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(20/01/2012 15:08:33)
Sécurité : Les Mac davantage ciblés par les attaques en 2011
D'après un document mis en ligne par F-Secure Labs, en 2011, les ordinateurs d'Apple ont été l'objet d'un nombre d'attaques beaucoup plus élevé que l'année précédente. Mais ce niveau demeure largement en dessous de celui des menaces concernant les ordinateurs PC sous Windows. Au total, l'équipe de recherche sur la sécurité du Labs a dénombré 58 variantes uniques de virus détectées entre avril et décembre. Près de la moitié, soit 29, de ces variantes étaient des Chevaux de Troie de type Downloader. Selon F-Secure, cette catégorie de Trojan est capable de télécharger secrètement des fichiers malveillants depuis un serveur distant, de les installer et de les exécuter sur l'ordinateur infecté.
Le document posté par F-Secure blog ne compare pas directement les données recueillies en 2011 avec le nombre d'attaques visant les ordinateurs Mac en 2010, ou avec des attaques comparables menées contre les machines tournant sous Windows, si ce n'est pour affirmer que les attaques visant les ordinateurs Mac sont en augmentation en 2011, mais tout de même encore très minimes par rapport à celles observées sous Windows. Pour l'instant F-Secure Labs n'a pas répondu à une demande d'information supplémentaire concernant les résultats figurant dans son document en ligne. Le lien qui renvoie au tableau Excel complet reprenant la liste des menaces émergentes sur Mac, inactif un certain temps, est à nouveau fonctionnel.
Des attaques cycliques avec des pointes en juin et octobre
La seconde menace la plus courante - le Labs en a détecté 15 - concerne les backdoors. Ces utilitaires d'administration à distance conçus pour traverser incognito les portes de sécurité peuvent prendre le contrôle d'un programme, d'un ordinateur ou d'un réseau à l'insu de l'utilisateur.
Le Labs a également détecté 7 chevaux de Troie, décrits par F-Secure comme des programmes sans capacité de réplication, mais en mesure d'exécuter des actions à l'insu de l'utilisateur ou sans son autorisation. Il signale un nombre équivalent de logiciels voyous ou d'antivirus utilisant des tactiques trompeuses poussant les utilisateurs à installer un code, qui une fois chargé, a un tout autre effet que celui attendu.
L'étude réalisée par F-Secure montre que l'an dernier la plate-forme Mac a subi des attaques par cycles, avec plus ou moins de menaces selon les mois, dont un pic en juin et un autre en octobre.
(...)(20/01/2012 14:37:38)Twitter acquiert Summify, agrégateur d'actualités sur les médias sociaux
« La vision à long terme de Summify a toujours été de recenser les actualités pertinentes pour les gens afin de gagner du temps » précise Summify sur son blog. En raison de l'acquisition de Twitter, Summify a cessé d'accueillir de nouveaux abonnés et devrait après intégration cesser son service. Le blog ne dit pas comment le site de micro-blogging va adapter les fonctionnalités de Summify, mais elles devraient apporter une réponse à la problématique de la pollution d'informations. Il est probable que Twitter s'en serve pour filtrer les actualités les plus pertinents en ne livrant qu'un résumé des posts sur un sujet particulier. (...)
(20/01/2012 13:09:29)Trimestriels Microsoft : bonne fin d'année, marge opérationnelle moindre
Comme l'an dernier à la même époque, Microsoft annonce une hausse de 5% sur le chiffre d'affaires réalisé entre octobre et décembre 2011, à 20,89 milliards de dollars (Md$), et un bénéfice net de 6,62 Md$ (-0,05%). En revanche, sa marge opérationnelle s'est un peu réduite sur ce deuxième trimestre fiscal, même si elle se maintient toujours très haut, à 38,3% (contre 40,9% l'an dernier).
Sur les six premiers mois de son exercice, de juillet à décembre 2011, l'éditeur de Windows a engrangé 38,257 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+5,8%) et son bénéfice net a progressé de 2,64%. La marge opérationnelle s'établit à 39,7% contre 42,27% l'an dernier.
Peter Klein, le directeur financier de Microsoft, s'est dit content des résultats « malgré un marché PC difficile », lors de la conférence téléphonique de présentation. « La demande pour nos produits et services a été forte », avec des résultats record sur la fin d'année, « grâce à l'expérience construite autour de la console Xbox 360 ». Il considère que son groupe est bien positionné pour poursuivre sa croissance, et évoque le bon accueil du CES sur les nouveaux téléphones et l'interface de type Metro que l'on retrouvera sur les PC, tablettes, téléphones et télévision.
