Flux RSS

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

108538 documents trouvés, affichage des résultats 5231 à 5240.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(24/01/2011 12:04:10)

IBM propose une offre VDI à destination des PME

L'offre Virtual Desktop For Smart Business devrait contribuer à alléger les coûts élevés normalement associés aux déploiements de solutions de virtualisation de poste de travail, a déclaré Dan Cerutti, directeur général de l'unité d'IBM Smart Business Solutions. Dans de nombreux cas, les petites entreprises n'ont pas les compétences de faire face à la complexité de la VDI. Ce plan va permettre aux intégrateurs de proposer une solution facile d'installation, explique-t-il. « Nous avons considérablement simplifié la commande et l'achat de ce type de solutions. Tout est inclus dans le service Virtual Desktop » précise Dan Cerutti.

Le package VDI permettra aux collaborateurs d'accéder à leur environnement bureau sur une grande variété de dispositifs, y compris iPad et clients légers. Ils pourront au choix disposer à la fois des OS Windows (XP, Seven) et Linux (Ubuntu,Red Hat, Novell). L'accès au bureau pourra se faire aussi sans connectivité, par l'utilisation d'une clé USB.

Big Blue ne proposera pas directement cette offre aux clients. Des revendeurs et des intégrateurs spécialisés auprès des petites et moyennes entreprises seront en charge de la commercialisation. Jusqu'à présent, IBM a recruté environ 100 partenaires à travers le monde pour vendre ces produits, explique Dan Cerruti. Les partenaires pourraient installer le matériel et les logiciels sur site du client, ou de le gérer en interne comme un service hébergé. IBM pourrait offrir prochainement le package lui-même comme un service hébergé, indique le responsable.

Hyperviseur serveur et bare metal


La souscription ne nécessite pas de nombre minimum d'utilisateur, mais la durée du contrat est d'un an. Les ordinateurs de bureau sont gérés de manière centralisée, sur les serveurs IBM System X sous SUSE Linux. La virtualisation des postes se fait par le logiciel Verde (Virtual Enterprise Remote Desktop Environment), proposé par Virtual Bridges. Ce système repose sur l'hyperviseur KVM pour le serveur et d'un hyperviseur de type 1 installé sur le client (probablement Xen Client). Le package comprend également Smart Business Foundation, une collection d'outils de gestion de paramétrage et de maintenance.

La configuration standard pour l'utilisateur final consiste à établir quelques « Gold Master » ou instances du système d'exploitation, comprenant plusieurs applications nécessaires pour un ensemble de salariés. Chaque employé aura par ailleurs accès à ses données à caractère personnel, ainsi que ses préférences personnelles comme les signets de leur navigateur. IBM estime que 200 postes de travail peuvent être gérés depuis un de ses serveurs. Le prix de ce service débute à partir de 150 dollars par utilisateur et par an.

Virtual Desktop For Smart Business est la première déclinaison de ce qu'IBM souhaite développer comme offre pré-configurée. D'autres packages seront bientôt proposés pour couvrir la gestion de documents, l'analyse, la collaboration et les applications de CRM, conclut Dan Cerutti.

(...)

(24/01/2011 10:38:49)

Baromètre HiTechPros/CIO : Développeur, chef de projets et consultant sont les plus demandés

Bertrand Lemaire : Quelles sont les grandes tendances de la demande en ressources humaines de ce quatrième trimestre 2010 ?

Bob Sammour : En cette fin d'année 2010, on retrouve dans les secteurs d'activités les plus demandeurs, le secteur des « Services aux entreprises » représentant le plus de demandes avec 16 % des appels d'offres, ainsi que le secteur des  «  Médias, communication, loisirs » 12,4 %. Le secteur « Commerce et distribution » s'est imposé ce trimestre avec 13,9 % face au secteur « Assurances » pourtant présent dans le trio de tête depuis le deuxième trimestre 2009. La technologie « Autres SQL » arrive, sur ce quatrième trimestre 2010, en tête des compétences demandées par les clients avec plus de 9,5 % des demandes. Elle est restée une technologie très recherchée tout au long de l'année 2010. Les compétences « Oracle » et « .net » la suivent de près représentant respectivement 7 % et 6,2 % des demandes. Concernant les autres compétences techniques, elles se répartissent entre 0 et 4,6 % des demandes.

