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(20/07/2010 14:56:44)
« Ne changez pas les mots de passe Scada » avertit Siemens
Alors que le ver découvert dernièrement donne l'opportunité aux criminels de pénétrer les systèmes d'automatisation industrielle de Siemens en utilisant un mot de passe par défaut, l'entreprise a averti ses clients de ne pas toucher à ce dernier. Cela risquerait de bouleverser tout le système. « Nous allons publier prochainement un guide d'assistance pour notre clientèle, mais sans inclure de modification des paramètres par défaut risquant de perturber le fonctionnement des usines » a annoncé Michael Krampe, porte-parole pour Siemens Industry dans un email. L'entreprise prévoit donc de lancer un site qui fournira de plus amples informations sur le premier virus ciblant spécifiquement les produits Scada. Ces systèmes WinCC de Siemens sont utilisés pour gérer les machines de production industrielle à travers le monde.
Espionnage industriel invasif
La firme allemande se démène pour régler le problème, tandis que dans le même temps, le ver Stuxnet continue de se répandre mondialement. Gerry Egan, directeur de la gestion de produits chez Symantec, informe que l'entreprise a relevé près de 9000 tentatives d'infections par jour. Le programme malveillant se propage par l'intermédiaire de clés USB, de CD ou de fichiers partagés et s'appuie sur une faille non-corrigée de Windows. Cependant, s'il ne trouve pas le logiciel WinCC sur l'ordinateur infecté, il ne fait que continuer à se copier et reste dormant.
Puisque les systèmes Scada font partie de l'infrastructure critique des entreprises, les experts de la sécurité se sont dans un premier temps inquiétés d'une attaque potentiellement dévastatrice. Dans le cas présent, pourtant, le virus ne semble être qu'un programme d'espionnage et de vol d'information. S'il détecte un environnement Scada, il utilise le mot de passe par défaut pour ensuite rechercher, puis copier des fichiers sensibles ou confidentiels vers un site web extérieur. « L'individu ayant écrit ce code connait très bien les produits Siemens. Ce n'est pas un amateur » indique Eric Byres, directeur de la technologie chez Byres Security. En dérobant les secrets Scada d'une usine, les malfaiteurs pourraient prendre connaissance des procédés de fabrication utilisés, ajoute-t-il. Son entreprise est d'ailleurs débordée d'appels de clients Siemens inquiets et désireux de se prémunir face à cette menace.
Des solutions temporaires pour rassurer les clients
L'United States Computer Emergency Readiness Team (US-CERT) a mis en place un comité consultatif concernant Stuxnet, mais les informations ne sont pas encore rendues publiques. D'un autre côté, d'après Eric Byres, et à l'instar des déclarations de Siemens, changer le mot de passe de WinCC empêcherait les composants critiques du système d'interagir avec ce dernier. Or, comme celui-ci les administre, « cela reviendrait en somme à désactiver tout le système si le mot de passe n'est plus reconnu ».
Les clients sont donc entre deux eaux, mais ils peuvent toutefois faire quelques modifications afin que les ordinateurs n'affichent plus les fichiers .lnk utilisés par le virus pour passer d'un système à l'autre. Ils peuvent aussi désactiver le service Windows WebClient qui lui sert à se répandre dans le réseau local. Microsoft a d'ailleurs publié, dans cette optique, un avertissement de sécurité expliquant la procédure. « Siemens est en train de développer une solution qui pourra identifier et systématiquement se débarrasser de Stuxnet » a précisé Michael Krampe, sans dire quand elle serait disponible.
Scada a été conçu « en considérant que personne n'aurait accès à ces mots de passe. C'est une hypothèse qui revient à croire que personne ne s'attaquera jamais à vous » signale Eric Byres. Les noms d'utilisateurs et mots de passe par défaut utilisés par les concepteurs du ver ont en effet été publiés sur le web en 2008 selon lui.
Crédit Photo : D.R.
La diversification de Google séduit et inquiète
Les dirigeants de l'éditeur ont expliqué que la société avait réalisé des progrès important dans 3 principaux marchés prometteurs, la publicité sur écran, sur le mobile et l'hébergement de logiciel de productivité. Les analystes financiers sont convaincus par cette démarche, même si les revenus de ces marchés ne constituent pas une rupture fondamentale du modèle économique de Google.
Les principales recettes de la firme de Moutain View proviennent de la publicité du moteur de recherche, un segment hautement profitable et avec une position dominante sur ce marché. Mais fort de cette puissance, Google a été critiqué pour ne dépendre que de cette activité. La conséquence est que si un concurrent créé un meilleur outil de publicité, l'impact financier pour Google sera important.
