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(17/01/2012 14:53:52)
CES 2012 : Razer une console hybride pour séduire les joueurs
Le projet Fiona de Razer est un appareil hybride au carrefour du PC, de la tablette et des consoles à commande gestuelle. Il embarque un écran multitouch de 10 pouces de 1280x800p, deux contrôleurs de type nunchaku qui font également office de poignées, et peut se connecter à un clavier et une souris. Cet appareil tourne sous le puissant processeur Intel Core i7, et est doté d'une fonction retour de force comme sur les manettes de consoles.
Dévoilé au CES 2012 à Las Vegas, où la console hybride affiche des extraits de jeux d'action comme Assassin's Creed: Revelations et Space Marine, le jeu de stratégie Company of Heroes, les jeux massivement multijoueur en ligne Firefall et RIFT, et les hits indés Minecraft et Terraria, Project Fiona pourrait devenir un concurrent sérieux pour les laptops plutôt que les tablettes nouvelle génération, moins chères et moins puissantes.
Deux détails techniques brillent par leur absence : sa puissance graphique (Razer ne liste pas de processeur graphique dédié) et un prix précis. Tout ce que l'on sait, c'est qu'il coûtera environ $1.000 à son lancement, prévu pour la fin 2012.
Cela coïnciderait avec la sortie attendue du système d'exploitation Windows 8, mieux adapté aux tablettes que son prédécesseur, et cela laisse du temps aux fabricants de tablettes-PC d'épater les consommateurs avec des appareils puissants et performants.
Site officiel : razerzone.com/projectfiona
(...)(17/01/2012 14:42:12)Syntec Numérique interpelle les candidats à la présidentielle
A moins de 100 jours de l'élection présidentielle, Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique a dévoilé 10 propositions pour interpeller les candidats sur les métiers du numérique. Il a indiqué avoir déjà rencontré les conseillers des différents candidats, déclarés ou non, « avec très peu de connaissance de notre secteur, on part globalement de zéro » souligne-t-il. Il y a donc un travail pédagogique à faire. Les différentes propositions du Syntec Numérique s'articule autour de deux axes : Economie et Education d'un côté et les usages de l'autre.
Sur le premier, Guy Mamou-Mani veut créer une filière du numérique en France. « Nous avons un déficit de ressources et nos métiers emploient aussi bien des ingénieurs que des techniciens à bac +2 ». Il ajoute en 2011 « nous avons créé 40 000 postes, soit une création nette de 5 à 10 000 emplois ». La sensibilisation du numérique doit se faire à tous les niveaux et dès les classes primaires, collèges et lycées. Cela passe aussi par la modification des appellations des postes dans la nomenclature de la DARES qui date de 30 ans. Un accent particulier va être mis sur la féminisation des emplois dans l'informatique, les femmes ne représentant que 15% des effectifs des écoles d'ingénieurs.
Un guichet unique d'accès aux aides
Sur le plan de la fiscalité, le Syntec Numérique se prononce comme d'autres organismes professionnels « pour la pérennité du crédit impôt recherche (CIR) » qu'il souhaite sanctuariser. Guy Mamou-Mani soutient le projet de TVA social pour réduire le coût du travail. Il a par ailleurs annoncé qu'il allait remettre sur la table la question de la taxe professionnelle qui a abouti selon lui « à une augmentation de la pression fiscale de 20% pour les entreprises du secteur du numérique ». Le Syntec Numérique propose également la création d'un guichet unique, via un portail, qui centraliserait les aides, les subventions, le dépôt de brevets, etc.
Guy Mamou-Mani prend l'exemple du « département des Hauts-de-Seine où une entreprise numérique peut prétendre à 552 aides différentes. Il faut simplifier l'accès à ces aides. » Le volet social n'est pas oublié, le dirigeant du syndicat prône pour la mise en place d'un bonus/malus sur le respect de certains indicateurs sociaux plutôt que d'être systématiquement taxé. Ainsi sur la place des personnes handicapées dans les secteurs du numérique, Guy Mamou-Mani préfère investir dans « la formation certifiante plutôt qu'être ponctionné de 6% pour ne pas respecter les quotas dans les entreprises ».
