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(28/04/2011 11:51:24)

Les fondateurs de YouTube rachètent Delicious

Chad Hurley et Steve Chen ont acheté à Yahoo le service de partage de liens Delicious. En décembre dernier, la firme avait indiqué qu'elle se préparait à mettre fin aux activités de plusieurs services, dont Delicious. Le site fera donc partie d'Avos, la structure créée par les fondateurs de YouTube. « Chad Hurley et Steve Chen veulent rendre le site facile à utiliser et plus amusant », ont indiqué Avos et Yahoo, dans un communiqué publié hier. « Ils souhaitent également affiner sa capacité à gérer la surcharge d'informations. »

En se focalisant uniquement sur Delicious, ses nouveaux propriétaires seront probablement en mesure de relancer et de développer davantage, ce site, qui a été apprécié par les utilisateurs, mais négligé par Yahoo, prévoit Greg Sterling, analyste chez Sterling Market Intelligence.

Partager ses favoris en ligne

Fondé en 2003 par Joshua Schachter, qui n'est plus dans la partie, Delicious a contribué à l'ère  des applications en ligne du web 2.0, avec Flickr, également racheté par Yahoo, et d'autres. Le site permet de sauvegarder, de tagger, d'annoter et de partager des liens en se basant sur une approche cloud computing (en ligne tout simplement) à l'opposé des traditionnels signets stockés via des navigateurs Web dans des PC. Il y aura une période de transition pour que Delicious soit intégré à Avos, mais les signets seront maintenus. Les utilisateurs  auront l'opportunité d'ouvrir de nouveaux comptes auprès d'Avos.

Lancé en 2005, YouTube est un autre exemple de succès des applications du web 2.0, conçu pour permettre aux internautes  de télécharger, partager, tag et commenter des vidéos. Google se l'était offert en 2006, et, pendant des années, YouTube a été le site vidéo le plus connu du monde.

Il est intéressant de noter que Chad Hurley et Steve Chen vont oeuvrer à la construction d'un produit qui finira par être en concurrence indirecte avec certains services de Google, a considéré  Greg Sterling par e-mail.

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(28/04/2011 11:40:24)

Après son incurie, Sony conseille à ses clients PSN de changer de mot de passe

Sony pense que parmi les données obtenues par les pirates à l'occasion de l'intrusion survenue entre le 17 et le 19 avril se trouvent des noms, des adresses postales et électroniques, des dates de naissance, des identifiants, des mots de passe et des réponses à des questions de sécurité. La société japonaise déclare qu'elle ne peut "exclure la possibilité" que des données de carte bancaire aient été dérobées: numéros et dates d'expiration, mais non les codes de sécurité présents au dos des cartes.

"Quand le PlayStation Network et les services Qriocity seront réactivés, nous vous recommandons [...] de changer vos identifiants", conseille la société dans une note publiée sur les sites officiels PlayStation et adressée par e-mail aux utilisateurs de ces services.

"[N]ous vous encourageons à rester vigilant sur l'évolution de vos données de compte, votre crédit ou toutes autres données", poursuit la note. PlayStation estime que "les services seront partiellement rétablis sous sept jours", a écrit le 26 avril Patrick Seybold, directeur de la communication de la marque.

Changer son mot de passe, un minimum...

Christopher Boyd, un expert en sécurité informatique de la société GFI Software, nous a indiqué que cette intrusion était "extrêmement grave" et que Sony "n'avait d'autre choix que de tout faire pour limiter les dégâts" en fermant son réseau après la découverte de l'intrusion le 20 avril. "Garder un oeil sur son compte pour repérer tous les débits illicites est une bonne idée, mais il est crucial que tous ceux qui utilisent le même mot de passe pour plusieurs sites changent tous leurs identifiants."

L'une des méthodes efficaces pour décider d'un nouveau mot de passe est de penser à une phrase que l'on aime bien et de prendre la première lettre de tous les mots. L'ajout de chiffres ou de symboles peut en augmenter la sûreté.

