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(27/01/2011 16:52:16)

Internet et mobile, un tarif social qui mécontente

Dans un communiqué, l'UFC tacle la proposition des membres du gouvernement pour un forfait mobile de 30 minutes et 30 SMS à 10 euros par mois. Elle estime que ce type d'offres existe déjà chez les opérateurs mobiles virtuels (MVNO) et que ces forfaits manquent de souplesse.

« Ce type d'offre doit ouvrir la possibilité de ne pas faire le même effort financier chaque mois, alors que le dispositif proposé -bien que sans engagement- implique un paiement mensuel pour maintenir une continuité de service. De ce point de vue, améliorer le prépayé en déplafonnant les durées de validité des crédits de consommation aurait été plus utile », explique l'UFC, qui souhaite par exemple étendre la validité des formules prépayées à 2 mois au lieu de 10 jours actuellement, tout en proposant des cartes de petit montant à bas prix (15 centimes la minute de communication).

Internet même combat


Autre point de discorde avec les mesures des deux ministres, l'offre de 20 euros concernant l'Internet fixe par le biais d'un subventionnement du fonds universel. Pour être accessible, ce forfait devrait être proposé à 10 euros maximum, indique l'UFC. L'association demande au gouvernement de « revoir sa copie ».

A l'issue d'une réunion avec les opérateurs, Eric Besson et Frédéric Lefebvre ont annoncé jeudi 27 janvier la signature, fin février, d'une convention pour la mise en place d'un tarif social de téléphonie mobile pour les plus démunis, dont les bénéficiaires du RSA.

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(27/01/2011 16:47:20)

Facebook dévoile des outils de sécurité après le piratage de la page de Zuckerberg

Sur un des blogs de Facebook, Alex Rice, ingénieur en charge de la sécurité du réseau social,  annonce des mesures pour renforcer la protection des utilisateurs du site. Si le vendredi 28 janvier est annoncé comme la journée de « la protection des données personnelles », la presse et les blogueurs ont particulièrement glosé sur les déboires de Mark Zuckerbeg, victime du piratage de sa page Facebook. Un comble pour le fondateur de l'empire de la surexposition.

La première mesure de sécurité consiste la généralisation de l'utilisation du HTTPS - Hypertext Transfer Protocol Secure - au-delà du simple échange de mot de passe. Alex Rice écrit ainsi sur son blog : « Dès aujourd'hui nous allons fournir la capacité de consulter Facebook entièrement en HTTPS. Vous devriez envisager d'utiliser cette option si vous utilisez fréquemment Facebook dans des points d'accès Internet public dans les cafés, les aéroports, les bibliothèques ou les écoles. L'option sera intégrée aux fonctions de sécurité avancées, que vous retrouvez dans la section «Sécurité du compte », de la page Paramètres du compte. » Google était déjà passé par là après ses déboires chinois en mars 2010. Facebook avait d'ailleurs déjà testé ces mesures pour faire résister aux intrusions du gouvernement tunisien dans les pages de ses utilisateurs.

Une authentification plus sociale

La deuxième mesure est un mécanisme d'authentification captcha plus sophistiqué que celui déjà utilisé par le site pour valider certains commentaires. Alex Rice poursuit : « Au lieu de vous montrer un captcha traditionnel, Facebook peut vous aider à confirmer votre identité par le biais de l'authentification sociale. Nous allons vous montrer quelques photos de vos amis et vous demander de nom des personnes dans ces photos. Ainsi si des pirates peuvent connaître votre mot de passe, il leurs est plus difficile de connaître les noms de vos amis. »

Pendant ce temps, Facebook est resté officiellement muet au sujet de l'incident qui a touché la page de Mark Zuckerberg suivi par 2,8 millions de fans. Bien que le problème ait été rapidement détecté et la page désactivée, 1 800 utilisateurs ont réagi au détournement et laissé plus de 400 commentaires sur le commentaire qui ornait le mur de Zuckerberg.  Ce message disait : « Le piratage ne fait que commencer : Si Facebook a besoin d'argent, au lieu d'aller voir les banques, pourquoi ne pas laisser ses utilisateurs investir dans Facebook d'une manière sociale ? Pourquoi ne pas transformer Facebook en « une entreprise à caractère  sociale » à la manière du prix Nobel de la paix sic] Muhammad Yunus ? # Hackercup2011 »

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(27/01/2011 11:17:44)

8,2 milliards de téléchargements d'apps en 2010

Quelque 8,2 milliards de téléchargements ont été effectués dans le monde en 2010 sur les plateformes d'applications pour terminaux mobiles (smartphones, tablettes, etc.), comme l'App Store d'Apple, l'Android Market de Google ou l'Ovi Store de Nokia, a indiqué mercredi le Gartner dans un communiqué. En 2011, le cabinet d'études estime que le nombre de téléchargements d'applications mobiles atteindra les 17,7 milliards, soit une hausse de 117% en une année. 81% de ces téléchargements devraient concerner des applications proposées gratuitement.

