuie sur Internet Explorer, » a déclaré Jerry Bryant. Seuls IE6, IE7 et IE8 peuvent être utilisés pour exploiter la vulnérabilité corrigée dans MS11-052, précise le responsable.
Des bulletins complémentaires sur Office et Windows
Les bulletins MS11-043 et MS11-042 corrigent une faille dans la façon dont Windows gère les protocoles SMB (Server Message Block), qui pourrait être utilisée dans une attaque de type « Browse and own ». Sur le côté positif, a déclaré Jerry Bryant et Andrew Storms, de nombreuses entreprises ont bloqué le trafic sortant SMB avec un pare-feu, ce qui empêcherait les exploits de la faille corrigée dans MS11-043.
Le bulletin MS11-045comprend une mise à jour de huit patch pour Excel. Sur les huit vulnérabilités, une seule affecte les versions les plus récentes, Excel 2007 et Excel 2010 sur Windows, deux touchent Excel 2011 sur Mac.« Il est manifestement clair que la suite Office récente est bien meilleure et plus sûre », a déclaré Andrew Storms.
Microsoft a également publié des mises à jour pour SQL Server, son produit Forefront Security 2010, le. NET Framework et la plateformes de développement Silverlight, ainsi que sur Hyper-V intégré à Windows Server 2008 et Server 2008 R2.
Les bulletins de sécurité de juin peuvent être téléchargés et installés via le Microsoft Update et Windows Update Services, ainsi que par Windows Server Update Services (WSUS).
Les solutions BI Open Source s'affirment comme une alternative
Infobright a ainsi vanté les capacités de la version 4.0 de sa base de données analytique à traiter « en temps quasi réel » des données envoyées par des appareils de mesure, des infrastructures de télécommunications ou provenant d'autres sources. La récente version intègre notamment une technologie dite DomainExpert, qui permet de réduire les temps de recherche et d'optimiser les performances en « ajoutant de l'expertise à des domaines de données particuliers - comme le web, les services financiers ou les télécommunications, » selon Infobright.
Rough Query, une autre fonctionnalité de cette version, permet aux utilisateurs de chercher plus rapidement dans de grands ensembles de données. « Plutôt que d'exécuter une requête large pour trouver une réponse spécifique, Rough Query affine les résultats de manière itérative, avec des temps de réponse inférieurs à la seconde, avant même que la requête ne soit complètement exécutée, » a expliqué l'éditeur.
Infobright 4.0 intègre également un connecteur pour le framework Hadoop, celui utilisé dans le traitement de données massive et un système pour charger rapidement des ensembles de données volumineux. « Cette dernière caractéristique permet de charger jusqu'à 2 To de données à l'heure, » selon Infobright. La version finale sera disponible sous 30 jours, a confirmé l'entreprise.
Des analystes convaincus et un partenariat
Comme l'a écrit dans un blog Curt Monash, analyste chez Monash Research, dans l'annonce faite par Infobright, c'est « Rough Query qui l'a le plus impressionné. » Selon lui, « c'est l'outil idéal pour l'analyse d'investigation. » Quant aux autres caractéristiques de Infobright 4.0, elles contribuent « essentiellement à mettre le logiciel à niveau avec ses concurrents, plus grands et plus chers, » a-t-il ajouté.
De leur côté, Ingres et Jaspersoft ont annoncé avoir conclu un partenariat pour combiner la base de données analytique VectorWise d'Ingres avec le logiciel de BI (business intelligence) de Jaspersoft afin d'offrir une machine virtuelle commune. Une version de démonstration valable 30 jours est disponible gratuitement pour tester le pack. Selon Curt Monash, cette période est « suffisante pour évaluer VectorWise dans des situations très déterminées. »
Les solutions de Ingres, Jaspersoft et Infobright sont en concurrence avec des produits propriétaires, notamment ceux proposés par Oracle et IBM. Cependant, le fait que ces solutions d'analyses soient Open Source ne leur donnent pas nécessairement un avantage technologique sur les solutions rivales. Selon Curt Monash, « sur ce type de marché, le principal intérêt du logiciel sous licence libre, c'est qu'il offre accès à une licence bon marché et permet des coûts de maintenance réduits. »
SAP rénove ses outils d'analyse pour les PME
Crystal Server 2011 est l'ancien Crystal Reports Server, dont le nom a été changé parce que SAP veut « que l'on identifie spécifiquement son produit comme plate-forme de BI d'entrée de gamme, et pas seulement comme un outil destiné à produire des rapports, » a déclaré Jayne Landry, vice-présidente de SAP, Solution Management, Business Analytics and Technology. Ces produits devraient être disponibles au cours des toutes premières semaines de juillet, en même temps que Business Objects 4.0, la version de niveau entreprise des produits analytiques de SAP. « C'est un changement par rapport au calendrier antérieur, lorsque la version d'Edge arrivait 6 à 8 semaines après le lancement de la version haut de gamme », a ajouté la vice-présidente.
