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(16/02/2012 10:11:25)

Les éditeurs du Syntec Numérique publient le Livre noir et blanc du logiciel

« Il y a dix ans en arrière, la R&D dans une automobile était liée à sa fabrication, maintenant, 25% de cette R&D vient des logiciels informatiques » a expliqué Bruno Vanryb, président du collège éditeurs du Syntec Numérique et PDG d'Avanquest, lors de la présentation du livre noir et blanc du logiciel. Il  replace ainsi le secteur de l'édition de logiciels dans son nouveau contexte. Un secteur qui touche désormais toutes les activités de la société, et doit être mieux reconnu.

Toutefois, ce secteur souffre de blocages. Avant tout sa dispersion entre de multiples entreprises trop faibles en taille. La France compte 3 200 éditeurs, mais 63% d'entre eux réalisent moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires. 30% se situent entre 10 et 50 ME, 4% entre 50 et 100, 3% seulement au-delà de 100 ME de CA annuel. Dès qu'ils grandissent, ils se font racheter. Passer de PME à ETI (entreprise de taille intermédiaire) est donc problématique.

L'équipe de Bruno Vanryb propose d'abord la création d'un statut de « société créatrice de logiciels ». Les éditeurs informatiques relèvent en effet, du point de vue juridique et fiscal, de différents statuts : entreprise de croissance, société industrielle, activité de R&D. Ce nouveau statut serait une transformation de celui actuel de JEI. Le Syntec Numérique travaille depuis des mois sur ce projet. Il faudrait avoir 500 salariés et 20 ans d'existence pour y accéder. Le segment visé est bien celui des PME voulant devenir ETI, donc grandir en taille.

Les entrepreneurs forment les entrepreneurs

Le Livre noir et blanc insiste ensuite sur la formation marketing des chefs d'entreprise. Un vieux problème très français, nous sommes plus techniciens que vendeurs. La solution ? Des formations packagées dispensées (il reste juste à trouver un accord avec l'Education  Nationale) aux futurs chefs d'entreprise. Elles seraient livrées par les actuels patrons des entreprises d'édition informatique.

Et comme un dialogue avec l'Education Nationale ne lui suffit pas, le Syntec Numérique en ajoute un second, pour définir une filière de formation dédiée aux métiers du logiciel. Ils sont en effet mal reconnus dans leurs nouveaux développements (le web en particulier) et peut adaptés aux applications concrètes. Des cursus ciblés, une gouvernance partagée avec l'Education nationale (mais si, mais si, le Syntec Numérique en rêve), une meilleure visibilité des éditeurs auprès des étudiants sont envisagés.

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Le Syntec Numérique veut également simplifier l'accès aux multiples aides dispensées par les différents services de l'Etat. Oseo, Régions, Caisse des dépôts « baladent » les entreprises d'un guichet à l'autre, d'un formulaire au suivant, et d'un interlocuteur à son homologue. Le  Syntec Numérique propose un guichet unique de toutes les aides et surtout, associée à ce guichet, une équipe formée pour ce type de mission.

Des pôles de compétitivité incomplets

Enfin, le syndicat aimerait développer des écosystèmes du logiciel. Les pôles de compétitivité existent bien, mais le Syntec Numérique les trouve incomplets. Il manque les organismes de financement, les universités et grandes écoles, et ils fonctionnent indépendamment les uns des autres, trop localement. Contrairement aux organismes américains, Silicon Valley, par exemple, les grands acteurs ne passent pas commande aux petits acteurs. Ils s'ignorent. Le Syntec Numérique propose donc de revoir la conception des écosystèmes pour regrouper tous les acteurs du logiciel, leur donnant une plus grande dynamique et une meilleure visibilité en France comme à l'international.

Bref, le Syntec Numérique veut expliquer aux candidats aux présidentielles : « tenez compte de nos propositions, c'est bon pour la croissance ». Après sa présentation, Bruno Vanryb dialoguait d'ailleurs avec les représentantes des deux principaux candidats (***).  Et il est allé beaucoup plus loin que ses propositions, expliquant que l'expansion de l'industrie du logiciel permettrait de mieux accueillir, dans la vie active et dans la société en général, les nouvelles générations, particulièrement la génération « Y ». A condition de dépasser ses blocages et que le futur Président l'y aide. C'est la raison d'être de ces cinq propositions (****).

(***) Laure de la Raudière pour l'équipe Sarkozy et Fleur Pellerin pour celle de Hollande.
(****) Le Syntec Numérique a par ailleurs avancé dix propositions, mais son collège éditeurs voulait souligner l'importance de son secteur (et ne pas laisser l'Afdel, qui le lui rend bien, seule en piste) avec ses propres propositions au nombre de cinq.

