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(05/02/2010 17:20:51)

L'inria implante un 'showroom' de NTIC à Euratechnologies à Lille

L'inria a inauguré hier à Lille un centre d'expositions et de démonstrations unique en son genre. Situé sur le tout nouveau pôle Euratechnologies, ce centre se veut un lieu d'échanges entre le monde de la recherche, la société civile et le monde industriel, explique Michel Cosnard, PDG de l'Inria, qui insiste sur la vocation de l'institut à transférer des connaissances. « Ce n'est pas simplement un 'showroom' pour montrer nos technologies, il s'agit aussi d'illustrer le métier de chercheur. Nous ne sommes plus au temps où la recherche en informatique au sens large pouvait se résumer, si on caricature, à écrire une équation dans un coin pour développer un algorithme dans un langage ésotérique. Il s'agit aussi de mieux répondre aux demandes des partenaires industriels, d'aller un pas plus loin dans la consolidation des activités de recherche. On ne peut plus se contenter de petits prototypes, il faut aller vers une recherche un peu plus 'intégrative'. » Raouti Chehih, directeur d'Euratechnologies, explique qu'il a « fortement sollicité » l'Inria pour que l'établissement vienne s'y installer, mais que ce dernier « a tout de suite répondu présent ». Pôle économique consacré aux NTIC, Euratechnologies occupe un espace de 150 000 m2, auparavant consacré à l'industrie textile. L'élément le plus spectaculaire de cette reconversion est le bâtiment central en brique ocre, architecturé autour d'un immense atrium, et constitué en fait de deux usines réhabilitées (cf. détails et photos sur le blog). L'inria s'engage à créer de l'animation avec ses démonstrations C'est dans ce bâtiment que le centre Lille - Nord-Europe de l'Inria s'est installé, sur 200m2. Selon le principe d'un échange de bons procédés : Raouti Chehih, qui cherche à attirer PME innovantes, start-up et grands noms des NTIC, ainsi que les établissements de formation, a mis gracieusement les locaux et les services d'infrastructure à disposition de l'Inria. Il bénéficie ainsi du crédit de l'établissement scientifique, qui de son côté s'engage à « faire de l'animation », pour reprendre l'expression de Max Dauchet, directeur du centre Inria - Lille Nord-Europe. Reprenant le principe des expositions itinérantes, ou rencontres innovation/industrie, l'Inria a installé trois démonstrations, mais de façon permanente cette fois. Ainsi, une cage hérissée de capteurs sans-fil fixes, surmontée d'un train électrique tirant d'autres capteurs, illustre une technologie mise au point par l'équipe Senslab. Chargée de recherche, Nathalie Mitton explique que son équipe a cherché à résoudre deux problématiques : la télédistribution de logiciels vers les capteurs à une large échelle, en se connectant à une simple interface Web, et l'autonomie des capteurs. Parmi les applications visées, Nathalie Mitton cite : « La surveillance des feux de forêt, des volcans, des places de parking pour une gestion plus fine, des interactions entre patients dans un hôpital pour limiter les infections nosocomiales, le monitoring des sportifs, l'observation d'animaux dans la nature à qui on aurait implanté un capteur... » Modélisation 3D et simulation d'opération de chirurgie [[page]] Parcourir un centre commercial modélisé comme un jeu 3D, tel est l'objet de la deuxième démonstration. Réalisée en partenariat avec une PME locale (Idées-3Com, implantée à la Haute-Borne, à proximité du centre de recherches de l'Inria), mais aussi avec la contribution de chercheurs de l'Université de Lille et du CNRS, elle explore les usages possibles des nouvelles technologies pour le commerce. « C'est le poste de vente dans quelques années », explique Laurent Grisoni, responsable de l'équipe de recherche réalité virtuelle à l'Inria Lille Nord-Europe. L'image projetée sur un grand écran vient d'une table tactile, qui pourra être manipulée par le commerçant mais aussi par le client. Car à terme, avance Laurent Grisoni, le logiciel sera capable d'évaluer le degré d'habileté de chaque utilisateur par rapport à l'outil et pourra s'y adapter. En plus de la visite virtuelle, il sera aussi possible de procéder à des essayages virtuels, à condition de paramétrer un avatar avec les mensurations du client. Et pourquoi pas d'y associer des étiquettes visuelles (type QRcode) ou sans-fil (tags RFID) sur des objets ou des badges d'identification, afin que le système reconnaisse automatiquement l'objet ou la personne. La troisième démonstration, une simulation de chirurgie oculaire, est celle qui illustre le mieux l'interdisciplinarité qui a donné lieu à sa naissance : sur une table d'opération est couché Bernard, mannequin réaliste, dont les signes vitaux sont suivis sur un écran. Sur un écran à côté, on peut voir son oeil tel que le médecin le voit dans ses lunettes de microchirurgie. Il est donc possible de suivre en direct le travail du scalpel sur l'oeil. « Aujourd'hui, rappelle Stéphane Cotin, responsable d'équipe de recherche à l'Inria Lille - Nord-Europe, les risques sont assez élevés dans les premières phases de l'apprentissage. » L'apprenti-chirurgien doit en effet s'exercer sur de vrais malades, sous la surveillance d'un aîné. C'est risqué, dérangeant pour le patient, et en outre, « cela ne permet pas forcément de se confronter à des pathologies complexes ». L'équipe de l'Inria essaie donc de « modéliser le comportement des organes », de façon à fournir « un modèle virtuel mais très réaliste » pour s'entraîner, apprendre, voire préparer une opération. Objectif : opérer un transfert de connaissances vers la société civile L'Inria a investi environ 300 000 euros dans ce plateau, et dit ne pas attendre particulièrement de retour chiffré. « Pour nous, une recherche réussie est certes publiée dans les meilleures revues, mais elle est aussi, in fine, transférée vers la société », explique Michel Cosnard. « L'Inria sera content si ce partenariat permet à des entreprises de créer plus d'emploi et d'activité », renchérit Bruno Sportisse, directeur du transfert et de l'innovation. Il y a donc fort à parier que ce plateau de démonstration soit dupliqué ; mais rien n'est encore fixé pour l'instant. De même, les démonstrations évolueront au gré de leur maturité et des enjeux identifiés. « Les plus robustes pourraient être exposées dans le hall d'Euratechnologies, indique Max Dauchet. D'autres iront ailleurs, et certaines iront à la cave... » Un grand écran de téléprésence et un tableau blanc interactif donnent d'ailleurs la possibilité de communiquer et prolonger cette visite des technologies avec les autres centres de l'Inria. En maître de cérémonie de l'inauguration, Max Dauchet avait prévenu : « Ce plateau, c'est un peu Stargate : quand la société civile y entre, elle a accès à toutes les technologies de l'Inria, cela abolit les distances et le temps. » (...)

