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(01/04/2010 17:19:14)
Le Syntec n'attend pas de vraie reprise avant 2011
En plus des chiffres, le Syntec Informatique sait manier les mots. Il se refuse à parler de « reprise » pour 2010, lui préférant les expressions « sortie de crise » ou « croissance molle ». Au total, l'année 2010 se profile avec 1% de croissance pour l'ensemble de la profession, +2% pour les éditeurs (-2,5% en 2009), +1% pour le conseil en technologies (-7% en 2009), +0,5% pour le conseil et les services informatiques, les SSII principalement, (-4% en 2009). La reprise, la vraie, ne s'annonce qu'en 2011 ou 2012.
La France est dans la moyenne européenne, le Royaume-Uni annonce également +1%, l'Allemagne se pousse du col avec +1,5%, l'Espagne baisse la tête à -2%, suivie de l'Italie avec -2,5%. Cette comparaison européenne permet d'atténuer la faiblesse prévue en terme de croissance pour 2010 en France. Le Syndicat remarque également la « bonne résistance » de ses adhérents en 2009, qui ont maintenu des marges certes négatives (-2 à -2,5 %), mais meilleures que les chiffres d'affaires (en baisse en moyenne de 4%).
Les ventes de licence progressent, mais en volume plus qu'en valeur
Dans le détail, les éditeurs (+2% prévus en 2010) ont entamé leur redémarrage avant les autres adhérents du Syntec Informatique (SSII et conseil en technologie). Toutefois, la croissance n'est pas la même pour tout le monde. Les logiciels applicatifs feraient 1% de croissance en 2010 (-4% en 2009), alors que les logiciels d'infrastructures sont placés sous une meilleure étoile : +3% (-1,5% en 2009). Troisième partie, mais plus petite en taille, les logiciels embarqués seraient également a +3% (+2% en 2009).
Les éditeurs doivent leur croissance à la maintenance, dont les prix progressent plus vite que ceux des ventes de licence. Sur un indice de prix qui serait de 100 en 2002, la maintenance se retrouverait à 113,4 en 2009, les ventes de licence à 94,7 en 2009. Ces ventes de licence progressent, mais en volume plus qu'en valeur, note pour s'en inquiéter le Syntec. Autre point noir, il s'agit plus de compléments que de projets de refonte.
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Concernant les services, le marché des SSII (+0,5% attendus), les évolutions sont également très diverses suivant les secteurs. Arrive en tête l'infogérance applicative, avec +2% (même chiffre qu'en 2009), suivie de l'infogérance d'infrastructures +1% (+1% également en 2009). A +0,5% se trouvent deux rescapés : la partie projet et intégration (-4% l'an passé) et celle du développement et de l'assistance technique (-6,5% en 2009). Le conseil se traîne avec 0% de croissance, -8% en 2009, c'est la principale victime des coupes budgétaires dans l'informatique.
Dans les services, les prix restent excessivement bas » s'inquiète le Syntec. Sur un indice des prix de 100 en 2002, l'infogérance est passée à 106,5 en 2003, avant de retomber en dessous de 100 à partir de 2006, elle serait à 95,9 en 2009. L'assistance technique aurait subi une variation moins forte : 103,6 en 2003, 100 en 2005, 102 en 2008, 100,4 en 2009. Troisième et dernier secteur, le conseil et l'ingénierie passe de 103,4 en 2003, à 100 en 2004, 102 en 2008, 101,9 en 2009.
En plus de l'édition et des services, le Syntec Informatique fait place à un troisième secteur, celui du conseil en technologie (+1% de croissance prévu en 2010). la R&D externalisée se place à +1,5% (-13% l'an passé), tandis que l'informatique scientifique, technique et industrielle est à 0% (-3% en 2009).
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Ces perspectives très prudentes font suite à une année noire. Pour 2009, le marché français des logiciels et services affiche une baisse globale de 4%, les éditeurs de 2,5%, les SSII de 4%, le conseil en technologie de 7%. Le Syntec Informatique met ces chiffres en rapport avec la baisse de l'investissement en France, elle s'établit à 7% l'an passé selon l'Insee, une baisse historique depuis 20 ans ne manque pas de souligner Jean Mounet.
Dernier aspect, le social. Les années passent mais le secteur des logiciels et des services continue d'embaucher. Du moins est-ce le message du Syntec Informatique qui aligne ses chiffres : 40 000 embauches en 2008 (25 000 créations nettes d'emplois), 16 à 20 000 en 2009, 25 000 prévues pour 2010 (3 à 5 000 créations nettes). « Même en période de crise, la profession embauche », proclame le Syndicat professionnel. Derrière ces chiffres se cachent pourtant de sérieuses réserves.
D'abord, l'apparition de plans sociaux et de grèves chez des acteurs majeurs du secteur. Le signe d'un malaise social et d'une désaffection de la profession. Le Syntec confesse ce dernier point, et l'aveu ne date pas d'hier. Le secteur est peu attractif. Le Syndicat s'en tire en remarquant que la France n'est pas seule dans ce cas. Il manque 200 000 jeunes ingénieurs informatiques par an sur l'ensemble « Amérique du nord -Europe ». « Bientôt nous serons dans tous nos pays face à une pénurie d'informaticiens, il faut se mobiliser », lance Jean Mounet. » La Chine, elle, forme un million d'ingénieurs informatiques par an, l'Inde un peu moins ».
(*) Il enregistre parmi ses nouveaux adhérents : le pôle de compétitivité Systematic, Google, Salesforce.com, Avanquest.
Free Cloud Alliance : union pour un cloud libre
Sur un marché promis à une forte croissance, les différents acteurs s'associent pour développer en commun leur technologie et leur savoir-faire. IELO, Mandriva, Nexedi et TioLive, éditeurs de logiciels libres viennent de créer la Free Cloud Alliance, initiative qui propose une offre globale réunissant Iaas, Paas et Saas.
Ces offres reposent sur différentes briques technologiques, NiftyName Virtual Datacenter de IELO qui est une solution Iaas conçue pour les hautes performances et la haute disponibilité. XS2 de Mandriva permet d'effectuer un stockage réparti des fichiers sur différents serveurs distants. NS2 (Neo Storage Server) de Nexidi apporte la possibilité de stocker des fichiers en mode objet, méthode particulièrement adaptée à l'archivage de grandes bases de données type gouvernementales ou pour l'enregistrement des transactions bancaires. Du même éditeur, Slap Cloud coordonne les ressources sur le cloud en détectant par exemple les machines inactives et fournir plus de puissances à celles qui en ont besoin. Enfin, pour chapeauter tous ces éléments, la plate-forme TioLive optimise les différentes briques pour composer une solution Paas Open Source.
Au-delà l'aspect marketing et de communication de l'annonce de l'initiative, elle a le mérite de remettre la problématique Open Source dans les débats des standards sur le cloud, qu'il soit public ou privé. La réunion des éditeurs démontrent aussi qu'une solution Open Source de bout en bout pour les clouds privés existe et qu'elle répond parfaitement à la volonté de toutes les entreprises, la réduction des coûts.
(...)(01/04/2010 16:43:31)Google renforce la sécurité de Gmail pour les entreprises
Baptisé 'Google Message Security', ce service est fourni par Postini, la firme de logiciel rachetée par Google en 2007, pour 625 millions de dollars. Cette application payante permet aux entreprises de faciliter la gestion de leur messagerie, et surtout d'en améliorer la sécurité. Ne nécessitant aucune installation, Google Message Security est paramétrable via une interface web, qui permet aux entreprises de régler elles-mêmes, en temps réel, leur niveau de protections anti-spam, en choisissant les expéditeurs, les destinataires, les termes et les types de pièces jointes à bloquer, ou à autoriser. Les messages sont ensuite scannés automatiquement, et répartis dans les différentes boîtes de messageries. De cette manière, les envois à risques n'entrent jamais en contact avec les réseaux des entreprises. Les emails jugés suspects sont placés en quarantaine, une liste détaillée est régulièrement transmise aux utilisateurs pour les informer des risques évités, les courriels filtrés restent consultables. La totalité des messages sont archivés, et un moteur de recherche avancée y est intégré.
Google Message Security fait aujourd'hui partie de la suite Google Apps Premier, les entreprises peuvent y souscrire directement depuis Internet, moyennant la somme de 8 € par utilisateur et par an, pour la version uniquement sécuritaire. La mouture comprenant l'archivage complet des emails est facturée 17,50 € par utilisateur et par an, comptez enfin 31,50 € pour une conservation de 10 ans. Les établissements d'éducation et organisations à but non-lucratif peuvent bénéficier de remises à partir de 250 utilisateurs.