(...)

(01/02/2012 15:00:05)

SAP France met l'accent sur les régions, les métiers et l'indirect

Quelques jours après l'annonce par SAP de ventes de logiciels en hausse de 22% sur 2011 au niveau mondial, à 3,97 milliards d'euros (sur un chiffre d'affaires total de 14,2 Md€), la filiale française de l'éditeur a présenté ses résultats et perspectives. Ces dernières années, le groupe allemand a diversifié et étendu son catalogue autour de l'ERP et de ses applications périphériques (relation clients et fournisseurs, PLM, etc.), tant sur le fonctionnel que sur les logiciels d'infrastructure : décisionnel, SaaS, mobilité, base de données... « L'agenda de SAP est basé sur l'innovation depuis trois ans, avec une rapidité de mise en oeuvre », a redit hier matin Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, en rappelant que l'offre HANA d'analyse en mémoire était rétrocompatible avec les applications installées. Pour le groupe, c'est le « lancement de produit le plus réussi », avec une courbe d'adoption supérieure à celle de SAP R/3, a-t-il souligné.

+14,5% sur les licences en France en 2011

La progression annuelle de 22% des ventes mondiales de licences (+25% à taux de change constant) tient compte de l'éditeur Sybase. Depuis son rachat en 2010, ce dernier fonctionne comme une entité indépendante, mais il va maintenant être intégré à SAP, en France aussi. Pour l'instant, Nicolas Sekkaki n'inclut pas cette activité dans ses chiffres. En 2011, la filiale qu'il dirige a enregistré une croissance de 14,5% sur ses ventes de licences (hors Sybase donc) et de 6,5% sur son chiffre d'affaires total (+8% sur les revenus combinés des licences et de la maintenance).

Si le 3e trimestre avait été remarquable sur les ventes de licences en France (+63%), le 4e  affiche une croissance inférieure à 1% dans ce domaine. Néanmoins, « le volume s'est extrêmement bien tenu », insiste Nicolas Sekkaki en évoquant à l'appui «  une dizaine de deals supérieurs à 1 million d'euros » sur les trois derniers mois de l'année. Il souligne de très bonnes performances sur le secteur Banque/Assurance (+76%), sur lequel SAP entend poursuivre fermement sa progression. « Nous commençons à entrer dans le 'core banking', mais c'est encore un long parcours en France pour SAP », reconnaît-il. Bons résultats aussi sur le Manufacturing (+56%), secteur historique de l'éditeur, et sur les biens de production et sciences de la vie (+24%).

+22% en région et davantage d'indirect

Le dirigeant français signale aussi une progression des ventes en région (+22%) avec « de nombreux winbacks en direct et en indirect ». L'an dernier, SAP France a remporté un à deux contrats supérieurs à 1 M€ par trimestre en région et réuni un millier de clients lors de son « world tour ».

La filiale veut augmenter la part de l'indirect dans ses ventes. Elle a atteint 100% sur les PME au 4e trimestre (à noter sur ce marché les bons résultats de l'offre Business One en 2011). Mais SAP veut aussi des partenaires sur le segment grands comptes. La progression de l'indirect y a été de 39,7% en 2011. « Nous avons vu revenir des intégrateurs se demandant comment ils pourraient travailler sur l'agenda innovation de SAP », note Nicolas Sekkaki. « Nous voudrions réaliser 30 à 40% en indirect en 2015 contre 10 à 20% actuellement ». 

Installer HANA en deux à trois semaines

Pour mieux vendre les différentes applications (Lines of business), le dirigeant avait créé « de toutes pièces un département l'an dernier avec des commerciaux qui comprenaient les métiers ». Cette organisation a offert de très bons retours sur les solutions de manufacturing, de gestion du capital humain, du CRM et du procurement.

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Parmi les axes de progression, la filiale note la mobilité (2 M€ de chiffre d'affaires en 2011) et la partie Business Analytics, un peu en retrait l'an dernier. Trois affaires ont néanmoins été rapportées sur HANA qui a glané un chiffre d'affaires de 2 M€. Nicolas Sekkaki indique que 25 modules SAP pourront progressivement fonctionner avec l'appliance d'analyse en mémoire au cours de l'année. Les intégrateurs vont pouvoir exploiter HANA dans leurs appels d'offres « avec des facteurs disruptifs pour les clients », insiste le directeur général. Une offre qui pourra de surcroît être installée « en quinze jours à trois semaines chez nos clients », ajoute-t-il, SAP tablant sur un nombre croissant de mises en oeuvre rapide, en particulier via les offres de déploiement RDS (rapid deployment solutions) élaborées par ses équipes. En 2012, l'éditeur compte doubler son chiffre d'affaires sur les innovations HANA et mobiles dans le monde (160 et 110 M€ en 2011).