Le décollage des marchés émergents constaté
Les analystes financiers, à travers leurs propres études, leurs calculs et commentaires des acteurs, semblent persuadés du potentiel des marchés émergents où Google est présent. En constatant une croissance non anticipée de 24% du chiffre d'affaires sur un an au second trimestre, Douglas Anmuth, analyste pour Barclays Capital, écrit « la croissance nous donne à penser que les nouvelles initiatives telles que l'affichage - et dans une moindre mesure la publicité sur mobile - gagnent du terrain et commencer à afficher des résultats significatifs ». De son côté Citigroup se focalise sur la forte progression des revenus sur le territoire américain. L'une des raisons de cette hausse est aussi l'affichage et la publicité sur mobile, « qui participent concrètement à la croissance du chiffre d'affaires total de l'éditeur ».
Crédit Photo: D.R
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Ben Z.Rose, président de Battle Road Research estime que Google est en phase de générer entre 500 et 700 millions de dollars sur l'affichage cette année. « Il semble que YouTube soit particulièrement adapté pour cela » explique t'il en soulignant que le site de partage vidéo est la composante clé de la stratégie de la société de Mountain view sur l'affichage. Le dirigeant est aussi confiant sur la politique de Google dans les outils de productivité hébergés et de prédire « entre le coeur de métier et les orientations vers des nouvelles plateformes, alliés avec l'expansion à l'international, nous estimons que ses revenus progresseront de 20% par an ».
Des chiffres qui parlent
Patrick Pichette, directeur financier de Google et d'autres dirigeants ont dressé lors de la présentation des résultats une longue litanie de statistiques enthousiastes sur les activités en devenir. Ainsi, YouTube a attiré beaucoup de grands noms industriels comme Sony ou Coca-Cola, en générant 2 milliards de pages vues par jour et avec un taux de monétisation en hausse. Sur la partie mobile, 160 000 téléphones sous Android sont activés tous les jours et 70 000 applications sont disponibles. Les requêtes de recherches sur Android ont progressé de 300% au premier semestre 2010. L'activité Google Entreprise a indiqué que plusieurs grands comptes utilisaient la suite bureautique Google Apps, en concurrence directe avec IBM-Lotus, Microsoft, etc.
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Plus explicite, la montée en puissance de ces différentes activités s'est traduite par une augmentation des dotations et le renforcement des équipes. Google a annoncé le recrutement de 1200 personnes au second trimestre soit plus que les deux trimestres précédents réunis. L'éditeur a réalisé depuis le début de l'année 15 acquisitions, dont certaines ont permis de dynamiser les activités émergentes : DocVerse acquis en mars pour améliorer Google Docs et Apps, Admob racheté 750 millions de dollars apporte son expérience dans la publicité sur mobile, enfin Invite Media acheté en juin s'adresse à l'affichage publicitaire.
Un avenir semé de doutes
Il sera intéressant de regarder les prochains trimestres pour savoir si les revenus issus de la diversification progressent toujours ou s'essoufflent sur la durée. Une possibilité si Google peinent à concurrencer les différents acteurs dans chacun des marchés. La firme Internet a investi beaucoup d'argent et le moindre faux pas pourrait avoir un impact financier important.
Comme d'autres analystes, Ben Z.Rose a constaté que le niveau d'investissements sur le second trimestre était très élevé, tout comme la frénésie d'acquisitions par rapport à l'année 2009 où seules 4 sociétés avaient été rachetées. Cela a eu un impact sur le bénéfice par actions, moins élevé que les prévisions des analystes financiers et l'action de Google a chuté de 4% à l'ouverture des marchés. Des analystes de Morgan Stanley ont écrit qu'il y avait un risque de continuer à investir à un niveau aussi élevé. Cependant, ils indiquent aussi que la discipline financière de l'éditeur lui a permis de traverser la crise de 2009 et que les investissements réalisés observent une certaine prudence, en donnant des résultats à moyen ou long terme.
Dell met la main sur Ocarina Networks
Dell a annoncé qu'il avait le projet d'acquérir, pour un montant non divulgué, la start-up californienne Ocarina Networks, qui propose une plate-forme destinée à réduire et optimiser les capacités de stockage dans les entreprises. La société propose en effet une solution effectuant la compression et la déduplication des données non structurées telles que les images et les e-mails. Ces actions contribuent à réduire le nombre de bits redondants afin que les données puissent être conservées dans des baies de stockage de moindre capacité ce qui génère à la fois des économies en matériel et en énergie. Ocarina affirme que ses produits peuvent libérer entre 30 et 75 % de la capacité de stockage d'un client. Cette technologie viendra compléter celle de la société EqualLogic, également rachetée par Dell.
La déduplication à le vent en poupe
La technologie de déduplication est une demande très forte chez les administrateurs de stockage pour accompagner la croissance des données brutes. L'année dernière, EMC et NetApp se sont affrontés pour l'acquisition de Data Domain, un des pionniers de la déduplication. EMC a fini par l'emporter moyennant un chèque de 2,1 milliards de dollars. Aujourd'hui, Dell consolide sa branche stockage pour devenir un fournisseur complet de solutions pour centres de calcul à l'instar de HP ou IBM. Le Texan possède une gamme de stockage d'entreprise qui comprend ses propres produits et ceux issus de partenariats, avec EMC notamment.
Etoffer l'équipe
Fondée en 2007, Ocarina est aujourd'hui basée à San José en Californie. L'acquisition devrait être finalisée d'ici la fin du mois et, pour l'instant, Dell n'a pas l'intention de transférer les équipes. Le Texan a simplement indiqué qu'il allait étoffer les capacités commerciales et techniques de la start-up. Dans un communiqué de presse annonçant l'accord, Murli Thirumale, CEO d'Ocarina, explique que son équipe à l'intention d'offrir une solution de stockage optimisée de type «end-to-end » qui comprend la déduplication, la sauvegarde, la réplication, la migration et la hiérarchisation des données.
Illustration : Baies de stockage Ocarina Optimizers 3400, crédit photo D.R.
Pas de vacances sans Internet pour les français
Se passer du Web pendant les vacances paraît difficile pour 71% des Français interrogés dans le cadre d'une enquête menée par MediaprismGroup. Ce pourcentage monte à 84% chez les cadres supérieurs, désireux de rester connectés même en congés.
Pour plus de la moitié des sondés, l'usage de la Toile en vacances est pratique (57%). Les cadres (66%) et les 18-24 ans (65%) partagent encore plus cet avis. Pour preuve, la lecture des e-mails personnels (85%), devant la recherche d'informations touristiques (47%) ou la recherche d'informations personnelles (39%) sont les utilisations les plus fréquentes d'Internet en vacances.
Les réseaux sociaux pour les plus jeunes
Les e-mails professionnels ne sont consultés que par un Français sur cinq, bien que les cadres soient deux sur cinq à les consulter même en congés. Les plus jeunes consultent leurs mails personnels avant tout (84%) mais souhaitent aussi rester connectés à leurs réseaux sociaux (75% contre 33% de l'ensemble des sondés).
Cette enquête a été réalisée en ligne du 13 au 16 juillet 2010 auprès d'individus âgés de 18 ans et plus issus de la communauté de 12 millions d'Internautes Email&Vous. L'échantillon de 2 335 personnes a été redressé pour être représentatif de la population étudiée sur des critères de sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle de l'individu, région et revenus.
Crédit Photo: D.R
(...)(20/07/2010 13:45:18)SAP et CA technologies combinent leurs efforts de GRC
CA Technologies et SAP vont faire cause commune pour accompagner les entreprises dans la gestion de la Gouvernance des Risques et de la Conformité. Les applications de GRC d'entreprise de SAP s'appliquent à l'entreprise, c'est-à-dire au niveau de la gestion du personnel, des processus métier et des commandes entre autres, tandis que CA Technologies fournit des produits de GRC IT, capables d'évaluer et de s'occuper des risques relatifs aux systèmes d'informations du client.
Une solution centralisée optimisant le monitoring
Or, les deux sont en général séparés, alors qu'un risque de l'un peut potentiellement en devenir un pour l'autre parti. D'où la mise en place de cet effort conjoint, à destination, en premier lieu, des clients de l'une ou de l'autre des solutions, ce qui pourrait augmenter le marché des deux éditeurs, et fournir une cohérence à leur clientèle. Tom McHale, senior adviser chez CA Technologies, et Katia Thomas, directrice des ventes GRC pour la zone France ont tout deux affirmé ne pas savoir à l'heure actuelle si des tarifs préférentiels étaient mis en place pour les entreprises déjà clientes de l'une des solutions. Mais ils espèrent toutefois l'ajout de ce type de procédés pour inciter au passage à la solution commune. Celle-ci offre au final la possibilité d'un monitoring centralisé. Le tout sera disponible par licence, et les cibles se comptent par centaines, soit la base installée des clientèles respectives, pour lesquelles l'intégration de la seconde solution sera facilitée. Elle ne nécessiterait que la mise en place de paramètres spécifiques par les DSI pour être opérationnelle en tant que solution centralisée.