Les revenus ont progressé sur toutes les zones géographiques, a indiqué le directeur financier, en particulier sur les marchés émergents.
+30% sur les offres Lync et Dynamics CRM
S'il n'a pas atteint les prévisions des analystes sur son chiffre d'affaires (le consensus s'établissait à 20,93 Md$ selon Thomson Reuters), Microsoft l'a dépassé sur son bénéfice par action. Les ventes de la division Business, qui couvrent la bureautique, la messagerie et les applications ERP et CRM (gammes Dynamics), ont progressé de 3% en un an, et jusqu'à 7% si l'on exclut le programme de garantie lié à Office 2010. Le deuxième trimestre fiscal 2011 incluait en effet dans son chiffre d'affaires 224 millions de revenus différé liés au programme de garantie associé à Office 2010. Près de 200 millions de licences de cette version de la suite bureautique ont été commercialisées depuis son lancement il y a 18 mois, dépassant les prévisions de l'éditeur, a souligné Peter Klein. Les ventes d'Exchange et de SharePoint ont augmenté de 10%, tandis que celles de Lync, l'offre de communication unifiée, et de Dynamics CRM ont progressé de plus de 30%.
+20% sur les ventes de System Center
La division Serveurs et Outils a réalisé un chiffre d'affaires de 4,77 Md$ sur le trimestre, en hausse de 11%, particulièrement tiré par les ventes des éditions premium de l'OS Windows Server et de la base de données SQL Server (croissance à deux chiffres) et du logiciel d'administration System Center (+20%).
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Les revenus de la division Windows et Windows Live ont en revanché baissé de 6% à 4,74 Md$. Plus de 525 millions de licences Windows 7 ont été écoulées depuis son lancement. L'OS client a pâti du ralentissement des ventes de PC, notamment sur le marché grand public. Meilleurs résultats en revanche dans le monde de l'entreprise où Windows 7 marche bien et se trouve installé sur un tiers des postes de travail dans le monde, selon Peter Klein.
La division Entertainment & Devices (loisirs et terminaux associés) a augmenté son chiffre d'affaires de 15% à 4,24 milliards de dollars. Désormais, il y a environ 66 millions de consoles Xbox 360 sur le marché, et 18 millions de capteurs Kinect, fonctionnant par reconnaissance des gestes. Quant au nombre d'abonnés au service de jeu en ligne Xbox Live, il a grimpé de 33% à 40 millions de membres.
Skype en phase d'intégration
Du côté de la division Online Services, on note une progression de 10%, le chiffre d'affaires s'établissant à 784 millions de dollars. Les rentrées générées par la publicité en ligne liés à la recherche se sont améliorées sur les trois derniers mois après une baisse ayant affecté Yahoo sur le trimestre précédent (juillet/septembre 2011). Le revenu par recherche a augmenté sur ce deuxième trimestre et Microsoft travaille dur pour coller aux objectifs de cette activité, a indiqué le directeur financier du groupe.
Enfin, Microsoft a commencé à intégré la technologie et les services de Skype dans ses produits durant la période écoulée. Même s'il est encore tôt, Peter Klein juge intéressantes les opportunités de redéfinir les communications en temps-réel pour les consommateurs et les entreprises dans le monde.
Pour l'ensemble de son année fiscale 2012, qui se termine le 30 juin prochain, Microsoft baisse les prévisions de dépenses opérationnelles qu'il avait faites en octobre pour tenir compte de l'acquisition de Skype. Elles s'établissent maintenant entre 28,5 et 28,9 milliards de dollars (contre 28,6 à 29,2 Md$ en octobre).
Annuels IBM : Des bons résultats 2011, mais timides en fin d'année
IBM a publié les résultats financiers du 4ème trimestre et de son exercice 2011. Pour le trimestre clôt le 31 décembre, la firme affiche un chiffre d'affaires de 29,5 milliards de dollars, en hausse de 2% par rapport au même trimestre de l'exercice précédent. Le bénéfice net a atteint 5,5 milliards de dollars, en augmentation de 4%. Les analystes s'attendaient à un CA de 29,7 milliards de dollars et un bénéfice net de 5,6 milliards de dollars.
Sur l'ensemble de l'année 2011, IBM a enregistré un chiffre d'affaires de 106,9 milliards de dollars, +7% par rapport à l'exercice 2010. Le bénéfice net a progressé de 7% également à 15,9 milliards de dollars. Le bénéfice par action gagne 13% à 13,06 $. « 2011 a été une très bonne année pour nous » explique Mark Loughridge, directeur financier d'IBM et d'ajouter « nos orientations stratégiques et nos investissements dans l'innovation ont permis de développer de nouveaux marchés et de renforcer nos positions sur des tendances comme l'analytique et le cloud ».
Les pays émergents continuent de participer à la croissance pour l'entreprise. Collectivement, les revenus du Brésil, Russie, Inde et de la Chine ont augmenté de 10 % en 2011. La zone américaine a connu une croissance de 3% des revenus pour le 4ème trimestre, tandis que la zone Asie-Pacifique a progressé de 2%, souligne le groupe. Avec ces résultats, la société a confirmé ses prévisions pour atteindre un bénéfice par action de 20 $ en 2015. Pour 2012, IBM prévoit d'augmenter son bénéfice par action de 10,5% à au moins 14,85 dollars.
Des résultats portés par les services et les logiciels, faiblesse pour le hardware
Christophe Ambrose, vice-président de Gartner Research, explique « Les résultats semestriels montrent encore une fois la croissance des activités logiciels et services d'IBM ». La division Global Technology Services a vu ses revenus croître de 3% à 10,5 milliards de dollars, tout comme la division Global Business Services à 4,9 milliards de dollars. Le CA de l'activité Software est en hausse de 9% à 7,6 milliards. Sur cette partie, on constate que certains produits ont bien marché comme les solutions WebSphere qui ont vu leurs revenus grimper de 21%, 14% pour les logiciels Tivoli et 9% pour l'Information Management. Par contre, les recettes issues de Lotus ont perdu 2%.
L'analyste de Gartner constate qu'« un certain nombre d'initiatives sur lesquelles IBM a investi au cours des dernières années commencent à générer des revenus, notamment les logiciels et services d'e-commerce de la gamme Smarter Commerce, mais aussi les solutions décisionnelles ». Le CA de Smarter Commerce a progressé de 25% et celui de la BI de 16%.
Un autre axe de croissance est le cloud computing. Dans ce domaine, les revenus ont plus que triplé depuis 2010, a déclaré Mark Loughridge. Christophe Ambrose tempère les propos du dirigeant en s'interrogeant « sur la définition du périmètre du cloud par IBM, s'agit-il des services clouds, de l'aide aux entreprises pour construire les infrastructures clouds ? ».
Pour les autres divisions, on notera que les revenus de Systèmes et Technologie ont baissé de 8% à 5,8 milliards de dollars. Cette chute provient des ventes exceptionnelles du zEnterprise 196 sur l'exercice 2010, qui a stimulé les revenus au quatrième trimestre de 2010, précise Mark Loughridge. Sur un an, le CA des System Z a diminué de 31 %. En revanche, les ventes de System Power ont augmenté de 6%.
(...)
Le cloud antivirus de McAfee détourné par des hackers
La solution «Saas for Total Protection» proposée par McAfee en mode Software-as-a-Service permet aux utilisateurs de se protéger des malwares contenus dans les e-mails mais aussi sur les sites internet. Dans une note récemment publiée, McAfee explique qu'une faille de sécurité a été repérée dans un composant logiciel installé sur le PC des utilisateurs clients.
La vulnérabilité qui découle de cette faille permet de transformer un ordinateur infecté en poste de relais pour l'envoi massif de spams, ce dont plusieurs clients ont fait les frais. En effet, la faille a été identifiée après les plaintes de plusieurs clients ayant eu la mauvaise surprise de voir leurs emails bloqués par leur fournisseurs et leur adresse IP apparaître sur des listes noires.
Selon l'éditeur de sécurité, cette faille ne peut cependant pas être utilisée pour consulter des données personnelles. McAfee a indiqué être sur le point de finaliser un correctif de sécurité, qui sera envoyé automatiquement aux utilisateurs.
ICTJournal.ch (...)(20/01/2012 10:59:25)Après Toyota, General Motors réfléchit à des vitres interactives
Conduit en partenariat avec la Bezalel Academy of Art and Design en Israël, le projet de General Motors a vu des chercheurs créer des prototypes de vitres interactives utilisant des "fenêtres perfectionnées" qui ont une surface tactile capable d'afficher des graphismes.