Une entité Database & Technology

Au sein des clients, la colère déclenchée il y a 3 ans par les tarifs majorés de la maintenance semble s'être tassée. Nicolas Sekkaki indique que l'enquête de satisfaction régulièrement menée donne pour la France 94% de clients satisfaits, avec le meilleur taux de rétention d'Europe pour l'Enterprise Support (près de 100%). 

En 2012, la filiale française va se renforcer dans les trois à six mois avec les équipes de Sybase et créer une entité Database et Technology, aux côtés de l'activité Business & Analytics. « J'avais déjà préparé un département technologie avec une quinzaine de commerciaux [pour l'anticiper] », précise le dirigeant. « C'est important pour nos partenaires. Les spécialistes des bases de donnés ne sont pas les mêmes que ceux de l'ERP », insiste-t-il en rappelant l'ambition de SAP d'être 2e en termes de base de données d'ici 2015 au niveau mondial. Nicolas Sekkaki signale par ailleurs l'embauche de jeunes talents en 2011 et note que « beaucoup de gens frappent  la porte de SAP », ce qui n'a pas été toujours le cas.

Réduire le ratio coût des licences/services

Sur la partie cloud, une organisation va regrouper les forces commerciales de Business ByDesign (*) et des offres « On Demand » dont StreamWorks, l'application collaborative. Rappelons que SAP est en cours de rachat de l'éditeur SuccessFactors, spécialisé sur la gestion des ressources humaines en mode SaaS.

En 2012, SAP France mise aussi beaucoup sur les offres applicatives (Lines of business). « Nous allons doubler la taille de ce département qui valorise la richesse latente des ERP de nos clients ». Des efforts supplémentaires seront de nouveau faits sur les régions. Enfin, dans le domaine des services, la filiale veut accompagner l'innovation au coût le plus réduit, en s'appuyant en particulier sur ses offres de déploiement RDS. Celles-ci sont développées par les équipes SAP, sous forme de propriété intellectuelle réplicable. Il en existe 57 pour l'instant au niveau mondial. « Cela fait bouger le ratio licences/services », souligne Nicolas Sekkaki (**). Nous voulons apporter de la valeur ». Avec un objectif clair : faire baisser le coût des solutions SAP. 

Le dirigeant français rappelle par ailleurs que le support de la version ECC 6 de l'offre phare de SAP a été étendu jusqu'en 2020. Cette version s'appuie sur une technologie de web services qui permet ensuite aux clients d'évoluer à leur convenance en s'épargnant de lourds chantiers de migration.

En résumé, pour 2012, « le pipeline est bon, même s'il y a une incertitude sur l'avenir », estime Nicolas Sekkaki. Les clients font très attention à leurs dépenses mais « ils veulent dégager de l'efficacité opérationnelle ».


(*) Sur Business ByDesign, son offre de gestion en mode SaaS, SAP a atteint le mille et unième client au niveau mondial. Avec cette solution, l'éditeur cible désormais des PME un peu plus grosses qu'avant. Il vise 2 milliards d'euros sur ses activités 'On demand' en 2015.

(**) Le ratio coût des licences/coût du service est couramment de 1 pour 6 ou 7.

(...)

(31/10/2011 11:55:04)

Dassault Systèmes relève ses prévisions sur 2011 et rachète l'offre Electre

L'éditeur français Dassault Systèmes a annoncé en fin de semaine dernière le rachat de la société belge Elsys. Celle-ci développe le logiciel de schématique électrique Electre, ainsi que Catelectre, une application d'intégration électromécanique en 3D. Ces solutions servent à créer automatiquement des schémas fonctionnels en 2D, à partir de données de référence fonctionnelles et logiques. Elles sont utilisées par de grandes entreprises internationales des secteurs de l'aéronautique, de l'automobile et de la construction navale.

Spécialisé dans les logiciels de gestion du cycle de vie de produits (PLM), Dassault Systèmes explique vouloir fournir aux utilisateurs de sa plateforme collaborative V6 une solution qui leur permettra d'associer des documents schématiques au comportement réel de leurs produits, dans différents secteurs industriels. A terme, il veut apporter « des solutions pluridisciplinaires intégrées, depuis les systèmes électriques jusqu'aux systèmes fluidiques et électroniques ».

