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(25/01/2010 16:51:54)
Selon une étude Computacenter, la virtualisation reste difficile à amortir rapidement
Les entreprises cherchant à introduire une solution de virtualisation dans leur système d'information devraient considérer avec plus d'attention le temps nécessaire à mise en oeuvre de leur projet, car le retour sur investissement risque de tarder. C'est en tout cas le point de vue de Computacenter, qui a interrogé 130 décideurs informatiques sur leur expérience en environnements virtualisés. Parmi l'ensemble des entreprises concernées par la mise en oeuvre de projets de virtualisation de postes de travail et d'applications (VDI), seules 4% peuvent se prévaloir d'un retour sur investissement correspondant à leur attente. Pour celles concernées par la virtualisation de serveurs, l'étude montre une situation à peine meilleure, puisque seules 6% estiment avoir atteint les résultats escomptés. L'enquête de Computacenter souligne également la persistance des idées fausses en ce domaine, puisque 83% des personnes interrogées continuent d'affirmer qu'avec la VDI, il leur serait plus facile de gérer les applications de bureau. «Les entreprises doivent être plus réalistes sur les projets de virtualisation», a déclaré Paul Casey, le patron de la plate-forme datacenter chez Computacenter. "Nombre d'entreprises ne réalisent pas le retour sur investissement attendu parce qu'elles travaillent principalement avec les outils de supervision propres au vendeur qui ne prennent pas toujours en compte a réalité des éléments qui les concernent. Forcément les résultats sont biaisés. » L'autre raison, toujours selon Paul Casey, vient de ce que les clients ne savent pas utiliser ces outils correctement. «Les chiffres les rendent optimistes», a déclaré Paul Casey. "Mais avec les mêmes outils, nous obtenons un chiffre différent. Ainsi, quant le client estime un retour sur investissement à 6 mois, nous sommes à 12. » Comment bien gérer des postes de travail virtualisés ? Andy Goddard, responsable du centre d'expertise postes de travail et travail collaboratif chez Computacenter est d'accord. "Il y a beaucoup de malentendus: certaines personnes y trouvent beaucoup de bénéfices et d'autres aucun. C'est une chose d'introduire la virtualisation sur les postes de travail, c'en est une autre de la gérer." La question des outils n'est pas la seule, précise cependant Paul Casey. «Les organisations doivent adopter une vision à plus long terme des solutions de virtualisation et du retour sur investissement qu'ils peuvent en attendre. Il y a des choses qui ne sont pas facilement mesurables. La philosophie du ROI, essentiellement basée sur des économies de coûts, pose problème. Les avantages réels sont plus flexibles. Estimer le bénéfice de déménager une entreprise de bureaux pouvant accueillir 1000 salariés vers des bureaux pouvant en accueillir 500 n'est pas si facile. " Paul Casey et Andy Goddard conviennent tous deux qu'il est important de regarder au-delà des outils des supervisions. «Nous avons à faire à une panoplie d'outils variés», a déclaré M. Casey. " Sans vouloir avantager un produit par rapport à un autre, je dirais que Athene de Metron est un bon outil en matière de gestion des ressources, et vCommander d'Embotics le mieux adapté au contrôle des coûts des environnements virtuels ». Malgré ces revers, les entreprises ne freinent pas leurs déploiements en terme de consolidation et de virtualisation. Pourtant il y est nécessaire de repenser certaines choses. " Si la demande reste forte sur le marché de la virtualisation, il faut toutefois revoir la gestion et les technologies. La clé serait de repartir de zéro afin de réfléchir sur les plates-formes, la taille et l'échelle des machines virtuelles, et sur la mise en oeuvre des outils de gestion. La manière de faire travailler les équipes doit également être repenser. Dans tous les cas, il est nécessaire d'adopter une vision d'ensemble. » (...)
(25/01/2010 15:06:43)Les TIC contribuent à la réduction des déplacements
Le cabinet Redshift Research a mené en novembre 2009 une enquête auprès de 1600 PME du Royaume-Uni, de France, d'Allemagne, d'Espagne, d'Italie, de Turquie, de Pologne et de Russie pour connaître le niveau de substitution des voyages internationaux professionnels par de la communication électronique. Cette étude était sponsorisée par Skype. Selon cette étude, 61% des entreprises interrogées ont réduit ou interrompu leurs voyages internationaux professionnels pour privilégier les communications électroniques. Le nombre des contacts internationaux n'est pas pour autant réduit. 64% des entreprises ont ainsi au moins un contact international par semaine (60% en France), 24% quotidiennement (27% en France). La moitié des entreprises ont des contacts dans 2 ou 3 pays différents. Mais avoir des relations électroniques ne signifie pas forcément utiliser des moyens sophistiqués comme une salle de vidéoprésence. La vidéoconférence reste loin derrière le mail en France En France, 74% des entreprises utilisent en effet le très classique email, devant le téléphone (56%), la webconférence vidéo (32%), la messagerie instantanée (29%) et Skype (20%). La Russie est le meilleur élève de la classe Skype en utilisant un tel outil à hauteur de 73% des répondants dont 50% en vidéo. Les réseaux sociaux sont nettement plus utilisés en Turquie 23%) qu'en France (2%). Les Allemands restent, quant à eux, fidèles au téléphone traditionnel (65%). Les délais de réponse aux courriers électroniques (asynchrones par nature) et les problèmes de décalages horaires sont les deux principaux freins (respectivement soulevés par 38% et 37% des répondants en France) pour l'utilisation de la communication électronique en lieu et place des déplacements. (...)
(25/01/2010 13:29:39)Motorola veut bannir RIM du marché américain
Après la féroce bataille de brevets qui oppose Apple et Nokia, c'est au tour de Motorola de saisir la commission américaine de la concurrence (ITC). L'américain porte plainte contre RIM (Research In Motion), le constructeur des Blackberry qu'il accuse de « pratiques commerciales déloyales » et d'« usage sans permis des technologies de Motorola ». En cause, la reprise illégale de cinq points brevetés par Motorola dans les domaines suivants : l'accès au Wifi, les systèmes de gestion des applications, l'interface d'utilisation et la consommation d'énergie. La firme au M a demandé une enquête de l'ITC concernant l'utilisation de ses brevets par RIM et souhaite l'interdiction immédiates des ventes et des importations des appareils concernés. Motorola accuse également le canadien de « retarder » un litige vieux de trois ans. RIM continue en effet d'exploiter les brevets de l'équipementier et ce, malgré la fin de leur accord de licence conclu de 2003 à 2007. Jonathan Meyer, responsable de la propriété intellectuelle chez Motorola s'est voulu intransigeant: « Vu l'utilisation continue sans permis des brevets de Motorola par RIM, Motorola n'a eu d'autre choix que de porter plainte devant l'ITC et prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger ses innovations ». Si elle est approuvée, la procédure d'enquête de l'ITC devrait durer une année environ. (...)
(25/01/2010 13:45:39)Les disques peinent à suivre la montée en puissance des serveurs
Du fait de la loi de Moore, la vitesse des processeurs des serveurs a progressé tellement vite qu'ils menacent de faire sombrer les systèmes de stockage, dont l'amélioration est plus lente. Si les disques durs doublent de capacité tous les 18 mois - encore la loi de Moore - l'amélioration de leur vitesse ne suit pas celle du rythme des serveurs. En même temps que la demande d'espace de stockage physique augmente, les serveurs de plus en plus puissants réclament davantage de rapidité dans le transfert des données. "Il y a des cycles technologiques différents qui se chevauchent," a déclaré M. Hu Yoshida, CTO de Hitachi Data Systems, dans un entretien accordé à Network World sur les tendances en matière de stockage de données. "Parfois, les processeurs sont en avance, d'autres fois ce sont les technologies de stockage. Aujourd'hui, la tendance est à l'amélioration des serveurs. Mais la manière dont nous les utilisons aujourd'hui, avec des processeurs multicoeurs, des machines virtuelles, dépasse les capacités techniques des systèmes de stockage." Le SSD, rapide, mais pas durable Parce que les disques SSD sont beaucoup plus rapides que les disques durs rotatifs, il est possible que les premiers remplacent un jour les seconds et deviennent le support principal pour le stockage de données. Sauf que la technologie flash disponible actuellement ne peut dépasser les 100.000 cycles d'écriture. " Les constructeurs cherchent à fabriquer une mémoire flash plus durable, mais la mémoire SSD existante ne peut remplacer les disques durs mécaniques de manière adéquate, " indique M. Yoshida. Précisant que "d'autres technologies de stockage non volatile, comme la PcRAM, actuellement en développement, pourraient au final se révéler plus adaptées. " Le disque à plateau, pas encore obsolète D'autre part, " la mémoire flash, est encore trop coûteuse pour s'imposer comme technologie de remplacement dans les datacenters. " Même si on peut s'attendre à une baisse de prix, M. Yoshida pense qu'elle n'arrivera pas aussi vite que certains veulent le croire. " Les disques à base de mémoire flash ne sont pas produits dans les mêmes quantités que les disques mécaniques et il sera difficile d'éliminer l'écart de prix entre les SSD et les disques durs, " indique t-il. Certaines entreprises ont commencé à utiliser des disques SSD, " 10 à 17 fois plus rapides que les disques durs mécaniques, mais aussi 10 à 20 fois plus chers, " comme l'a fait remarqué M. Yoshida, dans des applications où les disques durs mécaniques sont devenus trop lents. Le disque à rotation " probablement la seule haute technologie encore mécanique, " a indiqué M. Yoshida, même s'il montre des limitations inhérentes à l'architecture employée, va perdurer. Actuellement, les plans de développement concernant l'amélioration de la vitesse de rotation des disques durs s'étalent sur les 10-12 ans à venir. "Il y a un moteur qui tourne et un bras qui doit se déplacer jusqu'à la bonne piste de lecture ou d'écriture. Il y a une vitesse maximum à laquelle on peut faire tourner ce disque. Les limitations inhérentes à cette technologie finiront bien par forcer le passage vers quelque chose de nouveau, " a déclaré M. Yoshida. Mais l'utilisation à large échelle des disques durs mécaniques va se prolonger dans un futur proche. [[page]] Nouvelles stratégies serveurs D'ailleurs, les constructeurs ont déjà adopté plusieurs stratégies pour les rendre plus efficaces. L'une d'elles, le striping, permet de transférer les données dans un pool plus large de périphériques de stockage. Cette répartition dynamique, permet de surdimensionner l'allocation d'espace de stockage pour les serveurs, d'accélérer le provisionnement d'espace disponible sans avoir à augmenter la capacité. Une autre technologie importante consiste à gérer l'allocation de la mémoire cache de manière globale et de permettre à plusieurs processeurs d'accéder à une même cache. " C'est la technologie utilisée dans l'USP V de Hitachi, le DMX d'EMC et le DS8000 d'IBM, " précise M. Yoshida. Des progrès supplémentaires seront nécessaires, en raison de la pression qu'exerce la demande sur les systèmes de stockage. " Regardez les nouveaux processeurs d'Intel et d'AMD, ils atteignent une puissance que nous nous pouvions pas imaginer il y a cinq ans." Outre la puissance brute des processeurs, les serveurs sont aussi dotés de processeurs à coeurs multiples et hébergent plusieurs machines virtuelles, ce qui ralentit potentiellement l'accès aux données. Le défi de la fibre L'adaptation des systèmes de stockage aux nouvelles normes, l'arrivée de la " Fibre channel over Ethernet " (FCoE) notamment, sera un autre défi, explique M. Yoshida. " La bande passante pour le stockage a doublé ", dit-il. " Cette année, nous allons atteindre les 8 Gbit/s de bande passante pour la Fibre Channel. Mais ce sont des vitesses de 10, de 40, et jusqu'à 100 Gbit/s qui se profilent à l'horizon. Les câbles arrivant aux unités de stockage sont aussi beaucoup plus gros. Tout cela va nécessiter l'installation de systèmes de stockage encore plus grands." (...)
(25/01/2010 12:18:27)Interview exclusive du PDG fondateur de Cincom, Tom Nies
LeMondeInformatique.fr a pu rencontrer en exclusivité Tom Nies, qui a fondé l'éditeur de logiciels Cincom en 1968 et est aujourd'hui encore à sa tête. Déjà atypique par sa longévité, cette entreprise l'est à plusieurs autres égards : elle est ainsi restée localisée à Cincinatti, dans l'Ohio, et n'a jamais fait appel à du financement externe. Patron que l'on pourrait appeler 'à l'ancienne', tant la Silicon Valley et le Nasdaq règlent désormais le tempo de l'industrie informatique, Tom Nies estime en effet que le but de son entreprise est de servir au mieux ses clients, de prendre soin de ses 800 collaborateurs, et de rendre à la société ce qu'elle a contribué à lui apporter, en formant par exemple ses employés. Pour lui, seule une vision à long terme permet d'aboutir à ce résultat, et une telle vision est impossible s'il faut contenter chaque trimestre des actionnaires qui, pour leur part, ne visent qu'à s'enrichir à court terme. Ce regard décalé explique sans doute pourquoi Tom Nies est loin d'être aussi connu - et aussi riche - que d'autres grands noms du secteur, comme Bill Gates, Steve Jobs ou Larry Ellison. Témoignage portant sur plus de 40 ans de l'histoire informatique, à lire sur le Blog Ingénierie logicielle. (...)
(25/01/2010 10:02:15)Des URL avec des caractères arabes et cyrilliques
L'Egypte, la Russie, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis sont les premiers pays à avoir décrocher l'autorisation d'écrire des noms de domaine Internet avec les caractères de leur langue, et non en caractères romains, a annoncé l'ICANN, organisme en charge de la gestion des noms de domaines sur Internet. Jusque-là, l'ICANN n'acceptait les caractères non-occidentaux que pour la première partie des adresses des sites. La dernière partie de l'URL, devait quant à elle être rédigée obligatoirement en typographie latine : ".com" pour les sites commerciaux, ou par exemple ".ru" pour les sites russes et ".cn" pour les sites chinois. Cette petite révolution sur la Toile intervient à l'issue d'une phase de tests entamée en 2007 par l'ICANN, et qui a permis à des centaines de millions d'internautes de créer des noms de domaine et des extensions régionales en onze langues : arabe, perse, russe, hindi, grec, coréen, hébreu, tamil, japonais, chinois traditionnel et chinois simplifié. Cette réforme permet de simplifier l'accès à Internet pour certaines populations peu familières avec l'anglais ou les lettres des alphabets occidentaux. La première adresse Internet en arabe ou en cyrillique devrait être mise en ligne dans le courant de l'année. (...)
(25/01/2010 09:52:36)L'ERP d'EBP progresse sur le marché des PME
Il est encore trop tôt pour dire si EBP va réussir son pari de devenir une référence sur le marché des progiciels de gestion intégrés pour petites et moyennes entreprises. Toutefois, l'éditeur pense être sur la bonne voie. Lancée il y a près d'un an, sa solution Compta & Gestion Commerciale Open Line PRO pour les organisations de 50 à 200 salariés a déjà été déployée chez une centaine de clients. ces projets impliquent une dizaine d'utilisateurs pour un coût moyen de 5 à 6000 €. « La grande majorité de nos ventes a été réalisée lors du dernier trimestre 2009 », tient à préciser Philippe Leroy, le directeur commercial de l'éditeur. Une façon d'indiquer que, pour lui, la montée en puissance de la commercialisation du produit ne fait que commencer. Cette année, EBP table en effet sur 4 à 500 nouvelles ventes. Comme à son habitude, il compte sur son réseau de ventes indirectes. « A l'heure actuelle, nous avons agréé 300 revendeurs sur Open Line Pro, les seuls à pouvoir commercialiser notre logiciels de gestion intégré, indique Philippe Leroy. Un tiers d'entre eux n'avait jamais travaillé avec EBP jusqu'ici ». Pour constituer le réseau de distribution indirecte dont il a besoin, l'éditeur considère qu'il doit encore identifier et convaincre une centaine de revendeurs. « Au delà de 400 partenaires, le principe de sélectivité sur lequel nous basons notre recrutement n'aurait plus de sens », estime Philippe Leroy. Et c'est d'ailleurs dans les rangs des réseaux de distribution qualifiés de ses concurrents qu'EBP veut aller chercher les futurs nouveaux revendeurs de Compta & Gestion Commerciale Open Line PRO. Par exemple, dans celui de Sage et de sa ligne 100 qu'EBP identifie comme la principale concurrente de sa solution qui n'en a, toutefois, pas encore la richesse fonctionnelle. Seulement 3% de revenus en moins en 2009 [[page]] Seulement 3% de revenus en moins en 2009 Les premiers succès obtenus par Compta & Gestion Commerciale Open Line PRO ont, en partie, permis à EBP de finir l'année 2009 sur un chiffre d'affaires en recul de 3% seulement, sans baisse de profitabilité. « En outre, nous sommes parvenus à gagner des positions sur un marché des logiciels de gestion vendus dans la grande distribution en baisse annuelle de 23% en valeur selon GFK », ajoute Philippe Leroy. Citant l'institut d'études, le directeur commercial indique que les parts de marché d'EBP avaient progressé de 8% en volume et de 5% en valeur à fin octobre 2009. Pour soutenir son chiffre d'affaires sur le canal des revendeurs, l'éditeur a misé sur une optimisation des revenus issus de leurs clients. Pour cela, Il a créé une cellule interne chargée de contacter au nom de ses revendeurs les clients de ces derniers pour les inciter à souscrire à des contrats de maintenance, des mises à jours ou encore des extensions. Environ 900 revendeurs EBP ont accepté de jouer le jeux en contrepartie d'un pourcentage du chiffre d'affaires dégagé. Ce système imaginé pour soutenir l'activité continue d'être mis en oeuvre en 2010. En parallèle, EBP compte également étoffer son catalogue de produits avec les sorties de deux nouvelle applications. La première interviendra durant le deuxième trimestre avec le lancement d'un logiciel de gestion destiné aux marché du CHR (Cafés, hôtels, restaurants) qui représente un potentiel de deux cents mille clients. La sortie d'un logiciel de CRM est également attendue. Pour l'heure, EBP ne dispose que d'un outil de gestion de contacts lancé en août 2009. Rien n'est encore arrêté mais l'éditeur réfléchit sur l'opportunité d'intégrer son futur logiciel de CRM dans son PGI. (...)
(25/01/2010 09:47:20)IBM regroupe ses activités "distribution indirecte" et "mid market"
Finie la dispersion ! Jusqu'alors les entreprises de moins de 1 000 salariés voyaient frapper à leurs portes des commerciaux d'IBM, des commerciaux des partenaires d'IBM, les uns et les autres proposant différents produits estampillés « big blue ». Désormais, seuls les partenaires vont en clientèle sur ce segment, ils ne proposeront que des packages « solutions » IBM, le tout dans une politique 100% indirecte. Une nouvelle organisation se met en place chez IBM partout dans le monde avec la fusion, en une seule division, des activités à destination du mid market (entreprises de moins de 1 000 salariés) et de celles qui animent distribution indirecte. En France, le patron de cette nouvelle division s'appelle Eric Taillard, il est vice-président Global Business Partners & Mid Market. Plus qu'un titre, c'est une définition de la nouvelle stratégie d'IBM qui propose des offres spécifiques à la cible mid market, au travers du canal indirect. Dans ce dispositif, le partenaire va seul en clientèle. Les experts d'IBM restent en retrait et en support du canal indirect. Il s'agit de deux types d'experts : les Mid market segment manager, qui analysent le marché, et les Territory business partner representatives qui aident les partenaires à vendre. Les premiers vont identifier et qualifier les prospects, une phase jugée primordiale dans le nouveau dispositif. Les seconds vont aider les partenaires à bâtir les offres et à vendre. « Notre réorganisation passe par une approche client plus que par une approche partenaire », remarque Eric Taillard. Les différents niveaux de partenaires restent d'ailleurs les mêmes, c'est bien leur approche client et leurs offres qui changent. Le partenaire apporte une couche métier Autre changement, les ventes ne vont plus se faire à partir de produits, mais en fonction de solutions. IBM met au point des solutions spécifiques à ce segment de marché. Douze solutions d'infrastructures vont sortir. Première solution disponible, celle sur la sécurisation des données. Auparavant, le client pouvait par exemple se voir proposer d'un côté un serveur Intel système X, de l'autre une offre Tivoli, les commerciaux d'IBM et du partenaire étant mélangés. Désormais, c'est simple, un seul interlocuteur, le partenaire, une seule solution IBM et non pas différents produits. En complément de cette solution, le partenaire apporte une couche métier. IBM aide ses partenaires avec un programme mondial de co-marketing doté d'une enveloppe de 130 millions de dollars. La répartition par pays n'est pas communiquée. Une société indépendante d'IBM, On-Channels, conseille également les partenaires sur ces nouvelles approches. Enfin, IBM organise des opérations, comme le Tour de France en cours, pour rencontrer les partenaires actuels et en recruter de nouveaux. (...)
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