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(07/01/2008 17:53:25)

La technologie accroît la soif de contrôle des jeunes, selon Cap Gemini

« Digital natives », c'est ainsi que Cap Gemini qualifie les jeunes âgés de 14 à 25 ans qui ont grandi avec la PlayStation, le téléphone mobile, la photo numérique, l'iPod, et maintenant la console Wii ou encore l'iPhone. Le cabinet d'études vient de publier une étude sur le comportement des jeunes face aux nouvelles technologies. Les modes de communication ont considérablement évolué. 75% des adolescents connectés privilégient la messagerie instantanée, contre 42% des adultes. Exit donc la télé, la radio ou la presse papier, les jeunes se ruent sur Internet, sur les blogs, les sites communautaires ou encore les SMS. Le cabinet d'études a identifié quatre tendances chez cette nouvelle génération : la soif de contrôle, l'impatience, l'esprit communautaire et le besoin d'expression. Car cette génération n'est pas seulement sur-équipée, elle est également très exigeante, notamment en terme de mobilité et de communication. Les jeunes ont un réel besoin de tout contrôler, tout de suite. Ils veulent avoir accès à l'information où qu'ils se trouvent, que ce soit pour mettre à jour leur statut sur leur blog, envoyer des messages à un contact ou publier en temps réel une photo prise avec un téléphone portable. Ce besoin de contrôle explique en partie pourquoi les jeunes passent de moins en moins de temps à écouter la radio ou devant la télé (1 h 30 de moins par rapport à 2001), car ils ne peuvent pas contrôler ces médias. On observe aussi un glissement de ces médias vers un autre support, l'ordinateur : 38% des jeunes regardent du contenu télévisuel sur leur PC, et 40% d'entre eux s'en servent également pour écouter la radio. Mode multitâche ou défaut de concentration L'impatience, quant à elle, se traduit par la capacité de travailler en mode multitâche, en jonglant avec toute une panoplie d'outils high tech. Cette compétence est plutôt considérée par leurs aînés comme un défaut de concentration, voire de la dispersion, ce qui entraîne d'après eux un manque d'efficacité. Troisième tendance, la volonté de tisser des liens avec des communautés, afin de partager opinions, vécu, photos. D'après l'institut Pew Internet, 55 % des adolescents américains déclarent utiliser des réseaux sociaux, comme MySpace ou Facebook. Enfin l'étude de Cap Gemini soulève un dernier point, le besoin de développer leur créativité et de mettre en avant leur originalité. Ce que confirme encore Pew Internet, 64% des adolescents américains créent régulièrement du contenu sur le Web, contre 57% en 2004. Ces jeunes sont donc souvent technologiquement en avance sur leurs aînés, et les entreprises qui souhaiteront les embaucher dans les années à venir devront prendre en compte les nouveaux comportements de la « génération Internet ». Des adaptations s'imposent en ce qui concerne les conditions de travail, la culture de l'entreprise et son mode de fonctionnement. Capgemini conseille en outre aux entreprises d'exploiter ce vivier créatif, en impliquant davantage leurs futurs salariés dans des projets technologiques novateurs (dans la recherche et le développement, le marketing par exemple). Cela peut également passer par la création de blogs, où les salariés pourraient exprimer leur propre opinion sur les produits de l'entreprise, suggérer des améliorations... bref, privilégier le participatif. (...)

(07/01/2008 17:23:34)

Le CNRS met 207 teraflops à la disposition de la communauté scientifique

207 teraflops. C'est la puissance du calculateur que le CNRS vient d'acquérir auprès d'IBM afin de le mettre à la disposition de l'ensemble de la communauté scientifique française. 140 Teraflops seront accessibles dès la fin du mois de janvier, la puissance totale étant prévue pour juillet prochain. Un teraflop correspond à mille milliards d'opérations en virgule flottante par seconde. « Et nous pensons déjà à quelques petaflops », anticipe Catherine Bréchignac, présidente du CNRS. Cette capacité de calcul intensif va d'abord satisfaire des besoins urgents en recherche climatologique. Elle sera aussi mise à profit dans les sciences de la terre et de l'univers (océanographie, astrophysique...) et servira potentiellement pour tous les traitements nécessitant des puissances de calcul très importantes : physique fondamentale, chimie, ingénierie, biologie, mathématiques appliquées, informatique. « Un rattrapage », selon Valérie Pécresse Il était temps. Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, le reconnaît : « C'est un rattrapage ». Ces dernières années, la France avait « accumulé un retard dans ses investissements scientifiques ». L'acquisition conséquente que vient de réaliser le CNRS n'est donc qu'une première étape pour le combler. L'avenir, évoque la ministre, c'est aussi la réflexion que va conduire le comité stratégique du calcul intensif (CSCI) mis en place cet automne, et le projet GENCI (grand équipement national de calcul intensif ) mené par l'Etat, le CEA, le CNRS et les universités. Jusque-là, le CNRS ne disposait que de 7 teraflops. Entre son propre centre de calcul (l'Idris), le CCRT du CEA et le Cines (centre informatique pour l'enseignement supérieur), on ne rassemblait pas plus de 25 teraflops. « Il était nécessaire de faire un gros effort sur le calcul », admet la présidente Catherine Bréchignac. Les 25 millions d'euros que l'organisme vient d'investir dans la plateforme conçue par IBM (une somme qui inclut la maintenance sur quatre ans) ont été réglés sur ses fonds propres, avec une participation de 10% de l'Institut de France. Au 3ème rang mondial pour la puissance du calculateur Moyennant un coût d'accès qui n'a pas encore été déterminé, les entreprises pourront aussi exploiter cette formidable puissance de calcul qui place pour l'instant la plateforme du CNRS au troisième rang mondial des supercalculateurs. Pour l'instant seulement car les performances progressent constamment et le classement mondial des plateformes HPC (high performance computing) se modifie régulièrement. Aujourd'hui, devant les 207 teraflops (en puissance de crète) du CNRS, on trouve le demi petaflop de l'infrastructure installée en Californie par le département américain de l'énergie et IBM, au Livermore Laboratory, et le quart de petaflop du centre de recherche allemand de Jülich (plateforme également livrée par IBM). Une machine SMP et une MPP couplées par un stockage commun A l'initiative du CNRS, le supercalculateur fourni par IBM présente la particularité d'être une plateforme hybride, « composée de deux machines couplées par un stockage commun », explique Arnold Migus, directeur général du CNRS. « La première machine, d'une puissance de 68 teraflops, exploite une architecture SMP qui va permettre d'optimiser les applications actuelles. La seconde machine prépare l'avenir. » D'une capacité de 139 teraflops, elle repose sur un système BlueGene/P qui exploite une architecture MPP (massivement parallèle). La première machine, sous IBM AIX, comprend huit cabinets IBM Power6, 3 584 processeurs de calcul et 18 To de mémoire. La seconde, sous Linux, intègre dix cabinets BlueGene/P, 40 480 processeurs de calcul et 20 To de mémoire. Entre les deux, la gestion unifiée des données se fait par un système de fichiers global et un système commun de gestion des travaux. « Ce qui est très important, c'est que l'on peut passer facilement d'une machine à l'autre », insiste Arnold Migus qui se plaît à souligner par ailleurs la rapidité avec laquelle cette acquisition a été menée : « Moins de six mois entre le cahier des charges et la livraison. Ce qui prouve que nous pouvons faire aussi bien que le privé lorsque la loi nous y autorise ». Le directeur du CNRS fait ici référence au dispositif d'achat d'équipement scientifique défini par la loi de programmation pour la recherche de 2006. C'est au terme d'une procédure de marché négocié qu'IBM a été retenu. L'offre d'autres fournisseurs a bien été examinée mais, selon Arnold Migus, IBM était le seul à pouvoir répondre au cahier des charges et en particulier à la mise en commun de la partie stockage. Le constructeur national Bull, notamment, n'apportait « qu'une partie de la réponse ». (...)

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