Flux RSS

108538 documents trouvés, affichage des résultats 9311 à 9320.
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(20/01/2010 14:21:16)
Apple cherche à interdire l'importation des mobiles Nokia sur le marché US
Apple fait monter les enchères dans la bataille qui l'oppose à Nokia à propos des brevets de son smartphone. Vendredi, l'entreprise californienne a déposé une plainte (consultable sur le site de l'USITC) devant l'U.S. International Trade Commission dans le but de bloquer l'importation des téléphones Nokia aux Etats-Unis. Cette action, la dernière en date dans le jeu d'échecs mettant Nokia et Apple face à face sur le plan juridique, se veut plus gênante que menaçante, compte tenu de la part dérisoire qu'occupe Nokia sur le marché américain par rapport au reste du monde. En octobre, Nokia avait déposé plainte devant un tribunal du Delaware, accusant Apple d'avoir violé 10 brevets lui appartenant, et qu'Apple utiliserait sur tous les modèles d'iPhone. Certains portent notamment sur le transfert de données sans fil, le traitement de la parole, la sécurité et le cryptage des données. En décembre, le fabricant californien contre-attaquait, alléguant que les smartphones de Nokia utilisaient 13 brevets Apple. Nokia, qui a jusqu'au 8 février pour répondre à cette accusation, a fait savoir par le biais de son porte-parole Mark Durrant que l'entreprise finlandaise « étudiera cette plainte quand elle l'aura reçu et qu'elle continuera à se défendre vigoureusement.» Ajoutant que « cela ne changeait rien au fait qu'Apple n'avait pas cherché à respecter les conditions adéquates pour utiliser les technologies de Nokia et avait voulu s'offrir gratuitement ces innovations dès 2007 avec la sortie de son premier iPhone. » Dans un article consacré à Nokia, Reuters fait cependant remarquer que l'entreprise a conclu des accords de licences croisées avec une quarantaine d'entreprises du secteur, et notamment tous les grands fabricants de téléphones mobiles, sauf Apple. Un troc juridique pourrait résoudre le conflit des deux constructeurs La plainte déposée par Nokia dans le Delaware pourrait éventuellement être mise en attente si l'entreprise parvient à obtenir un examen des brevets contestés auprès de l'US Patent & Trademark Office. Reuters rappelle que dans le milieu des années 2000, Nokia avait gagné un procès lié à des questions de brevet de technologie mobile contre Qualcomm, et plus récemment contre InterDigital. L'entreprise vient aussi de remporter une bataille juridique en Angleterre dans une affaire de licence l'opposant l'entreprise allemande IPCom qui avait tenté de faire payer à Nokia - « un montant jugé déraisonnable » selon le tribunal - pour l'utilisation de ses brevets. Même si Nokia continue de dominer le marché mondial de la téléphonie mobile, l'entreprise n'a pas réussi à s'implanter sur le marché américain des smartphones haut de gamme, un secteur à croissance rapide et très lucratif. Au contraire, la part de marché de Nokia à l'échelle mondiale n'a cessé de s'effriter, passant de 42,3% à 39,3% au troisième trimestre, selon les chiffres de Gartner cités par Bloomberg. Ce recul est dû principalement à l'iPhone d'Apple, au BlackBerry de Research in Motion, et plus récemment aux téléphones basés sur le système d'exploitation Android, tous concurrents de Nokia qui utilise le système Symbian et récemment une distribution linux adapté Mameo. (...)
(20/01/2010 10:04:09)Les compétences sécurité d'Ipelium passent dans le giron d'Auxitec Technologies
Filiale spécialisée dans l'informatique du groupe Auxitec Ingénierie, la SSII Auxitec Technologies vient de prendre les commandes de l'intégrateur francilien Ipelium. En réalisant cette opération de croissance externe, l'acquéreur fait coup double. Il s'ouvre à de nouveaux types de clients et se dote dans le même temps de plus fortes compétences en sécurité informatique et en mobilité dont Ipelium s'est fait une spécialité. Doté d'un effectif d'une cinquantaine de personnes, Auxitec Technologies propose son savoir-faire en ingénierie des systèmes d'information, en déploiement de solutions et en conception et intégration de logiciels aux entreprises du secteur industriel. En 2009, cette approche lui a permis de dégager un chiffre d'affaires de 6 M€ à travers ses agences du Havre (siège social), de Lyon et de Paris. De taille plus modeste avec 2,5 M€ de revenus annuels environ, et une équipe de 15 personnes, Ipelium cible des entreprises évoluant dans des domaines d'activités plus variés tels que la finance, la distribution ou encore le secteur public. « Nous allons pouvoir proposer des prestations liées à la sécurité à nos clients historiques. En parallèle, ceux d'Ipelium auront accès à nos offres de services.», indique Phlippe Pourrain, le président d'Auxitec Technologies. Doubler le chiffre d'affaires d'Ipelium d'ici cinq ans Ipelium devrait en outre tirer profit de l'arrivée d'un groupe tel qu'Auxitec Technologies (60 M€ de CA annuel) dans son capital pour progresser sur le segment des grands comptes. Sa présence y était en effet peu remarquée. Il faut dire que les résultats financiers de la société n'étaient pas de nature à rassurer les grands donneurs d'ordre : réalisant un faible chiffre d'affaires, Ipelium est en outre une société dont la rentabilité est tantôt faiblement positive, tantôt faiblement négative. A titre d'exemple, son résultat net s'élevait à 20 000 € en 2008, soit moins de 1% de son chiffre d'affaires de l'époque. « Pour les cinq années à venir, notre objectif est de doubler les revenus d'Ipelium. Et d'ici deux ans, l'ensemble formé par cette société et Auxitec technologies devrait dégager 10 M€ de chiffres d'affaires », prévoit Philippe Pourrain. Pour ce dernier, la faible rentabilité d'Ipelium trouve notamment sa source dans des problèmes de gestion. L'intégration de nouveaux outils informatiques devrait contribuer à palier ces problèmes. Pour autant, Auxitec Technologies n'a pas retiré sa confiance à Denis Confuron, le gérant d'Ipelium. ce dernier reste dans l'entreprise en tant que responsable opérationnel. (...)
(20/01/2010 09:55:00)Microsoft réduit à 6 mois le stockage des données privées
Pour se distinguer de son concurrent Google particulièrement attaqué sur le sujet, Microsoft a annoncé qu'il effacera désormais après six mois l'intégralité des données privées liées aux recherches sur Internet, contre dix-huit mois auparavant. Une mesure très attendue par les instances européennes et les organismes de protections des données. Désormais, les internautes qui utilisent les services de recherche de Microsoft (notamment le moteur de recherche Bing.fr), verront leurs données privées sauvegardées pendant une durée de six mois par l'éditeur américain, contre dix-huit mois jusque-là. Ces données concernent notamment l'adresse IP de l'utilisateur, une information qui permet généralement d'être réutilisée par des annonceurs tiers afin de mieux connaître les habitudes de navigation et les centres d'intérêt des internautes. Sous la pression de Bruxelles et de plusieurs organismes, dont la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) en France, le portail Yahoo! et le moteur de recherche Google avait également consenti de réduire la période de stockage des données privées. Le premier avait abaissé fin 2008 le temps de conservation de ces données à 90 jours contre 13 mois au préalable, tandis que le second avait annoncé quelques mois plus tôt une durée limite de stockage de 9 mois. (...)
(19/01/2010 15:39:31)Voeux de NKM : l'action publique dispose de 2,5 Mds pour orienter les usages du numérique
Si l'actualité numérique de 2010 sera considérable, pour reprendre les propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, les voeux de la Secrétaire d'Etat à la Prospective et au développement de l'Economie numérique, prononcés ce mardi midi à La Conciergerie, n'ont eux pas regorgé d'informations. De fait, le Premier ministre avait monopolisé l'attention la veille avec le lancement d'un plan pour le très haut débit, et le montant du Grand emprunt alloué au numérique était déjà connu depuis mi-décembre. Devant un parterre de politiciens, de journalistes, de blogueurs, de représentants des opérateurs et autres acteurs de l'économie numérique - une sorte de « biodiversité », a plaisanté la ministre, très attachée au développement durable - Nathalie Kosciusko-Morizet a d'abord tenu à rappeler que pour elle, « la technologie n'emporte pas de valeur morale en tant que telle, elle n'a rien de diabolique, rien d'angélique non plus ». Manière d'affirmer que pour sa part elle n'accuse pas Internet de tous les maux, mais qu'elle prend d'abord en compte les usages. On aura donc compris que, au grand dam des opposants à la loi Loppsi et au mouchard qu'il instituerait dans les PC (des mots qui n'ont bien sûr pas été évoqués), ces usages peuvent être criminels... et on imagine mal la secrétaire générale adjointe de l'UMP ne pas soutenir ce type de loi. L'essentiel du discours, par ailleurs relativement court, de Nathalie Kosciusko-Morizet a cependant porté sur la répartition de l'Emprunt national. Remerciant l'écosystème d'avoir appuyé son action en convainquant la commission Rocard-Juppé, elle s'est sincèrement réjouie : « Je ne boude pas mon plaisir, avoir les moyens de ses ambitions, c'est énorme. » Ce sont 4,5 Md€ qui seront en effet alloués au numérique, soit « plus de 15% du Grand emprunt ». Pour la secrétaire d'Etat, ce montant constitue « une reconnaissance en soi de l'importance du numérique ». La répartition de ce montant est également un motif de fierté. NKM, qui s'était plainte d'être chargée de l'Economie numérique alors qu'elle aurait préféré l'appellation Société numérique, y voit « une autre victoire ». « En plus des 2 milliards pour l'infrastructure, il y a 2,5 milliards pour les usages, les pratiques et les contenus dans un fonds pour la société numérique. » C'est, pour elle, « la reconnaissance que l'action publique ne doit pas se limiter aux tuyaux ». Nul doute que les adversaires d'Hadopi et de la Loppsi ne seront pas tout à fait d'accord. Et ils auront du mal à se faire entendre, car depuis que le montant est connu, a indiqué NKM, le secrétariat d'Etat est très courtisé. « On dit que l'argent rend les hommes sexy, il rend aussi les femmes sexy ! » (...)
< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |