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(30/03/2010 20:10:04)

Ne dites plus newsletter mais infolettre...

"Lancé en début d'année par le secrétariat d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, le concours Francomot a proposé aux étudiants et aux élèves d'envoyer des traductions innovantes pour cinq anglicismes régulièrement employés en France ces dernières années. C'est ainsi que "buzz", traduit par le Commission de terminologie par "bourdonnement", devient "ramdam", un terme lui-même dérivé de l'arabe (ndlr. ramdam vient de "ramadan", mois sacré des musulmans, qui, pour la colonisation française, était une fête synonyme de vacarme et de tapage nocturne). "Bruip", "échoweb", "réseaunance" ou encore "actuphène" faisaient partie des autres propositions.

Pour "tuning", c'est le terme de "bolidage", proposé par un étudiant en journalisme de Lyon, qui a été retenu. C'est sûr, le mot va être très très utilisé en banlieue. Autres propositions non sélectionnées : "autodéco", "automotif", persauto" ou "revoiturage". "Chat", qui désigne un système de messagerie instantanée sur Internet, devient "éblabla" ou "tchatche". Le jury, composé entre autres des artistes MC Solaar et Sapho, a en effet retenu deux mots ex aequo. Ils n'ont par retenu "claverbiage", "cybercommérage" ou "papotage". Enfin, "newsletter" (lettre d'information électronique) et "talk" (émission-débat) deviennent respectivement "infolettre" et "débat". Les candidats avaient également proposé "jourriel" ou "niouzlettre" pour newsletter, et "débatel" ou "parlage" pour talk.

Et comme à chaque nouvelle livraison de mots, il reste à savoir si ces termes parviendront à s'imposer dans les conversations et les médias.  Si baladeur a bien réussi à passer dans le langage courant, il n'en va pas vraiment de même pour pourriel (spam) ou fureteur (browser).

(...)

(30/03/2010 17:45:24)

Les commerciaux de Sun France en grève

Les ingénieurs commerciaux de Sun Microsystems France sont en colère. Ils ont décidé de faire grève, aujourd'hui mardi 30 mars devant le siège de l'entreprise entre neuf heures et midi, pour dénoncer la chape de plomb jetée sur eux, un an après l'annonce officielle du rachat de Sun par Oracle : un mouvement suivi, qui a  mobilisé une cinquantaine de forces de vente (sur une centaine de commerciaux) devant le siège de Vélizy «Les objectifs signés en début d'année fiscale n'ont plus rien à voir avec la réalité », dénonce un salarié. « Les process de vente changent constamment, et la révision du catalogue produits, roadmap et Services influe directement sur notre capacité à adresser les besoins du marché. Certains produits ont disparu du catalogue, sans que personne ne soit prévenu. Les niveaux d'approbation ont été démultipliés, accusant par la même de sérieux retards sur les délais de validation des affaires, l'émission des propositions, le non enregistrement des commandes. En outre, la non-visibilité sur certains accords avec nos partenaires et OEM influe négativement sur la confiance que nos clients ont toujours maintenue sur nos solutions et services. »

«Les commerciaux ne peuvent plus exercer leurs activités auprès de leurs clients, prospects et partenaires du fait des conditions drastiques émises sur des produits majeurs, de  la suspension de la quasi-totalité des contrats, et de la refonte des engagements de services. déplore un autre collaborateur ». Et comme  ils ne peuvent plus facturer le client, et qu'ils touchent une rémunération variable, en complément d'un fixe, au final, les commerciaux  perdent tout. »      

Les salariés espèrent donc obtenir des explications et des compensations de la part de la direction. Un courrier exposant la situation a donc été adressé aux directions françaises et européennes d'Oracle et de Sun. Si la direction ne donnait pas suite, l'affaire pourrait bien être portée devant les tribunaux.

(...)

(30/03/2010 16:51:19)

Office mobile : Microsoft choisit la prudence

Office Web Apps, la suite bureautique pour Internet de Microsoft, intégrée à la dernière suite bureautique Office 2010 -  annoncée pour le 12 mai en version entreprise et courant juin pour le grand public - comprend des versions web gratuites de Word, d'Excel et de PowerPoint. Telle est la parade de Microsoft à l'arrivée massive sur le marché d'outils de productivité signés Google et autres. « Nous devons être les leaders. Nous devons être ceux qui prennent les décisions difficiles, diriger le jeu et amener le marché vers nos produits,» a déclaré Stephen Elop, président de la division Business de Microsoft dans une interview. Car pour l'instant, en matière d'outils de productivité en ligne, Microsoft est plutôt suiveur que meneur.

Une étude datant de 2009, réalisée par le cabinet IDC, fait état d'une utilisation croissante de Google Docs. Elle précise aussi que 20 % des personnes interrogées affirment que la suite de Google est largement utilisée au sein de leur entreprise. Une étude similaire remontant à 2007, montre que Google Docs était à l'époque largement utilisée par 6% des entreprises. Mais Google, arrivé parmi les derniers sur le marché, de plus avec une suite de productivité en ligne maison, n'avait pas fait de tort à Microsoft. Deux ans plus tard, l'étude IDC 2009 montre que l'utilisation croissante de Google Docs dans les entreprises n'a pas eu d'effet négatif sur les parts de marché de Microsoft Office, suggérant que les applications de bureautique sur Internet sont des compléments plutôt que des substituts des suites de productivité classique, du moins pour l'instant.

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Mais le rôle des applications de productivité en ligne pourrait changer à mesure que les entreprises se familiarisent avec leur usage et être utilisées en lieu et place des logiciels de bureau. Décrivant les effets du «cloud computing» - un terme fourre-tout employé pour désigner des services de calcul hébergés et offerts via Internet - sur le marché de l'informatique d'entreprise, Stephen Elop les qualifie de modèle de «rupture constructive. » Selon lui, Microsoft a une marge de manoeuvre étroite quand elle réfléchit à la manière dont les applications sont déployées et utilisées. «Quand je pense à ces transformations, je dois le faire d'une façon qui tienne compte et qui permette aux 500 millions de clients de Microsoft Office de nous suivre. Il faut s'interroger sur le nombre de personnes, leur lieu de travail, comment elles utilisent ce produit quotidiennement et avec quelle fréquence,» a expliqué Stephen Elop.

La large base d'utilisateurs d'Office représente incontestablement une source essentielle de revenus pour Microsoft. En 2009, les ventes d'Office ont dépassé 17 milliards de dollars, soit près de 30 pour cent des recettes globales de l'entreprise. Par conséquent, Microsoft veut être sûr que les nouvelles versions de Microsoft Office disponibles en ligne ou pouvant être utilisées depuis des téléphones portables ne remettent pas en cause ces bénéfices. «La nécessité d'une telle expérience, doit, sans aucun doute, être au moins, du même niveau que tout ce que les gens connaissent déjà, » a déclaré Stephen Elop. Dans la manière dont Microsoft voit évoluer les applications de productivité, les utilisateurs pourront modifier et déplacer des documents entre leurs ordinateurs personnels, Internet et des dispositifs mobiles, sans rien perdre de la mise en forme ou de la structure des documents.

 

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« La meilleure combinaison possible sera celle qui permet une expérience transparente entre le PC, le téléphone portable, et le navigateur internet, » a déclaré Stephen Elop.  « Les versions mobiles de Microsoft Office pour téléphones tournant sous Windows seront disponibles un peu plus tard cette année, ainsi que pour les smartphones Nokia tournant sous Symbian, » a t-il indiqué. Il a même prédit que, dans les années à venir, 200 à 300 millions de mobiles Nokia seront livrés avec une version d'Office mobile.

Pour l'instant, Microsoft n'a pas de plans pour proposer des versions mobiles de Microsoft Office pour les BlackBerry de Rim ou pour l'iPhone d'Apple. Microsoft n'a pas non plus l'intention de développer une version d'Office pour le système d'exploitation MeeGo, une combinaison des systèmes d'exploitation Maemo de Nokia et Moblin d'Intel. « Nous réfléchissons sérieusement à la stratégie à mener en fonction des appareils, et à quel moment la mettre en oeuvre, parce que nos options sont limitées, » a déclaré Stephen Elop. «A mesure que nous avançons, nous considérerons aussi d'autres environnements. Mais nous savons, sans ambiguïté, que nous devons examiner chaque plate-forme. Nos clients nous l'indiquent et l'attendent de nous, » a t-il conclu.

(...)

(30/03/2010 16:36:11)

Red Hat fait évoluer la virtualisation du poste de travail

La version beta 2.2 de RHEV intègre plusieurs évolutions qui permettront aux clients d'activer des architectures VDI (Virtualization Dekstop  Infrastructure). « Elles faciliteront le déploiement d'un OS, Red Hat Linux, Windows XP ou 7 sur une plateforme sécurisée d'un hyperviseur haute performance » explique Andrew Cathrow, responsable senior du marketing produit chez Red Hat et d'ajouter « en utilisant un VDI, vous déplacez le système d'exploitation du terminal de l'utilisateur final au sein du datacenter, ce qui en facilite la gestion ». Les applications proposées par l'éditeur tournent avec une console de gestion de la virtualisation, un hyperviseur Bare Metal, basé sur KVM (Kernell-based Virtual Machine). Si ce dernier comprend l'OS Red Hat Entreprise Linux, RHEV peut également fonctionner avec d'autres OS hébergés Windows ou Linux.

Les évolutions intègrent SPICE (Simple Protocol for Independent Computing Environnements) pour le contrôle des postes de travail distants. L'éditeur a acquis cette compétence en rachetant en 2008 la société Qumranet. Le package inclut également un gestionnaire de connexions, un portail web, etc. L'objectif de la version 2.2 pour Andrew Cathrow  est que « les clients disposent d'une plateforme commune et non plus d'un outil pour le poste de travail et d'un autre pour les serveurs ».

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De la conversion KVM à l'extension mémoire

Parmi les autres fonctionnalités, on retrouve la possibilité d'importer des machines virtuelles depuis la plateforme, comme celles proposées par VMware, Citrix et Microsoft. Pour ce faire, RHEV utilise OVF (Open Virtualization Format), un standard ouvert pour les images de VM. Il s'agit de la première intégration du logiciel de conversion, V2V, qui permet de transformer des machines sous VMware ou Xen, créées sous Red Hat Entreprise Linux en machine KVM. L'environnement Windows devrait aussi prochainement être concerné par cet outil de conversion. Les évolutions comprennent également une fonction d'entreposage des données pour surveiller les performances et les usages des machines virtuelles. Sur le plan des performances, Red Hat a fait évoluer la mémoire maximale supportée des machines virtuelles de 64 Go à 256 Go et de 8 à 16 processeurs virtuels. Il pourra donc prendre en compte les derniers processeurs Xeon Nehalem-EX d'Intel et Opteron d'AMD. Ces extensions doivent faciliter le déploiement d'un nombre plus large d'applications au sein des entreprises, comme les progiciels SAP, sur une seule machine.

Si le responsable n'a pas donné les prix de la version 2.2, la précédente était à 499 dollars par socket pour l'édition Standard et 799 dollars par socket pour l'édition Premium. Les clients ayant déjà souscrits à la version 2.1 migreront vers la nouvelle version sans coût supplémentaire.

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(30/03/2010 14:58:17)

L'Ethernet 100 Gbit/s fait son show

L'Ethernet à 100 Gbit/s sur fibre optique pour les opérateurs télécoms a été présenté en démonstration lors de l'événement OFC/NFOEC (Optical Fiber Communication Conference and Exposition et The National Fiber Optic Engineers Conference) 2010 qui se déroulait du 22 au 25 mars 2010 à San Diego.

Sept acteurs du marché ont présenté des transferts de données sur de l'Ethernet à 100 Gbit/s. On citera Infinira, Juniper Networks, Finisar et Opnext. Le transfert a eu lieu entre un routeur T1600 de Juniper Networks et un réseau DTN d'Infinera. Le module d'interface 100 Gigabit Ethernet du DTN utilisé est le dernier prototype, compatible avec les spécifications IEEE 802.3ba. Le salon a été l'occasion d'évoquer la prochaine étape qui est l'Ethernet à 400 Gbit/s chez les fournisseurs.

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(30/03/2010 14:39:33)

Mac OS X 10.6.3 : Mise à jour record mais toujours incompléte

La vague de correctifs proposée par Apple (plus de 600 Mo !) vient corriger des failles présentes dans 42 applications ou composants différents de Mac OS X, depuis l'AppKit en passant par le firewall jusqu'à la fonction de décompression Unzip et à X11, la version Mac du système X Window. Dix-huit de ces vulnérabilités concernent le précédent système d'exploitation Leopard, et 29 s'adressent spécifiquement à Snow Leopard. Les 45 restantes sont appliquées aux deux versions systèmes, les seules prises en charge actuellement par Apple. Globalement, les utilisateurs utilisant Leopard patcheront 63 bugs, tandis que ceux de Snow Leopard répareront 74 failles. La mise à jour fait passer Snow Leopard en version 10.6.3. C'est donc la plus importante effectuée sur la dernière version du système d'exploitation d'Apple depuis son lancement en août 2009. L'update 10.6.3 comprend également près de 30 corrections qui ne concernent pas des questions de sécurité.

37 failles critiques

A la différence d'autres grands fabricants de logiciels comme Microsoft et Oracle, Apple n'attribue pas de qualifications ou de scores selon la gravité des bogues. Néanmoins, 37 sur les 92 vulnérabilités patchées aujourd'hui, soit plus de 40%, sont accompagnées du commentaire «pourrait conduire à l'exécution de code arbitraire.» C'est la formule générale qu'Apple utilise pour indiquer que la faille est critique et pourrait être utilisée par des hackers pour détourner un ordinateur Mac. A noter que, parmi les correctifs, neuf d'entre eux, tous classés comme critiques, modifient le Media Player QuickTime d'Apple dans Snow Leopard. Parmi eux, six ont été signalés à Apple par 3Com TippingPoint, grâce à son programme de détection de bugs appelé Zero Day Initiative.

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TippingPoint s'est aussi beaucoup fait remarqué la semaine dernière, puisqu'elle parraine le concours de hacking Pwn2Own au sein de la conférence sur la sécurité CanSecWest de Vancouver. La société a distribué cette années 45 000 dollars de récompenses à cinq chercheurs qui ont réussi à pirater l'iPhone, le navigateur Safari d'Apple, Internet Explorer de Microsoft et Firefox de Mozilla. Charlie Miller, le chercheur qui a découvert plusieurs failles de sécurité dans Snow Leopard, a déclaré aujourd'hui qu'Apple n'avait pas corrigé la vulnérabilité qu'il a utilisé mercredi dernier pour craquer Safari. « Le nouveau correctif ne résout pas le bug du Pwn2Own, » a déclaré M. Miller via Twitter, ajoutant : «Désolés les gars, il va falloir attendre le prochain patch ! »

Une mise à jour nécessaire avant l'arrivée de l'iPad

Pour Andrew Storms de nCircle, cette grosse livraison de mises à jour n'est pas une surprise. « Ce n'est pas étonnant qu'Apple ait patché QuickTime, du fait de la sortie prochaine de l'iPad, » a t-il déclaré aujourd'hui, rappelant la date du 3 avril pour la commercialisation de la tablette d'Apple aux US. « C'est classique, avant la sortie d'un nouveau matériel, Apple met généralement à jour son logiciel iTunes, et le lecteur QuickTime. Et l'iPad va utiliser l'iTunes Store pour le téléchargement d'applications compatibles et de contenu multimédia, » a expliqué Andrew Storms. «C'est pour cette même raison que je prévois qu'Apple va aussi mettre à jour l'OS de l'iPhone OS cette semaine ! »

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(30/03/2010 14:25:23)

Belfast, terre d'accueil pour les entreprises IT

De la situation géopolitique aux efforts réalisés pour attirer les investisseurs à Belfast, l'Irlande du Nord dispose de beaucoup d'attraits pour les entreprises. Les activités technologiques sont propices à ce climat socio-économique et se développent dans plusieurs domaines. Enfin, les liens entre l'université et l'entreprise aboutissent à la création de société mêlant recherches et industrie.

Pour consulter notre dossier, nous vous invitons à cliquer sur ce lien : Belfast, terre d'accueil pour les entreprises IT

Photo : Projet du quartier d'affaires Titanic (...)

(30/03/2010 10:33:11)

Autodesk présente son portefeuille produit 2011

Ce n'est pas une annonce, mais au final quatre présentations des versions 2011 des produits Autodesk. Le logiciel phare, Autocad et sa déclinaison LT intègrent des outils surfaciques et de transparence pour les objets et les calques, mais également des outils de collaboration. Ainsi, le logiciel Autodesk Naviswork 2011 permet aux professionnels de la conception et de la construction d'unifier leurs contributions respectives au sein d'un modèle synchronisé pour les révisions, simulations et analyse de l'ensemble du projet. De son côté, Autodesk Buzzsaw 2011 est un logiciel en mode Saas (à la demande), qui vise à centraliser et sécuriser l'échange des informations relatives aux projets entre les équipes dispersées.

L'éditeur a également présenté la version 2011 de Digital Prototyping, outils d'avant-projet de visualisation, d'ingénierie, de fabrication et s'adressant au monde manufacturier. Il repose sur le logiciel Inventor et améliore sensiblement le processus de conception mécanique.

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Une approche verticalisée des solutions

En dehors des logiciels cités précédemment, la société a très tôt eu une stratégie de verticalisation de ses produits, selon certains domaines d'activité. Ainsi pour le secteur du bâtiment, des infrastructures et de la construction, Autodesk propose d'accélérer l'adoption des processus de modélisation des données du bâtiment (Building Information Modeling ou BIM, standard dans le domaine pour les échanges des plans de constructions), mais également de faciliter la collaboration multidisciplinaire. Plusieurs solutions sont donc mises à disposition des professionnels avec des métiers spécifiques (électricité, plomberie, génie civil) et comportent des évolutions améliorant la modélisation de certaines structures.

Autre secteur fort où Autodesk est présent, le monde de l'animation, qui bénéficie de  fonctionnalités plus évoluées, comme l'accélération des workflows et l'amélioration de l'interopérabilité. Autodesk Maya 2011, cheville ouvrière de cette offre, est disponible sur Snow Leopard et comprend une interface utilisateur personnalisables. De son côté, le logiciel 3ds Max 2011 augmente le rendu des productions en 3D (texture des modèles, animation de personnages, etc.). D'autres modules changent sur des sujets particuliers, déformation des postures ou de la face, création de personnages, etc.

Les tarifs des différents produits ne sont pas encore connus avant leur date de lancement, prévue à la fin du mois d'avril.

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(30/03/2010 10:28:42)

Free, isolé dans la hausse du prix du triple play

A l'époque, le haut débit était plutôt relatif avec un débit de 512 kbit/s. Depuis, la situation a nettement évolué, grâce à l'amélioration technique du DSL qui autorise des débits théoriques de 28 Mbit/s. Free a fait de son tarif de 29,99 € son meilleur atout marketing pour gagner des parts de marché, et a imposé la téléphonie sur IP avec plus d'une centaine de destinations gratuites et le triple-play avec un bouquet de base gratuit de 150 chaînes de télévision. Ce développement a été rendu possible par la baisse du tarif de dégroupage organisé par l'Autorité de régulation télécoms, l'Arcep, permettant aux opérateurs alternatifs de rentabiliser leurs investissements. Grâce à son modèle économique « low cost » qui réunit une structure légère, un recrutement en ligne, des dépenses publicitaires réduites au minimum, Free est devenu très rentable.

Un ARPU bénéficiaire

Fin 2009, l'Ebitda (le chiffre d'affaires avant le paiement des taxes, des intérêts, les dépréciations et les amortissements) de Free représentait 39,4 % de ses revenus. C'est-à-dire un taux comparable au niveau de marge brute enregistré durant les belles années par les opérateurs mobiles tricolores, quand de nombreux spécialistes, à commencer par les dirigeants d'Iliad, trouvaient le marché mobile trop cher et peu concurrentiel. On pourrait donc considérer que le prix du triple-play pourrait baisser, d'autant que l'Arpu (revenu moyen par abonné) des clients de Free est bien supérieur au tarif facial de l'offre. Il atteint 36,3 € grâce aux revenus générés par les services payants tels que les bouquets de télévision, la VOD, etc. De plus, le tarif du dégroupage a baissé en 2009.

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Une demande isolée

Manifestement, le prix ne va pas baisser, Xavier Niel, le patron d'Iliad - la maison mère de Free -, ayant affirmé, lors de la présentation de ses comptes annuels 2009 que le tarif du DSL pourrait enregistrer une hausse d'environ 5 € cette année. Cette hausse serait provoquée, selon lui, par les contentieux engagés par l'UFC Que Choisir. Une explication qui fait sourire chez les concurrents, mais qui reconnaissent que le coût de la gratuité de la hotline obtenue à l'issue d'une longue bataille par les associations de consommateurs, induit un coût financier de plusieurs dizaines de millions d'euros par an. Pour autant, une hausse des tarifs ne semble pas d'actualité et les concurrents de Free ne semblent pas se sentir concernés par les déclarations de Xavier Niel. Pourtant, SFR, comme Bouygues Telecom pourraient avoir un intérêt dans une hausse du prix du DSL. SFR supporte des coûts plus élevés que Free avec ses réseaux de boutiques, des frais publicitaires importants, des coûts de rétention pour baisser le churn et la migration des parcs acquis. Dès lors, sa marge d'Ebitda dans le fixe ressort ainsi à 17,5 %.

Financer les projets fibre et mobile

Mais le tarif de 29,90 € semble constituer un plafond, et les opérateurs alternatifs pourraient attendre la commercialisation des accès à très haut débit pour augmenter significativement le revenu par abonné en proposant de nouveaux services payants. En fait, les raisons d'une hausse du DSL seraient purement internes à Iliad, qui devrait augmenter ses moyens financiers pour faire face à tous ses projets.Non seulement Free doit investir dans le mobile et le FTTH (fibre optique jusqu'à l'abonné), mais Free pourrait aussi avoir à réinvestir dans le DSL pour défendre ses parts de marché qui sont en baisse d'un point dans la croissance annuelle du marché en 2009 et améliorer son réseau, tout en poursuivant le dégroupage de nouveaux NRA (noeud de raccordement d'abonnés).

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