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(18/11/2009 16:59:03)
Participer à notre conférence sur l'amélioration de la performance de son SI
Le 26 novembre prochain, LeMondeInformatique.fr, CIO et Réseaux-Télécom.net vous proposent de réfléchir à l'amélioration des performances de votre SI. Aujourd'hui, comme hier d'ailleurs, chaque euro investi dans le système d'information doit contribuer à atteindre les objectifs que l'entreprise s'est fixée. Pour vous aider à améliorer la performance de votre SI nous vous invitons à découvrir les pratiques et les outils mis en place par des responsables IT et des consultants pour connaître les vrais coûts des services informatiques, gérer l'achat de prestations et recourir la sous-traitance dans les meilleures conditions ou bien mesurer les apports réels aux métiers ? Parmi les participants aux tables rondes seront notamment présents François Blanc, DSI de Valeo, Pascal Buffard, Directeur des opérations de Axa France, Patrick Hereng, DSI du groupe Total, Didier Lambert, ancien président du Cigref et ancien DSI d'Essilor ou encore Alain Moustard, DSI de Bouygues Telecom. Réservée aux DSI, Directeurs informatiques, Responsables d'infrastructure, Architectes de SI, Managers IT et Chefs de projet, cette conférence gratuite se tiendra le jeudi 26 novembre 2009 de 8h30 à 13h à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris 8ème. Pour plus d'informations rendez-vous à cette adresse et pour vous inscrire suivez ce lien. (...)
(18/11/2009 16:00:17)Paiement sans contact : des tests avec PayPass pour remplacer les tickets de métro
Sur le salon Cartes et Identifications (du 17 au 19 novembre au Parc des expositions de Villepinte), le paiement sans contact continue de faire ses classes. MasterCard, la RATP et La Banque Postale renforcent leur partenariat dans le développement de la technologie, baptisée PayPass, en mettant les agents de la régie à contribution. Objectif : s'assurer que les voyageurs peuvent régler et valider directement leur accès aux lignes de métro sans avoir à acheter au préalable un ticket à un distributeur ou dans un point de vente. 50 agents RATP testeront la technologie PayPass de Mastercard au cours du premier trimestre 2010. Equipés de la carte de paiement, ils n'auront qu'à la passer sur les valideurs RATP dédiés pour valider leur titre de transport et être débités du montant correspondant à ce dernier. A terme, cette solution s'adressera en priorité aux voyageurs qui achètent des titres de transport pour des déplacements occasionnels. Les résultats de ces tests seront transmis au Stif, autorité organisatrice des transports en Ile-de-France, qui jugera de la pertinence du déploiement du système à l'attention du grand public. MasterCard, la RATP et La Banque Postale développent ensemble le paiement sans contact dans les transports en commun depuis novembre 2008. (...)
(18/11/2009 14:46:03)Avec son cloud Azure, Microsoft lance une place de marché et des services associés
Lors de sa conférence développeur PDC 2009, Microsoft a officiellement annoncé la date de disponibilité de sa plateforme cloud Windows Azure (voir tarifs en ligne): ce sera donc le 1er janvier 2010. Avec cette solution, l'éditeur complète sa stratégie S+S, Software + Services, et arrive sur un marché en plein essor : la fourniture de prestations en ligne (location de ressources, d'espace de stockage, de logiciels et d'autres services), facturées en fonction de l'usage à destination des entreprises comme du grand public. Solution ambitieuse, Azure vient concurrencer les offres d'IBM, de Sun ou d'Amazon.com qui avaient cru, bien avant Redmond, au Cloud Computing. C'est Ray Ozzie, architecte logiciel en chef de Microsoft, qui a présenté Windows Azure et SQL Azure lors de son discours d'ouverture. « Nous entrons dans une nouvelle ère de solutions auxquelles les utilisateurs accèdent déjà via leur PC, leurs téléphones mobiles et le web. Ces ressources reposent déjà sur des data center que nous désignons par les termes de « cloud privé » et de « cloud public ». Dans son allocution, Ray Ozzie illustrait cette nouvelle façon d'utiliser les ressources informatiques avec l'analogie des « trois écrans et du nuage (cloud) », à savoir diffuser des logiciels et des services sur des PC, des terminaux mobiles et des télévisions. Cette vision de "trois écrans et d'un nuage» permettra aux développeurs de créer des applications qui peuvent être réutilisées et livrées via un cloud (Windows Azure), sur un serveur (Windows Server) ou sur le bureau de l'utilisateur (Windows 7), selon ce qui sera le plus commode ou offrira les meilleures performances, explique Ray Ozzie. Une place de marché maison pour accompagner Azure La plateforme Azure est accompagnée d'une place de marché en ligne baptisée PinPoint, permettant aux partenaires de proposer et de vendre leurs applications. Solution concurrente de Salesforce.com, une market place disponible depuis 4 ans, PinPoint proposera plus de 7000 logiciels et pourra compter sur un service d'organisation des données, connu sous le nom