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(28/04/2011 10:59:37)

Intel travaille sur l'après Thunderbolt

La prochaine interface entrée/sortie utilisera la photonique sur silicium, qui combine des composants de silicium avec des réseaux optiques, pour transmettre des données jusqu'à 50 Gbit/s sur des distances allant jusqu'à 100 mètres, a déclaré Jeff Demain, directeur de la stratégie et de recherche sur les circuits et les systèmes au sein d'Intel Labs. Le fondeur estime que cette technologie qui sera intégrée dans les ordinateurs, tablettes, smartphones ou télévisions, sera disponible en 2015. Jeff Demain explique que cette interface en plus d'être plus rapide que celle existante aujourd'hui, proposera un coût réduit car les composants seront assemblés en utilisant des techniques actuelles.

L'apport de cette connectivité est multiple. On peut ainsi penser à l'amélioration de la transmission des flux vidéo HD entre un décodeur et une télévision. Elle devrait également permettre des transferts de données plus rapides entre les smartphones, les tablettes, les PC et les périphériques comme les disques durs externes.

S'il reste du chemin à parcourir pour une industrialisation de cette technologie, Intel a montré lors d'un évènement à New York quelques réalisations. Il a ainsi exposé des prototypes fonctionnels de puces capables de supporter l'émission et la réception de signaux laser. Le firme de Santa Clara a également exposé des maquettes des câbles qui transportent les données. Aucune démonstration in vivo de la technologie n'a été réalisée, mais Intel a indiqué que les câbles seront plus minces que ceux utilisés pour Thunderbolt et USB 3.0.

Une complémentarité avec Thunderbolt


Thunderbolt a été lancé en février dernier. Il autorise des transferts de données jusqu'à 10 Gbit/s. Intel a développé cette technologie avec Apple, qui intègre des ports Thunderbolt dans ses ordinateurs portables MacBook Pro. La version initiale utilise des câbles de cuivre, mais Intel espère commencer à utiliser des câbles optiques l'année prochaine.

Jeff  Demain précise aussi que Thunderbolt a contribué à réduire le nombre de puces et de ports de connexion dans les terminaux en supportant à la fois les protocoles PCI-Express et DisplayPort. La prochaine technologie photonique devrait être compatible avec ces protocoles ainsi que d'autres. Elle sera complémentaire avec Thunderbolt et devra probablement coexister au sein des équipements, suggère le chercheur.

Avant que la technologie arrive sur le marché, Intel devra combiner les composants émetteur et récepteur dans une seule puce et aussi réduire la taille de la puce pour l'insérer dans les smartphones et les tablettes.

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(28/04/2011 09:27:41)

La réservation des voyages en ligne progresse dans le monde

LinkedIn et Twitter touchent respectivement 26,1% et 26,8% de la population des internautes aux Pays-Bas. Hyves, le réseau social local, affiche un taux d'adoption encore plus élevé, mais il pourrait bientôt être dépassé par Facebook, puisque le géant américain a enregistré une hausse de 76% d'utilisateurs locaux en seulement un an. « Le marché des réseaux sociaux aux Pays-Bas est vraiment unique en son genre », explique Mike Read, directeur chez ComScore Europe, dans une enquête publiée le 26 avril. « C'est l'un des derniers marchés au monde où un réseau social local (Hyves) continue de devancer Facebook, mais cette avance est de plus en plus fragile. Autre facette intéressante de ce marché: les Pays-Bas ont le plus fort taux d'adoption de deux des réseaux sociaux les plus importants, Twitter et LinkedIn ».

96% des internautes des Pays-Bas (soit environ 11,5 millions) ont visité un réseau social au mois de mars, un chiffre en hausse de 18% par rapport au même mois l'année dernière (9,7 millions de visiteurs). Environ 7,6 millions de Néerlandais visitent le site Hyves chaque mois, contre seulement 6,6 millions pour son concurrent Facebook.

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(28/04/2011 09:24:37)

La Hollande, l'autre pays des réseaux sociaux

LinkedIn et Twitter touchent respectivement 26,1% et 26,8% de la population des internautes aux Pays-Bas. Hyves, le réseau social local, affiche un taux d'adoption encore plus élevé, mais il pourrait bientôt être dépassé par Facebook, puisque le géant américain a enregistré une hausse de 76% d'utilisateurs locaux en seulement un an. « Le marché des réseaux sociaux aux Pays-Bas est vraiment unique en son genre », explique Mike Read, directeur chez ComScore Europe, dans une enquête publiée le 26 avril. « C'est l'un des derniers marchés au monde où un réseau social local (Hyves) continue de devancer Facebook, mais cette avance est de plus en plus fragile. Autre facette intéressante de ce marché: les Pays-Bas ont le plus fort taux d'adoption de deux des réseaux sociaux les plus importants, Twitter et LinkedIn ».

96% des internautes des Pays-Bas (soit environ 11,5 millions) ont visité un réseau social au mois de mars, un chiffre en hausse de 18% par rapport au même mois l'année dernière (9,7 millions de visiteurs). Environ 7,6 millions de Néerlandais visitent le site Hyves chaque mois, contre seulement 6,6 millions pour son concurrent Facebook.

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(28/04/2011 10:49:18)

Développeurs, sur Facebook, n'utilisez plus «Share» mais «Like» !

La deuxième édition française du Facebook Developer Garage s'est tenue mardi soir dans les locaux de Microsoft, animée par Julien Cordorniou, un ancien de la maison, désormais directeur des partenariats pour Facebook en France et au Benelux. En un mois, l'appétence des développeurs s'est confirmée. A la Cantine, en mars, 420 personnes avaient manifesté leur intérêt pour l'invitation. Elles ont été 620 à le faire cette fois-ci, selon les chiffres communiqués. L'exercice doit être renouvelé chaque mois, promet l'équipe du réseau social.

Le but des Developer Garage, c'est d'expliquer aux développeurs comment ils peuvent tirer parti de Facebook, rappelle Julien Codorniou. Il souligne que l'un des paradoxes de cette plateforme où se retrouvent plus de 600 millions de personnes, pour beaucoup quotidiennement, c'est d'offrir des possibilités de distribution extraordinaires et un fort potentiel de monétisation (cf ce qu'en fait Zynga dans le domaine du social gaming), mais de n'être « pas facile à maîtriser ». Jusqu'à présent, il n'y avait personne en Europe pour donner le mode d'emploi sur ces questions. Facebook y remédie. Outre la constitution d'équipes internes pour s'adresser aux développeurs, la société certifie des partenaires pour l'épauler dans cette mission (en France, KRDS, Sociabliz, 909C...).

Facebook, un apporteur de trafic


Mardi, l'antenne française du réseau social a d'abord fait le point sur les nouveautés (le bouton Send, Facebook Deals...), avant de revenir sur les moyens qui, bien utilisés, permettront aux sites web (e-marchands, médias, jeux...) de booster le trafic que leur envoie la plateforme. Comment, par exemple, bien utiliser le bouton « Like » pour aller chercher « les amis des gens qui aiment vos produits et vos sites web », comment les tagger correctement, au bon endroit sur la page web. « C'est important de bien le comprendre », avertit Julien Codorniou en engageant à se servir désormais de ce bouton en lieu et place du bouton « Share », moins efficace pour récupérer des visiteurs sur les sites.

Pour tous les professionnels misant sur la fréquentation de leurs pages web pour développer leur activité, Facebook doit être vu comme un apporteur de trafic. C'est sur ce message essentiel que s'est principalement déclinée la soirée « Garage ».  Parmi les derniers outils contribuant à ce but figure le bouton « Send », annoncé en début de semaine. Si le bouton Like sert à communiquer une information à tous ses amis sur son fil d'actualité Facebook (« news feed »), Send va au contraire l'envoyer à un nombre restreint d'utilisateurs : deux ou trois amis, un groupe. Il se met en oeuvre de la même façon. « C'est une fonctionnalité qui nous a été suggérée par les sites d'e-commerce, notamment dans la vente privée, pour prévenir d'un bon plan exclusif que l'on n'a pas envie de partager avec tout le monde, explique Julien Codorniou. Cette fonction, qui intéresse aussi les acteurs du « dating » et des médias, peut être utilisée pour « bookmarquer » des sites web. En France, certains partenaires l'ont déjà adopté, par exemple le site du Monde.fr qui l'a installé en moins de trois jours, ou encore LePost et Web.tv.

Accroître l'effet viral des opérations


Déjà évoquée mais officialisée cette semaine, Facebook Deals se présente un peu comme un concurrent de Groupon (site d'achats groupés), à la différence près qu'il s'agit aussi d'une plateforme et que les marchands pourront y pousser leurs propres deals à travers Facebook. « Il faudra faire un opt-in, par ville, précise Julien Codorniou. Aujourd'hui, c'est disponible dans cinq villes aux Etats-Unis et cela va arriver en France avant la fin de l'année. » Par rapport aux acteurs du coupening qui envoient le même e-mail à chacun, l'objectif est de proposer des « deals sociaux » assortis de réductions lorsque l'on se met à plusieurs. « Le grand intérêt de la plateforme, c'est la distribution, insiste le directeur des partenariats de Facebook France. L'information apparaîtra dans les fils d'actualité des personnes qui feront l'achat et il sera possible de payer avec des Credits. « C'est un peu la version super sociale de cette nouvelle vague dans l'industrie du coupening. Il y a déjà beaucoup de partenaires qui sont intéressés ». Il y a peu, le réseau avait également lancé les « check-in deals ». Ces derniers permettent, à proximité d'une boutique jouant le jeu,  de se signaler à partir de son portable (sous Windows Phone 7, Android ou iPhone) pour bénéficier d'une promotion, dans l'instant ou plus tard, en cumulant les check-in deals, seul ou avec des amis. Maintenant, cela sert aussi à prévenir que l'on participe à un événement (un concert, une soirée, une vente flash sur site de vente privée...). « Cela a été demandé par nos partenaires, mentionne encore Julien Codorniou. C'est encore une manière pour nous d'accroître l'effet viral de certaines opérations. »

Un bouton Like sur tous les produits du site Wallmart


Il y a un mois, le Social plug-in Facebook Comments a été mis à jour. Par son intermédiaire, un membre du réseau social utilisera son identité Facebook lorsqu'il fait un commentaire sur un site. A la manière d'un Like. Cela augmente la visibilité du commentaire. « Encore une fois, c'est une manière d'aller chercher du trafic auprès des amis de ceux qui aiment le contenu qui se trouve sur vos sites », explique le directeur des partenariats.

Illustration : Julien Codorniou, directeur des développements partenaires chez Facebook France et Benelux (à droite sur la photo) interroge Alban Peltier, CEO de la société de développement de jeux Antvoice (à gauche) lors du deuxième Facebook Developer Garage, le 26 avril 2011 à Issy-les-Moulineaux.
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Parmi les exemples récents de mises en oeuvre des outils de Facebook, la chaîne de distribution américaine Wallmart a placé le bouton Like sur tous les produits de son site web. « Cela va rajouter des milliers d'objets dans l'Open Graph », souligne Julien Codorniou. En France, il cite « 60 secondes », une série développée sur Arte, uniquement sur le réseau social. La chaîne de télévision mise sur l'effet viral en livrant un contenu exclusif pour toucher les plus de 20 millions de Français présents sur Facebook.

Enfin, pour illustrer l'intérêt d'insérer des Social plug-in sur un site, Julien Codorniou rappelle que le module de reporting, Insights, permet aux webmasters de voir, à partir des actions sociales placées sur leur site (boutons Like ou Share), combien de fois l'information s'imprime sur Facebook. Il donne l'exemple d'un site web, sans le citer. A chaque fois qu'un internaute actionne un bouton, le site récolte des visites. « Le mois dernier, 518 Share ont apporté 23 000 visites, soit environ 46 nouveaux visiteurs pour chaque Share. C'est ça la logique des Social plug-in et c'est pour cela que nous pensons que Facebook va vraiment se positionner comme un apporteur de trafic, gratuit avec la plateforme ou payant. C'est ce que nous essayons d'expliquer aux grands partenaires : vous allez faire venir sur vos sites du trafic qualifié parce qu'il vient à la suite d'une recommandation d'un ami. Et il s'agit généralement d'un trafic plus engagé que celui qui vient des algorithmes », conclut Julien Codorniou.