Le support technique sera assuré par l'entreprise implémentant la solution, mais Tom McHale affirme que les deux supports seront transparents, et en mesure de répondre à toute interrogation concernant les soucis de l'outil de gestion.
Illustration : Tom McHale, senior adviser chez CA Technologies
Crédit Photo : D.R.
L'UE octroie 1,2 milliard d'Euros à la recherche en robotique et dans les réseaux
« La priorité sera donnée à des technologies destinées à résoudre les défis sociétaux comme le changement climatique, la sécurité énergétique et alimentaire, la santé et le vieillissement de la population, » a déclaré la commissaire Máire Geoghegan-Quinn lors de l'annonce de cette dotation. Ce financement, inscrit dans le septième programme-cadre (PC7), vise à orienter la recherche vers des technologies, des produits et des services qui auront un impact réel sur la vie quotidienne des individus.
Recherche en biomécanique
Locomorph, l'un des projets financé par le PC7, qui englobe un vaste éventail de disciplines dont la biologie, la biomécanique, les neurosciences, la robotique et l'intelligence embarquée, a eu un certain succès. Mis en oeuvre par des chercheurs de l'Université Friedrich Schiller d'Iéna en Allemagne, il s'est intéressé à la manière dont les chiens à trois pattes se déplaçaient, afin de trouver des moyens d'accroître l'efficacité, la robustesse, et la facilité d'utilisation de robots dans des environnements inconnus. Les scientifiques ont voulu comprendre pourquoi les chiens étaient aussi agiles et réussissaient à se déplacer avec une patte en moins. « Après avoir perdu un membre, une réorganisation de l'appareil locomoteur est nécessaire, » a expliqué Martin Gross, biologiste et chef du projet de recherche à l'Université Friedrich-Schiller. En observant les chiens courir sur un tapis roulant, ils ont pu se rendre compte que les animaux avaient adopté différentes techniques d'adaptation ou de stratégies de compensation pour conserver leur mobilité. Les scientifiques ont utilisé 10 caméras infrarouges à grande vitesse et des marqueurs placés sur la peau des chiens afin de suivre le mouvement de différentes parties du corps et enregistrer leur trajectoire. Ils ont constaté que les chiens avaient plus de difficulté à compenser un manque du membre antérieur que celui d'un membre postérieur du fait de la répartition du poids corporel. De futures recherches examineront les changements volontaires et involontaires des mouvements du corps chez l'homme et d'autres animaux, afin de développer des prothèses capables de les aider à réaliser certains mouvements après la perte d'un membre.
Des circuits de neurones
Un autre projet financé par l'UE, Paco-Plus, travaille également sur la marche appliquée à la robotique. Les chercheurs du projet, des scientifiques des instituts de Göttingen et de Hanovre (Allemagne), planchent sur des circuits de neurones appelés générateurs de motifs centraux (GMC) qui permettraient à un robot d'effectuer une tâche en utilisant un motif central. Le robot peut ensuite reproduire une variété de démarches associées à un motif et même choisir de passer de l'une à l'autre.
Suite à l'appel à projets lancé ce lundi, ce sont au total, près de 16.000 personnes participant à des travaux de recherche pour des organismes, des universités et l'industrie qui recevront ce financement du PC7.
Illustration : projet Locomorph, crédit photo D.R.
FileMaker devient nomade
FileMaker Go pour iPhone et iPad est désormais disponible sur l'App Store. Cette application n'apporte pas de réelle innovation par rapport à FileMaker Pro 11 pour PC et Mac, et ce n'est pas son objectif, mais transpose fidèlement les mêmes fonctionnalités sur une plateforme mobile. L'interface a donc été remodelée de sorte à améliorer l'ergonomie par rapport au support utilisé, rendant au final possible la consultation et la modification de bases de données créées par la version bureau du logiciel.
Des fonctionnalités nomades de plus en plus utilisées
Les bases de données sont accessibles par l'application via une connexion WiFi, ou 3G, du moment qu'elles sont stockées sur un serveur. Ainsi, l'utilisateur en déplacement aura toujours accès, par exemple, aux informations sur ses clients, ou sur ses produits, et pourra les modifier en temps réel depuis son iPhone ou son iPad. Et dans le cas où tout réseau serait inaccessible, il sera possible de transférer une base de données complète et personnelle, du moment qu'elle est au format .fp7, soit par iTunes soit par mail. FileMaker Go peut aussi éventuellement ouvrir plusieurs bases en même temps, mais pas en créer une de toutes pièces.