En ce qui concerne les professions les plus demandées, toute l'année 2010 du 1er au 4ème trimestre a été marquée par un même tiercé de métiers : « Développeur », qui obtient toujours la première place avec 23,4 % des demandes ; suivi de « Chef de projet » avec 18,6 % ; et, pour finir, « Consultants » 14,5 %.

Quelles évolutions constate-t-on depuis un an ?

Trois aspects sont à distinguer : les secteurs d'activités, les compétences techniques et les métiers.

Commençons par les secteurs d'activités. Par rapport au quatrième trimestre 2009, on constate que le secteur « Assurances » a perdu sa place jusque là incontestée de secteur d'activité le plus demandeur en compétences informatiques. C'est la grande surprise de ce trimestre en effet, depuis plus d'un an, il obtenait la majorité des demandes avec cependant quelques variations de résultats. Au dernier trimestre 2010, il ne fait même pas partie du trio de tête.

Le secteur «services aux entreprises » en tête ce trimestre a su s'imposer avec 16 % des demandes et il fait désormais partie des secteurs les plus demandeurs en 2010 bien que rien ne laissait présager cette évolution, sachant qu'au quatrième trimestre 2009 il ne représentait que 9,4 % des demandes. Quant au secteur « Médias, communication, loisirs », avec 12,4 % des demandes, il est resté stable sur un an et a gardé un résultat quasi identique par rapport à l'année dernière. Pour finir, 13,9 % des demandes proviennent du secteur « Commerce et distribution » qui a petit à petit gagné sa place dans le trio de tête.

Du coté des compétences techniques, trois technologies restent particulièrement demandées. Ainsi, « Autres SQL » est resté sur l'ensemble de l'année une valeur sûre parmi les compétences les plus recherchées avec 9,54 % des demandes au quatrième trimestre 2010 contre 9,33 % au quatrième trimestre 2009, soit un peu significatif 0,21% d'écart.

La technologie « .net » accroit son poids, passant de 4,92 % des demandes au quatrième trimestre 2009 à 6,22 % pour la même période en 2010. Enfin, pour finir, la technologie « Oracle » est le troisième du tiercé, même si sa place dans la demande a diminué puisqu'après son apogée (11,1 % au quatrième trimestre 2009), elle se retrouve à 7,05 %. Mais cela lui permet tout de même de se démarquer et de se maintenir parmi les meilleurs.

Pour terminer ce panorama, l'analyse sur les métiers en 2010 met en évidence que les demandes restent globalement sur les mêmes qualifications tout au long de l'année. Il s'agit donc des métiers « Chef de projet », « Consultant » et « Développeur ». Avec 23,4 % des demandes au quatrième trimestre 2010, le métier « développeur » représente à lui seul près d'un quart des métiers recherchés et fait donc la course bien en tête.

[[page]]

Détails des chiffres par secteurs d'activités, compétences techniques et métiers dans les pages suivantes

1. Secteurs d'activité

Secteurs d'activité %
Services aux entreprises 16,1
Commerce et distribution 13,9
Médias, communication, loisirs 12,4
Assurances 11,7
Informatique 10,9
Energie, eau, gaz 5,8
Pharmacie, santé 5,1
Banques et établissements financiers 4,4
Automobiles, équipementiers auto 4,4
Industrie 4,4
Transports et logistique 3,6
Administration, services publics 2,9
Télécoms 1,5
Bâtiment, travaux publics 1,5
Autres Secteurs 1,5
Industrie Aéronautique, défense, espace 0,0
Total 100


