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(10/12/2010 12:40:43)

Google Message Continuity : un back-up Gmail pour Exchange

Développé et distribué par la division Postini, le service Google Message Continuity reproduit toutes les activités de messagerie exécutées sur les serveurs Exchange sur un cloud Gmail, afin de permettre une restauration après sinistre et une continuité de service aux entreprises utilisant le serveur mail de Microsoft sur site. Concrètement, si le serveur Exchange tombe en panne de façon inattendue ou doit être interrompu pour une maintenance, les utilisateurs peuvent se connecter à Gmail avec leurs préférences utilisateurs Exchange et continuer à accéder à leurs e-mails, leurs contacts et leur agenda via une interface Web de Gmail. Lorsque le serveur Exchange est remis en route, les utilisateurs peuvent switcher à nouveau vers le serveur de Microsoft et vers l'application client qu'ils utilisent pour y accéder. Toutes les actions effectuées pendant leur session Gmail sont répercutées vers leur compte Exchange : ils y retrouveront aussi bien les messages lus, envoyés, supprimés, que ceux archivés dans des dossiers.

Inciter les clients Exchange à passer sur Gmail

« En plus de servir comme option de sauvegarde cloud, Message Continuity donne à Google l'opportunité d'exposer les utilisateurs d'Exchange à Gmail et d'augmenter ainsi ses chances de pousser l'entreprise à migrer complètement vers Google Apps, » a déclaré Adam Swidler, product marketing manager chez Postini . « C'est une passerelle vers le cloud, » a-t-il ajouté. Pour Matthew Cain, analyste chez Gartner, l'offre de service de Google est « très habile » pour attirer les clients d'Exchange, qui représentent une grande majorité des utilisateurs de mail en entreprise. «Google a besoin de convaincre un grand nombre d'utilisateurs d'Exchange pour faire croître substantiellement sa base Gmail pour l'entreprise, » a-t-il ajouté. « Google Message Continuity n'est pas très cher, et même en doublon d'un Exchange, ne représente pas un gros risque. Par contre, c'est un moyen facile pour les utilisateurs de tester Gmail, » selon l'analyste. « Avec le temps, si Gmail se montre à la hauteur et fonctionnel, cela peut inciter les entreprises à totalement abandonner Exchange, » déclare-t-il.

Des services déjà proposés par Dell, Mimesoft ou Symantec

Les services de messagerie hébergée pour assurer une reprise après sinistre et une continuité existent depuis des années. « C'est le cas de MessageOne de Dell, ouvert il y a 10 ans, ou encore ceux de Mimesoft et de Symantec, » dit encore Matthew Cain. « Pour un coût relativement faible, Google Message Continuity permettrait aux DSI et aux responsables informatiques de garantir à leurs entreprises une disponibilité de service de 99,9 % et une capacité de récupération de huit heures, voire moins, ce qui devrait être la norme en terme de performances pour un système de messagerie d'entreprise, » a-t-il ajouté. Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research, qualifie le service de Google «d'effort utile » pour apporter plus de visibilité aux entreprises clientes, mais se demande combien de candidats, l'éditeur de Mountain View pourra recruter dans ce segment très installé du marché. « Les entreprises qui souffrent d'un important dysfonctionnement de leur système de mail pouvant justifier le recours au service de Google ont probablement déjà exploré d'autres options, tant l'arrêt d'une messagerie est visible et critique, » a-t-elle indiqué. « Google devra non seulement être compétitif en terme de prix, mais aussi de fiabilité, » a-t-elle estimé.

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De son côté, Microsoft a trouvé l'annonce de Google plutôt décevante, et s'est dit rassurée quant au nombre de défections possibles parmi sa clientèle. « Les entreprises font confiance à Exchange plus qu'à toute autre solution de messagerie, parce qu'il offre une qualité et une sécurité de niveau entreprise, » a déclaré Microsoft dans un communiqué. « De plus, il existe des centaines de services et d'outils de tierces parties pour étendre et compléter Exchange, » a ajouté Microsoft. « Google ne fait que rejoindre les offres existantes de vendeurs de solutions de continuité de service pour Exchange, » conclut la déclaration de Microsoft. Les Apps de Google sont en concurrence directe avec la suite BPOS Business Productivity Online Suite de Microsoft qui offre des versions hébergées d'Exchange, SharePoint, Communications Server et Live Meeting. Lors de la prochaine mise à jour, prévue en 2011, BPOS, que Microsoft rebaptisera en Office 365, comprendra également Office Web Apps, et, en option, toutes les fonctionnalités Office 2010 Professional Plus.

