Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 9141 à 9150.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(05/02/2010 12:38:05)
Très haut débit : les deux erreurs du gouvernement Fillon
( Source EuroTMT )Rendez-vous raté. Le lundi 18 janvier, le premier ministre François Fillon avait donné rendez-vous à Vélizy pour dévoiler le contenu du plan gouvernemental en matière de déploiement du très haut débit (THD) dans les zones moyennement et peu denses. Mis à part une annonce, déjà largement dévoilée le matin même dans Les Echos, d'un tarif social pour le haut débit, François Fillon n'a, en fait, rien annoncé de plus que ce que Nicolas Sarkozy avait déjà expliqué lors de la présentation du « grand emprunt national ». Comme on le savait, le fonds national pour la société numérique sera chargé de répartir les 2 milliards d'euros reçus au titre de l'aide à l'investissement dans les infrastructures pour le très haut débit. Selon Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'Etat à l'économie numérique, cette somme devrait amener les opérateurs à investir quelque 6 à 7 milliards d'euros dans les cinq ans dans les zones moyennement denses. Ce montant peut paraître élevé, mais il est très faible par rapport aux besoins réels. Comme le rappelle régulièrement l'Avicca, l'Association des villes et des collectivités pour les communications électroniques et l'audiovisuel, il faudrait en effet investir 30 milliards d'euros, dont dix milliards de subventions publiques pour généraliser le très haut débit fixe sur l'ensemble du territoire français. La « grande ambition » affichée par le gouvernement, qui ne cesse d'affirmer que la France doit rattraper son retard dans le très haut débit, est donc toute relative. De plus, si les réseaux à très haut débit sont appelés à devenir une infrastructure essentielle, ce que semblent considérer tous les experts, on ne peut pas dire que la stratégie mise en oeuvre par l'Etat soit la meilleure. C'est même à une accumulation d'erreurs que l'on assiste. [[page]] Première erreur : faire porter l'essentiel de l'effort sur les opérateurs et les collectivités territoriales. Les opérateurs, qui sont tous des sociétés privées cotées en bourse, ont, pour unique critère, de réaliser des investissements rentables. Ils vont donc se contenter, ce que personne ne peut leur reprocher, d'investir par eux-mêmes ou à plusieurs, dans les seules zones considérées comme rentables. Sans se priver d'encaisser au passage des subventions dont ils n'ont pas besoin puisqu'ils auraient de toute façon investi. Quant aux collectivités, elles sont prises entre deux feux. D'un côté, leurs administrés et les entreprises leur demandent d'accéder à cette infrastructure pour bénéficier des avantages de la société numérique, de l'autre côté, leurs finances sous contraintes les forcent à réduire leur dépenses. Sans oublier que ce sont les collectivités locales les moins riches, situées dans les zones « non rentables », qui auront à supporter en conséquence le plus gros effort financier. C'est la double peine pour ces dernières. Deuxième erreur : croire que les nouveaux réseaux mobiles à « très » haut débit (LTE ou Long Term Evolution) devraient permettre de couvrir les zones qui ne pourront pas être couvertes par la fibre optique et le FTTH. Or le seul critère de couverture mobile porte sur la population. Conséquence, généralement les zones blanches en haut et très haut débit fixes sont (et seront) les mêmes que les zones blanches mobiles ! On n'en sort pas. Certes, le gouvernement promet le lancement d'un satellite à très haut débit pour couvrir ces zones. Mais à quel prix pour l'abonné ? Aujourd'hui, les offres satellitaires complémentaires des accès en xDSL sont commercialisées à plus de 35 €, alors que l'abonné xDSL triple-play (dégroupé) ne paie que 29,90 €. Le risque est donc grand de voir la double fracture, territoriale et sociale, continuer à s'élargir durant la décennie qui vient. (...)