[[page]]

2. Compétences techniques

Compétences techniques %
Autres SQL (PL/SQL, Postgre SQL, My SQL) 9,54
Oracle 7,05
.Net 6,22
C, C++ 4,56
HTML/Javascript 4,56
Systèmes d'exploitation Windows 4,56
J2ee 4,15
XML 3,73
SQL Serveur 3,32
Autres framework 2,9
Business Objects 2,9
LINUX 2,9
PHP 2,9
VB 2,9
CISCO 2,49
COGNOS 2,49
Access 2,07
AS400 2,07
Java 2,07
SAP 2,07
ASP 1,66
COBOL 1,66
ETL 1,66
MOA / MOE 1,66
Virtualisation 1,66
Ajax 1,24
Outils Bureautiques Microsoft 1,24
Systèmes Réseaux Sécurité 1,24
UNIX 1,24
WEBSPHERE 1,24
Windev 1,24
Citrix 0,83
DB2 0,83
Design Pattern 0,83
Gros systèmes 0,83
Outil de modélisation 0,83
RPG 0,83
Apache 0,41
EDI 0,41
ERP 0,41
Gestionnaire d'état 0,41
LOTUS 0,41
Outil de test / Qualité / Recettes 0,41
SGBD 0,41
Adobe 0
Flash 0
Gestionnaire de sauvegarde 0
Langage G 0
MAC 0
Sybase 0
Télécoms 0
WEB2 0
TOTAL 100


[[page]]

3. Métiers

Métiers %
Développeur 23,4
Chef de projet 18,6
Consultant 14,5
Ingénieur exploitation et production 13,1
Technicien 6,2
Analyste 5,5
Administrateur 4,1
Ingénieur Système et réseaux 4,1
Analyste Programmeur 2,8
DBA 2,1
Hotline/Hels Desk 2,1
Architecte 1,4
Assistant 1,4
Concepteur / Réalisateur 0,7
Directeur des systèmes d'information 0
TOTAL 100
(...)

(24/01/2011 10:40:09)

La dématérialisation du processus d'achat reste morcelée selon Markess

Markess International vient de publier une étude sur la dématérialisation du processus d'achat, au delà de la facturation électronique. En se concentrant sur les organisations pratiquant ou envisageant la facture électronique, le cabinet d'études a cherché à mieux analyser les pratiques des entreprises qui ne sont pas rétives à la dématérialisation des processus. Selon cette étude, le Processus d'Achat Dématérialisé (PAD) repose dans la plupart des cas sur une succession d'outils différents : 12% disposent de solutions séparées pour chaque processus, 65% de solutions séparées mais connectées (éventuellement via le PGI) et seulement 23% d'une solution unique et intégrée.

Les contraintes formelles de la facturation freinent le PAD

Le Processus d'Achat Dématérialisé (PAD) se compose de multiples étapes strictement internes à l'entreprise cliente ou reliant le fournisseur et son client : demande d'achat (24% de dématérialisation), commande d'achat (44%), accusé de réception de la commande (21%), bon de livraison (25%), bon à payer (18%), accusé de réception de la livraison (15%), facturation (67%), demande d'avoir (8%) et avis de paiement (31%). Si on excepte la facturation qui doit revêtir des formes très encadrées par la loi, beaucoup d'étapes se dématérialisent très simplement et peuvent se réduire à un formulaire, un échange de fichier structuré (EDI) voire d'un PDF, ou même un simple envoi de courriel. Les contraintes formelle de la facturation électronique reste d'ailleurs le principal frein au développement de celle-ci, ce qui a des répercutions sur tous les autres dispositifs.

Le secteur public est actuellement très en retard sur le privé en terme d'adoption du PAD. Mais il le rattrape rapidement, surtout à cause de la généralisation de projets à forte dimension de dématérialisation comme Helios (comptabilité des collectivités locales) ou Chorus (gestion budgétaire de l'Etat).