de code « Dallas », reposant entièrement sur les solutions Windows et SQL Azure. Grâce à « Dallas », les développeurs et les utilisateurs pourront accéder à des données de référence depuis n'importe quelle plateforme, pour construire leurs propres services et mashups (combinaison de plusieurs sources d'informations). Les ressources actuellement disponibles dans « Dallas » sont de type gratuites ou payantes et incluent notamment celles de Navteq, WaveMarket, CitySearch, First American, RiskMetrics Group ou infoUSA.com. Signalons toutefois que tout comme Azure, « Dallas » est, pour l'instant, uniquement disponible en version CTP limitée (Community Technology Preview). « Windows Azure va finir sa période de tests, puis entrer en production le 1er janvier, mais les clients ne seront facturés que début février » a précisé Ray Ozzie. Techniquement Azure sera hébergée dans trois paires de data center à Chicago et San Antonio pour l'Amérique du Nord, à Dublin et Amsterdam pour l'Europe, et à Singapour et Hong Kong pour l'Asie. Microsoft ne précise toutefois pas encore si les clients pourront régionaliser leurs applications. Les start-ups à l'honneur Pour présenter les premiers services développés avec Windows Azure, Microsoft a intelligemment mis en avant ses traditionnels détracteurs : les start-ups de la Silicon Valley et les officines du gouvernement fédéral américain. Automattic, baptisé à San Francisco, utilise, par exemple, Azure pour héberger certains composants de sa populaire plateforme de blogs Wordpress, a expliqué le fondateur de la société, Matt Mullenweg. Autre start-up de San Francisco, Seesmic, propose une version de son service pour Twitter reposant sur Azure et Silverlight. La NASA a publié des images 3D réalisées par le véhicule robot martien et proposées gratuitement au grand public, grâce au service de gestion des données « Dallas ». Le premier DSI fédéral américain, Vivek Kundra, a indiqué que le gouvernement envisage d'accélérer la publication de données à destination du grand public. Il a comparé le potentiel « explosif» de cette solution en termes de services et d'applications à la décision du gouvernement américain d'autoriser l'utilisation des données GPS pour un usage civil. Associer le cloud Azure et les infrastructures classiques Windows Pour démontrer que la plateforme Azure peut s'adapter à tous les besoins, Bob Muglia, responsable de l'activité Server and Tools chez Microsoft, a cité l'outil de recherche web maison, Bing, qui fonctionne sur plus de 100 000 serveurs. Bob Muglia a également annoncé le projet Sydney, qui permettra aux entreprises de connecter leurs propres serveurs à des services Azure. Enfin, Bob Muglia a présenté la bêta AppFabric, un serveur d'applications pour Windows Server et Azure. Avec AppFabric, les développeurs pourront déployer et gérer plus facilement des applications sur des serveurs locaux et sur des services Azure. Cet outil combine les fonctionnalités du serveur d'applications Dublin et la technologie de cache du programme Velocity. Les versions bêta de Sidney et d'AppFabric seront disponibles courant 2010. (...)
(18/11/2009 11:40:18)Apec : -30% d'offres d'emploi pour les cadres dans l'informatique en octobre
La chute a ralenti, en octobre, sur les offres d'emplois destinées aux cadres sur Internet, selon l'indice réalisé par l'Apec. Mais dans ce paysage, les cadres informaticiens ne sont pas ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Globalement, l'association pour l'emploi des cadres enregistre sur le mois dernier une baisse de 71 points de son indice mensuel (*) des offres en ligne, à comparer au recul de 107 points en septembre. Sur la période, 21 246 offres lui ont été confiées au total, soit une baisse de 21% par rapport à octobre 2008 (-17% à nombre de jours ouvrables comparables), contre -30% en septembre 2009 par rapport à septembre 2008. 5 483 de ces offres s'adressaient à des cadres employés dans le domaine de l'informatique, ce qui représente pour ces derniers un retrait de 30% des offres par rapport à l'an dernier (7 872 offres avaient été confiées à l'Apec pour les cadres de l'informatique en octobre 2008). En cumul, sur douze mois glissants, le nombre d'offres d'emploi confiées à l'Apec dans le domaine de l'informatique a chuté de 34%, alors que sur l'ensemble des offres, tous secteurs confondus, le recul se limite à 26%. On note tout de même une amélioration par rapport aux chiffres enregistrés en septembre dernier : les offres d'emploi pour les cadres de l'informatique avaient alors reculé de 38% par rapport à septembre 2008. Comme les mois précédents, la baisse a touché en octobre les différentes catégories de cadres de l'informatique, hormis les postes de direction, toujours recherchés (123 offres en octobre 2009 contre seulement 52 en octobre 2008). En informatique de gestion, en revanche, le nombre d'offres recule de 38% (2 654 offres contre 4 300 en octobre 2008). (*) La base 100 de l'indice Apec, établi chaque mois sur les offres d'emploi de cadres diffusées en ligne, a été fixée en janvier 2004. (...)
