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(20/09/2010 11:47:34)
Des puces aux interconnexions photoniques
Des chercheurs britanniques ont modélisé les connexions photoniques dans une puce. Ce concept est basé sur le voyage de deux photons dans une puce, par des chemins variés. On appelle cela la marche des photons. Cette technique s'apparente en physique classique au chemin d'une particule qui peut aller de A à B par hasard, via des points entre les deux. Les mathématiques ont modélisé le voyage d'un photon sans « décohérence » (interférences). L'équipe de chercheurs, qui ont intégrés les contributions des physiciens japonais, néerlandais et israéliens, ont été capable de modéliser, pour la première fois, ce qui se passe pour les deux photons.
L'équipe n'a pas expliqué en détail comment ils ont résolu certains problèmes importantes, mais les implications pour l'informatique quantique sont essentielles. Un axe majeur de développement dans le calcul quantique repose sur l'enchevêtrement des particules. Cette approche constitue la base du bit quantique (qubit). La marche proposée par Quantum offre une autre voie pour créer des qubits photonique capable d'effectuer des calculs utiles.
Un pas supplémentaire dans la compréhension du quantique
« Chaque fois que nous ajoutons un photon, la complexité du problème auquel nous sommes capables de résoudre augmente de façon exponentielle, si une « marche » quantique d'un photon a 10 résultats, un système à deux photons peut donner à 100 résultats et un système à trois photons 1000 solutions et ainsi de suite », a déclaré le professeur Jeremy O'Brien, directeur du centre de photonique quantique à l'Université de Bristol. Il ajoute « grâce à un système à deux photons, nous pouvons effectuer des calculs beaucoup plus complexes qu'auparavant. Cela ouvre la voie à des ordinateurs quantiques capables de comprendre les problèmes scientifiques les plus élaborés. »
La prochaine expérimentation sera l'envoi de trois photons pour analyser leur marche quantique au sein d'une puce spécifiquement conçu pour ce test. « Maintenant que nous pouvons réaliser directement et observer la « promenade » quantique de deux photons, le passage à un voyage de trois photons ou multi-photon sera simple à réaliser, mais l'analyse des résultats promet d'être passionnant », conclut le scientifique.
OpenWorld 2010 : Les Fusion Apps d'Oracle attendues au 1er trimestre 2011
La première version tant attendue de la prochaine génération des applications Fusion d'Oracle sera disponible au premier trimestre de 2011. C'est ce qu'a déclaré hier son PDG, Larry Ellison, lors d'une allocution faite à la conférence OpenWorld 2010 à San Francisco. "Nous savions que nous devions réaliser une nouvelle génération de produits qui réunisse les meilleures fonctionnalités de PeopleSoft, de la suite E-Business et de Siebel," a-t-il dit. "Il nous a fallu cinq années et un énorme travail pour y parvenir. Cela continue à représenter un immense challenge en matière d'ingénierie." Oracle a du en effet ré-implémenter toutes les fonctionnalités "au sommet d'une infrastructure middleware moderne, et précisément au sein de notre propre middleware Fusion," a déclaré le PDG d'Oracle. "La Suite contient 10 000 processus intégrés uniques et la version finale comprendra 100 produits différents, tous disponibles simultanément," a-t-il ajouté. "Nous n'avions jamais fait cela auparavant, et j'espère que nous n'aurons pas à le refaire."
Selon Larry Ellison, Oracle "ne s'est pas réfugiée dans une grotte" pour développer son logiciel. L'entreprise a ainsi réalisé des tests à grande échelle avec certains clients tout au long du processus de développement de manière à offrir une interface utilisateur satisfaisante," a-t-il précisé. Le logiciel "ne ressemble pas beaucoup à la suite E-Business, il ressemble peu à SAP. Il apporte une interface moderne."
"Les applications sont disponibles auprès d'Oracle sur site ou à la demande," a-t-il indiqué. "Ce sera aux clients de décider. Ils peuvent aussi commencer à utiliser le logiciel à la demande et le déplacer ensuite facilement en interne s'ils le désirent." Le PDG d'Oracle a précisé que l'entreprise n'avait pas l'intention de pousser les clients qui utilisent des produits logiciels plus anciens à passer à Fusion. "Nous pensons que, pour la plupart des clients, la bonne chose à faire est de voir comment se passent les premiers déploiements... Ils pourront s'orienter vers Fusion quand ils le souhaitent. Ils sont les mieux placés pour savoir comment effectuer le déploiement de leurs ressources informatiques."