Crystal Server 2011 comporte de nouvelles fonctionnalités, comme l'outil Explorer chargé de « creuser » dans les ensembles de données, ou encore un outil pour la présentation de l'information. Selon une présentation de SAP, cette édition est limitée à un seul serveur et à 100 utilisateurs désignés. L'idée étant que les clients dont les besoins dépassent les fonctionnalités de produits comme Crystal Server 2011 peuvent s'orienter vers un outil plus conséquent. Edge 4.0 reprend la base de Crystal Server et l'enrichit avec d'autres fonctionnalités, comme la web Intelligence, la BI mobile et l'intégration à des applications de type Oracle E-Business Suite. Une seconde version de Edge permet d'ajouter l'intégration des données et une troisième version permet le couplage avec un logiciel de gestion des données.
Des versions attendues
Par ailleurs, toutes les versions de Edge sont limitées à un seul serveur. Pour bénéficier du support multi-serveur, d'un nombre illimité d'utilisateurs et d'autres caractéristiques, les clients sont invités à se tourner vers Business Objects 4.0. « Peu importe le niveau auquel démarre le client, son investissement est protégé, » fait valoir Jayne Landry. SAP propose une expérience utilisateur commune aux différents produits, ce qui peut faire économiser du temps et de l'argent en formation. « En outre, les rapports et autres éléments créés avec les versions antérieures du logiciel Business Objects sont compatibles avec la version 4.0, » comme le précise la vice-présidente. Les clients auront la possibilité de convertir ces rapports dans le nouveau format utilisé par SAP. « Certaines fonctionnalités peuvent ne plus être accessibles après conversion, mais les utilisateurs seront avertis auparavant, afin de prendre leur décision en conséquence, » a-t-elle ajouté.
A en croire le long fil de discussion sur le forum officieux Business Objects Board, les utilisateurs sont impatients d'avoir la version finale 4.0 de Business Objects entre les mains. Selon un message posté par un participant, « SAP a peut-être suscité de fausses attentes en créant un évènement autour du lancement de la version 4.0 » en février dernier à New York. « C'est une erreur de calcul de leur part. Mais quoiqu'il en soit, techniquement, ils ne sont pas en retard, » estime-t-il. « Même s'ils n'ont jamais vraiment annoncé de date de sortie officielle. Toutes ces dates sont le plus souvent le fait des clients qui interprètent ce que leurs disent certains employés de SAP (ce qu'ils ne devraient pas faire) », poursuit-il.
Le tarif de Business Objects Edge démarre à 12 000 dollars pour 10 utilisateurs désignés ou 19 000 dollars pour 5 licences d'accès simultanées.
Le prix de Crystal Server 2011 démarre à 2 495 dollars pour 5 utilisateurs désignés ou 6 995 dollars pour 5 licences d'accès simultanées.
La SNCF teste le billet en bout de quai avec la technologie NFC
L'expérimentation sera menée sur un panel de voyageurs business, habitué aux trajets en train mais aussi au billet électronique. En plus de pouvoir acheter directement leur billet en passant leur téléphone sur la borne, ils auront la possibilité d'échanger simplement leur ticket s'ils désirent prendre le train précédent. « L'application détecte automatiquement la présence d'un billet électronique dans le téléphone et propose de l'échanger contre un billet pour le train qui est à quai. Pas besoin de choisir une destination puisque la borne sait où va le train », explique l'entreprise ferroviaire.
Le flash-code en complément
Cette technologie est fondée sur la technologie du flash-code, un code 2D contenant plusieurs informations sur le passager et le voyage. En scannant le flash-code avec l'appareil photo de son smartphone, le voyageur est informé des places disponibles pour les gares desservies par le train stationné sur le quai. Il peut alors acheter son billet directement sur son mobile et le présenter au contrôleur.
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