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(27/01/2011 10:58:41)

Recrutements massifs chez Google en 2011

« En 2010 Google a recruté plus de 4 500 nouveaux Googlers, principalement dans les secteurs de l'ingénierie et des ventes. C'est la seconde vague importante de recrutement, juste derrière celle de 2007, au cours de laquelle l'entreprise a vu arriver 6 000 personnes. J'aime Google à cause de ses employés. C'est stimulant de faire partie de ses équipes et c'est pourquoi je suis très impatient pour 2011, parce que ce sera l'année d'embauche la plus importante dans l'histoire de l'entreprise, » écrit Alan Eustace, vice-président et directeur de l'ingénierie et de la recherche chez Google, sur le site de l'éditeur.

« Ces recrutements sont notamment liés aux efforts de plus en plus importants réalisés par Google dans la publicité mobile et le cloud, pour ne citer que ces deux secteurs où l'entreprise rencontre du succès, » écrit le vice-président. « Chose incroyable aussi, le système d'exploitation Android tourne désormais sur plus de 100 appareils mobiles et on compte plus de 300 000 activations par jour. Chrome comptabilise au moins 120 millions d'utilisateurs actifs et son usage s'étend de plus en plus rapidement. L'an dernier, plus de 1 million d'entreprises sont passées aux Google Apps et ont adopté son approche 100% web. » Le dirigeant de Google ajoute que l'entreprise cherche à embaucher « dans tous les domaines et partout dans le monde, » à des postes très divers. Google veut affronter « un certain nombre de défis parmi les plus difficiles dans le domaine informatique, comme développer totalement un système d'exploitation basé sur le web, effectuer de la recherche instantanée dans des index de plus de 100 millions de gigaoctets, et même travailler à mettre au point des voitures sans conducteur. » Il a indiqué au passage que chez Google, le nombre moyen d'ingénieurs logiciel travaillant sur un projet était de 3,5.

L'annonce de cette vague de recrutement a déjà suscité un certain nombre d'observations dans la presse américaine.

Sur le MercuryNews.com :

« Selon ces plans d'embauche, Google comptera plus de 30 000 employés d'ici le début de l'année 2012, un nombre encore nettement inférieur à celui de géants de la Silicon Valley comme Intel, Cisco Systems et Hewlett-Packard, mais deux fois plus élevé que celui de concurrents comme Yahoo, et plus de six fois la taille de l'entreprise devenue son plus redoutable concurrent, Facebook. »

Dans le Wall Street Journal :

«La semaine dernière, Google faisait savoir qu'elle testait un service d'offres d'emploi pour aider des entreprises locales à trouver du personnel. L'année dernière, l'entreprise a recruté plusieurs centaines de commerciaux pour contacter de petites entreprises, comme les spas, les restaurants et les hôtels pour faire connaitre les nouvelles opportunités offertes par la publicité en ligne pour promouvoir leur activité. Selon les recruteurs et des personnes au fait du sujet, Google a dû mettre la main au porte-monnaie pour garder des dirigeants clés. Les responsables de Google ont déclaré que l'entreprise était engagée dans une «guerre des talents » avec des sites de réseaux sociaux comme Facebook. À l'automne, Google a annoncé une augmentation des salaires de 10% pour l'ensemble de son personnel. »

De MarketWatch :

« Wall Street a longtemps soulevé la question d'un recrutement massif chez Google, dans la mesure où elle pouvait devenir un sujet de préoccupation potentiel, étant donné les coûts que ces embauches génèreraient. La société a répliqué qu'une vaste campagne d'embauche lui était nécessaire, pour accompagner l'entreprise dans ses objectifs, à savoir étendre largement son activité sur plusieurs nouveaux marchés. »

Illustration principale : Alan Eustace, vice-président et directeur de l'ingénierie et de la recherche chez Google

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(27/01/2011 10:51:32)

Petite progression des ventes informatiques en 2010 en France selon GfK

Le baromètre GFK parle d'abord d'un retour de la croissance. Le marché total (produits télécoms + informatique +  photos + EGP et leurs accessoires, mais sans les consoles) représente 17,7 milliards d'euros sur 2010. En progression de 0,9% par rapport à 2009, qui enregistrait un recul de 0,9%.  Pour rappel, 2008 était à -5,5% par rapport au pic historique de 2007 : 18,7 milliards d'euros. « On est dans un tunnel, entre 17 et 18 milliards d'euros depuis cinq ans » commente François Kipfel, directeur général adjoint de GFK, le marché ne bouge pratiquement pas.

