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(21/07/2010 16:22:46)

Trimestriels VMware : L'éditeur poursuit son ascension

Le spécialiste de la virtualisation continue sa montée en puissance. Les résultats du second trimestre 2010 montrent un chiffre d'affaires en progression sur un an de 48% à 674 millions de dollars et un bénéfice net en hausse de 129% à 74,5 millions de dollars.

Les revenus aux Etats-Unis affichent une croissance de 43% à 334 millions de dollars. De son côté,l'activité internationale croît de 53% à 340 millions de dollars. Mark Pee, directeur financier de VMware souligne que « les très bons résultats du second trimestre s'expliquent par une forte demande sur l'ensemble de nos produits et une croissance sur tous les territoires ».

Les ventes de licences de logiciels considérées comme la mesure de la croissance future, ont augmenté de 42% à 324 millions de dollars. Les revenus des services, y compris la maintenance de logiciels, ont grimpé à un rythme légèrement supérieur à 350 millions de dollars, a souligné la filiale d'EMC.

Fort de ces résultats, le directeur financier a révisé à la hausse ses prévisions « le chiffre d'affaires total pour le troisième trimestre est estimé entre 680 et 705 millions de dollars. Pour notre chiffre d'affaires 2010, nous relevons nos prévisions entre 2,725 et 2,8 milliards de dollars, soit une augmentation de 35% à 38% par rapport à 2009 ».

 

Crédit Photo: D.R

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(21/07/2010 16:19:02)

L'avenir de Java, entre conflits et alliances avec Oracle

La destinée de Java passera par Oracle, qui a acquis Sun Microsystems en janvier dernier. Mais est-ce vraiment le cas en pratique ? Outre son invention, Sun a aussi piloté le développement d'éléments périphériques, tel que le serveur d'application GlassFish, référence Open Source d'implémentation de Java en entreprise. L'éditeur détient un pouvoir décisionnel notable au sein de la Java Community Process (JCP), structure officielle pour modifier le langage.

Un écosystème complexe

Il y a d'autres intervenants dans les orientations de Java. Au-delà des prises de décision de Sun, d'autres acteurs ont en effet apporté des compléements sur Java. Apache Software Foundation, Eclipse Foundation, Jboss et SpringSource (propriété de VMware) ont contribué à l'écosystème sans attendre l'aval de Sun. Par exemple, le framework Spring pour le développement sous Java a servi d'alternative aux technologies approuvées par la JCP. Apache a lui aussi construit des implémentations en propre par rapport à la technologie Java officielle.

Si Oracle est l'acteur le plus puissant sur cette scène, il n'est cependant pas le seul décisionnaire quant à l'avenir de la plateforme et du langage associé. Il n'est même peut-être pas le réel moteur de ses innovations. « Il est clair que la plupart des évolutions dont nous sommes les témoins dans l'univers Java aujourd'hui ne provient pas d'Oracle » lance Rod Johnson, créateur du framework Spring. Il cite sa propre société, ainsi que Google Web Toolkit et les outils Eclipse comme principaux exemples. Tout à son honneur, cependant, Sun continue de rendre ceci possible via la mise à disposition de Java. Son créateur, James Gosling, a encouragé une telle ouverture avant même que Sun le fasse passer en Open Source en 2006.

SpringSource et Eclipse, des frondeurs à stratégie différentes

Sorti en 2004, et téléchargé à peu près trois millions de fois, le framework Spring a été développé, selon Rod Johnson, afin de fournir une alternative plus simple aux technologies officielles Java, comme J2EE et Enterprise JavaBeans, trop compliquées à implémenter. « Je pense sincèrement que nous sommes arrivés au point où le framework Spring est le choix logique pour le développement Java pour les entreprises aujourd'hui » ajoute-t-il.

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Eclipse, avec son IDE (Integrated Development Environment) et autres technologies Open Source, a lui aussi été un des acteurs majeurs pour les développeurs. « Eclipse a été fondé dans le but de fournir un environnement au sein duquel les innovations concernant Java pouvaient s'épanouir » raconte le Directeur Général de l'entreprise, Mike Milinkovich (ancien d'Oracle). Mais il affirme que celle-ci ne souhaite pas entrer en conflit avec Oracle, qui participe à l'activité de la société. L'éditeur de base de données supervise en effet certains projets et paie 250 000 $ par an à la fondation, étant même représenté au conseil d'administration d'Eclipse. Avant Oracle, Sun se refusait à participer à la fondation Eclipse, et se présentait plutôt comme son concurrent via notamment l'IDE NetBeans.