Les vertus du cloud public


Au cours de ce rendez-vous consacré aux développeurs, Facebook a également abordé la question de l'hébergement des sites sur les clouds publics « puisqu'il y a des gens dans la salle qui ont l'ambition de servir des millions de clients », a rappelé Julien Codorniou. L'événement se déroulant dans les locaux de Microsoft, ce dernier est venu parler de sa plateforme Azure. Néanmoins, l'interlocuteur choisi, Pierre Couzy, architecte en SI, s'est concentré sur des informations techniques sans s'égarer dans des digressions marketing. Il a dessiné l'anatomie d'une application cloud, un environnement où tout doit être redondant. A ses côtés, Laurent Letourmy, directeur technique de Weka Entertainment, spécialisé dans les jeux en ligne (1,7 million d'utilisateurs par mois dont les deux tiers jouent quotidiennement), passé sur le cloud d'Amazon en 2008. « Nous avons basculé l'application en deux heures et sommes passés en quelques semaines de milliers d'utilisateurs par jour à plusieurs millions. Grâce à Amazon, nous avons pu provisionner de la capacité. »

Plus d'un million d'euros dès la première année

A leur suite, La Redoute a témoigné de son expérience sur Facebook depuis août dernier où le groupe avait simplement 60 000 fans sur le réseau « et pas vraiment d'équipe », explique sa community manager. Avec l'aide d'une agence, la société a testé des opérations pour recruter d'autres fans en essayant de limiter ce coût d'acquisition. « Nous essayons d'être au-dessous de 1,20 euro ». Sur une opération particulière, le groupe a recruté 40 000 fans en 10 jours.

Enfin, le Facebook Developer Garage a donné la parole à trois sociétés de jeux en ligne, Kobojo, MakeMeReach et Antvoice, toutes jeunes start-up et qui pourtant, s'agissant des deux premières, ont atteint ou dépassé 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires dès leur première année d'existence. MakeMeReach prévoit entre 6 et 8 M€ la deuxième année. Quant à Antvoice, qui n'existe que depuis trois mois, elle s'attend déjà à passer le cap du million d'euros de chiffre d'affaires sur son premier exercice. Trois sociétés dont les applications de jeux tirent parti de l'interaction sociale et qui misent sur l'effet viral  pour se développer. (...)

(28/04/2011 10:39:30)

Les développeurs de plus en plus réticents vis-à-vis d'Android

Au cours des 12 derniers mois, le Mobile Developer Report que publient ensemble chaque trimestre Appcelerator et IDC, s'est intéressé à l'attrait que portent les développeurs pour Android, en particulier pour voir si l'écart avec iOS d'Apple, leader en la matière, se réduisait. L'étude montre que, sur 2700 personnes interrogées en avril 2011, l'intérêt des développeurs pour Android recule pour la première fois, passant de 87% à 85%, derrière l'iPhone et l'iPad qui récoltent respectivement 91% et 86%. Plus remarquable encore, l'intérêt pour les tablettes sous Android a baissé de trois points à 71%.



Environ deux tiers des personnes interrogées reprochent principalement au système mobile de Google d'être sujet à la fragmentation, et 30% mettent en cause les faiblesses du système Android pour tablettes, un marché encore quasiment entièrement dominé par Apple. Le modèle ouvert d'Android est également l'objet de critiques, 28% des développeurs faisant part de leurs préoccupations de voir se multiplier les magasins d'applications en ligne pour proposer des Android Apps.