(18/11/2009 10:15:13)Focus sur le Lean, les méthodes agiles et l'Offshore aux Valtech Days
Les Valtech Days organisés par la société de services Valtech se sont déroulés le mardi 17 novembre à La Défense. La journée a fait la part belle aux retours d'expérience sur les méthodes agiles, le Lean Organisation, le Lean Developpement et leur compatibilité avec l'Offshore. Le premier témoignage a été réalisé par Stuart Alldis, responsable e-Commerce de Rail Europe, une filiale de la SNCF située à Londres et qui commercialise des billets TGV ou de l'Eurostar. Son activité repose sur les boutiques, un call center et des sites Web. Stuart Alldis a confié le développement de trois applications Web B2B et B2C à Valtech, dont une partie des développeurs se trouvent en Inde, à Bengalore. Il a opté pour la méthodologie Agile, Scrum, qui repose sur un processus itératif. Comment arriver à créer la proximité entre les équipes de développement et les responsables métiers qu'impose la méthodologie Agile alors que des milliers de kilomètres séparent Rail Europe de Bengalore ? C'est Stuart Alldis qui joue les rôles de passerelle entre les deux mondes : les métiers situés en Grande Bretagne, et les équipes indiennes qui réunissent une vingtaine de développeurs. Il aura donné de sa personne puisqu'il aura réalisé 24 déplacements à Bengalore, en passant à chaque fois 1 semaine en Inde par mois. De substantielles économies grâce à l'offshore Grâce à l'Offshore, Stuart Alldis estime avoir réalisé de substantielles économies. « Pour un coût de 600 € pour un développeur en Grande Bretagne, l'économie est de 70% en Inde. Et ils ne travaillent pas de 9 heures à 5 heures, mais de 9 heures à 9 heures, si nécessaire » déclare-t-il. Et ce ne sont pas les quelques milliers d'euros pour ses propres déplacements qui auront grevé le budget : « Je dépense 1,5 million d'euros en tout par an en développement »précise-t-il. L'usage des méthodes Agiles a également permis de modifier fréquemment les spécifications, au fur et à mesure que venaient des idées d'amélioration des sites Web. Stuart Alldis opte désormais pour des réalisations au forfait plutôt qu'en régie. « Nous nous connaissons bien maintenant avec les équipes de développement, et estimer un forfait devient faisable, je ne conseillerai pas cette approche au début de la relation » indique-t-il. Quelques conseils pour réussir son projet Il donne également quelques conseils afin de réussir la méthodologie Scrum malgré les milliers de kilomètres entre lui et les équipes indiennes : « Faire en sorte que cette équipe lointaine soit une extension de votre propre équipe de développement [Il ne dispose que de deux développeurs en Grande Bretagne], il faut connaître tous ces développeurs, car ce sont eux qui créent votre site Web et donc votre richesse, allez les voir dans leurs bureaux, et ne vous enfermez pas dans une salle réunion avec les responsables des équipes uniquement". "Il faut créer l'impression qu'ils font partie de votre propre société. Nous leur avons par exemple donné des posters de TGV qu'ils ont placé dans leurs salles de développement. Ce qui renforce la proximité avec notre activité. Utilisez aussi des outils de messagerie instantanée, nous utilisons Skype, et la visio conférence. Les appels téléphoniques durent entre 5'' et 1 heure. Et soyez toujours disponible malgré le décalage horaire. J'ai confié mon email et mon numéro de téléphone mobile à chaque développeur », poursuit Stuart Alldis. Focus sur la méthodologie Lean Deux autres présentations durant la matinée ont eu comme axe la méthodologie Lean. Le Lean a pour objectif de supprimer tous les gaspillages et toutes les actions inutiles effectuées soit dans les processus de l'entreprise, soit dans les développements logiciels, et qui ne créent pas de valeur pour le client. On passe alors au crible les processus et l'on traque les améliorations possibles. « Par exemple, une discontinuité de processus dans la saisie d'un client puis de sa commande à cause d'un Batch informatique durant la nuit peut coûter une perte de productivité importante pour les équipes commerciales, alors qu'il suffit de déployer les outils ad hoc pour supprimer cette perte de temps » illustre-t-on chez Valtech. Toutes les non créations de valeur pour le client ne peuvent pas forcément être supprimées. « Par exemple la conformité réglementaire, ou les processus internes à l'entreprise comme la gestion de la comptabilité n'apportent rien au client mais ils sont indispensables. » Un exemple chez Thalès Autre cas, Thalès a montré comment il employait le Lean Organisation, le Lean Developpment et la méthodologie XP (eXtreme Programming) afin de réduire les erreurs sur ses logiciels destinés aux Airbus et pour mieux coordonner ses équipes souvent éclatées entre plusieurs sites à l'international. « Le Lean, les méthodes agiles sont compatibles avec l'Offshore, mais il faut choisir ses partenaires » a précisé Eric Gauthier, en charge de la branche production chez Thalès soit 12 000 personnes. Il a ajouté : « Le Lean permet aux équipes de se responsabiliser. Il vient en complément de CMMI qui permet de structurer l'ensemble des processus. Contrairement à ce que l'on croit CMMI n'est pas synonyme de cycle en V. CMMI et méthodes agiles sont compatibles » a-t-il précisé. Depuis 2008, Thalès a réalisé 100 projets Lean, dont 56 en 2009. Thalès s'est intéressé au Lean dès 2006 pour ses apports dans le développement. « Il faut éviter notamment le défaut de la surspécification, avec le Lean on développe ce qui a de la valeur pour le client. Cela oblige à regarder le développement comme si l'on était le client. » (...)
(18/11/2009 09:58:30)Selon la Fevad, l'e-commerce ne connait pas la crise
Selon François Momboisse, président de la Fevad (*) trois éléments positifs ressortent (*): « Le e-commerce poursuit une croissance insolente, pas de baisse, bien au contraire, malgré la crise économique sur le 3ème trimestre. Deuxième observation, la création d'entreprise sur ce secteur bat des records, nous sommes à +30% par rapport à l'an passé, là encore malgré la crise. Enfin, les perspectives pour les ventes de Noël sont également très positives ». Pour livrer des estimations aussi flamboyantes, la Fevad s'appuie sur des chiffres effectivement des plus positifs. Sur le 3ème trimestre 2009, les ventes en ligne ont progressé de 30% (par rapport au même trimestre de 2008). Elles n'avaient progressé « que » de 25% sur les six premiers mois de l'année, alors que les ventes dans le commerce de détail reculaient de 2,5% sur les neuf premiers mois de l'année. Le BtoB reste en retard Le secteur le plus en retard, et même le seul vraiment dans ce cas, reste le e-commerce BtoB. Au 1er trimestre de cette année, il reculait de 2% (par rapport au même trimestre de 2008), il reculait également, mais de 5% au deuxième trimestre, il repasse en positif, avec +2%, au 3ème trimestre. Conclusion : quelque soit le secteur considéré le e-commerce repart à la hausse sur les trois derniers mois et s'annonce sous les meilleurs auspices aussi bien pour le 4ème trimestre que pour l'ensemble de l'année. D'autres éléments plus qualitatifs ressortent. Le nombre de sites marchands a progressé de 34% en un an, ce qui représente 15 000 nouveaux sites, on en compte désormais 59 700, ils devraient être 65 0000 en fin d'année. Le commerce sur le téléphone mobile décolle, 905 000 utilisateurs l'ont essayé. Le montant des transactions remonte, après les baisses enregistrées aux 1er et 2ème trimestres (de -5 et de -4%), pour remonter au 3ème trimestre, il est maintenant de 92 euros. Un cyber Noël 2009 en hausse de 5% par rapport à 2008 Pour Noël, la Fevad prévoit une hausse des ventes, elles devraient atteindre 5 milliards d'euros. 5% de hausse par rapport à l'an passé. Les e-consommateurs font ressortir plusieurs critères de choix en faveur d'internet : le prix (66% des réponses contre 62% en 2008), l'aspect pratique (65% contre 53%), la rapidité (54% contre 39%). De son côté, l'Institut Médiamétrie évalue à 70% le nombre d'internautes qui devraient passer des commandes en ligne pour les fêtes de fin d'année, 2 points de plus que l'an passé. Ils seraient 11% à dépenser plus que l'an passé, 77% autant. 30% d'entre eux comptent laisser plus de 50% de leur budget de fêtes sur Internet. GFK aborde le même sujet sous un autre angle. Pour lui, les achats de biens techniques (gros et petit électroménager, télécoms, électronique grand public, photo, micro-informatique) sont réalisés à 10,7% par Internet au 3ème trimestre. Cette proportion passerait à 12% sur le 4ème trimestre. Elle est de 17% en Grande-Bretagne et de 15% en Allemagne, ce qui laisse donc une marge de progression au e-commerce français. (*) La Fevad publie son 3ème baromètre trimestriel des ventes en ligne, il comporte une analyse des neuf premiers mois de l'année et une estimation des ventes de Noël. La Fevad utilise deux sources, un échantillon de 37 sites de e-commerce et les déclarations des 7 plate-forme de paiement en ligne. (...)