Au catalogue d'Elsys figure aussi une plateforme d'intégration entre Electre et le logiciel Enovia SmarTeam de Dassault Systèmes, pour la gestion collaborative des données électrotechniques.

Dassault Systèmes relève ses objectifs pour 2011

Au troisième trimestre, fin septembre, Dassault Systèmes a réalisé un chiffre d'affaires de 432,8 millions d'euros, en hausse de 7% (en normes IFRS) à taux de change courants et de 11% à taux de change constants. La part des revenus logiciels s'établit à 394, 2 millions d'euros (+7% à taux courants, +11% à taux constants) et la marge opérationnelle à 25% du chiffre d'affaires (32% en non-IFRS). Le bénéfice par action s'élève à 0,62 euro (+35% en normes IFRS, +18,5% en non IFRS).

Dans un communiqué, Bernard Charlès, DG du groupe, indique que plusieurs contrats V6 ont été conclus, de même « qu'un bon nombre de transactions de taille moyenne » dans les secteurs de l'automobile, de l'énergie, des hautes technologies et des équipements industriels. Il note aussi que la demande reste soutenue sur le marché des PMI, notamment grâce à une bonne dynamique des sous-traitants. Ces bons résultats amènent la société à relever ses objectifs pour 2011. L'éditeur prévoit une marge opérationnelle de 30% sur l'année, en normes non-IFRS. 

Illustration : Le logiciel Catelectre exploité au sein de Catia (crédit : Dassault Systèmes et Elsys)

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(06/10/2011 10:44:59)

OpenWorld 2011 : Oracle annonce son cloud public et un réseau social

Avec la disponibilité générale des applications Fusion, disponibles en mode licence classique, mais également fournies comme un service en ligne, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a officialisé hier à San Francisco l'annonce d'un cloud public. « Puisque nous avons une suite applicative qui fonctionne dans le cloud, je pense qu'il nous en faut un », a-t-il plaisanté après être revenu sur les six années investies dans le redesign de la couche middleware Fusion et la réécriture de la centaine de modules de Fusion Applications (Finance, gestion du capital humain, projets, achats, supply chain management, CRM...).

Il s'agit ici à la fois d'une plateforme PaaS (plateform as a service) et SaaS (software as a service) hébergée et gérée par Oracle. « Tout le monde a un cloud, il nous en faut un », a surenchéri le PDG en mettant les rieurs de son côté. « Mais le nôtre est un peu différent : il est basé sur des standards de l'industrie et supporte une interopérabilité complète avec les autres clouds et avec vos datacenters sur site parce que nous partageons tous les mêmes standards ».

Services de base de données et services Java

Au premier niveau du cloud, on trouve un service de base de données et  un service Java. Sur un second niveau, Oracle propose ses applications Fusion. « Vous pourrez prendre n'importe quelle base Oracle existante et la migrer vers le cloud, a assuré Larry Ellison. Vous pouvez aussi la ramener chez vous si vous voulez ou encore, la porter vers le cloud d'Amazon, et faire l'aller-retour autant de fois que vous voulez. Tout est portable parce que tout ce que nous faisons est standard. »

De même pour le service Java proposé. L'entreprise qui souhaite étendre son application par l'ajout de briques développera celles-ci en Java afin de pouvoir les porter dans tous les environnements supportant Java. « Cela peut être Amazon ou le cloud IBM », suggère le PDG d'Oracle. 

« Méfiez-vous des faux clouds ! »

« En revanche, n'essayez pas de l'amener sur la plateforme Salesforce.com, cela ne fonctionnera pas. Même avec le rachat d'Heroku qui propose une version dérivée de Java. » Le matin même, Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, avait convié les journalistes dans un café proche du centre de conférences pour se plaindre de l'annulation, par Oracle, du keynote qu'il devait donner sur OpenWorld 2011. L'intervention de Salesforce.com avait été déplacée au lendemain, soit après l'annonce du cloud public d'Oracle, comme on le comprend maintenant. Pour cette fois, l'avantage est donc allé à Larry Ellison qui ne s'est pas privé d'entonner le couplet habituellement réservé à Marc Benioff.