Toutes sortes d'applications destinées à être utilisées par les passagers durant de longs trajets ont été créées pour ces vitres spéciales. L'application Otto, par exemple, affiche un personnage animé qui survole le paysage à la fenêtre afin de distraire les enfants et de donner des informations sur la météo et le panorama, tandis que l'application Foofu permet aux enfants de dessiner de façon tactile. Mais l'une des possibilités les plus fascinantes est sans doute Spindow, une application qui autorise les utilisateurs à jeter un oeil à la fenêtre d'autres utilisateurs.
Un projet à long terme
Même si General Motors reconnaît qu'il n'y a pas "de projets immédiats pour installer des vitres interactives dans ses voitures de série", ses recherches en font le deuxième constructeur en moins d'un an à exposer les résultats d'une étude sur "les fenêtres interactives" - ce qui peut signifier que cette technologie n'est peut-être pas pour dans si longtemps.
L'été dernier, Toyota avait dévoilé une collaboration avec l'Institute of Interaction Design de Copenhague qui a permis d'utiliser la réalité augmentée sur les fenêtres de voitures pour divertir et informer les enfants.
La voiture-concept "Fenêtre sur le monde" ("Window to the World") est ainsi capable de traduire des panneaux en temps réel et de dire aux passagers à quelle distance la voiture se trouve de certains points.
(...)(20/01/2012 10:51:22)Annuels Spie Communications : croissance et ambitions pour 2015
L'intégrateur réseaux Spie Communications annonce un chiffre d'affaires en forte progression : 294 millions d'euros en 2010, 326 en 2011, en hausse de 11%. Il vise 400 ME en 2015. Sa rentabilité est au rendez-vous avec 4,5% d'Ebita en 2011, Spie Communications prévoit d'atteindre au moins le même niveau pour 2012. Dans le monde des intégrateurs réseaux, une telle dynamique n'est pas fréquente.
Spie Communications veut prolonger cette croissance dans les années à venir en élargissant son périmètre d'activité, l'intégrateur réseaux devient de plus en plus une société de services. Il travaille sur ce projet depuis deux ans. L'arrivée de nouveaux actionnaires (trois fonds associés au management au mois de mai dernier), leur sortie du capital et l'introduction en bourse à terme, justifient encore plus le nouveau plan. Rappelons également que l'intégrateur a racheté plusieurs sociétés, dans des activités complémentaires : par exemple VeePee qui lui apporte des compétences en hébergement.
Un projet défini en interne
Le nouveau projet est particulièrement charpenté, « nous avons défini 8 domaines stratégiques, explique Gilles Brazey, directeur général, 5 sont des solutions : communications unifiées et collaboration, infrastructures IP, sécurité, data center, bâtiment intelligent ; 3 autres des services : conseil et intégration, infogérance, services opérés et cloud. Le projet a été défini en interne par des groupes de travail animés par chaque membre du comité de direction. Un travail de co-création qui a mobilisé une centaine de cadres pendant six mois.»
Le but est d'élargir encore la palette d'activités de Spie Communications, trouver des relais de croissance, par exemple les services complémentaires du cloud, la sécurité avec les datacenter. Sur ce dernier point, la société a remporté des appels d'offres par cette compétence (Auchan, Ugap). L'activité sécurité représente 12 ME de CA pour Spie Communications.
L'intégrateur se prépare maintenant au lancement d'une offre Iaas, fin janvier, avec sa filiale VeePee. D'autres éléments du plan seront mis en oeuvre rapidement : collaboratif, sécurité, data center, bâtiment intelligent. La société reste également à l'affut de toute possibilité de croissance externe.
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Affaire Megaupload : Les Anonymous attaquent le FBI
Après l'annonce de la fermeture des sites de Megaupload par les autorités américaines et l'arrestation de 4 personnes, la réponse du groupe de pirates Anonymous ne s'est pas fait attendre. « 15 minutes après l'annonce, les sites du gouvernement et ceux de plusieurs noms du secteur de la musique et du cinéma vont tomber » a annoncé le groupe sur Twitter. Sur leur blog, ils listent les cibles : le Département de la Justice, le FBI, la Maison Blanche, la MPAA (Motion Picture Association of America) et la RIAA (Recording Industry Association of America) qui représentent les ayants droits du secteur de la musique et du cinéma, Universal Music, Vivendi France, Hadopi, etc. Ce matin, les sites de la RIAA et Universal Music étaient toujours inaccessibles ou en maintenance. Les sites gouvernementaux (FBI et le DOJ) ont été impactés pendant quelques heures, mais sont de nouveaux accessibles.
Quelles suites aux attaques ?