Windows Phone et BlackBerry IO encore moins convaincants

La seule bonne nouvelle pour Google, c'est que, mis à par Apple, les développeurs semblent encore moins convaincus par les systèmes d'exploitation BlackBerry OS et Windows Phone 7, pour lesquels, seuls 30% des développeurs interrogés disent manifester un intérêt. Microsoft pourra au moins s'enorgueillir du fait que sa plate-forme Windows Phone 7, totalement refondue, se trouve maintenant à la troisième place, avec 29%, devant un maigre 27% pour RIM qui continue à régresser.

Le positionnement modeste d'Android n'est peut-être pas surprenant, après les récentes mises en garde concernant la sécurité et la préoccupation manifestée publiquement par Google au sujet de la fragmentation de son OS mis entre les mains des fabricants de matériel et les fournisseurs de services mobiles. L'entreprise a même énervé les développeurs ce mois-ci, en leur retirant temporairement le code source d' Android 3.0 - son premier OS pour tablette connu nom de code Honeycomb - sauf à une poignée de partenaires importants, avec pour motif de limiter la fragmentation. Et la date de remise à disponibilité d'Android 3.0 aux petits développeurs n'a toujours pas été fixée.

Un temps de travail limité

Un facteur important que devraient considérer également tous les vendeurs de plates-formes, c'est la surcharge de travail à laquelle doit faire face le développeur. « Le plus grand problème de Microsoft avec les développeurs relève simplement du temps qu'ils sont en mesure de consacrer à chaque OS. Ce n'est pas pour rien que 46% d'entre eux disent « J'ai déjà beaucoup à faire avec iOS et / ou Android, » indiquent les auteurs du rapport. Dans ce contexte, le problème de la fragmentation d'Android amplifie probablement l'angoisse des développeurs quant à la divergence des compétences nécessaires pour développer des logiciels pour plusieurs plates-formes, d'autant qu'elles présentent dans leur design un nombre de différences subtiles qui ne cesse d'augmenter.

(...)

(28/04/2011 21:18:45)

Au coeur de la Silicon Valley : optimisation des SAN avec Virtual Instruments et cloud collaboratif avec Box.net (Part 4)

La première, Virtual Instruments, est aujourd'hui pilotée par une des légendes de la vallée, John W.Thompson, l'ancien CEO de Symantec, à l'origine du plus gros rachat logiciel (13,5 milliards de dollars par échange d'actions en 2005 pour l'acquisition chaotique de Veritas). Après une courte retraite et l'achat d'un restaurant à Paris avec sa femme, John W.Thompson a investi un peu d'argent dans Virtual Instruments avant de se voir proposer en mai 2010 la direction de l'entreprise. L'arrivée d'une telle personnalité est un atout pour la société issue d'un spin off de Finisar (juin 2008).


Le vétéran très écouté de la Silicon Valley, Jim W.Thompson, CEO de Virtual Instruments, également aux conseils d'administration de Seagate Technplogy, de Symantec et actionnaire d'une équipe de la NBA.

Depuis son détachement, la société a augmenté ses revenues de 150% de 2009 à 2010. « Nous n'avons pas de signes indiquant que nous ne pourrons pas doubler notre croissance en 2011 » assure confiant John W.Thompson. « L'environnement est devenu très complexe et garantir les performances d'un système une gageure ». C'est la base du métier de Virtual Instruments : fournir les outils permettant de mesurer et d'améliorer l'efficacité des solutions pour les réseaux de stockage SAN et d'optimiser les infrastructures virtuelles. Et comme les investissements en SAN sont toujours très lourds, il est possible d'améliorer l'existant avant de penser à étendre les infrastructures.

Une offre matérielle et logicielle

Virtual Instruments a ainsi développé des appliances (Protocol Analyser, ProbeFCX et Rover) et des outils de surveillance (Virtual Wisdom) pour améliorer ou simplement fournir une vision d'ensemble des performances des solutions de stockage en réseau. Le logiciel Virtual Wisdom assure par exemple le monitoring en temps réel des entrées/sorties des infrastructures virtualisées : baies SAN, serveurs et switchs FC. Des informations essentielles pour décider comment bien équilibrer les charges de travail entre les différents systèmes. « Nous avons discuté avec les différents constructeurs du marché pour adapter nos équipements à toutes les configurations », nous a confié le CTO de la petite compagnie, Skip Bacon.


Skip Bacon, CTO de Virtual Instruments très agacé par l'usage immodéré du mot cloud

Pour collecter les données, la solution Virtual Wisdom fonctionne à partir de sondes disséminées dans les différents éléments de l'environnement mis en place. « Notre solution peut d'ailleurs aider les constructeurs comme les clients à régler leurs problèmes. Avec la virtualisation, les utilisateurs ont perdu le contrôle de nombreux éléments et le cloud n'est pas la solution magique pour éviter d'utiliser des outils de monitoring ». Le très flegmatique directeur technique de Virtual Instruments est d'ailleurs très agacé par l'usage immodéré du terme cloud computing auquel il préfère le vocable datacenter automatisé. « Nos outils aident aujourd'hui les clients à améliorer les performances de leurs infrastructures virtualisées et surtout à mieux utiliser leurs équipements ». L'outil DashBoard VI collecte toutes les données sur les solutions de VMware pour comprendre ce qui se passe et mesurer les impacts sur l'infrastructure.

Parmi les clients de Virtual Instruments, on peut citer HP, eBay, Bank of America, Porsche, Bosch, IBM ou encore Logica.

Une start-up installée dans un hangar

En fin de matinée, changement radical de décor. Après les bureaux cossus de Virtual Instruments, nous nous sommes rendus chez une start-up proposant une offre ECM installée dans un ancien entrepôt à côté du Fry's de Palo Alto. Créée en 2006, Box.net tente de conserver l'esprit bon enfant de ses débuts en proposant des patinettes, des balançoires, des fusils à fléchettes et un bar (sans alcool) gratuit à ses employés dans un vaste open space très bien éclairé (voir photo ci-dessous). L'ambiance est toutefois très studieuse comme l'y engage le très peu souriant directeur général de « la boite », Dan Levin.

Cette start-up, qui a déjà levé près de 70 millions de dollars et emploie 150 personnes aux États-Unis, se présente comme une alternative cloud à SharePoint ou Alfresco et propose un service de stockage et de partage de données en ligne. À la brique de base de Box.net vient s'ajouter de nombreux modules payants développés par des partenaires et disponibles sur une place de marché pour fournir d'autres  fonctions ou se connecter à d'autres plates-formes (SAP ou SalesForce.com par exemple). Tous les services sont accessibles depuis un PC ou un Mac via un simple navigateur, mais aussi depuis des terminaux mobiles (iPhone, iPad, Android, Blackberry) depuis un browser ou une app dédiée. 5 millions d'utilisateurs sont déjà inscrits pour accéder aux différents services de Box.net. La version de base (jusqu'à 5 Go d'espace de stockage avec des fichiers ne dépassant pas 25 Mo) est d'ailleurs gratuite.


Dan Levin, directeur général de Box.net


Près de 60 000 entreprises utilisent déjà les services en ligne de Box.net et 73% d'entre elles figurent dans le classement Fortune 500 indique Dan Levin qui souligne encore que la start-up affiche huit trimestres de croissance. « Nous proposons des outils qui répondent aux besoins des nouveaux utilisateurs sur smartphones et tablettes sans passer par la complexité habituelle de nos concurrents ». Facturé de 15 à 25 dollars par mois et par utilisateur, le service de Box.net vient toutefois concurrencer l'offre BPOS de Microsoft qui pour 8,52 euros par mois et par utilisateur inclut Exchange, Sharepoint Office Live Meeting et Office Communication Oneline.


La cantine de Box.net sert des repas à midi mais également à 19 heures pour les salariés qui désirent encore travailler après le diner.

Les développements sont toutefois toujours conséquents pour accompagner la croissance de la start-up comme nous l'ont indiqué deux jeunes ingénieurs français (un polytechnicien et un centralien) travaillant chez Box.net. Les investissements en infrastructures restent également importants. Un second datacenter dans l'Est des États-Unis viendra bientôt épauler celui déjà installé en Californie.

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