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PC et portables
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(01/02/2011 09:48:37)
Lotusphere 2011 : IBM a les yeux tournés vers le cloud et l'intégration
« Get Social, Do Business » (Aller vers le social, c'est faire des affaires), tel est le leitmotiv du millésime 2011 de Lotusphere d'IBM à Orlando. Et l'aspect social est décliné sur l'ensemble des métiers de l'entreprise, relation avec le client, échange et partage entre centres d'activités, webconferencing, boîte à idée, etc. Pour mettre en perspective cette montée en puissance du partage de compétences, IBM avait invité Kevin Spacey en guest star. Ce dernier a rappelé son intérêt de voir émerger et de dénicher de nouveaux talents à travers son site triggerstreet.com (sorte de mymajor company, qui demande une contribution aux internautes pour financer les premiers longs métrages). Il est aussi connu pour avoir produit le film relatant la vie de Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, « The social network », qui a obtenu 6 nominations pour la prochaine cérémonie des oscars.
La bureautique dans les nuages
Après le show bien rôdé, place aux annonces. La première est la disponibilité au deuxième semestre 2011 de la suite bureautique Lotus Symphony (reposant sur une base du logiciel Open Source Open Office) en mode cloud. Cette version hébergée se décline en traitement de texte, tableur et outil de présentation. Elle sera accessible aux utilisateurs de Lotus Live et entre en concurrence directe avec les offres d'Oracle, Microsoft et Google. On retrouve ainsi des fonctionnalités comme le partage et la modification de document en temps réel et en simultané. Jeff Schick, vice-président Social Software d'IBM a indiqué que la suite en version cloud serait payante, comme une option au sein de la plateforme en ligne LotusLive. Aucune précision n'a été cependant apportée sur le montant de cette option, mais le prix devrait être suffisamment agressif pour être compétitif. IBM souhaite qu'une majorité de ces clients migrent vers cette solution. Une version « technical preview » est déjà disponible pour les développeurs pour travailler sur l'intégration et l'enrichissement des fonctionnalités.
Renforcer le dialogue avec les applications d'entreprises
Pour améliorer les offres collaboratives, l'accent a été mis à Lotusphere sur une plus grande intégration entre les services proposés par IBM et les applications d'entreprises. La semaine dernière, Big Blue avait ainsi annoncé des passerelles entre LotusLive et SugarCRM et Ariba, pour accompagner le développement du « social commerce », capable de dialoguer entre les revendeurs et les partenaires commerciaux. Pour accélérer ce processus d'intégration et d'adoption au sein de l'entreprise, IBM propose un ensemble d'outils basés sur des API qui se chargent d'agréger le contenu des différentes applications et de le délivrer au sein d'un framework rénové. Jeff Schick admet s'être inspiré de Facebook pour proposer le système « streaming activity ». Sur la même interface, le collaborateur dispose de sa messagerie et de son flux d'informations provenant des applications mis en mode collaboratif (Twitter, Facebook, mais également des ERP comme SAP). « Cela évite de basculer d'une application à une autre, le collaborateur peut interagir directement sur l'information », précise le responsable. Ce framework, qui peut se définir comme une extension de la solution Lotus Connections, s'adapte à l'ensemble des postes clients, y compris les smartphones ou les tablettes. Il s'agit aussi de la première étape du projet Vulcan, présenté lors de l'édition précédente de Lotusphere.
Le co-CEO du constructeur canadien RIM, Jim Balsillie, a tenu à présenter la disponibilité de ce framework sur la tablette maison, le Playbook. Les autres constructeurs ou éditeurs ne sont pas oubliés. La disponibilité sur iPhone et iPad, ainsi que l'interopérabilité avec Android et Symbian est également assurée pour l'application Lotus Live Notes Traveler.
Illustration : Séance de questions/réponses, de gauche à droite, Jim Balsillie, co-CEO de RIM, Alistair Rennie, General Manager de Lotus Software et Collaboration Solutions, Jeff Schick, Vice-Président de Social Computing Software, Kevin Canaugh, Vice-Président Messaging et Collaboration Software, et Larry Bowden, Vice-Président de l'activité Portail et Web Experience Software.
Crédit Photo: D.R. (...)
Fujitsu se démarque sur le marché des stations de travail
La marque est principalement distribuée via les grossistes Ingram Micro, Tech Data et ETC, les trois premiers distributeurs IT du marché français. « Nous savons que nous devons aller au-delà en proposant un écosystème fort avec des éditeurs, tels que Adobe, et garantir une disponibilité très rigoureuse », conclut Didier Halbique.
Petite progression des ventes informatiques en 2010 en France selon GfK
Le baromètre GFK parle d'abord d'un retour de la croissance. Le marché total (produits télécoms + informatique + photos + EGP et leurs accessoires, mais sans les consoles) représente 17,7 milliards d'euros sur 2010. En progression de 0,9% par rapport à 2009, qui enregistrait un recul de 0,9%. Pour rappel, 2008 était à -5,5% par rapport au pic historique de 2007 : 18,7 milliards d'euros. « On est dans un tunnel, entre 17 et 18 milliards d'euros depuis cinq ans » commente François Kipfel, directeur général adjoint de GFK, le marché ne bouge pratiquement pas.
Certaines tendances sont pourtant fortes. Entre produits, avec des variations différentes suivant les segments, les télécoms progressent de 5,6% en 2010, l'informatique de 3,7%, tandis que la photo chute de 4,7% et l'EGP de 1,8%. D'une saison à l'autre, avec un 1er trimestre en légère progression, un mois de mai à +14% du fait de la coupe du monde de foot, la fin de l'année par contre a plongé : -3% en octobre, -6% en novembre, -6% en décembre.
La France se situe parmi les mauvais élèves de la classe européenne, avec 1% de progression (croissance en valeur), quand l'Allemagne est à +6% et le Royaume-Uni à +2%. Cet écart quantitatif se retrouve dans les motivations des consommateurs. Les français achètent toujours plus mais de moins en moins cher : en 2010 ils ont commandé en moyenne 3,3 biens techniques, contre 3,1 en 2009, 3,2 en 2008, mais avec un prix moyen en baisse de 5%, il était en baisse de 4% en 2009, de 3,5% en 2008. Des prix moyens en baisse sur toutes les familles de produits, là encore c'est une spécificité du marché français.
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Les ventes Internet sont plus faibles en France que dans les pays comparables
La distribution affiche des tendances proches de celles des années passées. Les spécialistes représentent 22% des ventes, en baisse de 5%. Les GSS +0,1% à 39% des ventes (et en incluant leurs ventes sur Internet). Les hypermarchés +1% à 27% des ventes (en incluant leurs ventes sur Internet). Les plus fortes progressions se trouvent dans la dernière catégorie, celle des grands magasins et des vendeurs à distance, qui représentent 12% des ventes en progression de 7%. Le canal Internet est plus faible en France que dans les pays comparables : 14% chez nous, mais 20% au Royaume-Uni et 21% en Allemagne.
L'optimisme vient d'autres données. En particulier le multi équipement en matière de PC. Actuellement, 29% des foyers français ont 2 ordinateurs ou plus (contre 15% fin 2007), 53% d'entre eux possèdent 2 télévisions ou plus. L'équipement en PC devrait rattraper celui en télévisions. GFK note également la poussée des tablettes PC. Le marché des PC augmente de 2%, mais de 8% si on ajoute les tablettes. Ces dernières ont représenté, en 2010, 220 millions d'euros, contre 361 pour les netbooks (+15%), 2,4 milliards pour les PC portables (+2%), 850 millions d'euros pour les desktops (pas de progression).
Les tablettes vont peut être commencer à cannibaliser les netbooks et les PC portables. En tout cas la mobilité, sous toutes ses formes, atteint des records. Avec peut être un risque de retour à la baisse des prix. Le consommateur s'oriente également massivement vers les produits de stockage. Une conséquence de sa mobilité. Il fait la fête aux produits télécoms.
Intel travaille sur une technologie bloquant les attaques zero days
Justin Rattner, CTO d'Intel, a expliqué à nos confrères de Computerworld, que des chercheurs internes travaillent sur une technologie de sécurité qui permet d'arrêter toutes les attaques zero-day. Sans donner beaucoup de détails à ce sujet, il espère que les travaux seront publiés cette année. « Je pense que nous avons quelques idées pour changer la donne vis-à-vis des logiciels malveillants », a déclaré le CTO d'Intel. « Nous allons voir un saut extrêmement imprtant dans la capacité des futurs terminaux, ordinateurs, smartphones, tablettes ou les télévisions connectées, à se défendre contre les attaques. »
Il a précisé que la technologie proposée ne sera pas basée sur les signatures, comme le font les spécialistes de la sécurité actuellement. La détection de logiciels malveillants basés sur la signature repose sur la recherche de modèles connus au sein du code malveillant. Cependant, les attaques «zero day» ou de malwares plus complexes n'ont pas de code connu et il est donc difficile de s'en prémunir. « Nous avons découvert une nouvelle approche qui empêche les attaques les plus virulentes. Elle devrait arrêter celles de type zero-day». La technologie comprendra un aspect matériel, sans savoir pour l'instant si une brique logicielle est envisagée.
Fiabilité et avantage concurrentiel
Dan Olds, analyste chez Gabriel Consulting, indique que si cette technologie fonctionne comme Justin Rattner l'explique, il pourrait s'agir d'une avancée majeure pour la sécurité informatique. « Si Intel dispose d'une technologie matérielle qui peut sûrement arrêter les attaques zero-day, ce serait une grande victoire dans la guerre contre les logiciels malveillants », confirme le consultant. « La clé, c'est que ce système doit être fiable. Il doit avoir la capacité de discerner le logiciel légitime du programme malveillant. En résolvant ce problème, cela donnera un avantage concurrentiel à Intel par rapport à AMD. » Il ajoute que la technologie qui repose sur du matériel peut être très intéressante. « La meilleure protection est une combinaison de matériel et de logiciels. La sécurité du matériel peut être plus forte et plus rapide dans certaines situations, mais elle n'est pas aussi souple que les mécanismes purement logiciels. Le grand changement ici, c'est qu'Intel devrait tirer parti des fonctions de sécurité dans le circuit ou le processeur » conclut Dan Olds.
Justin Rattner a déclaré que les chercheurs d'Intel ont travaillé sur cette technologie de sécurité avant que la compagnie ne propose d'acquérir McAfee, spécialiste de logiciel de sécurité, pour 7,68 milliards de dollars. Toutefois, cela ne signifie pas que McAfee serait écarté des travaux menés.
Illustration : Justin Rattner, CTO d'Intel
Crédit Photo: D.R
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