Toujours optimiser les coûts

Le but principal de la dématérialisation du processus d'achat est de réduire les coûts administratifs pour soit supprimer ces coûts (suppression du personnel en charge du traitement manuel des factures) soit redéployer les ressources libérées sur des tâches à valeur ajoutée. Les avantages organisationnels sont loin derrière.
(...)

(24/01/2011 10:29:26)

Le Forum des Droits sur Internet passe sa documention sous licence libre

Dans le cadre de sa mission largement financée par les deniers publics, le FDI (Forum des Droits sur Internet) a constitué durant dix ans une énorme documentation. Celle-ci comporte des avis et recommandations de bonnes pratiques, issus des travaux de concertation menés, mais aussi des fiches pratiques et notamment des fiches juridiques analysant le droit appliqué à l'Internet.

Or la dissolution de l'association fin 2010 faisait peser un grand risque de disparition de la masse documentaire considérable constituée par le FDI. Isabelle Falque-Pierrotin, ex-présidente et liquidatrice, avait pris quelques précautions provisoires pour retarder l'échéance. Mais la conseillère d'Etat vient de diffuser une décision qui pourrait mettre à l'abri le résultat de ces dix ans de travail : désormais, la documentation issue du travail du FDI est placée sous licences « art libre » et creative commons By-Sa (attribution - modification libre avec partage dans des conditions identiques). Le choix de cette licence permet à quiconque le souhaite de récupérer les contenus, de les remettre en partage et même de les mettre à jour et ainsi de poursuivre l'oeuvre du FDI.

Frédéric Couchet, délégué général de l'April (association de promotion et défense du logiciel libre ; initialement : Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre, un des membres du FDI jusqu'à sa dissolution), a déclaré : « Le FDI gère de façon sérieuse sa dissolution imposée suite à un choix discutable du gouvernement. La mise à disposition sous licence libre de son corpus documentaire est une décision qu'il convient de saluer. Ce choix permet non seulement de faire profiter à tous des contenus financés par des fonds publics mais il pérennise également le travail entrepris en les inscrivant dans les objectifs fondateurs de cet organisme : une institution à la gouvernance ouverte où tous les acteurs du numérique ont une voix ». Frédéric Couchet n'a pas exclu que l'APRIL puisse héberger et diffuser ces contenus. Mais il invite d'ores et déjà chacun à le faire.
(...)

(24/01/2011 10:12:41)

Annuels Cegid : une année de transition vers le SaaS

La rentabilité sera donc regardée de près (les résultats définitifs étant publiés le 2 mars). La société indique que son résultat brut d'exploitation sera supérieur au précédent (qui se montait à 59,4 ME). En revanche, son résultat opérationnel courant serait inférieur à celui de l'an passé (28,5 ME). Côté opérationnel, l'éditeur indique que ses ventes de logiciels ont progressé de 12% sur l'exercice. Celles en mode Saas s'envolent à +23%.  

Fin décembre, Cegid a finalisé deux projets de croissance externe. Un dans l'édition de logiciels de gestion pour collectivités locales, avec le rachat de Visa Informatique (6 ME de CA annuel, 85 collaborateurs). L'autre, Axeteam est un intégrateur (400 000 euros de CA, 3 collaborateurs). Cegid a parallèlement conclu un accord avec un syndicat de 8 banques pour le renouvellement d'une ligne de crédit de 200 ME destinée à financer sa croissance externe.

(...)

(24/01/2011 10:01:16)

Team Partners Group : dernière ligne droite avant reprise

Le calendrier s'accélère pour le groupe Team Partners. Deux administrateurs judiciaires sont désignés. Ils procèdent à trois appels d'offres différents pour trouver des repreneurs.

-          Deux sociétés, la holding (« Team Partners Group ») et une de ses filiales SSII (« Team Partners ») sont proposées par Maître Hélène Bourbouloux. Les repreneurs ont jusqu'au 2 février pour se manifester. La première compte 55 salariés et a réalisé 9,3 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010. La seconde a réalisé 51,6 ME en 2010 avec 691 salariés.

-          L'autre SSII, CGBI Team Partners, est traitée par Maître Francisque Gay. Les repreneurs ont jusqu'au lundi 31 janvier. Elle a réalisé 62 ME de CA en 2010 avec 682 salariés.

-          La partie Datem (gestion de fichiers et mailings) composée de 9 sociétés est gérée par Maître Bourbouloux, la date limite de dépôt des offres est fixée au mercredi 2 février. Ce sous-groupe représente 890 salariés et 62,6 ME de CA.

Le sous-groupe Datem est en cessation de paiement depuis le 1er octobre 2010, en redressement judiciaire depuis le 5 octobre, avec une période d'observation fixée à six mois. Le reste du groupe (holding et SSII) est en cessation de paiement depuis une semaine.

Sollicitée par notre rédaction, la direction de Team Partners Group, n'a pas eu le temps, ou pas souhaité, commenter les dernières évolutions de ce dossier.

(...)

(24/01/2011 09:57:01)

Un plan d'action pour mieux protéger les achats en ligne

Dans la ligne de mire du secrétaire d'Etat à la Consommation et au Commerce, les faux avis de consommateurs et les produits dangereux. La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a été saisie pour intensifier ses contrôles. Le dispositif compte également mieux protéger les consommateurs en cas de faillite d'un e-commerçant. Premier axe de travail pour renforcer la protection et l'information des cyberacheteurs : les faux avis de consommateurs. Le secrétaire d'Etat prévient que "les pratiques commerciales trompeuses seront sanctionnées". A ce sujet, une charte de bonnes pratiques et d'engagements sera lancée prochainement.

A noter qu'au chapitre des pratiques commerciales déloyales, les soldes d'été feront l'objet d'une vaste enquête. Il s'agira de vérifier si les prix des e-commerçants sont bien conformes. Si la DGCCRF devra mener à bien ses contrôles pour relever des manquements dans ce domaine, elle positionnera également son action sur la sécurité des produits mis en vente sur la Toile. A ce titre, les compléments alimentaires et les articles mettant en avant les allégations de santé feront l'objet d'une surveillance accrue.

Enfin, ce plan d'action prévoit de "faire aboutir les initiatives prises début 2010" pour éviter que les cyberacheteurs ne soient lésés en cas de faillite d'un commerçant en ligne. Pour l'heure, les transporteurs peuvent se retourner contre le consommateur, n'ayant pas été payé de la livraison. Le cyberacheteur est donc sommé de les payer une seconde fois. "Une telle situation s'est présentée lors de la liquidation judiciaire de la CAMIF, les transporteurs allant jusqu'à réclamer aux clients désemparés des frais de plusieurs centaines d'euros", avance le secrétaire d'Etat.

Crédit photo : Renata Osinska

(...)

(24/01/2011 09:41:52)

17 millions de tablettes vendues en 2010

Le cabinet d'études IDC estime dans un rapport que les ventes de tablettes multimédia se sont élevées à 17 millions d'unités dans le monde en 2010. L'iPad d'Apple, lancé au printemps dernier, représenterait à lui seul 90% des ventes. Trois tablettes vendues sur quatre l'an dernier l'auraient été aux Etats-Unis.

IDC évalue à 44,6 millions le nombre de tablettes commercialisées dans le monde en 2011, les Etats-Unis représentant 40% des ventes. En 2012, ce chiffre s'élèverait à 70,8 millions d'unités, selon le rapport.

(...)

(24/01/2011 10:41:08)

SkySQL, un support mieux-disant pour MySQL qui séduit en Europe

En douze semaines d'existence, la société finlandaise SkySQL a attiré quarante entreprises vers son offre de support autour de MySQL. Ces clients sont à 95% situés en Europe pour l'instant, le lancement du service aux Etats-Unis n'ayant démarré qu'en novembre. SkySQL a été créée par d'anciens cadres de l'éditeur MySQL AB, à l'origine de la fameuse base de données Open Source, rachetée en 2008 par Sun Microsystems, puis absorbée par Oracle début 2010. En France et en Allemagne, qui constituent les principaux marchés pour MySQL après les Etats-Unis, l'intérêt des utilisateurs s'est tout de suite manifesté pour le support commercialisé par SkySQL. « Nous avons été très agréablement surpris par la demande », apprécie Michael Carney (en photo), directeur commercial Europe de la société et, lui aussi, ancien de MySQL. S'il est parfois difficile de convaincre des clients de changer de fournisseurs, même lorsqu'ils ont des soucis avec lui, cela n'a pas posé de problèmes cette fois-ci, fait-il remarquer. « Il est vrai qu'au niveau technique, cela n'a pas été difficile de basculer ».

Le support Platinum démarre à 3 000 euros

Cette alternative au support d'Oracle ne pouvait pas mieux tomber. En novembre, le repreneur de Sun a en effet relevé ses tarifs en supprimant son offre la moins chère. Face à lui, la proposition de SkySQL est 20% moins élevée, avec un support Platinum à 4 000 dollars (3 000 euros). « L'offre équivalente chez Oracle correspond à  MySQL Enterprise Edition, tarifée 5 000 dollars », rappelle Michael Carney. Parmi les clients de la première heure de SkySQL figurent de « très grosses entreprises, souligne le directeur commercial, parmi lesquelles de grandes sociétés de télécommunications, en France et en Allemagne ». 

« Les modifications de tarifs d'Oracle pénalisent les plus petits clients, d'autant qu'ils ont également supprimé l'offre Gold, une offre de support 24/24 à l'échelle mondiale comportant moins de support consultatif, souligne Michael Carney. Il faut maintenant acheter MySQL Enterprise Edition. Pour les anciens clients de Gold, nous proposons donc de basculer vers notre support Platinum pour un tarif démarrant à 3 000 dollars. » A l'instar d'Oracle, SkySQL fournit avec son service de support des logiciels complémentaires aidant à mieux utiliser la base de données. « Avec SkyEnterprise, nous avons créé l'outil de monitoring SkySQL Monitor en partenariat avec la société indienne Webyog, donne en exemple le directeur commercial. De même qu'Oracle a ajouté un outil de sauvegarde à chaud dans la nouvelle version Enterprise, nous en avons également un ».

Présent sur 13 pays et solutions cloud en vue

Dès la fondation de SkySQL, « nous avons été submergés de CV d'ex-collègues qui voulaient nous rejoindre. Nous avons pris les meilleurs sur les marchés clés que nous devions couvrir le plus rapidement, la France, les Etats-Unis..., relate Michael Carney. Nous pouvons embaucher les gens où ils se trouvent, nous sommes une société qui travaille bien à distance. » SkySQL est présent dans 13 pays. Il compte des clients comme le fournisseur de services d'informations financières BörseGo, le fabricant de produits de luxe Richemont, ou encore, en France, Canal+. Fin 2010, en douze semaines de commercialisation, le volume des ventes a atteint 7 chiffres, indique le fournisseur.

SkySQL prépare de nouvelles solutions pour le cloud avec l'objectif de devenir un acteur majeur sur les bases de données dans cet univers, ainsi que l'a déclaré Ulf Sandberg, CEO de la société. « Notre but est de placer MySQL en tant que serveur de base de données pour le cloud. Il y a de super produits Open Source qui tournent autour de cette base. Nous voulons créer une architecture de référence qui cimentera l'exploitation de MySQL dans le cloud », explique Michael Carney.

Illustration : Michael Carney, directeur commercial Europe de SkySQL (crédit : D.R.)
(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >