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(02/11/2010 11:09:22)

L'informatique encore mal perçue au sein de l'entreprise

L'informatique d'entreprise est soumise depuis une dizaine d'année à la logique dite de la « gouvernance » et de l'alignement sur la stratégie de l'entreprise. Visiblement, il reste encore des imperfections dans la vraie vie des DSI. En effet, d'après une étude réalisée par Dynamic Markets et parrainée par l'éditeur de solutions d'intégration de données Informatica auprès d'entreprises moyens et grands comptes de France, Royaume Uni et Allemagne, les aberrations sont nombreuses.

Ainsi, concernant les données délivrées au bénéfice des services marketing, 61% des répondants estiment que la rapidité est cruciale. Mais 21% seulement des responsables français sont satisfaits des délais réels constatés, loin devant les Britanniques (10%) et les Allemands (4%) ! Il est vrai que le délai moyen de fraicheur des données est de 13,53 jours en France, trois fois plus que chez leurs voisins. Les Français sont donc nettement plus conciliants que les Allemands et que les Britanniques. Mais presqu'autant furieux à l'égard des SI qui leur sont fournis. L'étude indique que la majorité des répondants estime que la DSI est responsable des données traitées, une infime minorité que la responsabilité est partagée au niveau de l'entreprise.

Loin devant le manque de moyens humains, la principale raison avancée par les informaticiens interrogés pour expliquer le problème tient à la complexité de l'infrastructure (43% des répondants) et l'hétérogénéité des réseaux (41%). Ce n'est pas tout. 81% des informaticiens interrogés estiment qu'ils ne maitrisent pas le parc applicatif, le SI abritant des applications inutilisées voire clandestines. Or 86% jugent que le SI fonctionnerait mieux sans ces lourdeurs. Pour 35%, ce sont les utilisateurs qui sont la cause du problème.

Ces applications sont à l'origine de bases de données alourdies voire inutiles dont l'administration est consommatrice de ressources.

(...)

(02/11/2010 11:09:07)

La demande de dépublication peut être source de procédure abusive

L'entreprise JFG Networks a été sollicitée pour retirer un article hébergé par son service Overblog. Jugeant que le contenu n'étant pas « manifestement illicite » et souhaitant défendre la liberté d'expression, elle a refusée et a été assignée. La procédure abusive a été reconnue et l'entreprise JFG Networks a reçu 2000 euros de dommages et intérêts.

Cette affaire est exemplaire car, très souvent, les prestataires n'ont pas tant de scrupules. Quand ce ne sont pas les auteurs eux-mêmes qui, affolés par un courrier d'avocat, retirent eux-mêmes leurs contenus. Désormais, il sera clair qu'une demande sans fondement sera sanctionnée.

Tous les DSI d'entreprises dont le site web permet des contributions d'internautes sont susceptibles d'être concernés par cette jurisprudence un jour ou l'autre, dès lors que quelqu'un voudra faire retirer l'une de ces contributions qui lui déplairait. En l'occurrence, une victime d'une société mise en examen aux côtés de ses dirigeants dans une affaire d'escroquerie a relaté son aventure sur son blog mais en prenant les précautions oratoires nécessaires pour respecter la présomption d'innocence. Une de ces personnes mises en cause a cherché à faire fermer le blog en contactant directement l'hébergeur, sans prendre la peine de contacter l'auteur parfaitement identifié. L'hébergeur a, lui, informé l'auteur avec diligence et a donc respecté ses obligations, le contenu en cause n'étant pas « manifestement illicite » comme exigé par la loi pour justifier une dépublication.

Par contre, dans une affaire parallèle, la diffamation a été retenue contre un autre auteur qui n'avait pas pris les précautions nécessaires pour respecter la présomption d'innocence.

(...)

(02/11/2010 11:08:52)

La FEB saisit Bruxelles sur la politique d'achat de l'Etat Français

Peu écoutée par les pouvoir publics français dans son combat contre la massification des achats de l'Etat, la FEB (Fédération de l'Equipement de Bureau et de la Papeterie) porte l'affaire devant la Commission Européenne. Le syndicat professionnel a déposé plainte devant l'institution le 18 octobre dernier pour aides d'Etat présumées illégales. Juridiquement, son action se fonde sur les articles 107 et 86 du traité de l'Union Européenne. Le premier prohibe « dans la mesure où elles affectent les échanges entre États membres, les aides accordées par les États ou au moyen de ressources d'État sous quelque forme que ce soit qui faussent ou qui menacent de fausser la concurrence en favorisant certaines entreprises ou certaines productions.» Quant au second, il interdit à une entreprise d'exploiter une position dominante sur le marché commun.