Les usages et l'appel à l'union
Sur le deuxième volet, le Syntec Numérique veut développer les usages. La France est bien classée sur la partie infrastructure pour le haut et très haut débit, mais les services sont à la traîne explique le syndicat. « La moitié des PME n'ont pas de site Internet » rappelle Guy Mamou-Mani. Il souhaite donc la mise en place d'un crédit d'impôt numérique pour l'équipement des PME en matière de sites Internet, de CRM, d'ERP, etc... Autre élément, accélérer la modernisation de l'Etat. De bonnes choses ont été réalisées, constate le responsable avec la création de la DISIC, la dématérialisation des factures, la télémédecine, mais selon lui on peut aller plus loin sans nécessairement dépenser plus. « Il s'agit plus d'un problème culturel, que d'un retard dans les investissements », souligne le dirigeant.
Sur l'ensemble des propositions, le Syntec Numérique a promis de publier une synthèse des réponses des candidats avant la date de l'élection. En conclusion, Guy Mamou-Mani a lancé un appel à la création d'une union française des acteurs du numérique, dans le domaine de l'immatériel, pour donner plus de poids et de pression aux arguments du secteur. Il reste maintenant à savoir si cette main tendue trouvera un écho favorable auprès des autres organisations, comme l'Afdel, le CICF informatique, la FIEEC, etc.
(...)
Wikipedia interrompra aussi son service le 18 janvier pour protester contre Sopa
Le 18 janvier, l'encyclopédie en ligne Wikipedia a annoncé une interruption de service pour on site en anglais pour protester contre les propositions de lois américaines Stop Online Piracy Act (Sopa) et PROTECT IP Act (Pipa). D'autres géants du web, Google, Amazon et Faceboo, ont également fait part de leur intention de baisser le rideau ce black wednesday.
Les Twitternautes conseillent donc aux étudiants de se dépêcher de finir leurs devoirs avant de ne plus pouvoir accéder au site. Deux tweets sur le sujet: "Dernières infos: Wikipedia en anglais hors service le 18 janvier pour protester contre SOPA. C'est le moment de copier/coller vos devoirs dès maintenant, les jeunes"; et "Les opposants à #SOPA se sont fait entendre, mais avec l'interruption de service de Wikipedia en anglais le 18 janvier, la sensibilisation a atteint des sommets".
La traduction automatique a 58 ans, une initiative IBM/Georgetown University
Difficile à imaginer, mais il y a 58 ans, IBM et l'Université de Georgetown s'associaient pour créer le premier programme informatique capable de traduire du Russe vers l'Anglais. Peut-être plus surprenant encore, en 1954, les expressions inscrites sur les cartes perforées et traitées par la grosse machine IBM 701 peuvent maintenant être tapées dans Google Translate sur un smartphone et traduites en à peine 10 secondes.
Certes, à l'époque, le programme d'IBM avait été qualifié d'avancée majeure. Le communiqué de presse publié le 7 janvier 1954 par IBM pour annoncer l'événement disait : « Une jeune femme qui ne comprend pas un mot de la langue des Soviets a poinçonné des messages en Russe sur des cartes perforées IBM. La machine IBM 701, surnommée « le cerveau», a livré ses traductions en anglais sur une imprimante automatique à la vitesse vertigineuse de deux lignes et demie par seconde. La jeune femme a inscrit « Mi pyeryedayem mislyi posryedstvom ryechyi. » Et « le cerveau » lui a répondu « La parole sert à traduire nos pensées ». Puis « Vyelyichyina ugla opryedyelyayetsya otnoshyenyiyem dlyini dugi k radyiusu », a quoi l'IBM 701 a rétorqué : « La valeur d'un angle est déterminée par le rapport entre la longueur de l'arc et le rayon ». La jeune femme a continué : «Myezhdunarodnoye ponyimanyiye yavlyayetsya vazhnim faktorom v ryeshyenyiyi polyityichyeskix voprosov, » et l'ordinateur a traduit : « dans les questions politiques, la compréhension de la situation internationale constitue un facteur important de la décision. »
Détournement de tâches pour traduire du russe