(05/02/2010 17:11:53)

MDM : Initiate Systems tombe dans l'escarcelle d'IBM

La gestion des données de référence (MDM, master data management) suscite décidément beaucoup d'intérêt en ce début d'année. IBM vient tout juste d'annoncer le rachat d'un spécialiste du secteur, Initiate Systems, quelques jours à peine après l'acquisition de Siperian par Informatica. Mi-janvier, c'est Talend, éditeur français de solutions en Open Source, qui présentait sa propre solution de MDM et indiquait à cette occasion avoir recruté un ancien collaborateur d'Initiate Systems pour en assurer la promotion. Oracle, de son côté, s'est récemment offert Silver Creek Systems, pour ses outils de nettoyage de données produits utilisés dans ce type de projet. Gérer les données de référence consiste à rassembler de façon cohérente dans un référentiel d'entreprise les informations (dédoublonnées et constamment mises à jour) sur les produits, les clients, les fournisseurs, etc. Parmi les points forts d'Initiate Systems, IBM souligne l'expertise acquise par l'éditeur sur les secteurs de la santé et de l'administration publique. Le rachat opéré par Big Blue était prévisible. Ray Wang, associé du cabinet de conseil Altimeter Group, l'avait pronostiqué il y a quelques jours à peine, en réaction à l'acquisition de Siperian par Informatica. Le consultant ajoute qu'IBM va devoir maintenant intégrer la technologie d'Initiate dans ses autres plateformes de MDM, celles-ci comprenant déjà des offres destinées à la gestion des données produits (PIM, Product information management) et à l'intégration des données clients (CDI, customer data integration). Le MDM devient une brique de base du SI Arvind Krishna, directeur général des activités Information Management Software chez IBM, considère de son côté que les projets de MDM peuvent suivre différents scénarios et s'attend à ce que les clients déploient en fin de compte plus d'une solution de MDM. Comme souvent chez IBM, le choix d'une solution devra donc suivre une longue phase de consulting afin de sélectionner l'offre appropriée. De nouvelles absorptions pourraient suivre sur ce marché, Ray Wang citant comme acquéreurs potentiels des sociétés telles qu'EMC, HP, SAP, Microsoft ou Oracle (la plupart disposant d'ailleurs déjà d'une offre). Parmi les spécialistes du MDM figurent notamment des acteurs comme Kalido, ou encore, en France, Orchestra Networks. Pour le consultant d'Altimeter Group, le MDM est en train de devenir une brique de base du système d'information, à un moment où les entreprises cherchent à rapprocher leurs données de celles qui sont gérées plus largement sur Internet. « S'il est question de relier un profil Twitter à un compte client, je vais avoir besoin d'outils s'apparentant à du MDM, cite-t-il en exemple. Cela devient important dès lors que l'entreprise s'ouvre aux outils de réseaux sociaux. » (...)

(05/02/2010 16:45:17)

Sybase s'offre le spécialiste du CEP Aleri

Acteur déjà bien implanté dans les marchés financiers, grâce à sa plateforme décisionnelle, Sybase vient de singulièrement renforcer son offre en mettant la main sur Aleri. Ce pionnier du secteur du CEP (Complex event processing, traitement des événements au fil de l'eau) s'appuie en effet sur cette technologie pour fournir des analyses en temps quasi-réel, qu'il s'agisse de renforcer la sécurité (en détectant des enchaînements d'actions indiquant possiblement des fraudes, par exemple) ou d'améliorer l'offre commerciale (en détectant des événements ciblant beaucoup plus finement les besoins et les opportunités). Dans le domaine du CEP, largement dominé par Tibco et Progress, Aleri fait jeu égal avec des IBM ou Oracle depuis qu'il a fusionné avec Coral8. Toutefois, il s'agit d'un rapprochement récent, qui avait enclenché un important processus de fusion et de rationalisation des offres. L'intégration dans l'offre de Sybase prolongera donc cette période délicate. L'assise de l'éditeur de bases de données rassurera au moins les clients sur la pérennité de l'offre et sur son support au niveau mondial. Après les rachats d'AptSoft par IBM et d'Apama par Progress, cette nouvelle acquisition laisse Streambase bien seul parmi les 'pure-players'. Ce que ce dernier s'est bien empressé de signaler sur son blog officiel, en précisant que lui au moins pouvait s'associer à n'importe quels middlewares et bases de données. (...)

(05/02/2010 16:36:36)

Un datacenter moins énergivore chez IBM

C'est dans le Research Triangle Park situé en Caroline du Nord, qu'IBM a choisi de construire son dernier datacenter pour un budget global de 350 millions de dollars. De la taille d'un terrain de football - environ 20.000 m2 - il utilise les dernières avancées que Big Blue a réalisé en matière de réduction de la consommation électrique : ici, son datacenter mise sur l'air extérieur pour être refroidi, au fur et à mesure que la température intérieure augmente. Pour cela, ce centre, qui supportera des plates-formes de type Cloud, a été équipé de milliers de capteurs qui surveillent de façon dynamique la température, l'humidité, la circulation de l'air et des circuits, tous intégrés dans le système de gestion informatique du bâtiment. «Nous avons créé ici un datacenter parmi les mieux équipés, doté d'une quantité d'interconnections et de fonctions intelligentes parmi les plus sophistiquées, jamais réalisées dans nos précédents centres », a déclaré Joe Dzaluk, vice-président d'IBM, responsable de la gestion des infrastructures et des ressources auprès de la division Global Technology Services. S'il estime que le centre consommera environ 6 mégawatts lors de sa mise en service, Joe Dzaluk précise qu'il a été conçu pour occuper jusqu'à 30.000 M2 et consommera alors 15 mégawatts. Un datacenter à 27°, refroidi par la température extérieure Pour réduire sa consommation d'énergie, IBM a adopté les dernières recommandations environnementales de l'American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers, qui autorise pour ces centres de calcul une température intérieure de 27 degrés C°, contre 25 degrés dans l'ancienne recommandation, du fait notamment des améliorations apportées dans la conception des installations. La température maximale implique aussi un certain degré d'humidité. IBM indique avoir fixé la température de départ à 24 degrés et laquelle sera progressivement augmenté, en raison de la présence d'équipements non-IBM au sein du datacenter. Le centre utilisera l'air extérieur pour refroidir les radiateurs et l'eau utilisée pour le refroidissement. IBM estime pouvoir profiter, pendant plus de six mois par an, du niveau des températures extérieures pour son système de refroidissement. Joe Dzaluk affirme que dès les premières mesures, on pourra constater que ce centre est parmi les plus performants au monde et s'attend un ratio d'efficacité énergétique de 1,2 à 1,3. Facebook, qui a récemment annoncé la création d'un nouveau data center à Prineville, Oregon, a estimé son PUE (Power Usage Effectiveness) à 1,15. Une norme d'efficacité énergétique en avril Mais ce PUE, qui représente une moyenne de la puissance totale utilisée dans une installation, depuis les systèmes de refroidissement, l'éclairage, l'alimentation des équipements, jusqu'à la charge associée à tous les matériels informatiques, les serveurs et les unités de stockage, n'est pas parfait. Pour David Cappuccio, chercheur, spécialiste des infrastructures chez Gartner, « le PUE ne nous dit pas si une entreprise utilise ses équipements de manière efficace. » L'agence de protection de l'environnement américaine cherche une méthode pour permettre aux gestionnaires de datacenters de comparer leur efficacité énergétique aux normes de l'industrie. L'agence a donc recueilli les données de plus d'une centaine d'entreprises afin d'élaborer un étalon de mesure significatif - elle pense pouvoir en mettre un au point d'ici avril - à l'instar de son label «Energy Star», qui pourrait prendre la PUE comme base ou quelque chose de similaire pour évaluer l'efficacité énergétique des datacenters. Pour David Cappuccio la norme préparée par l'agence environnementale va accroître la pression sur les gestionnaires de datacenters, car ils seront amenés à expliquer comment ils se situent par rapport à cette recommandation du gouvernement fédéral. « Cela va aussi stimuler le business de la construction de datacenters, » a t-il déclaré. Les grands éditeurs, comme IBM, Hewlett-Packard et plus récemment Dell, depuis qu'elle a acquis Perot System, se sont employés à ajouter dans leurs produits des éléments répondant aux besoins de leurs clients. David Cappuccio fait remarquer que le consulting en matière de datacenters pourrait également devenir un bon vecteur d'activité pour ces entreprises. «Si IBM, contactée par un client pour construire un centre de calcul, donne satisfaction, il y a de fortes chances pour que celui-ci veuille utiliser les services d'IBM pour ses autres besoins ». (...)

(05/02/2010 13:33:33)

SaaS : CanalPlus dématérialise les bulletins de salaires de ses 5000 employés

La chaîne cryptée Canal+ vient d'opter pour la dématérialisation des bulletins de salaires de ses 5000 employés ou du moins, selon la législation, de ceux qui le souhaitent. La solution devrait être opérationnelle au mois de mars. Elle permettra à la chaîne cryptée de stocker ces bulletins dans le coffre-fort électronique de chaque employé. Ce coffre-fort permettra d'archiver, consulter, partager et si nécessaire, télécharger les bulletins tout en conservant leur valeur légale. Le prestataire de ce service délivré en mode Saas (Novapost) gérera aussi l'impression et l'expédition des bulletins au domicile de ceux qui continuent à préférer le papier. Pour Canal Plus, cette technologie représente : - un gain financier immédiat, car aucun développement interne n'est nécessaire. - un gain de temps : suppression des impressions, mises sous pli ou affranchissements. - un gain de place : plus aucun document papier à stocker. - un geste en faveur de l'environnement. Le fournisseur du service Saas fait lui-même appel à un prestataire pour le stockage des bulletins de paye dématérialisés. Il s'agit de CDC Arkhinéo, filiale à 100 % de la Caisse des Dépôts. En tant que tiers de confiance, il garantit une conservation pendant 45 ans des documents électroniques et l'accès en ligne aux informations. (...)

(05/02/2010 12:57:48)

Payer ses voyages avec son mobile

La ville de Nice, en partenariat avec Veolia Transport et les opérateurs de téléphonie mobile, annonce le lancement au printemps prochain de BPass et BPass+, des systèmes permettant aux portables équipés de la technologie NFC (Near Field Communication) de se substituer à des titres de transports. Leur mise en oeuvre s'inscrit dans le cadre du projet "Nice ville NFC mobile" initié par la ville de Nice et la communauté urbaine Nice Côte d'Azur. BPass permettra aux utilisateurs de téléphones portables équipés de la technologie NFC d'acheter à distance des tickets ou abonnements, et fournira les horaires de passage en temps réel des bus aux points d'arrêt. Pour améliorer davantage dans la mobilité des voyageurs, Veolia a également fait appel aux innovations de six autres entreprises (Amesys, Airtag, Connecthings, Monetech, Novabase et Trusted Labs). Ces partenaires lanceront donc dans un second temps la solution BPass+. Ce second service permettra d'acheter et charger ses tickets sur leur mobile NFC grâce à un serveur vocal interactif et plus uniquement via une interface visuelle sur Internet comme pour BPass. Le téléphone mobile NFC sera aussi autorisé à recharger à distance les différents titres de transport des proches qu'il s'agisse d'une carte de transport traditionnelle ou d'une clé USB sans contact.Enfin, grâce à la technologie du flashcode, le BPass+ parviendra à lire des codes-barres aux points d'arrêt de bus et tramway à de multiples contenus pratiques, culturels ou ludiques. Tous les mobiles NFC commercialisés à Nice par Bouygues Telecom, NRJ Mobile, Orange et SFR seront compatibles avec ce nouveau service. (...)