(04/02/2010 18:06:30)Combien de machines virtuelles sur un serveur, les avis d'experts ne concordent pas
Exécuter un ensemble de serveurs virtuels - et les applications associées - sur un serveur physique animé par un seul système d'exploitation (VDC-OS ou autre) semble assez facile au premier abord. Il est toutefois nécessaire de s'assurer que le matériel peut supporter cette charge supplémentaire, ce qui peut devenir un véritable casse-tête en raison de la variété presque infinie de logiciels qui peuvent s'exécuter dans un environnement virtuel. Chaque demande entraîne un ensemble de requêtes légèrement différentes sur le matériel et le système d'exploitation hôte, explique Chris Wolf, analyste chez Burton Group. La consolidation de serveurs physiques en machines virtuelles devrait permettre de réaliser de substantielles économies, mais il est fortement déconseillé de lésiner sur la partie matérielle pour éviter de tirer vers le bas les performances des applications et même, au final, d'aggraver les risques de non-disponibilité pour les utilisateurs finaux, indique Ian Scanlon, directeur des opérations pour ComputaCenter, un centre de données et de services informatiques basé à Londres, mais couvrant la majeure partie de l'Europe. «Si vous mettez cinq machines virtuelles sur un serveur, vous avez au final six systèmes d'exploitation en fonction et toutes les applications associées. Et vous devez garder la main pour gérer au mieux les niveaux de services pour garantir les meilleures performances aux applications les plus importantes", précise Ian Scanlon. "Nous avons fini par installer beaucoup plus de mémoire vive que ce qui avait été défini lors de nos tests de qualifications ». Obtenir des estimations précises et détaillées sur la façon dont un serveur va fonctionner comme un hôte VM est également compliqué par les capacités inégales des jeux de composants des cartes mères chipsets qui supportent les charges de travail virtuelles et les hyperviseurs, indique Gordon Haff, analyste en informatique de haute performance chez Illuminata. Les machines virtuelles exploitent beaucoup plus intensivement qu'un serveur physique la mémoire cache des processeurs et les puces ne réagissent pas toutes de la même façon aux requêtes des applications et des hyperviseurs, rappelle-t-il. Intel et AMD ont conçu des processeurs adaptés aux besoins de la virtualisation et de la migration des serveurs virtuels et leurs prochaines générations de puces - Nehalem-EX avec huit coeurs chez le premier et Magny-Cours avec 12 coeurs chez le second - feront encore mieux. Un serveur donné peut ainsi avoir aujourd'hui entre deux et huit processeurs, chacun ayant entre deux et huit coeurs de traitement. Dans quelle mesure la configuration d'un serveur répondra à la charge idiosyncrasique d'un logiciel est une variable presque impossible à prédire sans une étude précise et minutieuse, commente Andi Mann, analyste chez Enterprise Management Associates (EMA). [[page]] Même en demandant des informations techniques à un commercial avant-vente ou directement aux constructeurs, vous n'obtiendrez pas de réponse précise sans une évaluation détaillée de la charge de travail que vous envisagez de mettre sur le serveur. Bien qu'il n'y ait pas vraiment de règles rapides au sujet de la question matérielle, une démarche peut vous aider à obtenir des réponses suffisamment proches pour déceler les points faibles d'une offre et savoir ainsi comment la renforcer, explique Massimo Re Ferre, architecte IT senior chez IBM. Premièrement, sur chaque coeur issu d'un nouveau processeur Intel ou AMD, vous pouvez associer trois à cinq machines virtuelles, dit-il. C'est une vision plus optimiste que celle de Ian Scanlon, qui estime qu'il est préférable de se limiter à cinq ou six machines virtuelles sur un serveur unique. Si les applications exigent des ressources intenses comme avec les bases de données ou les ERP, il même recommandé, selon lui, de se limiter à deux VM. Trop se concentrer sur la consolidation conduit inévitablement à tirer les performances vers le bas et entraine l'insatisfaction des utilisateurs. Deuxième règle de Massimo Re Ferre : pour chaque coeur sur un processeur récent, ajouter sans hésiter de deux à quatre Go de mémoire vive. Un point qui coïncide avec l'évaluation de Ian Scanlon : 48 Go de Ram recommandés sur chaque serveur lame. "Une fois la mémoire vive en place, nous n'avons pas connu de problèmes de performance à proprement