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(27/04/2011 10:36:13)

Steve Jobs : Un tyran éclairé avec de fortes convictions

Ce nouveau livre sur Steve Jobs - Les 4 Vies de Steve Jobs - (mais des centaines ont été écrits), ne contient pas de « scoop » particulier, mais il permet de faire un recadrage de la politique de distribution indirecte d'Apple. Contrairement à ce que de nombreux partenaires français de la marque pensaient, les conflits réguliers entre Apple et son réseau de distribution dans l'Hexagone n'étaient pas liés à la mauvaise volonté des patrons successifs de la filiale française, mais bien aux convictions de Steve Jobs. En résumé, il se méfie de tous ceux qui échappent à son contrôle direct. La distribution indirecte fait évidemment partie de cette « black list ». 

Éreinté mais debout

Dans ce livre qui met l'accent sur le caractère pour le moins « difficile » de Steve Jobs (chez Atari, son premier employeur en 1974, il devait venir travailler la nuit car ses « collègues » de bureau ne supportaient plus ses sautes d'humeur), on trouve notamment cette citation de Steve Jobs, deux ans avant qu'il ne redevienne le patron d'Apple : « L'industrie de l'informatique est morte. L'innovation a pratiquement cessé. Microsoft domine et innove fort peu. Apple a perdu. Le marché de l'informatique de bureau est entré dans une ère sombre et celle-ci va durer une dizaine d'années, ou au moins jusqu'à la fin de la décennie ». Il s'est trompé.

A la question suivante posée par le magazine Wired, il se trompe à nouveau. Alors qu'on l'interroge sur Internet, il répond simplement : « Le problème, c'est que j'ai vieilli. J'ai 40 ans à présent. Cette chose ne changera pas le monde. Pas du tout ! ». Ces deux réponses ont été données à une interview de... 1996, voilà 15 ans !

Tyran éclairé

L'ouvrage présente Steve Jobs comme un tyran éclairé. Concernant ses réticences vis-à-vis des distributeurs, il les fait notamment remonter au début de l'année 1985, « lorsque les revendeurs réclament la possibilité de retourner les invendus », précise Daniel Ichbiah dans son livre (page 143).  Evincé quelques mois plus tard, Steve Jobs n'oubliera jamais cet épisode et affirme à qui veut l'entendre que les distributeurs ne sont ni fiables ni à la hauteur. On peut logiquement en conclure qu'il estime que ses « partenaires » l'ont lâché.

Il s'en souvient donc très bien lorsqu'il redevient président d'Apple plus de 10 ans plus tard. Dès son retour aux commandes, il décide de ne conserver que les distributeurs « les plus efficaces » (page 216). Autrement dit, il se sépare de la plupart d'entre eux, se lance dans la vente directe en rachetant dès 1998 la société Power Computing, qui avait une licence pour proposer des clones de Macintosh, et commence à ouvrir des Apple Stores à partir de l'an 2000, dont celui de la 5ème Avenue à New-York, désormais l'un des sites les plus photographiés dans le monde. L'an dernier, le cap des 300 Apple Stores a été passé...

Les 4 Vies de Steve Jobs, avril 2011, Leduc.S Editions.
(...)

(27/04/2011 10:19:54)

40% des sites marchands trompent les internautes

Alors que l'engouement des Français pour le commerce en ligne apparaît de plus en plus important, un rapport du Credoc fait état d'anomalies et de manquements sur des sites de commerce électronique. Un constat qui nécessite une vigilance renforcée des pouvoirs publics pour améliorer la sécurité des consommateurs.

Des contrôles réalisés par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), mentionnés dans le rapport, révèlent des manquements et des anomalies sur certains sites de commerce électronique.

40% des sites présentent des anomalies

Sur près de 8 400 sites contrôlés en 2010, la DGCCRF a mis en évidence plus de 3 200 anomalies, soit près de 40% des sites contrôlés, avec quelque 1 500 manquements. Ces derniers ayant généré des rappels de réglementations et des procès verbaux.