La taille de l'écran de l'iPhone peut rendre illisible l'interface originale de FileMaker, il est donc possible de paramétrer de celle-ci, pour réduire, par exemple, le nombre d'entrées affichées. Cela évite d'avoir à créer différents fichiers pour chaque support. L'application détecte automatiquement les différentes interfaces disponibles pour la consultation de la base. Pour l'iPad, cela pose moins de problèmes, de par sa taille d'écran confortable.
Une utilisation différente de Bento
Ce n'est pas la première fois que l'entreprise se lance dans la mobilité. Avec Bento, qui en est à sa version 3, FileMaker avait fait un premier pas vers les appareils nomades d'Apple, offrant l'opportunité de créer sa base de données personnelle, synchronisable entre son Mac et son iPhone ou iPad, pour que les modifications de l'un soient aussi prises en compte par l'autre. Mais Bento est bien plus limité que FileMaker Go, et n'est pas prévu pour les mêmes usages.
L'application coûtera 15,99 € pour l'iPhone, et 31,99 € pour l'iPad sur l'App Store.
(...)
Steve Jobs provoque la colère des concurrents
Lors d'une conférence de presse donnée vendredi dernier pour aborder les problèmes de réception de l'iPhone 4, la firme de Cupertino a cité les téléphones de trois fabricants, arguant qu'ils avaient également des problèmes d'antenne. Dans la foulée, Apple a mis sur son site Internet des vidéos montrant cinq smartphones actuels souffrants de « prises de la mort» variées, ou d'«atténuations,» comme les qualifie Apple. Les téléphones en question sont un iPhone 4, un BlackBerry Bold 9700, un HTC Droid Eris, un Samsung Omnia II, et un iPhone 3G : tous sont montrés dans une situation où, quand ils sont tenus d'une certaine manière, ils perdent le signal.
RIM irrité par la démo d'Apple
« La tentative d'Apple d'inclure RIM dans sa propre débâcle est inacceptable, » a déclaré le fabricant du BlackBerry, tête de liste des vendeurs de smartphones au niveau mondial. « Les insinuations faites par Apple sur les produits RIM ressemblent à une tentative délibérée visant à fausser la compréhension par le public d'un problème de conception d'antenne, et à détourner l'attention de la situation difficile dans laquelle se trouve Apple. » Celui-ci a ajouté : « Une chose est certaine, les clients de RIM n'ont pas besoin de housse pour leurs smartphones BlackBerry afin de disposer d'une bonne connexion. Apple doit clairement assumer ses choix de conception plutôt que d'essayer de mettre RIM et d'autres constructeurs dans une position qui concerne spécifiquement Apple. » Le constructeur californien fournit désormais aux utilisateurs de l'iPhone 4 une coque en caoutchouc pour limiter les effets du « death grip ».
Nokia se réveille pour attaquer son concurrent
Nokia, dont les téléphones n'ont pourtant pas été incriminés lors de la conférence d'Apple, s'est curieusement également indignée. « Nokia a investi des milliers d'heures pour voir comment les gens tenaient leurs téléphones et en a tenu compte dans la conception de ses mobiles, plaçant des antennes à la fois en haut et à la base de ses téléphones. Nokia a également procédé à une sélection rigoureuse des matériaux et a étudié comment les inclure à la conception mécanique, » a déclaré le constructeur finlandais, plus grand fabricant de téléphones mobiles au niveau mondial. HTC a aussi répliqué aux insinuations d'Apple, qui a désigné le Droid Eris comme faisant partie de la liste des mobiles souffrant de la « prise de la mort. » Le fabricant taïwanais a déclaré que seul 0,016 % des appels passés à son service technique faisaient état un problème de réception sur le Droid Eris, contre 0,55 % pour l'iPhone 4 d'Apple. HTC n'a pas indiqué combien de mobiles Droid de type Eris avaient été écoulés, mais les chiffres n'atteignent sûrement pas les 3 millions d'iPhone 4 vendus par Apple à ce jour.
Comment tenir son téléphone...
Les problèmes d'antenne de l'iPhone 4 ont attiré l'attention du public sur la manière dont les utilisateurs tiennent leurs smartphones. Le blog Edible Apple a testé les performances de l'antenne d'un téléphone Nokia, et constaté que certains modèles sont accompagnés d'instructions détaillées quant à la manière de ne pas tenir ce mobile. Le blog, qui a voulu approfondir la question, apporte les témoignages d'utilisateurs se plaignant de problèmes de réception et d'atténuation de signal sur plusieurs modèles de téléphones lorsqu'ils sont tenus d'une certaine manière. Nokia a pourtant été le premier constructeur à profiter des problèmes d'antenne de l'iPhone 4, publiant sur son blog un message ironique indiquant que l'on pouvait tenir un Nokia de n'importe quelle façon. John Gruber de Daring Fireball a également découvert des instructions dans le manuel utilisateur du HTC Droid Eris, décrivant en détail la façon de ne pas tenir le téléphone. Steve Jobs avait fait sursauter tout le monde quand il avait conseillé à un utilisateur se plaignant du problème de réception de l'iPhone 4 de « simplement tenir le téléphone autrement. » John Gruber a également posté des liens vers des vidéos montrant des problèmes d'atténuation de signal sur des smartphones concurrents, comme le Palm Pre, le BlackBerry 9650 (sur Verizon), le HTC Droid Incredible, et le Google Nexus One.
Sans doute l'exemple le plus comique de cette saga de la « prise de la mort » revient à une télévision taïwanaise, qui raconte l'antenna-gate vue par les réalisateurs de Tiger Woods, une animation qui avait fait scandale. Toujours dans le même esprit, la vidéo montre la solution choisie par Steve Jobs pour pallier aux problèmes de l'iPhone 4 : couper les deux doigts gênant des utilisateurs avec un sabre laser.
Crédit photo : IDG NS
Selon le WSJ, Nokia cherche un nouveau CEO (MAJ)
À la peine sur le segment le plus lucratif du marché des mobiles, les smartphones, Nokia n'arrive toujours à trouver la stratégie qui lui permettra de contrer Apple, HTC ou Samsung. Pour sortir du gué et revenir sur le devant de la scène, il est peut-être temps de remercier Olli-Pekka Kallusvuo (en illustration), PDG de la société depuis 2006, à la suite de Jorma Ollila. C'est en tout cas ce que suggère un article du Wall Street Journal dans son édition du 20 juillet. Entré chez Nokia en 1980 en tant que conseiller juridique, Olli-Pekka Kallusvuo ne parvient pas malgré de multiples réorganisations à relancer l'activité smartphones de la firme finlandaise. Lourds, encombrants et dotés d'une interface vieillotte, les produits haut de gamme du constructeur, comme le N97 ou le N900, sont totalement inadaptés au marché qui plébiscite la simplicité et les fonctionnalités des produits animés par les systèmes d'exploitation de Google ou d'Apple. Et la plate-forme de téléchargement Ovi fait également peine à voir face à l'Android Market ou l'App Store. La prochaine génération de smartphones tactiles, sur laquelle Nokia mise énormément, a également du retard, voir dossier.
Un géant prêt à tomber ?
Alors qu'il est encore - pour combien de temps ? - le plus grand fabricant de téléphones dans le monde, Nokia perd régulièrement des parts de marché sur le segment des smartphones. Une étude de Mars Canalys indique que la société détient 39% de ce marché contre 41 % un an plus tôt. En conséquence, certains analystes avancent qu'un remaniement au sommet pourrait aider à renverser la tendance qui voit les parts de marché du finlandais baisser et les revenus stagner. Nokia est toujours à la recherche d'un second souffle pour faire face à la créativité d'Apple et de Google. Et selon le Wall Street Journal, des sources proches du constructeur finlandais confirment que Nokia recherche activement un nouveau CEO pour remplacer Olli-Pekka Kallusvuo. Contacté par la rédaction sur ce sujet, le responsable des relations presse de la filiale française, Xavier des Horts, nous a simplement répondu, comme à l'époque de l'affaire de l'arrivée de PC portables chez Nokia, "conformément à notre politique de longue date, nous ne commentons pas sur les rumeurs ou les spéculations du marché."
En juin dernier, la firme d'Espoo a averti que son bénéfice du deuxième trimestre, qui doit être rendu public ce jeudi, serait plus faible que prévu. Le constructeur explique cette baisse par une concurrence accrue sur le marché haut de gamme, une évolution des prix à la baisse et par la dépréciation de l'euro.
Illustration : Olli-Pekka Kallusvuo, CEO de Nokia
Crédit photo : Nokia
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