Apache et Jboss : moins de conflits qu'avec Sun

Pour Apache, son serveur web Java, Tomcat, a été le premier à implémenter les spécifications Java précise Geir Magnusson, vice président de la JCP pour Apache. D'autres outils de built comme Maven et Ant ont été créés sans la participation de Sun. Dernièrement, une technique de mapping objet-relationnel pour Java appelée Cayenne version 3.0 a été lancée. Pour autant, Apache et Sun ont été en conflit, qui perdure avec Oracle, au sujet de la mise à disposition d'un kit de compatibilité pour l'implémentation de Java dans Apache Harmony. « Sun semblait protéger désespérément Java Micro Edition, sauf que la licence proposée aurait limité les usages d'Harmony » affirme Geir Magnusson.

Quant à Jboss, il a aussi été un des pionniers dans la mise en place de serveurs Java Open Source. « C'était clairement en dehors du procédé J2EE tel qu'il était conçu à l'époque » se souvient Mark Little, directeur du développement du middleware chez Red Hat, propriétaire de Jboss depuis 2007. Sun avait tenu à l'écart Jboss des procédés Java, mais l'entreprise fait désormais partie du JCP, conduisant la mise en place de spécifications comme CDI (Context Dependency and Injection framework).

Dans l'attente d'une réponse positive d'Oracle

Malgré ces acteurs relativement indépendants et rivaux, Java a besoin d'Oracle pour survivre, selon Mike Milinkovich. Oracle contrôle en effet le JCP, et dirige à la fois GlassFish et OpenJDK qui est la référence Open Source de l'implémentation de Java. « Si Oracle peine à orienter Java dans la bonne direction, il y aura fatalement des répercussions négatives pour tous les acteurs de l'écosystème » constate le directeur d'Eclipse. Mais il reproche à la firme de Redwood d'être « bien trop silencieux depuis l'acquisition. Nous attendons un peu de leadership de leur part ». L'éditeur a souhaité que le JCP soit un processus de décision un peu plus ouvert, et pourrait devenir un gérant plus efficace de Sun s'il continue sur cette lancée, selon Mark Little. Il ajoute que l'ancien propriétaire était un bon administrateur de Java jusqu'à ce qu'il se mette à vouloir concurrencer IBM, notamment. « A partir du moment où ils ont commencé à vouloir entrer dans une logique de compétition, il en a résulté un conflit d'intérêt insoluble, et par extension, un ralentissement des activités du JCP à cause de raisons commerciales plutôt que techniques. Si Oracle agit de façon similaire, ils désintègreront probablement la communauté ».

Un sondage des utilisateurs de logiciels Open Source a révélé qu'Oracle était considéré comme un meilleur intendant de Java et de MySQL par rapport à Sun. Jaspersoft, société fournissant un logiciel de BI Open Source, a interrogé 500 de ses clients concernant ce qu'ils entrevoyaient pour le futur de Java et de la base de données. Le résultat est que la plupart des grandes entreprises sondées planifiaient une utilisation plus intensive de Java, et qu'elles s'attendaient à voir une amélioration de MySQL sous la direction d'Oracle. 80% d'entre elles pensent que Java va lui aussi s'améliorer ou au moins rester identique. A suivre donc.


Crédit Photo : D.R.

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(21/07/2010 12:42:11)

Trimestriels Apple : L'iPhone, l'iPad et les Mac affichent des ventes record

Le PDG charismatique d'Apple pouvait savourer la présentation des résultats du troisième trimestre 2010, après son intervention sauvetage de la semaine dernière sur les problèmes d'antenne de l'iPhone 4. Steve Jobs a déclaré « Ce trimestre a été vraiment phénoménal et a dépassé toutes nos attentes ». Les chiffres sont là pour le prouver. Le chiffre d'affaires est en hausse de 61% sur un an atteignant 15,7 milliards de dollars. Certains pensent même que pour la première fois ce résultat dépassera le chiffre d'affaires de Microsoft (prévision de 15,15 milliards de dollars). En matière de bénéfice net, la progression sur un an est encore plus significative, +78% à 3,25 milliards de dollars. La marge brute a légèrement reculé à 39,1% contre 40,5% un an avant. Sur le plan de la trésorerie, le directeur financier du groupe a expliqué « nous avons généré 4 milliards de dollars de cash sur ce trimestre » et de prévoir pour le 4ème trimestre un chiffre d'affaires de 18 milliards de dollars.

Le trio magique


Pour expliquer cette excellente santé financière, la firme de Cupertino avance des ventes record de trois produits. L'iPad, lancé en début d'année, s'est vendu à 3,27 millions d'exemplaires. Du côté des Mac, 3,47 millions d'unités ont trouvé preneur. Enfin l'iPhone s'est écoulé à 8,4 millions au cours de la période, soit une progression de 61% sur un an. Seules les ventes de l'iPod s'érodent un peu à 9,41 milliards d'unités,- 8% par rapport à l'année précédente.

Devant de tels résultats, les analystes saluent principalement la réussite de la tablette d'Apple. Cette dernière a généré 2,17 milliards de dollars soit 14% du revenu global d'Apple. Pour Brian Marshall, analyste chez Gleacher & Company « ce succès confirme qu'un nouveau segment de marché est né et qu'il n'a pas cannibalisé les Mac, comme plusieurs personnes l'avaient prédit ». Ces résultats ont modifié aussi les prévisions de plusieurs cabinets d'analystes sur les ventes la tablette Apple, iSuppli estime à 12,7 millions le nombre d'unités vendues à la fin 2010. De son côté AbiResearch prévoit 11 millions de ventes.

En commentant les résultats, Steve Jobs a prévu « des produits étonnants d'ici la fin de l'année ». A suivre...

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(21/07/2010 11:09:06)

Les pratiques du e-commerce sous surveillance

Les autorités ont surtout relevé des manquements quant à l'identification du vendeur, des fausses annonces de réduction de prix et de fausses inscriptions gratuites. Mis en place en 2000 pour « veiller à la sécurité du consommateurs sur Internet », le Centre de surveillance du commerce électronique a effectué 9 728 contrôles en 2009 auprès de 7 353 sites marchands (soit 11% des sites marchands).

Des comportements litigieux

Ce travail a donné lieu à 189 procès-verbaux et 1.124 rappels de règlementation. Les autorités ont en effet eu du mal parfois à relever l'identité d'un vendeur, si celui-ci était un particulier ou un professionnel ou s'il était domicilié en France. Des pratiques commerciales trompeuses ont été aussi observées. Les internautes sont dans ce cas attirés par des offres avantageuses qui ne sont finalement que « très marginales, voire absentes ».

A noter que certains sites se permettent d'ajouter des frais accessoires ou des options non demandées explicitement par le consommateur dans le panier virtuel. Une pratique qui peut même se faire à l'insu de ce dernier.


Crédit Photo: D.R (...)

(21/07/2010 11:01:25)

Trois outils d'automatisation du cloud en test

Le travail réalisé lors de ces tests était de convertir un travail de type « batch » (traitement par lots) en application portée dans le Cloud. Nos confrères américains ont codé une application qui traite les fichiers vidéo par lot, les encode dans un format spécifique (grâce à ffmpeg, qui est une collection de logiciels libres dédiés au traitement de flux audio ou vidéo pour l'enregistrement, la lecture ou la conversion d'un format à un autre) et les diffuse sur différentes instances.  Par ailleurs, la rédaction a testé la montée en puissance des requêtes en faisant fonctionner ffmpeg sur chaque instance. Les trois outils testés ont été capables de réaliser ces tâches, mais chacun d'une façon différente.

Ces trois outils exigent des connaissances en codage et en programmation (Appistry nettement plus que les autres). Savoir comment fonctionne chaque plateforme prend en effet un certain temps. Le plus simple à comprendre est Control Editor, de l'éditeur Tap In, parce que son interface graphique est accessible et ergonomique.

I. Les points forts des trois outils

1. La vue disponible dans Tap In



La vue d'ensemble des processus automatisés est excellente sur l'outil Control Editor de Tap In.

2. Les modèles de Rightscale



Rightscale fournit des modèles de systèmes en grille très puissants, diversifiés et les plus utiles des outils testés.

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3. L'évolutivité de Rightscale



En termes de performances, lors des montées en charge, RightScale arrive en tête. Il est suivi de près par Tap In.

4. L'interface web d'Appistry



Appistry propose une interface utilisateur belle et sophistiquée pour un usage en mode web.

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5. L'interopérabilité des outils



Appistry et Tap In assurent une très bonne interopérabilité avec les plateformes de clouds publics.

II. Les points faibles des outils

1. Trop de code à programmer



Appistry nécessite un travail de codage trop important.

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2. Une compétence forte en codage et scripting



Tous les produits testés nécessitent des bases de codage en Ruby ou dans d'autres langages.

3. Des configurations complexes



L'outil Rightgrid de RIghtScale demande un travail de configuration complexe.

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4. L'adaptabilité



RightScale supporte tous les clouds, à condition que ce soit des clouds EC2 d'Amazon ...

5. Une tarification en mode puzzle



La grille des prix d'Appistry ressemble est un peu nébuleux

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(21/07/2010 10:43:53)

France Telecom réembaucherait dans la R&D

(Source EuroTMT) Au-delà de la grave crise sociale traversée par l'opérateur, le mandat de Didier Lombard, son ancien PDG,  aura, paradoxalement, pêché sur un terrain où il aurait dû, sinon exceller, du moins faire bonne figure : celui de l'innovation technologique.

Ancien patron du CNET et du programme Télécom 1, Didier Lombard est un ingénieur féru de hautes technologies. Il avait fait de l'amélioration de l'efficacité du groupe en matière de recherche-développement (R&D) une priorité. Il avait ainsi tracé, notamment lors de la présentation du plan NexT en 2005, une feuille de route claire en termes d'innovation. Ce terrain de la R&D était bien connu du « père » de la Livebox, et à l'époque bras droit de Thierry Breton.

Cinq ans plus tard, force est de constater que le bilan n'est pas à la hauteur des ambitions. Et ce n'est pourtant pas faute d'avoir annoncé la couleur, parlant notamment de « réduire significativement le time-to-market » des nouveaux produits et de ne lancer que des innovations en phase avec les attentes du marché.

Une multitude d'initiatives


Pour ce faire, Didier Lombard a alors imaginé un concept de « Technocentre », inspiré de celui de Renault à Guyancourt, associant R&D, marketing et spécialistes du lancement opérationnel. Créé en janvier 2006, sa direction est alors confiée à Georges Penalver, un transfuge de Sagem, avec pour objectif d'obtenir rapidement des résultats en termes d'innovation et de lancement de nouveaux produits.Une autre structure d'accompagnement, l'Explocentre, davantage tournée vers les usages et le design et dont la direction est confiée à Marc Fossier, un proche de Didier Lombard, vient compléter le dispositif. Un contexte dans lequel la R&D du groupe s'en trouve alors profondément réorganisée.

Un an plus tard, exit France Télécom R&D et place à une quinzaine d'« Orange Labs » répartie dans une dizaine de pays sur quatre continents. Et pour être plus « agile » encore, le groupe crée, fin 2007, Orange Vallée, une structure légère fonctionnant en mode start-up et dont la direction est confiée à Jean-Louis Constanza, un agitateur d'idées, ancien patron de Tele 2 France et de Ten, opérateur mobile virtuel précurseur en matière de messagerie et de navigation sur internet.

Des remises en cause pour absence de résultats


Alors que l'existence d'Orange Vallée ne semble pas remise en cause, du moins pour le moment, l'Explocentre a été discrètement dissout début 2009. Autant d'éléments qui montrent le flottement de la stratégie R&D de France Télécom au cours de ces dernières années. Témoin, Unik, un téléphone mobile, conçu au sein du Technocentre, dont le lancement, directement piloté par Didier Lombard, s'est avéré peu concluant. Ce mobile permettait d'utiliser indifféremment un réseau fixe ou cellulaire, se branchant soit sur le boîtier ADSL du domicile afin de passer des appels fixes ou via le GSM pour des appels en mobilité. Le concept reposait sur un protocole spécifique, l'UMA, que seul France Télécom mit en oeuvre dans l'hexagone. Les résultats commerciaux d'Unik - pourtant lancé à la grande époque de la « convergence » - s'avèreront très en deçà des ambitions initiales.

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En matière de convergence entre le fixe et le mobile, SFR pour sa part avait opté pour une géolocalisation du téléphone mobile afin de facturer dans certaines zones des tarifs différenciés lors des appels.  Finalement, l'Unik avait des petits airs de be-bop, ce premier téléphone sans fil, lancé par France Télécom et qui avait été totalement balayé par le démarrage du GSM.

Ce constat globalement sévère sur la R&D de France Téélcom est partagé par un ancien membre du comité exécutif : « le problème réside dans l'absence de priorités clairement définies dans un contexte où l'absence de gouvernance du groupe a nécessairement rejailli sur la R&D. Quoiqu'on en dise, tout cela est resté extrêmement confus, mal coordonné avec une répartition des tâches particulièrement floue ».Un jugement sévère corroboré par celui des syndicats qui dénonçaient alors un fonctionnement en mode « prestataire » aboutissant à transformer FT R&D en une sorte de SSII interne. Et un syndicaliste de lâcher un jour en comité d'entreprise : « l'Explocentre, c'est le CPE [NDLR :Contrat Premier Embauche, type de contrat de travail à destination des moins de 26 ans en 2006. La contestation d'une partie de la population avait fait reculer le pouvoir exécutif qui enterra cette réforme proposée par Jacques Chirac] de FT R&D ».

Autant dire que le dispositif imaginé par l'équipe dirigeante passait mal. Autre maladresse, l'intervention de Didier Lombard, en janvier 2009, à Lannion, le berceau du groupe en matière de R&D, pour qui « la pêche aux moules, c'est fini ! ». Une boutade prononcée sur un ton badin mais qui illustre un manque de focus autour de la stratégie R&D du groupe.

Vers une reprise des embauches dans la R&D


Didier Lombard est désormais remplacé par Stéphane Richard, la situation n'est pas apaisée pour autant. Seule certitude, les Orange Labs ont perdu plusieurs centaines de collaborateurs en France au cours de ces dernières années et emploient aujourd'hui environ 3 000 personnes au total, dont 800 à l'étranger, y compris les 450 collaborateurs du Technocentre.

Il s'agit d'une force de frappe non négligeable avec un budget correspondant de l'ordre de 900 millions d'euros par an à condition d'en faire bon usage. Peu disert sur le sujet, hormis quelques banalités d'usage, on ne connaît pas grand-chose des intentions de Stéphane Richard en matière de R&D. Seul signal adressé aux chercheurs par le nouveau directeur général, visitant le centre de Lannion, il a promis qu'il resterait le coeur de la R&D du groupe et que la R&D bénéficierait aussi d'une partie des 10 000 embauches promises sur trois ans en France.

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(21/07/2010 10:44:13)

Trimestriels IBM : Un bénéfice en hausse de 9%

Pour son deuxième trimestre 2010, les bénéfices d'IBM ont augmenté de 9% par rapport à l'année précédente, avec une augmentation des ventes aux États-Unis et en Asie qui compense des résultats plus faibles en Europe. Le bénéfice net pour ce trimestre, terminé le 30 juin, a été de 3,4 milliards de dollars (2,61 $ par action), contre 3,1 milliards de dollars (2,32 $ par action) l'année dernière. Les revenus ont atteint 23,7 milliards de dollars, en hausse de 2% en glissement annuel. IBM a également relevé ses perspectives de bénéfices pour l'année à au moins 11,25 $ par action, en hausse de 0,05 $ par rapport à sa précédente projection. Samuel Palmisano, CEO de la compagnie, a expliqué que Big Blue allait accentuer la vente de produits à valeur élevée et le déploiement de Z et de systèmes Power cette année. Une annonce majeure sur les mainframes est d'ailleurs attendue demain jeudi à New York.

Le chiffre d'affaires de la division logicielle a augmenté de 2% au deuxième trimestre, et même 6% si l'on tient compte de la récente cession de l'activité gestion de projet du cycle de vie. Global Services augmente également son CA de 2% mais l'activité connait un léger tassement. La signature de contrats a en effet légèrement diminué de 12% à 12,3 milliards de dollars, une indication que les entreprises pourraient ralentir les nouveaux projets IT face aux incertitudes de l'économie mondiale, notamment la crise de la dette européenne. Cependant, IBM a également signé 15 contrats de service - contre 13 au précédent trimestre - pour une valeur de plus de 100 millions de dollars. 

Bonnes ventes des serveurs x86

Les revenus de la partie Systems & Technology qui comprend les serveurs, ont augmenté de 3%. Si les ventes des serveurs System X (x86) ont grimpé de 30%, les Power ont reculé de 10% et les mainframes de 24%. IBM est aujourd'hui confronté à un nouveau défi dans le matériel avec l'arrivée d'Oracle, qui achève l'intégration de Sun Microsystems. Les ventes de certains matériels ont diminué, car les clients attendent l'arrivée de nouvelles technologies a expliqué le directeur financier d'IBM,  Mark Loughridge,lors d'une téléconférence. Par exemple, le prochain système mainframe Z « n'est pas simplement un nouveau Z », selon Mark Loughridge. « Ce Z est un «système dans une cascade de systèmes ».

Sur une base géographique, les résultats financiers d'IBM sont toutefois mitigés avec une hausse de 3% en Amérique à 10,2 milliards de dollars, et de 9% dans la région Asie-Pacifique à 5,4 milliards de dollars. Mais le chiffre d'affaires a diminué de 6% en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, avec un chiffre de 7,4 milliards de dollars.

Illustration : Sam Palmisano, PDG d'IBM (crédit photo : IBM)

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