Oracle public cloud VS Salesforce.com

« Méfiez-vous des faux clouds », a ainsi lancé le PDG d'Oracle, reprenant à son compte le fameux slogan de son ancien collaborateur. « Quelqu'un de très célèbre dans le monde du cloud l'a dit : Méfiez-vous des faux clouds ! Quel bon conseil ! », a lancé Larry Ellison. « De fait, il y a une énorme différence entre les vrais et les faux clouds. » Et de rappeler les standards de l'industrie sur lesquels le sien s'appuie : outre Java, BPEL pour l'intégration, XML et les web services. « Salesforce utilise Apex. Si vous utilisez Apex pour développer une application, vous restez dans Salesforce. Vous pouvez y entrer, mais pas en sortir ». La salle de quelque 10 000 personnes n'a pas boudé son plaisir à cette évocation, Marc Benioff ne perdant pas lui-même une occasion d'aller sur ce terrain.

Oracle cède lui aussi au réseau social

Larry Ellison a aussi évoqué la sécurité et expliqué que les données de chaque client étaient gérées dans une virtuelle machine séparée. « Pas de multi-tenant, mais des bases de données séparées et sécurisées. Le multitenancy était une bonne solution il y a dix ans. Maintenant, vous pouvez disposer de ressources à la demande parce que l'environnement est virtualisé ». Les services communs proposés dans le cloud public d'Oracle incluent la gestion des ressources, l'isolation des données, la sécurité, l'intégration et l'échange de données, la recherche de virus, la gestion des listes blanches, ainsi que des services centralisés de surveillance des applications. Dans son cloud, Oracle va aussi donner accès à des bases d'informations, comme celle de Dun & BradStreet.

Oracle Social Network
Les fonctions de réseau social sont intégrées aux applications Fusion.

Enfin, le PDG a également annoncé l'arrivée d'un réseau social intégré à ses applications Fusion. Une évolution que l'éditeur n'avait originellement pas inclus dans ce projet mais rendue nécessaire par l'adoption de ces modes de communication. L'accueil réservé au réseau social Chatter, de Salesforce.com, n'a peut-être pas non plus été étranger à l'arrivée de ces fonctions dans le cloud d'Oracle. (Mise à jour) Pour l'instant, seules les offres Fusion CRM et Fusion HCM sont disponibles dans le cloud. Le réseau social et les services Java et de base de données ne le sont pas encore, mais on peut s'enregistrer en ligne pour être alerté quand ils le seront. Pour en savoir plus sur les fonctionnalités proposées (Fusion CRM, Fusion HCM, Social Network, service Java, service Database) : http://cloud.oracle.com

Sur OpenWorld 2011, Larry Ellison a terminé sa conférence en réalisant lui-même, seul sur scène, une démonstration d'une application de CRM dans le cloud, sur tablette et sur PC, en prenant largement appui sur les nouvelles fonctions de réseau social.

La tarification du cloud public d'Oracle sera basée sur un abonnement mensuel et chaque service pourra être acquis indépendamment des autres.

Oracle public cloud

Illustration principale : Larry Ellison, PDG d'Oracle, sur OpenWorld 2011 lors de l'annonce de son cloud public (crédit : MG)

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(12/07/2011 17:06:18)

Reprise vigoureuse, mais inégale pour les éditeurs de logiciel français selon l'Afdel en 2010

La croissance 2010 est due essentiellement à trois facteurs, remarque Pierre Marty du cabinet PwC : les acquisitions, le positionnement de l'offre par rapport aux cycles économiques, la pertinence des produits par rapport aux évolutions du secteur.  Cette croissance est vigoureuse, mais aussi inégale. Inégalité due à l'atomisation du secteur, les 58 premiers éditeurs français réalisant moins de 15 millions d'euros de CA annuel. Inégalité due aussi  à l'absence de champions mondiaux (à l'exception toujours marquante de Dassault Systèmes) et même de champions nationaux de taille intermédiaire (les ETI, Entreprises de taille intermédiaire).

Des caractéristiques qui sont tout sauf nouvelles. Au chapitre « handicaps lourds » la profession déplore également son manque d'internationalisation.

Forte croissance du SaaS


En revanche, la croissance du SaaS est réelle : +26% en 2010. « Par nature, ce mode de distribution sacrifie un peu de croissance à court terme sur les ventes, mais en contrepartie offre une visibilité à moyen et long terme bien supérieure aux modèles classiques » note Pierre Marty. Emailvision progresse ainsi de 43%, Streamwide de 42%, Neolane de 41%, Efront de 34%, Cassiopae de 33%. Les autres secteurs en pointe sont : le PLM, le middleware, le CRM, les outils verticaux.

Le classement est téléchargeable sur
le site de l'AFDEL (...)

(28/06/2011 17:21:28)

Dassault Systèmes va accueillir ses développeurs dans le cloud

Le spécialiste français des univers virtuels en 3D, Dassault Systèmes, consacre deux journées de conférence à sa plateforme V6, les 28 et 29 juin à Paris (*). La première matinée a particulièrement illustré, au fil des démonstrations, la diversité, l'étendue et la puissance des applications que son offre permet de réaliser : entre la visualisation réaliste d'une construction navale fournissant un accès sécurisé à l'ensemble des données techniques et de conception (accès filtré suivant le profil des utilisateurs) et l'exploration d'une pyramide sur le plateau de Gizeh, permettant de suivre la progression d'un robot à travers les galeries. L'offre V6 rassemble les logiciels de conception Catia, de simulation Simulia, de fabrication numérique Delmia, ainsi que la solution de PLM (gestion du cyle de vie des produits) Enovia et les outils de création 3DVia. Un catalogue qui comprend aussi la gamme SolidWorks et s'est enrichi l'an dernier de la technologie de recherche et d'association de contenus d'Exalead, rachetée par le numéro 1 des éditeurs français.

Développer en ligne sur V6

Autour de Dassault Systèmes s'est également constituée une communauté de partenaires développant des solutions s'appuyant sur sa plateforme. Le groupe français dirigé par Bernard Charlès propose pour bâtir ces produits complémentaires d'une architecture unifiée (CAA2, Composition Application Architecture) qui permet d'étendre V6 au moyen de mash-up, en s'appuyant sur des services web, ou en développant. Les entreprises peuvent par ailleurs intégrer V6 avec les différentes briques de leur système d'information (ERP, CRM, SCM...), Dassault Systèmes collaborant là aussi avec de nombreux partenaires fournissant les connecteurs ad-hoc. Le tout s'appuyant sur un bus d'événements qui permet d'exploiter la technologie d'Exalead pour indexer et ainsi mieux comprendre l'ensemble des informations gérées dans l'entreprise, qu'il s'agisse de données provenant d'Enovia ou encore d'applications SAP ou Siebel.

« Nous disposons des composants pour l'intégration horizontale et verticale, mais nous voulons aussi aider nos clients à développer avec V6 en leur fournissant une plateforme de développement dans le cloud, a annoncé ce matin Dominique Florack, vice-président exécutif senior, R&D produits de Dassault Systèmes. Dans quelques jours, nous allons la mettre à disposition afin que nos partenaires puissent développer leurs applications en ligne sans avoir rien à installer en interne ». Sous peu, il sera possible de développer, tester et proposer les applications en ligne et, même, de les monétiser. « C'est le fruit de 18 mois de travail pour préparer V6 pour le cloud », a souligné Dominique Florack.

Ce matin, Dassault Systèmes a également présenté la boutique en ligne 3dStore qui proposera notamment des applications pour la communauté SolidWorks, comme le logiciel de collaboration nFuze, et qui comportera aussi des applications mobiles.

(*) Dassault Systèmes Application Innovation Summit 2011, à la Grande Arche de la Défense. Il s'agit d'une conférence mondiale qui rassemble 500 participants.

Illustration : CAA2, l'architecture proposée par Dassault Systèmes pour composer des applications complémentaires à V6 ou intégrer les solutions de sa plateforme au système d'information de ses clients (source Dassault Systèmes).
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(23/05/2011 17:15:55)

PLM : PTC lance Windchill 10 en attendant d'intégrer MKS (MAJ)

Après la refonte de sa solution de CAO Pro/Engineeer devenue Creo, PTC dévoile Windchill 10, la dernière mouture de son logiciel de gestion du cycle de vie produit (PLM) Avec cette version repensée, l'éditeur bostonien renforce les fonctionnalités centrées sur la gestion de la qualité, l'analyse des variantes produits (conformité, coûts) et la gestion des nomenclatures multidisciplines. Sur l'ensemble du cycle de vie, l'outil établit des liens entre les différentes vues métiers de la structure d'un produit. Notamment dans l'automobile où la gestion globale d'un projet n'est pas encore totalement fiable.

« Les outils propriétaires développés par les constructeurs ne répondent pas à tous les besoins. Ces PLM travaillent principalement avec Catia de Dassault Systèmes, pour la gestion de la documentation par exemple, mais ils ne sont pas encore capables de  gérer l'ensemble des composants d'une voiture. Avec Windchill, nous proposons par contre une brique de base sur laquelle se greffent les modules spécifiques pour arriver à la gestion de la configuration globale d'un véhicule. Quelques mois sont toutefois nécessaires pour arriver à maturité », nous a indiqué Marc Diouane, vice-président directeur de l'organisation Global Services de PTC.

Sur les 5 500 salariés que compte l'éditeur, 2 000 travaillent à la R&D et 1 200 aux services pour accompagner les clients dans la personnalisation de la solution afin de connecter la technique avec les objets produits par l'entreprise. Les constructeurs et les équipementiers se rendent compte que la traditionnelle gestion du cycle de vie dans un environnement hétérogène et fragmenté - même avec d'excellents outils - est incapable de fournir le niveau de visibilité nécessaire pour prendre rapidement les bonnes décisions. Voilà pourquoi les principaux constructeurs automobiles migrent vers un environnement de conception et de fabrication capable de soutenir une stratégie plate-forme mondiale. « Le PLM (Product LifeCycle Management) est une problématique importante dans l'industrie notamment dans l'automobile où nous équipons déjà Hyundai/Kia, Toyota, VW/Audi, Aston Martin Racing, et Volvo », nous a expliqué Marc Diouane.

D'autres solutions chez les concurrents

Dassault Systèmes propose déjà une solution baptisée PLM V6 intégrant ingénierie système et mécatronique (suite au rachat de Geensoft l'an dernier ). BMW, par exemple, utilise déjà PLM V6 pour gérer l'architecture, l'intégration et la conception des systèmes embarqués. PSA et Jaguar/Land Rover travaillent également avec Dassault Systèmes. Aston Martin (véhicules de route) de son coté travaille avec les outils de Siemens : NX Cad (CAO) pour le design et l'ingénierie, et Teamcenter (PLM) pour la standardisation des processus de développement de sa prochaine voiture de sport. Daimler AG utilise également Teamcenter comme épine dorsale de l'entreprise pour la gestion des données, et NX Cad comme logiciel standard en CAO. Enfin, Chrysler a également sélectionné Teamcenter comme logiciel PLM global à l'échelle de l'entreprise.

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La complexité croissante et la sophistication du design de l'ingénierie automobile, couplée avec la contrainte d'une chaîne d'approvisionnement mondiale et multisource nécessitent des capacités nouvelles pour assurer la qualité tout en réduisant les coûts et les délais de mise sur le marché. « Aujourd'hui, on trouve 100 millions de lignes de code dans une voiture », complète Marc Diouane, «  et les lignes de code dans l'industrie aéronautique ont augmenté de 500% en 10 ans. Avec Windchill et l'intégration prochaine de MKS, spécialiste de l'ALM, nous proposerons une boite noire pour superviser les logiciels embarqués ».

Déjà en production

Cette version 10 de Windchill est en production depuis le mois de mars 2011 chez certains clients. Hyundai Motor Society and Kia Motors Corporation (HKMC) a déjà commencé à utiliser Windchill comme système d'enregistrement complet dans les projets de nouvelles voitures : analyse des couts des matériaux et ingénierie. HKMC prévoit d'étendre Windchill dans tous ses centres de production et d'ingénierie dans le monde, et d'intégrer ses fournisseurs de niveau 1 qui seront appelés à utiliser ce PLM. 

Pour revenir sur le produit, l'ergonomie de Windchill 10 a été revue en concertation avec les clients pour repenser l'interface utilisateur. Cet outil prend aussi en charge le calcul de l'empreinte globale des produits. Un tableau de bord lié à différents scénarios permet d'ailleurs une analyse multidimensionnelle avec filtrage par zone géographique : conception/performances, impact écologique, coûts... Différents modèles de calcul de coûts sont d'ailleurs proposés en relation avec une base de données alimentée par le constructeur et ses sous-traitants. Une interface avec les ERP des partenaires est même envisageable pour intégrer tous les coûts.

Rapprochement à venir avec l'ALM

L'amélioration des processus de développement permet de gérer des maquettes hétérogènes pour remonter une maquette numérique dans un environnement unique. Une obligation dans l'industrie automobile où la conception de la carrosserie fait souvent appel à Catia de Dassault Systèmes et à Creo de PTC pour le groupe motopropulseur. Les liens de plus en plus étroits entre mécanique, électronique et logiciels embarqués, imposent un même référentiel pour faciliter l'intégration des éléments et assurer la gestion des différentes configurations durant le cycle de vie du produit (SAV et documentation). La capture d'une configuration précise est également nécessaire pour remonter un problème précis.

Le support des logiciels embarqués ne sera toutefois pas effectif tant que les solutions de KMS ne seront pas digérés par PTC. La prochaine version de Windchill, connue sous le nom de code X-22, est attendue en mars 2012 et devrait intégrer des éléments issus du rachat de MKS pour initier un rapprochement vers l'ALM. Une fois intégrés, ces outils permettront à PTC de proposer une solution globale pour la mécatronique (mécanique, électronique et informatique temps réel).

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(28/04/2011 17:40:55)

Trimestriels SAP : +15% sur les licences en France

Bon premier trimestre 2011 pour l'éditeur SAP qui a augmenté ses ventes de logiciels de 26%, au niveau mondial, à 583 millions d'euros, par rapport aux trois premiers mois de 2010. Son chiffre d'affaires global a progressé de 21% sur la période, à 3,024 milliards d'euros (en incluant les activités de Sybase), dont 2,327 Md€ pour la partie licences et services associés.

En France, sa filiale affiche une croissance organique de 15% sur les ventes de licences (le chiffre d'affaires n'est pas communiqué) et de 9% au total. Une progression qui, contrairement aux résultats globaux, n'inclut pas Sybase, pointe Nicolas Sekkaki (en photo), directeur général de SAP France, pour souligner la performance réalisée par ses équipes « sur l'ensemble des secteurs et des produits », avec un bémol sur l'industrie et l'offre Business Analytics(*). Sur le trimestre, l'Hexagone se retrouve donc en phase avec les ventes de licences réalisées sur le marché EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), ce dernier affichant une progression de 15% à taux de change courant et de 14% à taux de change constant, sur les trois derniers mois.

Six contrats dépassant le million d'euros

Ce matin, lors de la présentation des résultats trimestriels pour la France, Nicolas Sekkaki a rappelé les restructurations engagées sur l'approche commerciale des clients. Les comptes-clés (key accounts), qui regroupent les sociétés « ayant la volonté de mettre SAP au coeur de leur stratégie de développement », sont désormais au nombre de 44. Ce segment a enregistré une croissance de 21% sur la période. « Nous avons réalisé six affaires supérieures à 1 million d'euros, soit en un trimestre autant que la moitié de l'an dernier », indique le directeur général. Ces contrats ont à la fois porté sur des extensions de périmètre des applications installées (davantage d'utilisateurs), sur de nouveaux modules applicatifs pour de nouveaux usages et, pour certains, il s'agit de « winback » remportés sur Oracle.

Secteur public en poupe pour SAP France

Le secteur public a constitué l'un des points forts de la filiale sur le trimestre écoulé, dans trois domaines plus particulièrement. Le ministère des finances a d'abord confirmé l'extension du nombre d'utilisateurs sur le projet Chorus. SAP a par ailleurs poursuivi son avancée sur le terrain universitaire (pilotage de performances, mais aussi bientôt gestion de la vie scolaire et des étudiants) et dans le monde de la santé avec l'une de ses références majeures, l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris).

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« L'autre secteur qui nous a ravi ce trimestre, c'est celui de la finance/assurance sur lequel SAP est devenu incontournable », n'hésite pas à affirmer Nicolas Sekkaki. Sur ce terrain comme sur bien d'autres, l'éditeur a mis à l'oeuvre la fameuse « co-innovation » qu'il prône avec ses clients. Ensemble ils développent des fonctions qui permettront aux entreprises de faire la différence avec leurs concurrents. Le dirigeant de SAP France cite le cas de PostBank avec lequel un configurateur de produits a été réalisé. Autre exemple de co-innovation, dans l'agro-alimentaire cette fois, avec Danone, sur la traçabilité de l'empreinte carbone de chaque article.

Co-innovation, la propriété intellectuelle reste chez SAP

Sur ces opérations de co-innovation qui contribuent à apporter un avantage concurrentiel au client, quid de la propriété intellectuelle ? « Elle appartient à SAP », clarifie sans hésitation Nicolas Sekkaki. Sur les 10% du co-développement qui permettent à nos clients de se différencier, ils nous demandent de garder 12 à 18 mois d'avance » [avant que les innovations soient intégrées aux applications métiers s'adressant à tous les autres clients].

A propos du marché de la banque, Nicolas Sekkaki tient à rappeler que l'offre de SAP a évolué entre 2000 et 2003 vers une architecture orientée services, ce qui permet aux clients de ne choisir que certaines briques et de les intégrer avec leurs applications métiers internes. « C'est ce que nous avons fait à la Société Générale » qui a engagé un plan de refonte de sa filière financière avec l'objectif d'avoir une vision globale sur l'ensemble de ses filiales. « Nous avons signé au premier trimestre le démarrage de ce projet ».

(*) Sur le secteur de l'industrie et les produits de Business Analytics, SAP France enregistre une baisse à deux chiffres sur ses ventes.

Illustration : Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.
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