(18/11/2009 09:48:31)A la surprise de tous, Vivendi achète très cher GVT, un petit opérateur brésilien
( Source EuroTMT ) C'est peu dire que Vivendi déconcerte les analystes financiers et les investisseurs. Il a publié des comptes trimestriels mitigés malgré les bonnes performances financières de ses filiales SFR et Canal +. Et de plus, le groupe de communications a annoncé, vendredi 13 novembre, le rachat de la majorité des actions de l'opérateur brésilien GVT et le lancement d'une OPA sur le solde du capital. Un scénario auquel ne croyaient pas, il y a encore quelques jours, les analystes, d'autant que Vivendi était confronté à une contre-offre lancée par Telefonica, qui semblait bien mieux armé pour acquérir le petit opérateur haut débit en étant déjà présent au Brésil dans la téléphonie mobile. En mariant GVT avec sa filiale mobile, Telefonica pouvait mettre en place des synergies, lui permettant de surpayer l'opérateur brésilien. Début novembre, il avait d'ailleurs relevé son offre et les analystes considéraient que Vivendi n'avait pas les moyens de s'aligner. Mais en surenchérissant d'un tiers son offre de rachat, Vivendi a convaincu les actionnaires fondateurs de GVT de lui vendre leurs actions. Lundi, la réaction des investisseurs ne s'est donc pas faite attendre : le cours du titre Vivendi était en baisse, en cours de séance, de 2,6 %. Les analystes n'hésitaient pas à se montrer très critiques. Un prix d'achat inexpliqué Compte tenu du prix élevé payé par Vivendi (l'opération valorise GVT à 2,9 milliards d'euros, soit plus de 9 fois l'Ebitda prévu en 2010, contre un ratio moyen de 4,9), « le groupe aura énormément de mal à convaincre de la rationalité financière de cette opération » soulignait un analyste. Et pour ce dernier, ce rachat met aussi à mal l'image de discipline financière que s'était construite le groupe depuis quelques années. Ainsi, durant l'été, les analystes financiers avaient apprécié la décision de Vivendi ne pas relever son offre pour acquérir les activités africaines de Zain, alors que ces activités pouvaient permettre au groupe français et à sa filiale Maroc Telecom de devenir un acteur de poids dans la téléphonie mobile en Afrique. Un ticket d'entrée sur le marché brésilien Certes, le groupe français pourra toujours souligner que le coût de cette acquisition est largement supportable, d'autant qu'il peut espérer sortir du capital de NBC à l'occasion de l'entrée au tour de table de Comcast : ses 20 % dans le groupe audiovisuel américain sont valorisés autour de 3,6 milliards d'euros. Mais les analystes pouvaient espérer une autre utilisation de ces fonds : le rachat des actionnaires minoritaires du groupe Canal + (comme Lagardère), un dividende exceptionnel, etc... De plus, l'entrée de Vivendi sur le marché brésilien des télécoms est, pour le moment, incomprise. Le groupe français justifie l'opération par les qualités de GVT, qui connaît une forte croissance (de l'ordre de 30 %) dans un marché promis à un développement rapide. Mais l'absence de synergies évidentes avec les autres activités de télécommunications du groupe amène les analystes à s'interroger sur les véritables motivations de l'opération. D'autant que, compte tenu du prix payé, ce n'est même pas un bon coup financier. Comme la notice de l'offre publique d'achat n'est pas encore disponible, des analystes craignent aussi un renchérissement du prix final, dans le cas où des clauses de compléments de prix auraient été conclues avec les actionnaires fondateurs de GVT. (...)
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