D'autres sessions de présentation des Fusion Apps sont prévues jusqu'à jeudi, date de la clôture de l'OpenWorld 2010.
Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédit photo IDG NS
Diaspora, l'anti-Facebook, publie son code source
Imaginé et conçu par quatre étudiants américains à New York, le site Diaspora est une réaction à Facebook. Les quatre collègues ont l'ambition de proposer aux internautes un réseau social moins intrusif et plus respectueux de la vie privée que le célèbre site aux 500 millions d'amis. Après l'ouverture d'un blog consacré au projet, l'équipe a publié le code source de ce site qui permettra aux développeurs qui le souhaitent de participer au projet. Une première version expérimentale "alpha" sera lancée en octobre.
D'après les premières images dévoilées par les quatre étudiants, Diaspora présente une certaine ressemblance avec Facebook, mais dans un style beaucoup plus épuré. Le principe est le même : disposer de sa propre page avec un "mur" central pour les commentaires de ses contacts, d'une galerie de photos à partager et d'un système de mise à jour de statuts.
Côté sécurité et vie privée, l'un des points les plus décriés de Facebook, Diaspora aura un système de cryptage des informations envoyées. Cette technologie concerne d'abord le trafic de texte, mais pas encore les photos. Enfin, les données des membres seront hébergées directement chez les utilisateurs, et non pas sur des serveurs centralisés.
Un appel aux dons a permis de récolter quelque 200.000 dollars, contre 10.000 prévus initialement. Mark Zuckerberg, fondateur et dirigeant de Facebook, figure dans la liste des donateurs.
(...)(20/09/2010 10:24:16)SaaS : Les revendeurs restent frileux
Commercialiser des formules Saas en mode direct buterait sur plusieurs obstacles. Deux principalement, selon René Causse, président du cabinet de conseil PAD (*) : les forces de vente directe sont coûteuses et elles ne couvrent pas la totalité du spectre. Pour autant, passer en indirect, nécessite une méthodologie bien appliquée et une volonté ferme de la direction générale d'un éditeur.
Le défi n'est pas mince. Même dans des formules classiques, les éditeurs ont du mal avec l'indirect. 84% des ventes des éditeurs, selon Markess International, se font en direct. Confirmation de Springboard International, pour qui, moins de 20% sont en indirect. Se référant à une étude de Booz Allen & Hamilton, René Causse note que 60% des stratégies partenaires échouent. En cause ? En apparence, les partenaires qui n'atteignent pas les objectifs fixés par les éditeurs. En fait, les éditeurs qui font « du partenariat à temps partiel » sans investissement et sans continuité suffisantes.
Le terreau de l'indirect est donc difficile. Et le passage au Saas rend méfiant. Plus de 40% des partenaires se disent réfractaires au Saas (toujours selon Springboard International). Les raisons sont de l'ordre du traumatisme lourd : 20% citent des chiffres d'affaires et des marges insuffisantes, 20% la maîtrise du modèle (ils ne connaissent pas leurs parts de responsabilité), 5% le fait que les produits ne sont pas prêts.
Créer des unités dédiées aux offres SaaS
Dans ce contexte, René Causse conseille une méthodologie aux éditeurs : décider de passer en indirect au niveau de la « dg » (afin d'éviter les frictions), cartographier le marché et ses cibles (évident mas rarement réalisé), définir le « go to market », recruter les bons partenaires (et ne pas hésiter à se séparer de ceux qui s'engagent difficilement). Une fois le plan de marche mis au point, une équipe dédiée est indispensable. « On ne fait pas de l'indirect en intermittent du spectacle», lance René Causse qui conseille, non seulement aux éditeurs mais à leurs partenaires en indirect, de créer des business unité dédiées au Saas.
Pour autant, la question cruciale restera en suspens, celle de la facturation. Il est difficile de mettre en place une structure et de miser sur le Saas tant que les chaînes financières ne sont pas prêtes à fonctionner. Or, les questions non résolues ne manquent pas. Qui facture le client final et comment ? Est-ce l'éditeur ou son partenaire ? Autre question : la rémunération en Saas est mensuelle, donc porte sur des montants moins importants, mais réclamés de manière plus fréquente. « Déjà qu'un éditeur peut avoir du mal à facturer 100 000 euros une fois, comment facturer, chaque mois, 1 000 euros ou moins » demande un intervenant.