Dans les deux cas, la FEB vise l'action de l'Etat en faveur de l'UGAP, la centrale d'achat public. La réglementation permet en effet aux collectivités locales d'y recourir sans passer d'appel d'offres. Elles y sont d'autant plus encouragées en raison de la complexité des procédures du nouveau code des marchés publics. Le tout, au détriment des PME dont près de 2000 adhèrent à la FEB, notamment dans les secteurs de la bureautique et de l'informatique.

Objectif : gagner la bataille de l'opinion

Désormais entre les mains de la direction générale du marché intérieur à Bruxelles, la plainte a toutefois peu de chance d'aboutir à une condamnation de la France, selon la FEB. En effet, le système qu'elle conteste ne crée pas de distorsion de concurrence entre Etats membres. Conseillée par une agence de lobbying, la FEB cherche en fait à donner plus d'écho médiatique à son action et influer ainsi sur les pouvoirs publics français. Car pour l'heure, ceux-ci font la sourde oreille. C'est notamment le cas des services de François Baroin et d'Hervé Novelli dont les réponses n'ont pas satisfait la FEB.

Parallèlement à l'action qu'elle mène auprès de la Commission européenne, la FEB poursuit un travail plus discret. Il passe, par exemple, par l'organisation d'un débat à l'assemblée nationale auquel vont assister des sénateurs, des députés et des représentants des maires de France. Le syndicat professionnel tire également la sonnette d'alarme auprès de ses homologues tels que la FICOME (Fédération Interprofessionnelle de la Communication d'Entreprise). Sensibilisée elle aussi par la FEB, la CGPME devrait quant à elle organiser une réunion entre les fédérations patronales qui pourraient souffrir de la politique de massification des achats de l'Etat. « Les premiers appels d'offre nationaux lancés par le Service des Achat de l'Etat concernaient les métiers de certains de nos membres, la papeterie et la bureautique. Il est normal que nous ayons été les premiers à réagir. Aujourd'hui, d'autres professions comprennent qu'elles sont exposées », explique Delphine Cuynet, la secrétaire générale de la FEB.

Les constructeurs ont leur part de responsabilités

Le prochain marché concerné devrait être celui de l'informatique avec l'imminence d'un important appel d'offres. Le 26 novembre, la FEB a donc pris l'initiative de réunir des groupements de revendeurs informatiques dans ses locaux parisiens. « Ils adhèrent totalement à nos actions contre le SAE et l'UGAP, juge Delphine Cuynet. En outre, nous avons comparé, catalogue en main, les prix des matériels informatiques proposés par l'UGAP et ceux des revendeurs informatiques. Nous avons trouvé des tarifs jusqu'à trois fois moins importants chez l'UGAP ». Assurément, les constructeurs ont une part de responsabilité qui a courroucé les membres de la réunion au point qu'ils évoquent la possibilité de boycotter certains d'entre eux.

A force d'activisme, la FEB semble toutefois avoir marqué quelques points dans son combat. En amont du lancement de l'appel d'offres qu'il prépare dans l'informatique, le Service des Achats de l'Etat a en effet contacté les représentants de la FEB. Dans le but, peut-être, de commencer enfin à prendre en compte ses réclamations ?

(...)

(29/10/2010 16:58:37)

Open Text rachète StreamServe pour 71 millions de dollars

L'éditeur canadien Open Text, spécialiste des solutions de gestion de contenus d'entreprise (ECM), acquiert la société américaine StreamServe et ses logiciels de gestion des processus documentaires (solutions d'output management, notamment). La transaction s'élève à 71 millions de dollars environ.

L'offre de StreamServe devrait venir compléter la suite ECM d'Open Text en automatisant certains processus entre les entreprises (BtoB) et vers les consommateurs, par exemple dans le secteur des services financiers, des télécommunications et de la fourniture d'énergie, ainsi que dans le secteur public. Les logiciels rachetés permettent en particulier de gérer et de personnaliser l'édition et l'envoi de factures vers les abonnés, sous différentes formes (courrier électronique ou papier, fax...). Ils bénéficient déjà d'une forte intégration avec plusieurs progiciels intégrés dont celui de SAP. Or ce dernier travaille depuis de nombreuses années en partenariat étroit avec Open Text dont il revend les solutions.

Créé en 1991, l'éditeur canadien Open Text compte 46 000 clients et occupe la deuxième place sur le marché mondial de la gestion de contenus d'entreprise, derrière IBM (avec l'offre Filenet) et EMC (avec Documentum). Son PDG depuis 2005, John Shackleton, a rejoint la société en 1999.

Illustration : John Shackleton, PDG d'Open Text (crédit photo : D.R.)
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