En tout, « le cerveau » a traduit plus de soixante phrases du Russe vers l'Anglais. L'étonnante machine avait interrompu ses 16 heures de travail quotidien consacrées à la résolution de problèmes de physique nucléaire, au calcul de trajectoires de fusées, aux prévisions météorologiques et autres prouesses mathématiques pour se prêter à l'exercice. Son attention avait été détournée pour un bref moment de son travail de calcul numérique fulgurant pour se pencher sur un domaine entièrement nouveau et tout à fait étrange pour ce géant électronique : comprendre la logique du comportement humain et plus précisément, traiter des mots utilisés par les humains. Le résultat, dont on peut apprécier les manifestations aujourd'hui même, a été un franc succès. Même si IBM avait pris la précaution de préciser qu'il n'était pas encore possible « d'insérer un livre en russe d'un côté et de sortir un livre en anglais de l'autre, » le constructeur avait prédit que « d'ici 5 ans, et peut-être dans 3 ans au plus, la conversion des langues par processus électronique dans des domaines fonctionnels importants où l'on utilise plusieurs langues, pourrait bien devenir un fait accompli. »
Fait intéressant, cette sorte de programmation pour réaliser des traductions, souvent dans l'actualité de l'époque, s'est avérée difficile, coûteuse et finalement controversée. En 1964, un groupe de scientifiques réuni par le ministère de la Défense et de la National Science Foundation, connue sous le nom de Automatic Language Processing Advisory Committee (ALPAC), a évalué la technologie informatique appliquée à la traduction linguistique. Son rapport « Langue et machines : Les ordinateurs pour la traduction et la linguistique », publié en 1966, a surtout contribué à saper les efforts entrepris dans ce domaine. Selon un article de Wikipedia, le groupe « a été très critique sur les efforts en cours, montrant que les systèmes informatiques n'étaient guère plus rapides que la traduction humaine, et faisant aussi valoir que, à l'inverse de ce que l'on pensait, il y avait plutôt trop que pas assez de traducteurs, et que l'offre étant supérieur à la demande, la traduction humaine restait relativement peu coûteuse - environ 6 dollars pour mille mots traduits. »
Une réussite contestée sur le plan financier
John Hutchins, expert de longue date de la traduction automatique, a écrit plus tard : « L'événement le plus connu dans l'histoire de la traduction automatique est sans doute la publication du rapport par l'ALPAC en 1966. Il a eu pour effet de mettre un terme à l'important financement dont bénéficiait, depuis une vingtaine d'années, la recherche dans le domaine de la traduction automatique aux États-Unis. Peut-être que le message sans ambigüité délivré à la population en général et au reste de la communauté scientifique a été encore plus dévastateur : que la traduction automatique était sans espoir. Pendant les années qui ont suivi, les chercheurs participant à des projets dans ce domaine préféraient la discrétion : c'était presque honteux. Jusqu'à aujourd'hui, « l'échec annoncé » de la traduction automatique a été transmis comme un fait indiscutable. L'impact de l'ALPAC est indéniable. La notoriété de ce rapport était telle que de temps en temps au cours des décennies qui ont suivies, certains chercheurs s'interrogeaient sur l'opportunité de publier « un autre ALPAC » pour régler encore le sort de la traduction automatique. Au-delà de la controverse, l'apprentissage des langues par des méthodes informatiques a prospéré et on a vu se développer des méthodes intéressantes.
(...)(17/01/2012 12:58:39)CES 2012 : Les smartphones se dévoilent avant le MWC 2012
Alors que beaucoup de fabricants de smartphone attendent le Mobile World Congress en février pour dévoiler leurs nouveautés pour 2012, le CES a fourni un aperçu des tendances à venir. Sauf mentionné, les prix et les dates de sortie n'ont pas été communiqués.
Nokia Lumia 900
Le Lumia 900 est le premier des smartphones WP7 de Nokia à disposer d'une compatibilité 4G LTE et propose le plus grand écran jamais vu sur un appareil Nokia WP7 -- un écran AMOLED ClearBlack Display 4,2 pouces. Ce téléphone possède le même design unibody en polycarbonate que le Lumia 800 mais dispose d'un plus grand écran, est plus fin et plus puissant avec son processeur 1,4 GHz. Le modèle 16 GB fonctionne sous le système Windows 7.5 de Microsoft et possède un appareil photo 8MP, avec un objectif Carl Zeiss, un flash à double LED et propose un enregistrement vidéo 720p/30fps. Le Nokia Lumia 900 sera d'abord vendu exclusivement par l'opérateur américain AT&T. Le téléphone doit arriver sur le marché dans les "prochains mois".
nokia.com/us-en/products/phone/lumia900
HTC Titan II
Le HTC Titan II est le premier téléphone de HTC fonctionnant sous Windows avec une compatibilité LTE 4G. Ce smartphone dispose d'un écran tactile LCD 4,7 pouces, d'un appareil photo 16 mégapixels et d'un processeur 1,5 GHz. Le HTC Titan II sera disponible aux Etats-Unis "dans les prochains mois".
htc.com/
Huawei Ascend P1 S
Le smartphone Ascend P1 S de Huawei est non seulement le plus fin au monde avec une épaisseur de seulement 6,68 millimètres, mais dispose également d'un écran 4,3 pouces Super AMOLED 960x540 de Corning Gorilla Glass, du plus rapide processeur de sa catégorie, un dual-core 1,4 GHz, et du système d'exploitation Google Android 4.0 Ice Cream Sandwich. Le Ascend P1 S est aussi muni d'un appareil photo 8 MP avec un flash à double LED, d'une caméra frontale de 1,3 MP et capable d'enregistrer des vidéo de qualité 1080p. Ce téléphone doit arriver en Europe, dans la région Asie-Pacifique, en Amérique du Nord, en Australie, au Moyen-Orient et en Chine à partir d'avril 2012 et pourrait coûter environ 400 dollars selon les rumeurs.
huaweidevice.com/worldwide/productMobile.do?method=index&directoryId=6001&treeId=3745
Lenovo K800
Le Lenovo K800 est le premier smartphone doté du processeur Intel Medfield 1,6 GHz (qui a été utilisé jusqu'ici dans les netbooks et les télévisions connectées). L'appareil est muni d'un écran 4,5 pouces 720p, d'un appareil photo 8MP, dispose des technologies 3G et NFC et d'un port HDMI. Le K800, qui fonctionne sous Android, sera disponible en Chine au deuxième trimestre 2012.
lenovo.com/products/us/new-products/
Sony Xperia Ion
Le Xperia Ion est le premier smartphone LTE de Sony et dispose de deux caméras HD (l'une à l'arrière de 12MP pouvant enregistrer des vidéos en 1080p et une frontale pouvant enregistrer des vidéos en 720p), d'un large écran HD de 4,6 pouces (1290x720 pixels), d'un processeur 1,5 GHz et d'une sortie HDMI. Fonctionnant sous Android 2.3, le Xperia Ion sera vendu par AT&T à partir du deuxième trimestre 2012.
sonyericsson.com/cws/products/mobilephones/overview/xperia-ion?cc=us&lc=en
Motorola Droid 4
Le Motorola Droid 4 prétend être le smartphone LTE QWERTY le plus fin au monde avec 12,7 mm d'épaisseur. Fonctionnant sous Android, il possède un processeur dual-core 1,2 GHz, 1 GB de RAM et une caméra 8MP capable d'enregistrer en 1080p. The Droid 4 sera disponible "dans les semaines qui viennent".
motorola.com/blog/2012/01/09/new-year-new-colors-new-droids-by-motorola/
Droid Razr Maxx
Le smartphone Motorola Razr Maxx fait 9 mm d'épaisseur, soit près de 2 mm de plus que son cousin le Droid Razr, mais parvient à être doté d'une énorme batterie 3300mAh rendant possible de parler pendant 21 heures ou de surfer sur Internet toute la journée sans recharger le téléphone. Le modèle 32 GB sera disponible "dans les semaines qui viennent" pour 299,99 dollars pour un engagement de deux ans.
motorola.com/blog/2012/01/09/new-year-new-colors-new-droids-by-motorola/
Le Centre Hospitalier de Valence harmonise sa planification RH avec Equitime
Le Centre Hospitalier de Valence emploie 2 200 agents dont 300 médecins pour couvrir une zone de population de 450 000 habitants. La gestion des temps y est complexe à cause des rythmes de travail très particuliers au sein d'un tel établissement. Or il existait d'un côté un système de pointage entrées/sorties de personnel et de l'autre des tableaux de suivi sous logiciel bureautique (Excel en l'occurrence) sans relation avec la gestion de la paye. Cela entraînait donc une triple saisie. Le rapprochement des différents éléments aboutissait à des incohérences (notamment pour la gestion des jours de congé) et donc des conflits entre agents, cadres et DRH.
Cette situation était liée au fait que l'application choisie pour gérer le badgeage en 2002 n'était pas adaptée en terme d'ergonomie et de fonctionnalités aux besoins de l'établissement. Un groupe projet a donc été constitué pour lancer un nouvel appel d'offres, en mars 2010, avec une estimation de coût de 129 000 euros. Ce groupe de projet a établi un cahier des charges précis et l'a fait valider par les cadres de terrain, planificateurs des équipes.
GFI, Agfa et Equitime ont répondu à l'appel d'offres et c'est ce dernier qui a été choisi sur des critères de fonctionnalités et d'ergonomie, GFI étant moins cher. L'installation et le paramétrage ont été réalisés à l'automne 2010 et la mise en production en janvier 2011.
Après formation des cadres concernés, ceux-ci ont abandonné leurs réticences liées à la mauvaise expérience précédente. Petit à petit, l'ensemble des services a basculé sur le nouvel outil. Une évolution du déploiement est envisagée en ajoutant le module de gestion des demandes d'absences et de congés sur un mode workflow dématérialisé.
Le coût effectif final du projet n'a pas été communiqué
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Forrester se penche sur l'usage national des réseaux sociaux
Le cabinet Forrester vient de publier l'étude Global Social Media Adoption in 2011 [Adoption globale des médias sociaux en 2011]. Celle-ci se base sur les réponses de 95 000 personnes issues de 18 pays (Amérique du Nord, Europe, Asie et Amérique Latine), notamment de France, Allemagne et Grande Bretagne. Il en ressort que l'utilisation des réseaux sociaux est très différente selon les pays.
La première conséquence de ce constat est qu'il est nécessaire, pour les entreprises, d'adapter leurs stratégies d'approche selon les pays. Une stratégie globale unique de gestion des « fanpages » ou des communautés en ligne serait donc vouée à l'échec.
La première différence qui saute aux yeux entre pays émergents ou nouvellement développés (Inde, Chine, Brésil) d'une part et pays occidentaux d'autre part est la pénétration des réseaux sociaux dans la population des internautes. Celle-ci atteint 93% en Inde, Chine, Mexique et Brésil. Plus des trois quarts des Chinois et Indiens utilisant des réseaux sociaux produisent et publient du contenu alors que les Occidentaux sont essentiellement des consommateurs : les producteurs ne sont que 24% aux Etats-Unis et 21% en Europe de l'Ouest. 70% des Occidentaux sont des « spectateurs » selon la typologie de Forrester.
Cependant, il existe des différences sensibles entre pays européens. Italiens et Suédois sont de plus grands utilisateurs, loin devant les Français, Britanniques, Allemands et Hollandais.
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Lotusphere 2012 : IBM intègre messagerie et réseau social dans Connections 4
Les incitations à injecter du réseau social dans l'entreprise se sont largement multipliées ces derniers mois parmi les éditeurs de logiciels, sur tous les tons. Dans ce contexte, un précurseur comme IBM s'est parfois fait voler la vedette. Il a pourtant annoncé dès 2007 son outil de réseau social d'entreprise Connections. De surcroît, son offre prend racine dans une expérience de terrain, puisque Big Blue met ces pratiques en oeuvre au sein de ses propres équipes. Et depuis longtemps... « Voilà 15 ans que les employés d'IBM - 426 000 actuellement - ont recours à des logiciels de type social pour encourager la collaboration, et ce bien avant que la 'génération Y' s'installe sur Facebook », a souligné le groupe sur sa conférence Lotusphere (qui se tient à Orlando jusqu'au 19 janvier). « IBM est le plus grand consommateur de technologies sociales », a pointé Jeanette Horan, CIO du groupe américain, en détaillant l'utilisation faite en interne : les 635 000 utilisateurs de Connections, en incluant les intervenants sous contrats, les 20 000 blogs individuels des collaborateurs, les 67 000 communautés, les 475 000 fichiers partagés, les 50 000 wikis, etc.
Jeanette Horan, CIO d'IBM (crédit : IBM)
Valider une transaction SAP depuis Connections 4
En 2012 comme en 2011, le rendez-vous consacré aux logiciels de communication et de collaboration d'IBM (Notes, Domino, Sametime...) est donc placé sous le signe du « social business ». Parmi les nouveautés du crû, IBM a présenté avec la version bêta de Connections 4 la première concrétisation du projet Vulcan dévoilé il y a deux ans. Il avait alors expliqué vouloir regrouper dans un seul produit des fonctions accessibles jusque-là dans différents logiciels. De fait, Connections 4 accueille les fonctions d'agenda et les e-mails, venant de serveurs Domino ou Microsoft Exchange, à côté de ses fonctions Profils (utilisées pour retrouver contacts et experts) et Communautés. Le logiciel va plus loin en affichant un flux d'activité dans lequel peuvent s'intégrer des données, structurées ou non, provenant d'applications externes. Une intégration qui s'appuie sur des spécifications standards comme OpenSocial et Activity Streams (cf activitystrea.ms). IBM donne en exemple la possibilité d'approuver une transaction SAP, d'explorer un fil Twitter, des vidéos ou des fichiers de connexion (logs), ou encore de signer un document électronique, le tout sans sortir de Connections. L'outil de réseau social vu comme un environnement de travail.
C'est l'une des constatations dégagées en 2011 par IBM Social Business Jam (un fil de discussion en ligne réunissant 4 000 participants). Pour être efficaces, les activités d'un réseau social doivent être en phase avec les processus métiers. Le tout devant se présenter de façon intégrée. Connections va également bénéficier de fonctions analytiques reposant sur l'offre Cognos. Elles permettront d'analyser l'activité et l'implications des utilisateurs dans le réseau social. La version 4 de Connections devrait arriver au deuxième trimestre (on premise). Déjà disponible sur iPhone, la déclinaison iPad du logiciel est sortie cet automne.
LotusLive devient IBM SmartCloud for Social Business
IBM a par ailleurs rebaptisé ses services de collaboration dans le cloud. Exit LotusLive, place à IBM SmartCloud for Social Business. L'offre reste la même pour l'instant. Elle devrait se compléter d'ici la fin de l'année d'un traitement de texte collaboratif, IBM Docs, en préparation depuis deux ans et déjà montré en preview. Ce logiciel n'a aucun lien avec la suite Symphony. Il s'agit d'un outil de partage de documents conçu pour faciliter les corrections multiples par différents groupes d'utilisateurs, par exemple sur des documents marketing. Pour concevoir Docs, IBM a étudié la façon dont les gens travaillaient en équipe autour d'un document, a expliqué Jeanette Barlow, responsable produit IBM Docs.
IBM Docs (cliquer ici pour agrandir)
Pour mettre l'emphase sur les usages « sociaux », Lotusphere et ses sessions techniques se complètent cette année d'un deuxième événement, Connect2012, qui s'adresse aux directions métiers (DRH, marketing, commerciale...). L'enjeu : montrer comment les médias sociaux changent la façon dont les gens interagissent et quel parti en tirer, par exemple, pour mettre un produit sur le marché ou entrer en contact avec des clients. IBM veut aussi fournir à ces directions métiers des clés pour faire adopter ces outils de partage. Car c'est bien là que réside l'une des difficultés de ces projets : sans l'adhésion des utilisateurs, pas de flux d'activité, pas de réseau social.
Pour cette 19e édition de Lotusphere, IBM a donc annoncé le lancement de services, sous forme d'ateliers techniques et de prestations de conseil, pour aider à développer une culture d'entreprise propre à favoriser l'usage des outils sociaux. Un programme qui inclut aussi des formations à la fonction de « community manager », des profils chargés de susciter et maintenir la participation des utilisateurs à la plateforme collaborative. Dans ce cadre, IBM a noué un partenariat avec la société Dachis Group, spécialisée sur la mise en place de ces organisations connectées et la mesure de l'activité associée.
Oracle va livrer 78 correctifs, dont 27 pour MySQL
Oracle proposera le mardi 17 janvier 78 correctifs de sécurité pour corriger les vulnérabilités de sa base de données, de son middleware et de ses applications, selon un communiqué posté sur le site aperçu de l'entreprise.
27 de ces correctifs concernent la base de données MySQL. Une des vulnérabilités peut être exploitée sur un réseau sans droits d'administration. Le plus haut CVSS (Common Vulnerability Scoring System) parmi les bogues MySQL est noté 5,5, ce qui le classe dans la gamme de risques «moyens». Deux autres correctifs sont destinés à Oracle database et l'éditeur a également prévu de délivrer 11 patchs pour Fusion Middleware. Cinq de ces bogues concernent des failles qui peuvent être exploitées à distance sans que l'authentification de l'utilisateur soit requise.
Sur le front applicatif, la suite E-Business de l'éditeur va recevoir trois patchs, le logiciel de gestion de l'approvisionnement un seul, PeopleSoft six correctifs, et JD Edwards huit. Par ailleurs, 17 patchs seront destinés aux produits Sun, avec 6 failles qui peuvent être exploitées à distance sans authentification préalable. Les produits affectés comprennent GlassFish Enterprise Server et le système d'exploitation Solaris. Enfin, trois autres patchs sont affectés aux technologies de virtualisation d'Oracle, notamment la machine virtuelle VirtualBox. Le langage de programmation Java n'est toutefois pas concerné par cette annonce. Sa dernière mise à jour datait de Décembre 2011.
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