Des commissions peu encourageantes pour les commerciaux
Question complémentaire : comment facturer le client final et en informer le partenaire ? Comment transformer une information strictement comptable à un partenaire en information et en levier commercial ? A partir de là, l'éditeur pourrait également bâtir une relation plus forte avec son partenaire, éviter sa volatilité. Encourager aussi sa capacité à garder le client. Un pari d'autant plus délicat que la rémunération n'est plus la même. Dans le modèle classique, le partenaire peut espérer de 25 à 40% de commissionnement, dans le modèle Saas, il est réduit à 10%.
Le type de relation, instaurée par l'éditeur avec son partenaire est donc un autre élément important. René Causse conseille de négocier, et de ne pas imposer, un business plan en début d'année afin de mieux suivre la relation commerciale.
(*) René Causse tenait une formation, à l'invitation d'IBM vendredi 17 septembre. Formation festinée aux éditeurs. IBM a lancé en France le Club Alliances qui regroupe des éditeurs sur des thématiques liées au Saas et au cloud.
Illustration : René Causse, président du cabinet de conseil PAD, crédit D.R.
(...)
La croissance du e-commerce profite à Oxatis
L'effectif d'Oxatis va passer de 40 personnes actuellement à 80 à 100 salariés d'ici fin 2010. Ce recrutement massif est tout d'abord justifié par la croissance soutenue du e-commerce en France, avec plus de 30% de croissance au premier semestre. A l'approche de son dixième anniversaire, l'entreprise a créé un poste de directeur général et est allé débaucher Philippe Leroy, auparavant dirigeant de l'éditeur de logiciels de gestion EBP. « Exatis a enregistré depuis sa création des croissances annuelles de 50% à 80%, ce qui est une performance exceptionnelle, mais la France doit encore accélérer pour se mettre au niveau de pays comme l'Angleterre ou les Etats-Unis, où le nombre de site marchands est quasiment cinq fois plus élevé, explique Philippe Leroy. De fait, nous avons besoin de plus de personnel et de partenaires pour assurer dans de bonnes conditions le travail d'évangélisation nécessaire, que ce soit vers les entreprises, les institutions ou les organismes tels que les CCI. »
Abonnement pour tout le monde
Plus encore que pour les applications bureautiques, les solutions de e-commerces sont proposées sous la forme d'abonnements : « nous vendons un service et non des logiciels », précise Philippe Leroy. Selon lui, le marché français va connaître une évolution accélérée, la part du e-commerce dans le commerce non-alimentaire devant rapidement passer de 3% à environ 10%, comme dans les pays anglo-saxons. En extrapolant les données de 2009, on prévoit que près de 20 000 nouveaux sites marchands seront créés en 2010. « Cela suppose d'avoir un maillage très dense du territoire, précise encore le dirigeant. Nous travaillons aujourd'hui avec 300 centres d'expertise, mais il est évident qu'il en faudrait bien davantage ».
Concrètement, Oxatis s'intéresse autant aux « pure players », tels que les web agencies, qu'aux revendeurs informatiques. La force de ces derniers dans ce contexte est qu'ils sont les interlocuteurs traditionnels des commerces physiques, qui deviennent les principaux créateurs de sites de e-commerce.
(...)
OpenWorld 2010 : Oracle lance l'Exalogic, son cloud 'in a box'
L'édition 2010 d'Oracle OpenWorld (San Francisco, 19-23 septembre) démarre tambours battants. A peine ouvertes les portes de sa conférence utilisateurs, ce dimanche, Larry Ellison, fondateur et PDG du groupe californien, a asséné sa première annonce, l'Exalogic Elastic Cloud. L'offre combine étroitement matériel et logiciel middleware pour fournir les fondations d'une plateforme de clouds privés ou publics. En introduction, le patron d'Oracle avait défini sa conception du cloud, plus proche de la plateforme EC2 (Elastic Compute Cloud) d'Amazon, qui peut accueillir tout type d'applications, se redimensionner et s'étendre à volonté, que de l'environnement applicatif de Salesforce.com.
Du côté matériel, le système Exalogic, qui porte accolés les deux logos Sun et Oracle, est livré préassemblé dans une armoire rack de 19 pouces (42U). A l'intérieur, il rassemble des configurations conçue comme des unités de cloud remplaçables à chaud reliées par connexion Infiniband. Chaque configuration est redondante à tous les niveaux. Au total, une armoire peut accueillir 30 de ces unités, contenant chacune deux processeurs six coeurs (des Xeon à 2,93 GHz), et réunir ainsi 360 coeurs, jusqu'à 2,8 To de mémoire vive et 960 Go de FlashFire SSD, auxquels s'ajoutent 40 To de stockage sur disques SAS. Les unités sont également reliées avec les disques par connexion Infiniband. En complément, elles disposent de ports 10 Gigabit Ethernet pour se raccorder au réseau du datacenter.
Plus d'un million de dollars
Du côté logiciel, Exalogic a été optimisé pour les développements Java, mais peut faire tourner tout type d'applications. Le système s'appuie sur les logiciels Fusion Middleware et principalement sur la suite WebLogic qui inclut WebLogic Server, Coherence, JRockit et HotSpot. Il propose Linux et Solaris comme OS invités au-dessus de la solution de virtualisation Oracle VM. L'administration en temps réel des différents composants s'effectue via Oracle Enterprise Manager.
Les performances du système sont à la hauteur des capacités alignées, et le prix est à l'avenant : 1,075 million de dollars, a donné en exemple Larry Ellison, en comparant cette configuration à un IBM Power 795 équivalente quatre fois plus coûteuse selon lui (Oracle peut démarrer les configurations à un quart ou la moitié des capacités contenues dans un rack : 96 coeurs, 768 Go de mémoire vive, 256 Go de FlashFire SSD, 40 To sur disque pour un quart de rack, par exemple).
Selon Larry Ellison, un tel système fait tourner douze fois plus vite les applications Internet. « Il peut supporter plus d'un million de requêtes http par second », a-t-il donné en exemple, faisant remarquer que deux racks suffiraient à prendre en charge le trafic du réseau social Facebook.
Oracle maintient la compatibilité avec Red Hat
Il est possible de rassembler huit de ces armoires rack ensemble sans devoir recourir à un commutateur externe, ou de les combiner avec des armoires de stockage de données Exadata. S'il faut en assembler davantage, des commutateurs de datacenters permettant de constituer des clouds Exalogic comprenant des centaines de racks et des dizaines de milliers de processeurs.
Larry Ellison a profité de cette annonce pour réaffirmer que sa société continuerait à maintenir la compatibilité avec l'offre Linux de Red Hat sur laquelle s'appuie Oracle Unbreakable Linux, lancé il y a quatre ans maintenant et qui réunit plus de 5 000 clients. Plus de 20 000 développeurs travailleraient sur cette plateforme.
Enfin, Fusion Applications
OpenWorld 2010 ne fait que commencer. Le patron d'Oracle a annoncé pour mercredi prochain une présentation consacrée aux applications Fusion. Promises depuis cinq ans et désormais sur le point de sortir, elles reprennent le meilleur des offres ERP et CRM de PeopleSoft, JD Edwards, Siebel et Oracle. En dépit de l'heure tardive, ce dimanche à San Francisco, Larry Ellison n'a pu s'empêcher de donner déjà de nombreux détails. Ce sont plus de 100 modules qui sortiront simultanément dans six domaines : la finance, la gestion du capital humain, la chaîne logistique, la gestion de projets, les achats, les ventes et le marketing.
Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédits photos IDG NS
Le pigeon voyageur plus rapide qu'Internet dans la campagne anglaise
Lors d'une course orchestrée par le FAI britannique Timico, les pigeons voyageurs se sont révélés plus rapides que les connexions Internet rurales. Le fournisseur d'accès avait organisé cette course pour déterminer laquelle des deux méthodes était la plus efficace pour transférer une fichier vidéo de 300 Mo. Dix pigeons ont donc été lâchés d'une ferme à Berverley, dans le Yorkshire, chacun chargé d'une clef USB contenant le fichier. Au même moment, le téléchargement de celui-ci était démarré sur un ordinateur local.
Alors que les volatiles avaient atteint leur destination, une heure et quart plus tard, atterrissant à Skegness, ville située à 120 km de Beverley, seulement un quart du fichier avait été téléchargé. Il avait par ailleurs été nécessaire de redémarrer le téléchargement durant ce laps de temps.