Il faudra maintenant savoir quelles seront les suites des attaques des Anonymous. D'autres offensives sont certainement à prévoir mais sous quelle forme ? Le groupe met à disposition un outil baptisé LOIC pour lancer des attaques DOS. Une chose est sûre, le groupe a su mobiliser rapidement près de 5 000 internautes pour réaliser ces attaques. Les Anonymous s'étaient déjà mobilisés en début de semaine pour protester contre les lois SOPA et PIPA, aux côtés de plusieurs sites comme Google, Wikipedia ou Craiglist.
(...)
Megaupload torpillé par le FBI
L'Agence Fédérale américaine a retenu 7 charges d'accusations contre la société Megaupload officiellement domiciliée à Hong Kong et ordonné le blocage des DNS des sites. Chose faite hier en fin de journée en Europe. Cette action d'éclat intervient un jour après que des milliers de sites dans le monde aient protesté le 18 janvier contre les projets de loi antipiratage aux États-Unis. Les autorités fédérales américaines ont annoncé aujourd'hui avoir démantelé un réseau pirate qui aurait généré un chiffre d'affaires de 175 millions de dollars.
Sept individus et deux sociétés ont été accusés de racket, de violation de copyright et de blanchiment d'argent par le Département américain de la Justice (DOJ) selon un communiqué du gouvernement.
Une myriade de sites web
Les deux sociétés - Megaupload Limited et Limited Vestor - exploitaient des sites connus sous les noms de Megaupload.com, Megavideo.com, Megastuuf.co et Megaporn.com... avec des serveurs situés aux États-Unis, au Canada, à Hong Kong et aux Pays-Bas. Selon les fonctionnaires fédéraux, le gang a généré 175 millions de dollars de recettes provenant de la vente d'espaces publicitaires et d'accès premium à leur service et aurait causé plus de 500 millions de dollars de dommages aux ayants droit. Parmi les contenus piratés distribués sur les sites Megaupload, on retrouve des films, des séries TV, de la musique, des livres électroniques et des logiciels.
«Cette action est parmi les plus grands cas de crime contre le droit d'auteur aux États-Unis», a déclaré le Départment de la Justice US dans son communiqué de jeudi. Les procureurs ont également défini le groupe Megaupload comme « une entreprise internationale de crime organisé qui serait responsable de piraterie en ligne massive dans le monde entier. »
4 suspects arrêtés, 3 autres recherchés en Europe
Parmi les sept hommes inculpés par un tribunal de Virginie (un grand jury plus exactement), quatre ont été arrêtés le 19 janvier en Nouvelle-Zélande par les autorités locales : Kim Schmitz, un informaticien allemand à l'origine du site (37 ans), Bram van der Kolk (29 ans), Finn Batato (38 ans) et Mathias Ortmann (40 ans). Leurs demandes de libération sous caution ont été refusées. Les trois autres - qui vivent en Estonie, en Allemagne et en Slovaquie - sont toujours en fuite. Les sept hommes inculpés par le Ministère américain de la Justice risquent, chacun, un maximum de 55 ans de prison s'ils sont reconnus coupables. Outre les arrestations d'hier, le FBI a également saisi 50 millions de dollars sur les comptes de Megaupload, des voitures de luxe pour un montant de 6 millions de dollars et a obtenu 20 mandats de perquisition aux États-Unis et ailleurs pour saisir les serveurs utilisés par les sites.
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Une cour américaine a également ordonné la saisie de 18 noms de domaine appartenant à Megaupload. Selon le réquisitoire du tribunal américain, Megaupload.com recevait 50 millions de visiteurs par jour et représentait 4% du trafic Internet. Le service de classement de sites Alexa répertorie actuellement la plate-forme Megaupload comme la soixante-deuxième audience web dans le monde. Au cours des trois derniers mois, les visiteurs du site représentaient en moyenne 1,4% de tous les utilisateurs d'Internet.
Un coup de semonce avec le black-out day du 18 janvier
Les arrestations d'hier arrivent juste après la tentative de « black-out d'Internet » de ce mercredi, lorsque des milliers de sites, y compris Google et Wikipedia, ont partiellement ou complètement noirci leurs pages d'accueil en signe de protestation contre les projets de lois américaines sur le piratage en ligne (SOPA) et la protection de la propriété intellectuelle (PIPA).
Ces deux propositions de loi - rédigées respectivement par la Chambre américaine des Représentants et le Sénat américain - sont conçues pour faciliter la tâche des ayants droit qui désirent fermer les sites étrangers qui diffusent des films piratés, de la musique et des logiciels. Les opposants ont toutefois fait valoir que ces projets de lois donnent aux propriétaires de contenu trop de pouvoir.