Les informations détaillées de cette solution sont disponibles à cette adresse : http://www.google.fr/postini/
(...)(01/04/2010 16:36:53)
AMD gagne des parts de marché au détriment d'Intel
« Au dernier trimestre 2009, AMD détenait 12,1% du marché des microprocesseurs au niveau mondial, soit 1,6 % de plus qu'à la même période en 2008, » fait remarquer iSuppli. AMD affiche également un gain de 0,28% de part de marché sur le trimestre précédent. Les succès de l'entreprise sont d'autant plus remarquables qu'ils semblent se faire au détriment de son grand rival, Intel.
Toujours selon iSuppli, au quatrième trimestre 2009, Intel couvrait 80,6% du marché des microprocesseurs au niveau mondial, en progression légère de 0,1% par rapport au troisième trimestre de 2009, mais en baisse de 1% comparé à la même période en 2008. « Si l'on considère l'exercice complet de l'année 2009, la situation en parts de marché était un peu plus équilibrée avec AMD, Intel récoltant respectivement deux dixièmes et trois dixièmes de 1 % de part en 2009 comparé à 2008, » a déclaré Matthew Wilkins, analyste chez iSuppli. «C'est une évolution intéressante parce que les prix de vente moyens des ordinateurs ont considérablement diminué au cours de l'année 2009, en particulier pour les ordinateurs portables. Ainsi, le fait que AMD et Intel aient pratiquement maintenu leurs parts de marché au niveau annuel montre qu'aucun des deux fournisseurs n'a été très affecté par la chute des prix. Cela signifie également que ni Intel, ni AMD ne pourront tirer parti de cette situation, » a t-il dit.
Les analystes du secteur sont optimistes et pensent que le marché des processeurs bénéficiera d'une reprise en 2010, peut-être même qu'elle mettra fin aux turbulences économiques que ce marché a subi ces dernières années. Fin janvier, le cabinet d'analystes IDC indiquait que la livraison de processeurs pour PC au dernier trimestre de 2009 confirmait que le marché était sur le chemin de la reprise. Sur la base de ces résultats, IDC a déclaré avoir ajusté sa prévision de croissance pour ce qui concerne la livraison de processeurs dans le secteur informatique à 15,1% pour 2010, comparé à 2009. L'automne dernier, Gartner prédisait déjà que les recettes de la vente de semi-conducteurs feraient un bond en 2010, après une baisse de plus de 10% en 2009, annonçant même qu'elle atteindrait les 255 milliards de dollars dans le monde, soit une hausse de 13% par rapport à 2009 et un retour quasi équivalente à ce qui avait été observé en 2008.
(...)(01/04/2010 16:18:44)Un jury américain attribue les droits d'Unix à Novell contre SCO
« Cette décision est une bonne nouvelle pour Novell, Linux, et la communauté Open Source dans son ensemble », a commenté Novell sur son site Internet. Ainsi, le jury de la Cour américaine de justice, compétente pour l'Utah, a reconnu que Novell possédait les droits d'auteur d'Unix pour lesquels SCO tente depuis plusieurs années de se faire reconnaitre la paternité.
Pamela Jones, une professionnelle du droit, a suivi de près, et depuis le début, le procès mené par SCO contre Novell. Elle en a rendu compte régulièrement sur son blog Groklaw. Dès qu'elle a eu connaissance de cette décision, elle a pensé que le dossier était clos. Elle a même écrit « C'est fini ! » sur son site. Mais rien n'est sûr. Car SCO pourrait faire appel, comme s'en est fait l'écho un peu plus tard Pamela Jones sur son blog, rapportant qu'un porte-parole de SCO avait déclaré au Salt Lake Tribune que l'entreprise continuerait les poursuites connexes engagées contre IBM. Dans le cas d'IBM, SCO pourrait laisser tomber ses accusations d'infraction au droit d'auteur au sujet d'Unix, mais l'entreprise pourrait faire valoir d'autres revendications liées à des contrats, selon le porte-parole qu'elle cite encore.
Au cours de ces deux dernières années, SCO a perdu plusieurs procès dans l'affaire. Mais les utilisateurs de Linux restent attentifs : ils craignent des poursuites judiciaires contre leur plate-forme dans le cas où SCO l'emporterait. La bataille remonte à 2003, lorsque SCO a porté plainte contre IBM, alléguant que l'entreprise avait violé les droits de SCO en introduisant du code Unix à Linux. L'année suivante, SCO poursuivait Novell, mettant en question ses droits d'auteur sur Unix. Mardi après-midi, la ligne de téléphone principale de SCO sonnait dans le vide et la société n'avait encore publié aucun communiqué sur son site Web.
Le site internet de Pamela Jones :
(...)(01/04/2010 14:24:26)
500 000 tweets par jour en France
D'après une étude de géolocalisation des tweets réalisée par la société Semiocast , les membres de Twitter basés en France envoient un total d'un demi-million de messages chaque jour. 44% des tweets émis en France sont en français, et 34% en anglais. La France, est avec l'Italie, le pays où l'on "twitte" le moins dans la langue officielle. A l'inverse, 85% des tweets émis au Brésil sont en portugais, et 95% des tweets du Japon sont en japonais.
Malgré un développement croissant observé ces derniers mois, Twitter connaît une popularité relative dans l'Hexagone. Sur 13,5 millions de tweets pris en compte du 21 au 28 mars, environ 1% provient de France, contre 30% pour les Etats-Unis, 15% pour le Japon, et 12% pour le Brésil. L'Indonésie occupe le quatrième rang sur Twitter, avec 10% des messages publiés, devant la Royaume-Uni (6%). Suivent, avec 1% ou plus des messages, le Canada, le Mexique, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Australie, le Venezuela, la Corée du Sud et la France.
Twitter permet désormais de géo-étiqueter les tweets en leur associant des coordonnées GPS. Toutefois, seuls 0,5% des tweets sont ainsi géo-étiquetés, souligne l'étude. Le logiciel le plus utilisé pour géolocaliser les tweets est ÜberTwitter sur BlackBerry (26% du total). Début mars, Twitter avait annoncé avoir franchi le cap des 10 milliards de messages (ou "tweets"). Quelques jours plus tôt, le site de micro-blogging lancé en 2006 Twitter avait indiqué que ses membres publiaient un total de 50 millions de messages chaque jour, soit une moyenne de près de 600 messages postés par seconde. (...)
Un datacenter mobile dans les nuages [1er avril ;-)]
La start-up californienne Datacloud vient de lancer son premier centre de calcul mobile destiné à couvrir des besoins ponctuels et localisés en puissance informatique. Le premier exemplaire a été lancé et présenté à la presse à San Francisco, au dessus de la célèbre baie, ce matin. En effet, Datacloud a placé son centre de calcul dans un dirigeable capable de se placer au dessus d'un salon, d'un événement ou de n'importe quelle installation temporaire requérant une forte puissance de calcul. Les équipes au sol sont reliées au centre de calcul par une liaison Wi-Fi classique cryptée, la distance à couvrir étant de fait très faible, permettant ainsi un réel très haut débit.
La conception de datacenters en conteneurs n'est pas neuve et l'offre de Datacloud n'est pas très innovante de ce point de vue. Deux difficultés restaient en fait à gérer : l'alimentation électrique et le refroidissement. L'intelligence de l'offre réside dans la manière de contourner ces difficultés. Le refroidissement repose sur le free-cooling : la température chute en effet considérablement au fur et à mesure de l'élévation en altitude. Si le datacenter chauffe, il suffit donc au dirigeable de monter de quelques centaines de mètres pour bénéficier d'un refroidissement plus important. De ce fait, la climatisation, grosse consommatrice d'énergie, n'est plus nécessaire.
Il reste cependant à alimenter les serveurs eux-mêmes, bien qu'optimisés sur le plan de la consommation énergétique. Le produit de Datacloud utilise pour cela des éoliennes positionnées sur de vastes ailes, des plaques solaires en silicone cristallisé et, enfin, des piles à combustibles à base alcoolique qui se rechargent par les autres alimentations et assurent en fait surtout l'uniformisation de la production électrique.
Encore expérimental, le dirigeable de Datacloud n'a pas de prix publié à ce jour.
Photo D.R. (...)
Annuels Team Partners Group : Une année 2009 éprouvante
Après l'annonce d'une baisse de 15,6% du chiffre d'affaires à 107,4 millions d'euros (M€) sur 2009, Team Partners Group affiche une perte nette part du groupe de -14,1 M€. Elle était de -6,4 M€ en 2008. Sur 2009, elle comprend 10 M€ des survaleurs. Le groupe fait ressortir un résultat opérationnel courant de 880 000 euros et des coûts de restructuration d'un montant de 2,6 millions d'euros.
Une nouvelle restructuration financière a été engagée avec la renégociation des échéances des différentes dettes (bancaires, sociales, fiscales). L'actionnaire majoritaire, Weinberg Capital, a apporté 4 M€ en compte courant en mars. Une augmentation de capital de 5 M€ est annoncée.
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