Les manquements observés par l'organisme français concernent principalement des tromperies sur les prix de référence utilisés dans le calcul du taux de promotion, une majoration "artificielle" du taux de promotion ou encore le lancement illégal de soldes hors période déguisés en vente privée.

Un guide de bonnes pratiques pour les professionnels

Pour remédier à ces anomalies et assurer la sécurité des consommateurs, Frédéric Lefebvre propose plusieurs mesures, issues des recommandations du rapporteur. Il s'agit notamment d'ajuster le cadre législatif et réglementaire imposant de fournir des informations suffisantes aux consommateurs, de moderniser les pouvoirs d'action de la DGCCRF pour améliorer la protection des usagers ou encore d'établir un guide de bonnes pratiques des professionnels du secteur.

"Il convient de mener une action résolue pour renforcer l'information, la transparence et la confiance du consommateur de e-commerce, pour éviter les distorsions de concurrence entre les différents canaux de distribution et pour permettre au commerce traditionnel d'embrasser la stratégie Internet qui constitue une chance pour l'avenir", précise Frédéric Lefebvre.

(...)

(27/04/2011 10:16:52)

La Préfecture de Paris rénove la gestion de son parc de vidéosurveillance

Le Projet de Vidéoprotection pour Paris (PVPP) est un projet de vidéosurveillance de l'ensemble du territoire parisien qui repose, d'une part, sur 1100 caméras pilotables (orientation, zoom) propres et, d'autre part, sur les réseaux de vidéosurveillance de partenaires comme la SNCF et la RATP. Cette vidéosurveillance est, de plus, couplée à un SIG (système d'information géographique). Les forces de police peuvent ainsi surveiller en continu une action en passant d'une caméra à une autre repérées sur un plan, sur le domaine public surveillé par des caméras orientables, ou sur le domaine d'un partenaire avec les caméras fixes de celui-ci. Bien entendu, les partenaires ne peuvent pas, en retour, accéder aux caméras de la police.

Le projet PVPP est porté par la société Iris-PVPP, filiale de Ineo et Citelum, dans le cadre un partenariat public-privé (PPP) signé le 21 juillet 2010 avec l'Etat après un dialogue compétitif de 16 mois. Ce PPP est conclu pour une durée de 16,5 ans, c'est à dire une année et demi de mise en place et quinze ans d'exploitation. Au bout des quinze ans, l'ensemble de l'outil appartiendra à l'Etat. Outre les 1100 caméras, le PVPP repose sur un réseau propre de 400 kilomètres de fibres optiques. L'outil est destiné à être utilisé par 2500 opérateurs via 270 stations déployées et disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

« Etant donnée la durée du contrat, celui-ci inclut l'obligation pour l'opérateur de mettre en permanence les équipements au niveau de l'état de l'art » insiste Thierry Leblond, directeur de projet du PVPP et ingénieur général de l'armement. Comme tout PPP, celui-ci implique le paiement par le concédant (l'Etat ici) d'un loyer financier, d'une maintenance liée à un niveau de qualité de service avec des pénalités en cas de non-respect par l'opérateur, le gros entretien incluant le renouvellement des équipements et les frais de fonctionnement de la structure porteuse. Certaines évolutions sont également possibles en termes de fonctionnalités contre un financement complémentaire. Thierry Leblond expose ainsi : « certaines évolutions sont mêmes anticipées comme l'accès en mobilité aux images, par exemple par un QG sur un site d'intervention. »

La durée d'exploitation et l'intervention de partenaires, dont le nombre devrait s'accroître, a poussé les autorités à exiger l'emploi de normes ouvertes et, autant que faire se peut, de technologies libres. Ce choix vise à garantir l'interopérabilité et la pérennité de l'outil. L'interface homme-machine s'appuie ainsi sur du full web aux normes W3C.

Codec H264 pour l'instant, Theora à terme

Les flux vidéos sont, pour l'instant, générés en analogique et convertis en flux numériques par des encodeurs situés dans des commissariats sélectionnés. Thierry Leblond précise les raisons de ce choix : « les encodeurs numériques embarqués dans les caméras sont moins bons que les encodeurs autonomes et, d'autre part, nous évitons ainsi la présence d'équipements dotés d'adresses IP sur le domaine public ». Tout équipement relié par un tel protocole serait en effet, a priori, d'une manière ou d'une autre, un jour ou l'autre, piratable. Or il ne peut pas être envisagé que des délinquants détournent des images ou, pire, substituent des images de délits par des images d'une situation calme. Thierry Leblond refuse, par sécurité, de s'étendre sur les scénarios d'atteintes au système envisagés lors de la conception du PVPP.

La résolution de l'image est ainsi limitée à 704 par 576 pixels et n'est donc pas HD. « Il fallait tenir compte de ce qui existait sur le marché au moment de l'appel d'offres » explique Thierry Leblond. Ne pas employer la HD interdit de fait de zoomer sur les images a posteriori. « Mais le zoom se gère à l'origine de l'image » remarque Thierry Leblond. Les caméras analogiques choisies permettent en effet une focalisation ou un zoom en moins de 300 ms et les performances vont encore s'améliorer. Des caméras numériques ou HD ne seraient pas capables aujourd'hui de telles performances.

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La problématique de la maturité des normes dans l'industrie explique aussi le choix du codec H264 (ISO 14496, MP4) qui est sous brevet de la MPEG-LA. Ce codec n'est pas libre mais était le seul assez mature. Il était d'ailleurs cité dans la version 0.98 du Référentiel Général d'Interopérabilité. Cependant, ce choix est transitoire. La compatibilité avec le codec libre Theora a été imposée pour tous les applicatifs et son adoption n'est donc qu'une question de temps dans le cadre de l'évolution normale du projet.

L'emploi de fibres optiques dédiées peut sembler un peu exagéré et coûteux lorsque des images de cette qualité sont véhiculées. Thierry Leblond justifie ce choix : « il est impossible d'écouter un flux transmis sur une fibre optique sans que cela soit repéré et donc sans déclencher d'alerte. Et, s'il y a surcapacité volontaire des infrastructures pour l'instant, elle vise à absorber des nouveaux services (ajout de la voix et de données par exemple) et des évolutions de l'outil. Nul ne sait de quoi l'état de l'art sera fait dans quinze ans... Aux tarifs actuels, le prix de location d'un réseau capable de desservir le système PVPP est du même ordre de grandeur que le loyer global du contrat de partenariat PVPP. Il est donc paradoxalement plus avantageux d'investir dans l'infrastructure que d'utiliser les infrastructures existantes. »

Pas de reconnaissance automatique pour l'instant

Le choix de technologies de pointes a cependant des limites. La surveillance du territoire de la ville de Paris va ainsi rester pour l'instant manuelle. Aucun système de reconnaissance automatique d'agression ou de visages n'est implémenté au démarrage de l'outil, même si cette possibilité n'est pas exclue à terme. Thierry Leblond juge en effet : « les fausses alertes sont beaucoup trop nombreuses avec ces systèmes, surtout lorsque les caméras sont mobiles à 360° comme les nôtres. » Une telle implémentation supposerait de toutes façons un examen du projet par la CNIL.

Les leçons prodiguées par la CNIL au sujet du désastreux fichier STIC bourré d'erreurs et aisément détourné, notamment à des fins politiciennes lors de campagnes électorales, semblent cette fois avoir été retenues. L'accès au PVPP sera en effet tracé (qui fait quoi et quand) et les utilisateurs authentifiés par une carte à puce professionnelle.

Intégration de flux de partenaires et conservation des données

L'une des particularités du projet réside dans l'intégration de réseaux partenaires, notamment pour l'instant les caméras de la RATP et de la SNCF. Ces caméras sont fixes et il n'y a donc pas lieu de gérer des priorités dans leur pilotage entre les opérateurs du partenaire et les opérateurs de la Préfecture de Police. La cartographie d'implantation des caméras du partenaire est accessible via le SIG du PVPP. Là encore, le choix de standards ouverts de la famille XML a facilité l'interopérabilité et la pérennité du PVPP.

Filmer en temps réel peut certes permettre de repérer des délits afin d'envoyer des forces de police sur place. Mais il faut également être capable de remonter à la commission d'un délit qui n'avait pas été repérée en direct par les opérateurs. Et les vidéos produites en justice doivent être garanties contre toute altération. Les vidéos sont donc conservées sur 30 jours. Les enquêteurs, spécialement habilités à cette fin, peuvent donc naviguer dans cet historique. En cas de besoin, des huissiers d'extraction peuvent alors procéder à la création d'un extrait qu'ils signeront numériquement et sera stocké soit dans un coffre-fort électronique soit sur un support non-réinscriptible.

(...)

(27/04/2011 10:02:18)

Un verre plus fin pour équiper les terminaux mobiles

Le substrat de verre le plus mince du marché aujourd'hui fait 0,33 mm d'épaisseur, mais le verre sodocalcique créé par AGC-Asahi Glass ne fait que 0,28 mm d'épaisseur, soit une réduction d'environ de 15%. Il est également 15% plus léger, ce qui signifie que les smartphones et les tablettes de demain pourront être plus minces et plus légères. Le substrat de verre se place entre la couche de verre supérieure et l'écran LCD des appareils électroniques.

A Tokyo, jeudi dernier, l'entreprise a annoncé l'innovation, ainsi que des détails sur son processus de fabrication par flottage ("float process", qui consiste à faire flotter le ruban de verre sur un bain de métal en fusion pour obtenir un résultat plus mince et régulier).

Asahi Glass avait également présenté en janvier un type de verre durci. Baptisé Dragontrail, ce verre renforcé chimiquement est six fois plus résistant que ceux utilisés actuellement dans la fabrication de téléviseurs à écran plat et d'appareils mobiles.

Le verre Dragontrail est déjà utilisé pour la fabrication de terminaux

Les écrans tactiles en verre intègrent un verre très résistant pour la couche supérieure, sous lequel s'intercale une couche de substrat de verre dans laquelle sont placées des électrodes. Le verre sodocalcique forme un substrat idéal pour ce type d'écrans puisqu'il conserve sa forme lorsqu'il est exposé à la chaleur, résiste à la décoloration due au bombardement d'ultraviolets, accepte le renforcement chimique et est facile d'utilisation. Le verre sodocalcique est composé principalement d'oxyde de sodium et de dioxyde de silicium et très employé dans le bâtiment, l'automobile et l'électronique.

Le substrat de verre d'Asahi Glass sera exposé lors du salon Display Week 2011 organisé par la Society for Information Display à Los Angeles, à partir du 15 mai.

(...)

(27/04/2011 09:34:42)

Sony confirme le vol des données personnelles d'abonnés PSN

Sony a confirmé l'attaque informatique réalisée à l'encontre de son service en ligne PlayStation Network (PSN), utilisé par les possesseurs de PS3 et PSP pour jouer et acheter des jeux en ligne. L'enquête du groupe électronique japonais a déterminé le vol potentiel de données personnelles des quelque 70 millions de membres du service dont leurs noms, mots de passe voire coordonnées bancaires.

La compagnie alerte les abonnés au PSN face à des possibilités d'usurpation d'identité. Fermé le 20 avril dernier, le portail reste indisponible jusqu'à la fin des investigations des experts enrôlés par la firme. Le jeu en réseau et l'achat dématérialisé de contenus sont donc inaccessibles jusqu'à nouvel ordre. La brèche découverte touche le PSN mais également Qriocity, service de musique de Sony.

(...)

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