Des débits inadaptés au web actuel
Cette opération a été mise en place afin de souligner que le débit dans ces zones rurales britanniques « ne correspond pas aux usages actuels d'Internet ». « La ferme dans laquelle nous avons démarré la course a une connexion tournant autour des 100 ou 200 kb/s », a expliqué Tref Davies, de chez Timico, à la BBC. « Nous sommes tout de même au Royaume-Uni, nous devrions être bien connectés, mais près d'un tiers des foyers ne peut toujours pas accéder au haut-débit ». Selon les chiffres de l'Arcep, pour la France, le nombre d'abonnements en bas débit pour le premier trimestre 2010 s'élève toujours à 600 000, malgré une baisse quasi-régulière depuis les dernières années.
Une course similaire avait pris place l'an dernier à Durban, en Afrique du Sud. Un pigeon voyageur avait complété un voyage de 96 km en deux heures. Malgré cette durée, seuls 4 % du fichier de 4 Go avaient été téléchargés.
Crédit Photo : D.R.
La plate-forme Android est-elle prête pour l'entreprise ?
Les entreprises veulent pour leurs mobiles des éditeurs avec qui ils peuvent travailler - et qu'ils peuvent montrer du doigt. De nombreuses entreprises ont d'étroites relations avec les fournisseurs de logiciel et de matériel avec qui ils travaillent. Et ces relations permettent d'améliorer l'efficacité et l'efficience des opérations. Lorsqu'un problème émerge, les équipes informatiques savent qui appeler pour le résoudre. Avec l'open source, la question de "qui appeler ?" se pose.
Une fragmentation des OS déjà effective
Android est une plate-forme pertinente et elle mérite les éloges qui lui sont faites. Mais son plus grand facteur clé de succès a été son volume de diffusion sur une véritable diversité de mobiles. Le fait de pouvoir choisir entre une large variété de smartphones et de sélectionner n'importe quel opérateur mobile crée un nombre considérable d'utilisateurs potentiels d'Android, nettement plus important qu'avec les clients qui préfèrent l'iPhone.
C'est bien pour les clients et pour la plate-forme Android, mais c'est un véritable cauchemar pour les administrateurs IT qui essaient de gérer une infrastructure mobile. Un utilisateur peut posséder un Motorola Droid 2 d'Android 2.2a, alors qu'un autre pourra détenir un mobile Fascinate de chez Samsung, avec Android 2.1, et un Dream de chez HTC sur lequel est installée Android 1.6. Ces matériels ont des capacités différentes, les plate-formes Android ne sont pas les mêmes et les interfaces propriétaires, ds surcouches logicielles, viennent compliqué les choses. Les administrateurs IT doivent donc être familiers avec l'ensemble de ces propriétés et trouver un moyen de tous les gérer et d'en assurer la maintenance. Lorsqu'une nouvelle version d'Android est disponible, la possibilité de l'installer ou de la déployer est limitée à quelques modèles de smartphones Android qui reçoivent cette mise à jour. Elel dépend en fait de l'opérateur et du constructeur qui choisissent ou pas de proposer la mise à jour.
Quelque part au milieu
Avant que les passionnés ne démarrent un débat Android versus iOS, indiquons que l'iPhone n'est pas non plus la plate-forme mobile idéale pour les entreprises même si certains aspect, comme le verrouillage applicatif de la plate-forme peuvent répondre à des besoins de sécurité. Certaines SSII, spécialisé dans la sécurité, travaillent d'ailleurs à la qualification des iPhones en remplacement de Blackberry. Histoire de passer d'un terminal basiquement messagerie à un modèle web.
RIM, de son coté, a bati sa solution pour les entreprises avec une plate-forme propriétaire, et une petite collection de terminaux BlackBerry. Avec le lancement de Windows Phone 7 cet automne, Microsoft va être en mesure de proposer une plate-forme de smartphone taillée pour les entreprise set le grand public avec un nombre limité de partenaires.
Tous les espoirs ne sont pas perdus pour Android dans l'entreprise. Pour les sociétés qui peuvent passer outre le problème d'open source, l'OS de Google offre une plate-forme intéressante. Les administrateurs peuvent la rendre moins complexe en sélectionnant une seule marque et un ou deux modèles pour l'entreprise.
Illustration : HTC Desire HD
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