Un tarif très compétitif

Le prix de Google Message Continuity est de 25 dollars par utilisateur et par an, pour les nouveaux clients et de 13 dollars par utilisateur et par an, pour les clients actuels de Postini. Pour l'instant, le service fonctionne avec Exchange 2003 et Exchange 2007, mais Google travaille à la compatibilité avec Exchange 2010. Une fois inscrits, les administrateurs d'Exchange doivent reconfigurer l'enregistrement de MaileXchanger (MX) de façon à ce qu'il pointe vers le système de Postini. Celui-ci redistribue alors les messages entrants à la fois au serveur Exchange sur site et au Gmail hébergé dans le Cloud. Un serveur de synchronisation Google assure la réplication, dans les deux sens et en continu, entre Exchange et Gmail. Postini propose plusieurs autres services de mail, comme le filtrage de spam, la détection de virus, l'archivage et le cryptage des messages, et la sécurité du trafic Internet. Son système traite chaque jour plus de 3 milliards de messages échangés par 21 millions d'utilisateurs finaux. De son côté, Google offre plusieurs outils pour aider les entreprises à migrer d'Exchange et d'Outlook vers sa suite collaborative Google Apps, dont Apps Migration for Exchange et Apps Migration for Outlook.

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(10/12/2010 12:32:33)

Catalyz : Un salon d'emploi virtuel destiné aux ingénieurs

Lancé en partenariat avec l'Apec, le réseau social des grandes écoles Weavlink, HEC Paris et l'Insa de Lyon, le Forum Catalyz est un salon virtuel totalement gratuit pour les postulants. Pendant 5 jours, du 13 au 17 décembre 2010, les ingénieurs (étudiants, jeunes diplômés, ou professionnels expérimentés) pourront rencontrer plus d'une vingtaine d'entreprises du secteur de la high-tech en ligne. Ils auront la possibilité de chatter avec ces dernières et ainsi découvrir leurs métiers, stages et offres d'emplois, sans avoir besoin de se déplacer. Ce salon reproduira en ligne l'environnement d'un salon de recrutement, l'interactivité en plus, et les inconvénients en moins :  accessible 24h/24, en France comme à l'international, il présente l'avantage d'abolir les contraintes géographiques. L'intérêt pour les candidats globe-trotters ? Echanger depuis l'étranger pour trouver un stage plus simplement ou décrocher un job.

Une plus grande réactivité pour postuler rapidement

Le processus de recrutement pourra commencer lors de chats et se poursuivre avec un contact physique peu de temps après. En outre, l'intégration des réseaux sociaux à tous les niveaux du salon (sur les stands, les offres...) autorisera le partage d'informations. Seront présents des acteurs de l'informatique comme Accenture, Alten, Amaris, Atos Worldline, Gemalto, IBM, Logica, Sogeti, ou encore Solucom. Ils seront virtuellement présents pour présenter  5 700 offres IT et un peu plus de 3 700 stages à destination des ingénieurs.. Des postes d'informaticiens seront également à pourvoir dans des entreprises telles que GDF-SUEZ, PSA Peugeot Citroën, EDF, Faurecia, Procter & Gamble, Thalès, ou encore le groupe Eiffage.
Plus d'une centaine de chats seront programmés dans le cadre de cette opération. Les postulants pourront discuter en ligne avec IBM France, le 13 décembre, de 10 heures à midi et de 14 heures à 16heures sur ses offres de stage  De son côté, Alten ouvrira le dialogue, le même jour, de 13 heures à 14 heures sur les possibilités de carrière pour les ingénieurs. Le 14 décembre, Sogeti chattera avec ses futures recrues sur les opportunités et les perspectives d'emploi en région. Un test de carrière en ligne permettra également aux visiteurs de connaître les entreprises qui correspondront le mieux à leur attentes.

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(10/12/2010 12:12:28)

Tribune de Samir Koleilat : Les PME face au Saas et au Cloud, un nuage qui cache l'horizon

Crise financière, économique, sociale... affronter les crises fait désormais partie de la vie quotidienne des entreprises, en particulier des PME. Un combat qui nécessite de mieux anticiper les évolutions économiques et technologiques, de mieux évaluer les conditions de développement et les sources d'économie et finalement de mieux choisir les priorités et les investissements.

Pour les PME, les choix d'équipements informatiques et télécoms sont déterminants, car ils représentent à la fois un investissement important et la condition nécessaire pour mieux communiquer, mieux travailler, être plus réactif et plus compétitif. Or, dans le domaine des choix informatiques et télécoms, les responsables de PME sont confrontés à des avis contradictoires. Ce n'est pas nouveau: on a connu les mêmes interrogations ces dernières années avec la téléphonie sur IP, les systèmes de sécurité VPN, la visioconférence, les offres de télécommunications unifiées...

Le SaaS et le Cloud n'échappent pas à la règle: Cloud et Saas sont-elles les solutions qu'attendaient les PME? Le risque de perte de maitrise (sécurité, confidentialité) est-il une réalité? Comment le déploiement de la fibre optique et du très haut débit bouleversent-ils les prévisions d'hier?

Essayons d'y vois plus clair, en commençant par un petit retour en arrière...

Pour lire la suite de cette tribune libre, rendez-vous sur notre blog experts

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(10/12/2010 11:11:02)

Bouygues Telecom et SFR vont co-investir dans la fibre optique

La mutualisation des réseaux leur permettra à chacun d'ouvrir de nouveaux services FTTH (Fiber To The Home) courant 2011. SFR dispose déjà de service fibre, alors que Bouygues Telecom  annonce une ouverture commerciale au second semestre 2011. L'accord porte aussi sur le choix technologique du GPON, technologie concurrente de celle déployée par Free, le point à point. Cette signature intervient quelques mois après celle de SFR et Orange sur le déploiement de la fibre optique dans les zones moyennement dense.

Si l'initiative est à saluer, il n'en demeure pas moins que la France a pris du retard dans le déploiement du très haut débit. En effet, selon les derniers chiffres publiés par l'ARCEP, le nombre d'abonnés au très haut débit est de 420 000, dont 220 000 sont à mettre au crédit de Numericable, qui couple fibre et câble coaxial.

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(10/12/2010 11:10:49)

Le marché des semi-conducteurs s'envole : +31,5% en 2010

Selon Gartner, la crise de 2009 ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir pour l'industrie des semi-conducteurs. Après avoir souffert cette année là d'une baisse de revenus de 10%, les acteurs du secteur devraient enregistrer un chiffre d'affaire en hausse de 31,5% à 300,3 Md$ dans le monde en 2010. Un résultat historique puisque, jusqu'ici, leurs ventes en valeur n'avaient atteint que par trois fois une hausse annuelle de plus de 30% (1988, 1995 et 2000). 

Premier des 10 principaux fabricants de semi-conducteur dans le monde, Intel jouit d'une part de marché (PDM) de 13,8% en baisse de 0,4 points . Cette l'année, Le fondeur a vu ses ventes progresser de 24,6%, soit moins que ses concurrents (excepté Qualcomm et STMicroelectronics). Second du Top 10 de Gartner avec 9,4% de PDM, Samsung Electronics a enregistré des revenus en hausse de 59,8%. Le Coréen a profité de son positionnement sur les marchés en explosion des mémoires DRAM et NAND flash. Egalement présent sur ce segment, Toshiba (n°3) et Texas Instruments (n°4) ont enregistré des ventes en hausse respectivement de 28,9 et 35,2%. Ce qui reste loin de la performance de Reneas Electronics qui a réalisé des ventes annuelles en progression de 128,3%. Il doit ce résultat en bonne partie à sa fusion avec Nec Electronics au printemps 2010 qui lui permet de faire son entrée en cinquième position dans le Top 10 de Gartner.

Crédit photo : Intel
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(10/12/2010 10:58:40)

Après Antemeta, Virtue devient également distributeur des solutions 3Par

Créé en novembre 2008, Virtue est un intégrateur spécialisé dans les solutions de virtualisation de stockage. Un positionnement intéressant à l'heure où le marché du stockage est en pleine recomposition. En quelques mois, Isilon Systems est passé entre les mains d'EMC, HP a racheté IBrX qui lui a permis de lancer sa gamme X 9 000, un an avant de disputer âprement 3Par à Dell. 3Par dont Virtue devient le second distributeur en France après Antemeta, tout en étant distributeur (avec un master service agreement) des solutions de stockage de Dell

Malgré son jeune âge, la société cherche donc à offrir une palette complète de produits et de services de virtualisation. Elle procède à du consulting (avant-vente, architecture, déploiement), et vend des solutions de deux manières, comme distributeur et intégrateurs de celles des grands acteurs du marché, ou bien, sous sa propre marque : HyperIO.

Bibliothèque sur bande virtuelle

Sur le premier point, outre HP et Dell, on retrouve FalconStor, VMWare et XenApp.  Virtue diffuse notamment, pour la partie stockage,  les appliances CDP, Continuous data protection, de FalconStore et, pour la partie serveurs, les offres de virtualisation de serveurs de VMware. Deuxième point, Virtue diffuse son offre intégrée HyberIO qui propose des appliances de virtualisation de stockage, de continuité d'activité, ou de déduplication (VTL : Virtual tape library). « Nous sommes avant tout des experts en virtualisation du stockage », nous explique Jean-Marie Nana, directeur technique et associé fondateur. La société souhaite néanmoins proposer rapidement quatre types de solutions de virtualisation : stockage, sauvegarde, serveurs, applications. Pour cela, Virtue vendra de plus en plus en direct.

Crédit photo : D.R. (...)

(10/12/2010 10:40:42)

Afone rachète la filiale française de Primus et revend ses parts dans Tutor

Tutor est un opérateur de réseaux d'infrastructures en fibre optique pour les collectivités locales. Cet opérateur, basé à Amiens, est intervenu dans les DSP de la Somme, du Grand Nancy, du Cher et auprès du Sipperec (région parisienne nord et est). « Nous avions investi dans cette société en pensant détenir un avantage concurrentiel, nous avons révisé notre jugement », nous explique Philippe Fournier, le PDG d'Afone.

Très clairement, il pointe trois sujets : la lenteur du déploiement des réseaux fibre optique en France, la réticence du consommateur à payer plus que son offre adsl, le modèle financier très consommateur en fonds propres pour les opérateurs. « La conjonction de ces trois paramètres nous a conduit à arbitrer notre participation ». C'est la société de venture capital, Clean Energies qui reprend les parts de Afone dans Tutor, Clean étant un spécialiste des infrastructures électriques.

Primus revend ses filiales européennes

La reprise de Primus France s'inscrit dans un autre contexte. Primus Telecommunications, opérateur américain, spécialiste des backbone d'opérateurs se retire de l'Europe. La filiale française est rachetée en partie par Afone, qui va l'intégrer totalement dans ses propres structures, et reprendre 22 salariés. L'autre partie, est reprise en direct par Primus uk et us. Dans les deux cas, il s'agit de 15 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Afone trouve un intérêt direct dans ce rachat. Il lui apporte un accès moins cher aux réseaux internationaux, fixes et mobiles. Afone passait par France Télécom et SFR. Les services VoIP de Primus complèteront par ailleurs ceux de Afone. « Nous avons terminé l'intégration de Carte et Services, nous sommes dans une très bonne situation financière, Afone est donc configuré pour aller encore de l'avant » conclut Philippe Fournier.

 

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(10/12/2010 10:28:58)

L'état s'engage sur la question de l'intelligence économique

Christine Lagarde, ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, a réalisé une communication sur la politique publique d'intelligence économique lors du Conseil des Ministres du 8 décembre 2010. Cette communication n'apporte, sur le fond, rien de vraiment nouveau par rapport aux principes défendus depuis sa nomination en début d'année par Olivier Buquen, le délégué interministériel à l'intelligence économique. Par contre, sur la forme, elle marque une étape dans l'engagement de l'Etat sur le sujet.

« Cette intervention solennelle officialise la stratégie, ce que l'on va faire et ce que l'on ne fera pas, en faisant intervenir le plus haut niveau de décision possible, le gouvernement » se réjouit Olivier Buquen. Celui-ci est directement rattaché à la Présidence de la République mais une communication en conseil des ministres doit être portée par un ministre.

Une note vraiment succinte...

Tout d'abord, l'intelligence économique est identifiée comme une partie intégrante de la politique économique de l'Etat. La stratégie se déploie sur trois axes : une veille informationnelle générale sur tout ce qui pourrait défier les intérêts de la France ; le soutien à la recherche et aux intérêts commerciaux français à travers le monde ; et enfin un soutien aux entreprises. Mais, clairement, l'Etat délimite de cette façon ce qu'il fera et, par conséquent, ce qu'il ne fera pas. Ainsi, il ne faut attendre d'une officine publique quelconque qu'elle fasse le travail que chaque entreprise doit opérer pour son propre compte. Enfin, la place de la délégation interministérielle à l'intelligence économique se voit renforcée par l'affirmation de la nécessité pour toutes les administrations, les préfets et, à l'étranger, les ambassadeurs, de collaborer avec elle.
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(10/12/2010 10:07:10)

Baromètre HiTechPros/CIO : un marché de l'emploi IT toujours à la baisse

Selon le Baromètre HiTechPros/CIO, la demande en compétences informatiques a baissé de 4,7% entre novembre 2009 et novembre 2010 selon ce que la place de marché a constaté. Cependant, les catégories techniques les plus demandées n'ont toujours pas changé. Les compétences les plus recherchées restent : « Nouvelles technologies » (28 % des demandes), « Systèmes, réseaux, sécurité » (27 %) et « Consulting Expertise » (14 %).

Sur une année glissante entre novembre 2009 et novembre 2010, la baisse des demandes dans la catégorie « Nouvelles technologies » (35 % à 28 % des demandes) est compensé par une hausse de la catégorie « Systèmes, réseaux, sécurité » (17 % à 27 % des demandes). Trois catégories de compétences techniques ont cependant particulièrement progressé ce mois-ci : Systèmes, réseaux, sécurité (+49,6 % ), Mainframe (+32,2 %) et Rrecette, support utilisateurs (+4,2 %). A l'inverse, trois autres sont particulièrement affectées par la crise : CRM (- 5,6 %), ERP (-21,4 %) et Nouvelles technologies (- 24 %).
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(10/12/2010 09:58:37)

Fibre optique : les crédits de l'ex-grand emprunt à la rescousse

Cette enveloppe budgétaire sera affectée à 14 projets, dont la moitié a trait au très haut débit (7 projets) dans des territoires en zone blanche. Les sept autres projets vont pour cinq d'entre eux aux énergies renouvelables, pour un autre aux réseaux électriques intelligents, le dernier revient à un projet d'économie solidaire. Les projets très haut débit concernent des raccordements en fibre optique chez l'habitant : à Saint-Lô dans la Manche, en Maurienne (département de la Savoie), Issoire (avec le conseil régional d'Auvergne), Chevry-Cossigny (Seine-et-Marne), Aumont-Aubrac (Lozère), Sallanches (Haute-Savoie) et un septième dont le nom n'a pas été communiqué. Ces sept projets sont considérés comme pilotes et destinés à expérimenter cette technologie dans les zones les moins denses du territoire. François Fillon a indiqué souhaiter qu'ils se déroulent rapidement "pour que nous puissions en tirer les enseignements", avant l'ouverture des guichets de financement au cours du premier semestre 2011. 

Le 1er Ministre, qui fut ministre des Télécoms puis de l'Industrie de 1993 à 1997 a annoncé ces projets lors d'un déplacement à Mortain, lundi 6 décembre, au siège de la société Acome, fabricant de câbles en fibre optique. Il était accompagné de Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique et de René Ricol, Commissaire général à l'investissement. François Fillon en a profité pour préciser François Fillon en a profité pour préciser à la fois les orientations de l'ex grand emprunt et le rôle des collectivités locales dans le haut débit.

800 projets ont été déposés depuis le mois de juin

L'ex grand emprunt a été revu, sa dénomination paraissant curieuse en période de réduction drastique des dépenses publiques. Le 1er Ministre a donc tenu à redire qu'il n'y avait aucune incompatibilité entre cette réduction des dépenses et les investissements d'avenir. Depuis le mois de juin, et la refonte du grand emprunt, 800 projets ont été déposés. D'ici fin 2011, entre 15 et 20 milliards d'euros seront engagés (sur les 35 prévus).

Concernant le haut débit, François Fillon a d'abord redit que 2 milliards d'euros iraient aux infrastructures et 2,5 milliards aux usages. Pour les infrastructures, l'objectif est de couvrir tout le territoire d'ici 2025 en infrastructure à très haut débit. Le 1er ministre a salué le rôle des collectivités locales, des réseaux d'initiative publique, des schémas directeurs haut débit que nombre d'entre elles ont, ou vont, élaborer. Il a également déclaré : « nous allons devoir imaginer des mécanismes de péréquation ou de solidarité qui soient adaptés pour assurer le déploiement dans les zones les moins denses du territoire ». C'était le chapitre « zones blanches ». Tout cela ne doit pas faire oublier de moderniser les réseaux filaires existants. Dans ce cadre, il s'agit "d'assurer sans attendre un véritable haut débit pour tout le monde", a précisé le Premier ministre. Outre la fibre optique, il faudra "tirer parti des différentes technologies" telles que les réseaux filaires ADSL, le hertzien (réseaux haut débit mobiles) ou le satellite.

Enfin, le 1er Ministre a souligné le lancement de nouveaux appels à projet sur : les logiciels embarqués, la sécurité des systèmes d'information, la numérisation et la valorisation des contenus numériques, les technologies liées à la dépendance.

Photo : François Fillon, premier ministre lors de son déplacement à  Mortain, le lundi 6 décembre (D.R.)
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