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(26/04/2010 09:57:42)
Le WiMax ne fait pas recette en Italie
(Source EuroTMT)
En Italie, le situation du WiMax est carrément désastreuse. Malgré des prix cassés - 20 € par mois pour l'internet sans fil à haut débit et les appels illimités -, les Italiens n'ont pas cédé aux sirènes des opérateurs. Dans ce dossier d'ailleurs, seul l'Etat a fait une bonne affaire puisque les opérateurs ont du verser 136 millions d'euros pour décrocher les licences, tous sans exception, même ceux qui ne se sont pas lancés sur le marché et qui se contentent, pour le moment, d'admirer leur diplôme accroché au mur façon tableau de chasse.
A l'origine de ce faux départ, des failles évidentes dans la couverture du réseau. Seulement 40 provinces peuvent en effet profiter du WiMax. « Nous sommes dans une situation complètement chaotique ! » déplore Aria, l'opérateur qui a peaufiné un plan industriel de 300 millions d'euros d'investissements étalés sur trois ans. Au départ, l'objectif du groupe était de couvrir les 20 régions italiennes. Hélas, après avoir enregistré des retards en raison de la crise économique et financière qui a retardé le déblocage des financements prévus, Aria a du revoir ses ambitions à la baisse. Mais tout n'est pas perdu et l'opérateur se prépare à repartir du bon pied, jure la direction du groupe.
En mars dernier, les actionnaires ont décidé de recapitaliser la société en injectant 20 millions d'euros et d'amplifier la couverture du réseau à partir du mois de mai prochain. Le fait est qu'Aria, comme les autres opérateurs, est engagé dans une véritable course contre la montre. Le contrat passé avec l'Etat italien prévoit que les opérateurs qui ne seront pas en mesure de tenir leurs engagements, notamment en ce qui concerne la couverture du réseau, devront restituer leur licence en octobre prochain. Du coup, Aria songe à passer un accord sur la fourniture de son service avec Telecom Italia. Pour sa part, Linkem, qui a investi 45 millions d'euros pour décrocher sa licence, a réussi à trouver 24 millions d'euros à travers un consortium placé sous la houlette d'Unicredit.
Illustration D.R.
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Tout comme Aria, Linkem a voté une augmentation de capital de 10 millions d'euros pour débloquer la situation. Cette bouffée d'oxygène devrait permettre, selon la direction du groupe, de convaincre au moins 5 000 Italiens de souscrire un abonnement, l'objectif ciblé par Linkem d'ici 2012. Plusieurs sociétés sont également sur la ligne de départ comme Retelit, qui fait de la sous-traitance avec son WiMax. Enfin, Mandarin qui doit se contenter pour le moment, de son petit millier d'abonnés, plus un million d'utilisateurs potentiels en Sicile, l'une des régions actuellement couverte par le réseau. Du coté des autres, c'est le désert. Rien ne bouge chez MGM, propriétaire de la télévision locale OdeonTV, ou du côté des consortiums Ribes et Assomax.
Dans le milieu, on estime que la situation désastreuse du WiMax en Italie découle du comportement laxiste de l'Etat qui a retardé la vente aux enchères des licences. Pour preuve, veulent croire certains experts de secteur, la situation américaine où les opérateurs tablent sur 120 millions d'abonnés d'ici la fin de l'année. Le Wimax serait-il maudit en Europe, à l'instar de ce qui se passe en France où Bolloré Télécom aura dépensé ses investissements en pure perte.
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Devoteam s'équipe d'un réseau social d'entreprise
Devoteam regroupe 4500 salariés dans 23 pays pour délivrer des conseils et des services dans le domaine des TIC. Il disposait bien entendu d'un intranet classique, comprenant une vingtaine de « communautés de pratique ». Mais cette approche avait ses limites par rapport aux possibilités offertes par les technologies actuelles.
Pour faciliter la communication au sein de l'entreprise et inciter ses collaborateurs à mieux partager leurs informations, leurs documentations et leurs expériences ainsi qu'à développer leur réseau relationnel interne, la SSII a choisi de déployer un réseau social d'entreprise. L'objectif est de faciliter le développement du chiffre d'affaires et les synergies entre entités mais aussi à se former aux nouvelles pratiques professionnelles permises par les technologies actuelles, en interne comme avec les clients. Les « communautés de pratique » devraient ainsi gagner en visibilité et en efficacité dans une démarche plus dynamique de knowledge management.
Devoteam a choisi Jive Social Business Software, de l'éditeur Jive Software en mode SaaS. Jive SBS est un progiciel commercial en technologie J2EE pouvant s'installer sur diverses distributions Linux (Red Hat, Suse...) ou Solaris, avec le choix en terme de base de données (Oracle, Microsoft SQL Server, PostGres, MySQL). Il peut s'interfacer avec un annuaire LDAP. L'éditeur propose des implémentations en mode SaaS mais aussi sous forme de licences pour une installation sur des serveurs propres.
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Apple s'offrirait ARM ? (MAJ)
Dans les milieux financiers anglais, on prête à la firme de Cupertino de vouloir lancer une offre d'achat d'ARM. L'opération pour acquérir le fondeur est estimée entre 7 et 8 milliards de dollars. Quel est l'intérêt d'un tel projet ? Il est double. En premier lieu, Apple a pris le pari d'équiper les iPad de processeurs fabriqués en interne, le A4, que certains soupçonnent d'être une déclinaison d'une puce ARM. En s'offrant le fabricant de puces, la société dirigée par Steve Jobs acquiert une expertise et une compétence dans des composants clés pour l'avenir des futurs terminaux. Traitement graphique, puissance de calcul, les prochaines évolutions des tablettes par exemple, vont nécessiter des puces plus élaborées.
Dans un deuxième temps, ce rachat serait une réponse à la récente acquisition par Google de Agnilux, spécialiste dans les processeurs à basse consommation. Pour l'anecdote, cette société a été créée par des anciens de PA Semi, racheté par Apple et qui ont développé le processeur A4. En sachant, qu'ARM équipe une grande partie des téléphones mobiles concurrents de l'iPhone, comme ceux fonctionnant sous Android l'OS de Google. Cela ne sera pas sans poser quelques problèmes de concurrence soumis à la sagacité des autorités de régulation.
Richard Holway, analyste de Techmarketview, ne se prononce pas sur la validité d'une telle rumeur, mais il estime que "cette opération aurait du sens, car Apple qui a élaboré sa propre puce, n'a pas envie de voir sa technologie utilisée par des concurrents"
Rappelons néanmoins qu'il s'agit pour l'instant d'une rumeur, mais avec l'épisode de l'iPhone V4 en début de semaine, il arrive parfois que le virtuel rencontre la réalité. A suivre...
(MAJ)
La rumeur aura eu une faible durée de vie, hier la City, bruissait d'une potentielle OPA d'Apple sur le fabricant de processeurs ARM. Et bien, Warren East, dirigeant du fondeur a été catégorique dans un entretien accordé au Guardian « personne n'achètera la société » et d'ajouter « même si cela est flatteur de voir le cours de bourse grimper sur des rumeurs, l'objectif de notre entreprise est de travailler sur des produits standards pour tous les acteurs ».
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