(05/02/2010 12:48:33)

Symbian passe en Open Source plus tôt que prévu

C'était prévu pour juin. Finalement, Symbian aura achevé plus tôt que prévu le passage de son code vers l'Open Source. Le système d'exploitation pour terminaux mobiles, racheté en 2008 par Nokia et qui équipe la plupart des mobiles du fabricant finlandais, est désormais ouvert et disponible gratuitement, a annoncé la Symbian Foundation. Cette démarche devrait permettre d'étendre le choix et la variété de terminaux (smartphones, tablettes, netbooks, etc.) exploitant cet environnement en offrant aux développeurs la possibilité de le modifier et de le faire évoluer. Moins d'un an après son rachat par Nokia, Symbian passe donc d'un système propriétaire à une version en Open source et gratuite. A la manière de Google et de sa plateforme Android, la Symbian Foundation autorise désormais toute société ou tout développeur qui le souhaite à récupérer librement l'OS mobile pour équiper leurs terminaux tout en le modifiant à leur gré. Selon la Symbian Foundation, le système d'exploitation Symbian équipe plus de 330 millions de téléphones mobiles dans le monde. A noter que la version proposée en Open source est la Symbian^3. Les premiers mobiles équipés de cette version devraient être commercialisés d'ici quelques mois, tandis que la version Symbian^4 arrivera à partir de 2011. La Symbian Foundation estime que 100 millions de terminaux équipés de Symbian seront écoulés en 2010, et 200 millions en 2011. (...)

(05/02/2010 12:47:35)

La NSA va aider Google à renforcer sa sécurité

Google serait en train de finaliser un partenariat avec la NSA, l'Agence Nationale de Sécurité américaine, pour qu'elle l'aide à améliorer son infrastructure en matière de sécurité informatique. Selon le Washington Post, le partenariat a été monté en vue notamment de prévenir de futures cyber-attaques, comme celle dont Google a été la victime en décembre dernier. Ce n'est pas la première fois que la NSA est mise à contribution pour aider une société américaine en matière de cyber sécurité, mais l'accord envisagé revêt un caractère particulier dans la mesure où les serveurs de Google détiennent une quantité énorme de données utilisateurs, y compris les historiques de recherche, les e-mails, et des documents personnels. Pas d'espionnage des utilisateurs Avoir à l'esprit que Google travaille avec l'une des principales agences d'espionnage du gouvernement américain n'est pas très rassurant, même si des sources anonymes ont confié au Post que l'entente était axée sur la protection des données de l'entreprise et ne portait pas sur les données utilisateurs que Google a en sa possession. « L'accord ne signifie pas que la NSA va fouiller dans les recherches des utilisateurs ou leurs comptes e-mails ou que Google a accepté de partager ces éléments lui appartenant, » peut-on lire dans le Washington Post. Il semble que Google souhaite que la NSA l'aide à comprendre comment ses infrastructures ont été violées, de manière à déployer des moyens pour empêcher de telles intrusions dans le futur. La NSA et les entreprises américaines Bien connue pour son rôle dans des opérations d'écoutes et d'enregistrements téléphoniques illégaux menées sous l'administration Bush, la NSA a déjà travaillé dans le passé sur des questions de sécurité concernant d'autres entreprises. En 2007, la NSA a aidé Microsoft à développer certains éléments du système d'exploitation Vista pour répondre aux exigences du département américain de la Défense en matière de sécurité et l'interopérabilité avec d'autres logiciels. En 2009, la NSA a travaillé avec plus de 30 organisations et entreprises concernées par la sécurité informatique, dont Symantec et Microsoft, pour établir un rapport exposant les vingt-cinq erreurs de programmation les plus dangereuses, souvent commises par les développeurs. Cette liste a été conçue pour aider les éditeurs de logiciels à vérifier ces trous de sécurité avant de lancer leurs produits sur le marché. En décembre, Google a révélé qu'elle avait été, comme une vingtaine d'autres entreprises américaines, victime de cyber attaques lancées depuis la Chine. L'entreprise, qui a indiqué au passage que certaines données propriétaires lui avaient été dérobées lors de cette intrusion, émet l'hypothèse d'interrompre toute opération avec la Chine en cas de nouvelle attaque. (...)

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