Les alternatives existent
Depuis l'annonce de cette fermeture, les différentes communautés sur Internet débattent des alternatives : FileServe, FileSonic, Rapidshare... mais également bitTorrent (pas très sûr) et bien sûr les newsgroups. Et depuis plusieurs mois, de nombreux forums de discussions travaillent sur les moyens plus faciles pour crypter les échanges et rerouter les adresses IP. Voir encore plus radicale, la création de réseaux communautaires limités à un groupe d'utilisateurs. On trouve des initiatives reposant sur une plate-forme Darknet ou F2F (Friend to Friend) de type Waste, un réseau I2P, un serveur NAS avec un réseau local WiFi crypté et des noeuds mesh reposant sur la distribution Linux basée sur Porteux (voir projet Byzantium du groupe de hackers HacDC). Plus ambitieux, le projet de réseau satellitaire Hackerspace Global Grid emmenait par un groupe allemand. Le retour des bons BBS mais avec des débits sans commune mesure.
(...)(19/01/2012 17:20:04)DynamoDB, une base de données NoSQL sur Amazon Web Services
Amazon Web Services a lancé hier, sous le nom de DynamoDB, un service de base de données NoSQL qui procure à ses utilisateurs une performance prévisible sur des capacités évoluant de façon transparente. Ce service, en version bêta, conviendra aux acteurs du web qui récupèrent, stockent et traitent un volume croissant de données. L'hébergeur explique qu'avant la mise à disposition d'une base évolutive de ce type, les utilisateurs d'AWS pouvaient passer beaucoup de temps à préparer leurs bases pour qu'elles tiennent le choc dans les périodes d'intense utilisation. En effet, les SGBD traditionnels ne sont pas conçus pour se dimensionner aussi rapidement.
« L'ajustement et la gestion des bases de données a toujours été le talon d'Achille des applications web », rappelle Werner Vogels, directeur technique d'AWS. Pour monter en puissance, les entreprises avaient le choix entre acquérir un matériel plus important ou répartir les bases de données entre les serveurs, explique-t-il. « Ces deux approches étaient de plus en plus compliquées et coûteuses », poursuit-il. « De surcroît, il y a une pénurie de profils techniques ayant les compétences spécialisées pour le faire ».
Le service Amazon DynamoDB stocke les données sur des disques SSD et les réplique sur différentes zones de disponibilité du service. Amazon Web Services l'a conçu en s'appuyant sur son expérience de la construction de grandes bases de données non relationnelles pour Amazon.com. Le site de vente en ligne l'utilise en interne sur sa plateforme publicitaire, ainsi que sur Amazon Cloud Drive (son service de stockage de musique en ligne), IMDb (Internet Movie Database, sabase de données sur le cinéma) et pour son offre Kindle. D'autres sociétés, comme Elsevier, SmugMug et Formspring, y ont également recours.
Une architecture redondante et massivement élastique, souligne Ysance
Les tarifs de DynamoDB sont pour l'instant donnés pour l'Amérique du Nord. Le service démarre avec un niveau d'accès gratuit offrant jusqu'à 100 Mo de stockage et une capacité en lecture/écriture de 5 écritures et 10 lectures par seconde. Les tarifs d'exploitation sont calculés en fonction d'un forfait horaire basé sur le débit réservé, sur la capacité de données stockées et sur le volume de données transféré. Quand un utilisateur crée sa table DynamoDB, il spécifie quelle capacité il veut réserver en lecture/écriture. Si le débit dépasse la capacité réservée, il peut être limité. Néanmoins, la console de gestion fournie par AWS permet facilement de procéder à des modifications, en fonction des changements de trafic anticipés, explique AWS sur son site.
Partenaire d'AWS en France, l'intégrateur Ysance pointe une avancée sur le plan technique. « Amazon DynamoDB offre à la fois une base de données de type Clé/Valeurs très performante, une architecture redondante, massivement élastique et une intégration native avec l'analytique » dans le cadre d'une offre simple et packagée, commente dans un communiqué Olivier Léal, co-directeur de la division Intégration de la société. Il considère aussi qu'AWS crée un nouveau modèle en proposant désormais un niveau de performance fonctionnelle et non plus une capacité de traitement. Avec ce service, c'est AWS qui « dimensionne l'infrastructure en fonction des besoins du client et non l'inverse », souligne Olivier Léal. (...)
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