Certaines tendances sont pourtant fortes. Entre produits, avec des variations différentes suivant les segments, les télécoms progressent de 5,6% en 2010, l'informatique de 3,7%, tandis que la photo chute de 4,7% et l'EGP de 1,8%. D'une saison à l'autre, avec un 1er trimestre en légère progression, un mois de mai à +14% du fait de la coupe du monde de foot, la fin de l'année par contre a plongé : -3% en octobre, -6% en novembre, -6% en décembre.

La France se situe parmi les mauvais élèves de la classe européenne, avec 1% de progression (croissance en valeur), quand l'Allemagne est à +6% et le Royaume-Uni à +2%. Cet écart quantitatif se retrouve dans les motivations des consommateurs. Les français achètent toujours plus mais de moins en moins cher : en 2010 ils ont commandé en moyenne 3,3 biens techniques, contre 3,1 en 2009, 3,2 en 2008, mais avec un prix moyen en baisse de 5%, il était en baisse de 4% en 2009, de 3,5% en 2008. Des prix moyens en baisse sur toutes les familles de produits, là encore c'est une spécificité du marché français.

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Les ventes Internet sont plus faibles en France que dans les pays comparables

La distribution affiche des tendances proches de celles des années passées. Les spécialistes représentent 22% des ventes, en baisse de 5%. Les GSS +0,1% à 39% des ventes (et en incluant leurs ventes sur Internet). Les hypermarchés +1% à 27% des ventes (en incluant leurs ventes sur Internet). Les plus fortes progressions se trouvent dans la dernière catégorie, celle des grands magasins et des vendeurs à distance, qui représentent 12% des ventes en progression de 7%.  Le canal Internet est plus faible en France que dans les pays comparables : 14% chez nous, mais 20% au Royaume-Uni et 21% en Allemagne.

L'optimisme vient d'autres données. En particulier le multi équipement en matière de PC. Actuellement, 29% des foyers français ont 2 ordinateurs ou plus (contre 15% fin 2007), 53% d'entre eux possèdent  2 télévisions ou plus. L'équipement en PC devrait rattraper celui en télévisions.  GFK note également la poussée des tablettes PC. Le marché des PC augmente de 2%, mais de 8% si on ajoute les tablettes. Ces dernières ont représenté, en 2010, 220 millions d'euros, contre 361 pour les netbooks (+15%), 2,4 milliards pour les PC portables (+2%), 850 millions d'euros pour les desktops (pas de progression).

Les tablettes vont peut être commencer  à cannibaliser les netbooks et les PC portables. En tout cas la mobilité, sous toutes ses formes, atteint des records. Avec peut être un risque de retour à la baisse des prix. Le consommateur s'oriente également massivement vers les produits de stockage. Une conséquence de sa mobilité. Il fait la fête aux produits télécoms.

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(27/01/2011 10:38:59)

Acropolis inaugure son datacenter parisien

En plein Paris, rue des Jeuneurs, Acropolis Télécom récupère un étage de l'immeuble où se situe Viatel pour ouvrir sur 450 mètre carrés son propre datacenter. Un bond supplémentaire dans le développement de l'entreprise, « nous avons une optique très particulière avec cette ouverture, nous explique Samir Koleilat, président de l'opérateur, il s'agit de conjuguer deux principes essentiels pour nous : la fibre optique et la haute densité ». La fibre optique c'est celle qui relie les 350 clients de l'opérateur partout en France. Essentiellement des PME. Acropolis est interconnecté avec Orange et Completel. La haute densité, c'est le niveau où se situe Acropolis pour son datacenter. « La plupart des datacenter actuels offrent simplement 2 KVA, pour des raisons de rentabilité immédiate. Or, les serveurs mis sur le marché ont besoin de 5 à 10 KVA donc de la haute densité. Nous allons proposer 30 KVA pour notre datacenter, avec des clients reliés en fibre optique ».

Au coeur du réseau d'Ile-de-France

Autre avantages, le datacenter d'Acropolis, vu sa situation géographique, se trouve facilement interconnectable aux réseaux fibres optiques d'Ile-de-France, donc à tout réseau venant sur Paris. De plus, ce datacenter est de niveau « tiers 3 » (voir encadré). Dans la foulée, Acropolis lance une offre cloud. Les deux sont évidemment liés. Baptisée CapCloud, elle permettra aux clients d'Acropolis de mettre leurs serveurs, leurs sauvegardes, mais également leurs applicatifs dans le datacenter d'Acropolis. Ce dernier point est important. La plupart des offres cloud fonctionnant, aux yeux d'Acropolis, en mode propriétaire, avec un catalogue d'applicatifs restreint. Dans  les offres Acropolis, le client peut  placer ses applicatifs dans le datacenter et accéder à une palette plus large. « Ils conservent la main sur les applicatifs qu'ils installent sur nos serveurs », souligne Samir Koleilat « ils achètent et payent ce qu'ils consomment ».

27% de croissance en 2010

Le Président de l'opérateur insiste également sur les conditions proposées aux clients. Avec par exemple 7 points clés de sécurité, ou la fourniture aux clients des CV des techniciens (basés en France), sans oublier les conditions d'une éventuelle  résiliation. De plus, Acropolis lance une version « voix »du cloud, c'est-à-dire l'hébergement du standard téléphonique du client et des applicatifs qui lui sont liés. Ce service fonctionne avec Mitel et bientôt avec Siemens.

Acropolis Télécom affiche un chiffre d'affaires en croissance de 27% à 6,37 millions d'euros pour 2010. Une croissance qu'on retrouvera sur plusieurs années annonce Samir Koleilat. Acropolis Télécom dispose par ailleurs de 2,8 millions d'euros de cash disponible pour des opérations de croissance externe. « Mais nous ne regardons que des sociétés rentables » prend soin de préciser son Président.

Illustration principale : Samir Koleilat, président de l'opérateur; crédit photo D.R.

 

 

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(26/01/2011 17:02:10)

Les développeurs d'applis mettent les bouchées doubles sur les tablettes Android

Pour Scott Schwarzhoff, vice-président du marketing de Appcelerator, « la question que se posent la plupart des développeurs aujourd'hui, c'est : « Après l'iPhone, vers quel système dois-je me diriger ? Android ou celui de l'iPad ? » Et ils répondent que, « pour celui qui vise une part croissante du marché, alors c'est sur Android » qu'il doit miser. « En effet, les développeurs pensent que les tablettes sous Android vont avoir un impact considérable sur l'informatique grand public. » La ruée vers Android pour remporter la manne attendue contribuera à consolider la position des deux rivaux de tête que sont Google et Apple, et à marginaliser un peu plus les autres systèmes d'exploitation en les plaçant dans une position dont ils auront peut-être du mal à se sortir, indique l'enquête.

Android, la carte à jouer pour 2011

Le sondage, mené il y a deux semaines par Appcelerator et le cabinet de recherche IDC, a été effectué auprès de plus de 2 200 développeurs utilisant la cross plate-forme de compilation Titanium d'Appcelerator pour créer des applications mobiles intégrant du JavaScript, du HTML et du CSS. Parmi les personnes interrogées, 92% se disent «très intéressées» par le développement d'applications pour l'iPhone, et 87% répondent la même chose pour les smartphones Android, soit 5% de plus que lors du dernier sondage réalisé il y a trois mois. Mais c'est la réponse concernant le développement d'applications pour les tablettes sous Android qui a attiré l'attention du vice-président d'Appcelerator. « Les tablettes sous Android prennent 12 points, » a-t-il déclaré, «  74% des développeurs se disant très intéressés par la plate-forme. » Comparativement, l'iPad d'Apple ne gagne que 3 points à 87%. « La croissance rapide des tablettes sous Android montrée par l'enquête résulte largement des nombreuses annonces de lancement de tablettes tournant sous le système de Google faites au dernier Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas par plusieurs fabricants, offrant ainsi une belle perspective à l'OS de Google pour 2011, » estime Scott Schwarzhoff. « On surveillera sans doute sa progression pendant toute cette année, » a-t-il ajouté. « L'iPad va continuer sur sa lancée, peu importe ce qu'apportera l'iPad 2. Mais Android va faire figure de carte majeure à jouer. »

Le prix des tablettes, facteur essentiel

Comme l'explique Scott Schwarzhoff, « désormais, les développeurs doivent parier sur une plate-forme bien avant qu'elle ne devienne populaire, ou ils risquent de se retrouver sur le bord de la route, devancés par les nombreux concurrents. » Cela signifie aussi que l'enquête réalisée par Appcelerator rend compte de l'opinion actuelle des programmeurs en ce qui concerne le potentiel des appareils sous Android. Leurs réponses permettent aussi de désigner l'élément essentiel qui, selon eux, devrait contribuer au succès des tablettes sous Android : le prix. « Nous avions le sentiment que le facteur déterminant serait l'arrivée de Honeycomb, » a déclaré le responsable d'Appcelerator, se référant à la prochaine version du système d'exploitation Android spécialement développé pour les tablettes. « Non seulement ce n'est pas l'élément essentiel, mais il arrive même en quatrième position. La vraie découverte, surprenante, a été de voir que le prix était le motif principal. » Avec autant de tablettes Android - 85 annoncées au CES au début du mois selon le décompte fait par Scott Schwarzhoff - dont la une commercialisation est prévue cette année, le prix va créer un effet levier et une compétitivité que certains voudront mettre à profit. Et les développeurs sont convaincus que cela se traduira pour eux par une augmentation des parts de marché.

Illustration principale : Tablette Xoom de Motorola animée par Google Android 3.0 Honeycomb

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«  Compte tenu du nombre élevé d'appareils qui doivent arriver sur le marché, le prix va devenir un facteur très important,» a déclaré Scott Schwarzhoff. « Les développeurs pensent qu'il pourrait y avoir des tablettes à moins de 200 dollars, voire même à moins de 100 dollars et ils y voient une opportunité majeure, parce que n'importe quel développeur regarde en priorité le volume des ventes potentielles, » ajoute-t-il. Mais le prix des tablettes sous Android - répertorié comme un élément « vaporeux » par le chef des opérations d'Apple dans sa liste des rivaux de l'iPad - n'a pas encore été révélé, laissant les développeurs à leurs suppositions. Scott Schwarzhoff a reconnu que la situation était fluide. « Pendant la période des Fêtes, on a constaté une nouvelle dynamique sur les prix des tablettes que nous ne comprenons pas bien encore. »

Les plates-formes de vente, autre élément en faveur d'Android

Les développeurs ont également un oeil sur les ardoises Android en raison du succès des smartphones sous Android. Ils pensent en effet qu'ils peuvent utiliser ce qu'ils ont appris en créant des applications pour les téléphones mobiles tournant sous l'OS de Google, pour réaliser des programmes pour les tablettes. « Si vous avez du succès avec les applications mobiles, que ce soit pour des téléphones tournant sous Android ou pour l'iPhone, alors le vent vous pousse dans le bon sens quand il s'agit des tablettes, » a remarqué Scott Schwarzhoff. Un autre facteur qui justifierait pour les développeurs l'investissement dans le système Honeycomb, c'est le succès de l'Android Market, et l'annonce récente de l'ouverture prochaine d'un Android App Store chez Amazon. Plus de 8 développeurs sur 10 se sont dits très intéressés de distribuer leurs applications via l'e-market de Google, et 37% ont dit qu'ils étaient tout aussi impatients d'essayer Amazon lors de son lancement, prévu plus tard cette année. « Les plateformes de vente sont un élément extrêmement déterminant dans les décisions des développeurs,» a ajouté Scott Schwarzhoff, lequel fait valoir que l'arrivée d'Amazon représente effectivement un avantage, et non une menace pour Google. « C'est plutôt un autre concurrent pour Apple, » a-t-il déclaré.

OS mobiles : hors de Google et Apple, point de salut ?

L'attention portée à Android, et l'intérêt constant de développer des applications pour l'iOS d'Apple tournant sur l'iPhone et l'iPad, signifie aussi que d'autres systèmes d'exploitation pourraient facilement en pâtir, comme le révèle le sondage. Même si, selon Scott Schwarzhoff, Windows Phone 7 reste dans une «position raisonnablement bonne, par rapport aux attentes», 36% des développeurs interrogés indiquant qu'ils étaient très intéressés par la création d'applications pour la plate-forme mobile de Microsoft, il prévient que Windows et BlackBerry de Research in Motion pourrait se retrouver très minoritaires. Selon lui, on peut rapidement arriver au point où, si l'orientation du marché s'accélère, Microsoft et BlackBerry, pourraient se retrouver marginalisés. « Sauf à rattraper Android et Apple, l'écart se creuse de plus en plus. Les riches deviennent plus riches et les pauvres deviennent plus pauvres. Voilà à quoi ressemble la dynamique actuelle. »

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