parler », précise-t-il. Les autres points à suivre de près Premièrement: ne pas oublier la tuyauterie. Avec plusieurs serveurs en action, les exigences en terme d'entrées/sorties deviennent beaucoup plus importantes. Assurez-vous d'avoir suffisamment de liens entre les baies de stockage et le réseau pour supporter la charge, explique Gordon Haff, de la société de conseil Illuminata. Cisco répond d'ailleurs à ce problème avec ses serveurs maison ESX équipés d'une intergace 10 Gigabit Ethernet. Deuxièmement: construire une clôture. Les machines virtuelles (VM) sont devenues très faciles à lancer et difficiles à suivre ensuite avec la prolifération des serveurs. Un grand nombre de VM finissent par fonctionner dans leur coin sans être réellement utilisées. C'est un élément qui est devenu très courant avec la multiplication des machines virtuelles. Tuer tous les serveurs non utilisés et réallouer l'espace disque réservé a ainsi permis à ComputaCenter de récupérer de nombreuses ressources qui ont ensuite pu être utilisé pour d'autre tâche en attendant de nouveaux investissements, indique Ian Scanlon. Troisième: Utilisez les outils qui sont disponibles sur le marché pour obtenir une cartographie détaillée de votre installation, conseille Chris Wolf. VMware commercialise vCenter VMware CapacityIQ 1.0, et Microsoft propose ses outils d'évaluation et de planification pour Hyper-V pour guider les clients. Des solutions particulièrement intéressantes quand on dispose d'environnements qui incluent VMware et Hyper-V. De nombreux outils tiers ne couvrent pas les deux versions - HP dispose par exemple d'un outil de calibrage spécialement conçu pour VMware et d'un autre pour Hyper-V. Ceux qui sont plus ou moins affiliés à VMware ou Microsoft ne peuvent pas fournir une évaluation indépendante explique encore Andi Mann d'Enterprise Management Associates. Parmi les outils recommandés citons toutefois, PowerRecon de Novell, Data Center Intelligence de Cirba, Balance Point d'Akorri et Capacity Modeler de Vkernel. En fin de compte, il est possible de construire un profil détaillé pour bien déployer ses machines virtuelles. Mais vu la quantité de temps et d'argent nécessaire pour une évaluation professionnelle, il est quelquefois plus intéressant de rester sur des serveurs qui ne fonctionnent qu'à 70% de leurs capacités plutôt que de chercher à atteindre à tout prix les 95% de taux d'utilisation conclut Massimo Re Ferre. (...)
(04/02/2010 17:24:42)Trimestriels Lenovo : Un chiffre d'affaires qui croît de 33% et des bénéfices
Le troisième trimestre fiscal de Lenovo, achevé le 31 décembre dernier, contraste avec le 3ème trimestre de l'exercice précédent. Il ya un an, le directeur général avait du démissionner après l'annonce des premières pertes en trois ans. Cette fois, Lenovo annonce un chiffre d'affaires (CA) trimestriel de 4,8 milliards de dollars US, en progression de 33%, et un profit opérationnel de 99 millions de dollars US, en croissance de 45%. La société engrange aussi un bénéfice net de 79,52 millions de dollars (contre une perte de 96,7 M$ au même trimestre de l'exercice précédent). Le constructeur enregistre ainsi son deuxième trimestre consécutif rentable depuis la restructuration intervenue il y a un an. Lenovo estime que ses ventes de PC ont augmenté en volume de 42% ce trimestre (par rapport au même trimestre de l'exercice précédent) alors que les ventes mondiales de PC, tous constructeurs confondus, ont progressé de 17%. Il estime enregistrer la plus forte progression parmi les fabricants de PC depuis l'intégration de la division spécialisée d'IBM. Par zones géographiques, Lenovo devient un spécialiste de la Chine et des pays émergents. En Chine, il conquiert 2,8% supplémentaires, compte désormais 33,5% de parts de marché et réalise 2,3 milliards de dollars US de chiffre d'affaires sur ce trimestre. La Chine représente 47% du CA de Lenovo. Sur les marchés « mûrs », les pays industrialisés, Lenovo réalise 1,7 milliard de dollars US de chiffra d'affaires. La progression est légère en Europe, mais forte sur l'Australie, le Japon et la Nouvelle Zélande. Les Etats-Unis, en revanche, enregistrent une légère décroissance. Sur les pays émergents, les ventes de Lenovo s'établissent à 857 millions de dollars US, soit 18% du chiffre d'affaires de l'entreprise. C'est la région où elle investit le plus, par ses nouveaux produits, l'amélioration de ses processus et la structuration d'un canal de ventes indirectes. (...)
(04/02/2010 17:10:49)Oracle poursuit Rimini Street pour vol de propriété intellectuelle
Oracle a déposé plainte devant la Cour de Justice du Nevada contre le fournisseur de services de maintenance Rimini Street et son directeur général Seth Ravin, au motif que les parties ont commis un « vol massif de logiciels Oracle et de matériels de maintenance associés dans le cadre d'un 'business model' illégal. » Rimini Street, qui fournit un support pour les applications SAP et Oracle, fait valoir à ses clients, que grâce à ses services, ils pourront économiser jusqu'à 50% par rapport à un service identique proposé par l'éditeur d'origine. Sauf que, en s'adressant à un prestataire tiers, les clients ne peuvent plus bénéficier de la mise à jour de leurs produits. Certes, Rimini Street s'adresse à des sociétés satisfaites des systèmes existants, sans volonté de payer un support technique au prix imposé par l'éditeur, ou ne prévoyant pas d'investissements logiciels, du moins dans un avenir proche. Mais, selon la plainte d'Oracle, la société « se connecte régulièrement avec un mot de passe sur le serveur protégé du support technique d'Oracle en utilisant les informations d'identification de ses clients, puis télécharge les mises à jour logicielles et les documents de support matériel au mépris des droits de licence du client et de son contrat. » Le document reprenant la plainte indique encore que Rimini Street utilise un outil de recherche automatique pour télécharger un matériel, propriété d'Oracle « en totale violation avec les termes d'utilisation du site réservé au soutien technique d'Oracle. » Le « téléchargement massif » a même causé le plantage des bases de données du support technique d'Oracle, selon le document. Seth Ravin était déjà le fondateur de ToMorrowNow Or Seth Ravin, le fondateur de Rimini Street, n'est autre que le fondateur de TomorrowNow, société qui exerçait une semblable activité de maintenance sur les applications Oracle et fut un temps filiale de SAP. L'entreprise fournissait alors un support technique bon marché aux utilisateurs d'applications Oracle. En 2005, Ravin a quitté TomorroNow après sa vente à SAP. En 2007, Oracle portait déjà plainte contre SAP, accusant les salariés de TomorrowNow d'avoir téléchargé illégalement du matériel sur son système de support technique. Un procès est toujours en cours entre Oracle et SAP, véritable épine dans le pied de l'éditeur allemand. «Le modèle économique créé par Seth Ravin continue de fonctionner pleinement chez Rimini Street », indique la plainte. « C'est pour y mettre fin une bonne fois pour toutes qu'Oracle a décidé de porter cette action devant la justice. » Dans la plainte, Oracle met en avant le fait que ces actes commis par Rimini Street risquent de « causer un préjudice irréparable à Oracle, à ses employés, à ses clients, à ses actionnaires et à l'industrie en général.» Elle fait aussi état d'une violation de copyright, de fraude, de rupture de contrat, de concurrence déloyale, d'enrichissement injustifié et d'autres malversations par Rimini Street, et appelle des condamnations judiciaires et des dommages et intérêts. [[page]] Cette affaire discrédite aussi les compétences de Rimini. Selon les chefs d'accusation, la société « n'a pas la capacité de développement pour répondre aux engagements de support technique qu'elle vend à tout prix, en dessous même des 50% qu'elle affiche dans sa publicité. C'est en tout cas sans commune mesure avec les investissements consacrés par Oracle au développement de ses produits. » Dans un entretien, Seth Ravin a qualifié Rimini Street d'entreprise pionnière se battant pour offrir aux clients le meilleur choix, et a affirmé qu'il allait opposer une défense vigoureuse. « S'il faut en passer par là pour obtenir l'ouverture du marché du support technique, et bien nous sommes déterminés à nous battre pour cela, » a t-il ajouté. Les éditeurs tels qu'Oracle protègent les sources de revenus provenant de leurs services de maintenance. Celles-ci leur rapportent des profits non négligeables dans une période où la vente des licences logicielles ralentit. Rimini Street s'est visiblement employée à capturer, dans le marché du support technique, un certain nombre de clients à Oracle. Ainsi, selon un communiqué publié mardi par la société - le total de ses revenus n'a pas été divulgué - son chiffre d'affaires a presque triplé en 2009. Rimini Street affirme même compter parmi ses clients des sociétés figurant au classement Fortune 500. «Je ne suis pas surpris de voir qu'Oracle a décidé de prendre des mesures pour se protéger et ralentir le processus de défection de sa clientèle », a déclaré Seth Ravin. S'il a refusé de répondre en détails aux allégations de la plainte, il a tout de même déclaré : « Nous faisons ce que nos clients nous demandent, dans le respect des droits de leur licence. » Selon un observateur spécialisé, l'affaire pourrait avoir des impacts divers sur le secteur. « Je crains que cela ait un effet dissuasif sur ceux qui envisagent de faire appel à un fournisseur tiers pour la maintenance, au moins pour le moment », a déclaré Frank Scavo, directeur associé du cabinet de conseil IT Strativa et auteur du blog Enterprise System Spectator, contacté par e-mail. Mais Frank Scavo a entendu dire que l'équipe de juristes recrutés par Rimini Street était excellente et il pense que « l'entreprise s'était préparée à cette éventualité de longue date ». Si Rimini Street gagne contre Oracle, « cela créera une solide base juridique pour les fournisseurs de support technique en tierce partie," a déclaré le consultant. "A Oracle d'apprécier ce risque en portant l'affaire devant la justice. » (...)
(04/02/2010 16:35:24)Semestriels Cisco : embellie au 2e trimestre et belles perspectives pour le 3e
Cisco a redressé la barre sur son deuxième trimestre fiscal 2009-2010, clos le 23 janvier dernier. Le fournisseur américain, numéro un des solutions de réseaux, fait état sur la période d'un chiffre d'affaires de 9,8 milliards de dollars, en progression de 8% par rapport au 2e trimestre de l'exercice précédent (9,1 milliards). Son résultat net se monte à 1,9 milliard de dollars, en hausse de 23,2%. En chiffres Non-Gaap, Cisco publie un résultat net de 2,3 milliards de dollars, en hausse de 25,3%. La société disposait fin janvier d'une cagnotte de 39,6 Md$ en liquidités ou équivalents. Elle a achevé sur le trimestre l'acquisition de Scansafe et de ses solutions de sécurité en mode SaaS, ainsi que celle de Starent Networks, qui fournit aux opérateurs des solutions d'infrastructure pour réseaux mobiles en IP. Malgré tout, sur les six premiers mois de l'exercice, le chiffre d'affaires accuse un recul de 3%, à 18,8 milliards de dollars, contre 19,4 Md$ sur la même période l'an dernier. Tassement aussi pour sur le bénéfice net Gaap semestriel par rapport à l'an dernier : 3,6 milliards contre 3,7 Md$ (en non-Gaap en revanche, il s'élève à 4,5 milliards de dollars contre 4,4 Md$). Il faut se rappeler que sur son premier trimestre fiscal 2010, Ciso avait enregistré une baisse de 12,7% de son chiffre d'affaires, à 9 Md$, et une chute de 18,8% de son bénéfice net, à 1,8 Md$. 2 000 à 3 000 embauches sur les 7 prochains mois Pour le trimestre en cours, le troisième de son exercice, Cisco s'attend à une hausse de son chiffre d'affaires comprise entre 23 et 26%. La société va d'ailleurs embaucher 2 à 3 000 personnes dans les 7 prochains mois. Elle avait licencié 1 500 personnes (sur un effectif mondial de 67 000 collaborateurs), il y a un an, pour faire face à la crise. Les commandes ont augmenté de 17% aux Etats-Unis, de 4% en Europe et de 10% en Asie-Pacifique. « Nous entrons dans la deuxième phase de la reprise économique » a commenté John Chambers le patron mondial de Cisco, "Nous sommes confiants dans notre stratégie agressive d'investissement opérée pendant la période de récession. Nous nous concentrons sur l'innovation, l'excellence opérationnelle et la productivité qui sont le moteur de notre dynamisme. Nous croyons être extrêmement bien placés, géographiquement, dans nos segments de clientèle et dans nos catégories de produits clés. » (...)
(04/02/2010 16:15:01)Certifications : quelles sont les plus rémunératrices ?
La revue américaine Certification Magazine a établi le palmarès mondial des salaires des spécialistes réseaux et systèmes en liaison avec leurs certifications IT (voir tableau). La revue a interrogé plus de 40 000 professionnels dans plus de 150 pays. Même un Nord Coréen a participé à l'enquête. Les américains représentent toutefois la plus importante participation avec 7130 sondés. Au final, la plus lucrative des certifications est la BCNE de Brocade. Brocade, le leader mondial du Fibre Channel et spécialiste des salles informatiques, délivre la certification la mieux rémunérée de toute la planète : la Brocade Certified Network Engineer (BCNE). Le salaire d'un tel spécialiste est évalué à 146 250 $. De même, Brocade propose la troisième certification la mieux rémunérée, le Brocade Certified SAN Manager (BCSM) avec un niveau de salaire de 136 020 $, ainsi que la 4ème certification, la Brocade Certified Fabric Designer (BCFD) avec 134 100 $. Quant à la certification de Cisco, la Cisco Certified Internetwork Expert (CCIE R&S) , elle arrive seulement à la 10ème place avec 120 130 $. Sinon, le salaire moyen, d'un Juniper Networks Certified Internet Associate - Enterprise Routing (JNCIA-ER) est de 95 980 $. Enfin, la spécialisation dans le secteur de la sécurité a permis en 2009 de doper son salaire, puisque ce domaine réunit le plus de professionnels IT dont les revenus dépassent 200 000 $. En particulier, la certification par la "secte" des CISSP (Certified Information Systems Security Professional) montre des rémunérations dans le haut du panier. Le positionnement des experts en sécurité n'a toutefois pas cessé de changer ces dernières années. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |