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(04/07/2008 16:45:02)

Vente liée : les industriels font de la résistance

Ils étaient environ quarante à s'être déplacés pour l'événement. Quarante représentants des consommateurs, distributeurs et fabricants, réunis hier par la DGCCRF pour une réunion de synthèse sur l'épineux dossier de la vente liée matériel informatique/logiciels. Les observateurs attendaient beaucoup de cette consultation, d'autant que le matin même Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la Consommation, s'était fendu d'une déclaration encourageante auprès de nos confrères du Parisien. Il estimait ainsi souhaitable que « sur le montant des ordinateurs, on précise le prix des logiciels préinstallés, afin que les consommateurs aient le choix et puissent se faire rembourser ». Pas de mesure concrète Quelques heures après l'issue de la réunion, il est difficile de tirer un bilan, aucune mesure concrète n'ayant été annoncée. Deux blocs continuent de s'opposer opiniâtrement : d'un côté, les distributeurs et fabricants ; de l'autre, les représentants des consommateurs et promoteurs du logiciel libre. Alors que ces derniers plaident inlassablement pour que cesse la vente liée - ou, à tout le moins, qu'elle soit encadrée -, les premiers ne rêvent que de statu quo. Il revenait donc à la DGCCRF de trancher le différend en avançant des pistes, sinon en imposant des mesures. Deux voies ont été évoquées : le remboursement et l'optionalité. Dans le premier cas, le consommateur achète un ordinateur sur lequel OS et logiciels sont pré-installés puis se tourne vers le distributeur pour se les faire rembourser. Dans l'autre, la machine est livrée avec des codes d'activation enfermés dans une enveloppe scellée ; l'acquéreur a donc le choix des logiciels qu'il utilisera. Cette solution obtient les faveurs de l'April car « elle poserait le moins de problèmes au consommateur », explique Jérémy Monnet, l'administrateur de l'association de promotion du logiciel libre. « Comme une voiture sans pneu » [[page]] Les industriels, en revanche, ne voient pas les choses du même oeil. Lors de la consultation organisée hier, les fabricants ont en effet botté en touche, estimant que ce concept d'optionalité était évoqué trop prématurément. « Ils se sont retranchés derrière des arguments fallacieux en prétextant qu'ils ne savaient pas que l'optionalité constituait une piste de réflexion et en réclamant du temps pour l'étudier », souligne Jérémy Monnet. Plutôt que de chercher des solutions profitables aux consommateurs, les constructeurs et distributeurs ont cherché à défendre la situation actuelle, en s'appuyant parfois sur un raisonnement peu convaincant. L'un des constructeurs aurait ainsi assuré que vendre un ordinateur sans logiciel serait une hérésie au même titre que proposer une voiture sans pneu. D'autres évoquaient les difficultés auxquelles ils seraient immanquablement confrontés si la mesure était imposée, promettant que les prix allaient doubler ou qu'il leur faudrait doubler le personnel dans les usines pour décoller les autocollants apposés sur les machines. « Face à tant de mauvaise foi, Bruno Parent, le directeur général de la CCRF, a clos la réunion rapidement », relate Jérémy Monnet. Et le patron de l'institution de rappeler que de nombreux procès sont en cours et vont coûter de l'argent aux industriels. S'il a accordé un délai de réflexion aux représentants de la distribution, il a également précisé qu'il n'est pas question d'attendre deux ans avant que l'Etat ne prenne ses responsabilités. Les industriels en restent sans voix En attendant que le gouvernement se décide à imposer le remboursement - peut-être pour la rentrée scolaire - ou l'optionalité, les hérauts du Libre continueront de faire le pressing. « Environ 50 procédures initiées par le groupe Racketiciel de l'Aful sont en cours. Dans un mois, on passe aux assignations : on va ainsi occuper des places dans les tribunaux au détriment de femmes battues ou d'autres citoyens attendant qu'un litige important soit jugé », menace l'April. Les industriels vont-ils se sentir contraints de revoir leurs positions et de respecter les dispositions du code de la Consommation proscrivant la vente liée ? S'il paraît probable que le choix ne leur sera pas laissé et que le remboursement leur sera imposé à brève échéance, il est cependant impossible d'obtenir confirmation de cette assertion. La DGCCRF n'a en effet pas souhaité répondre à nos question, nous expliquant qu'elle n'avait pas terminé ses réflexions, et tous les fabricants et distributeurs que nous avons tenté de contacter sont restés muets. (...)

(03/07/2008 11:07:01)

Avec Equipt, Microsoft va proposer Office sur abonnement

Equipt. C'est le nom qu'a choisi Microsoft pour baptiser sa prochaine suite logicielle contenant notamment Office, qui sera proposée sous forme d'abonnement. Dans les cartons de l'éditeur depuis plusieurs mois et désigné jusqu'alors sous le nom de code Albany, le produit illustre la volonté de Microsoft d'investir le champ des offres S+S (software et services) dans le domaine de la bureautique : le pack logiciel rassemble en effet Office Famille et Etudiant 2007, Windows Live Care, Office Live Workspace, Live Mail, Live Messenger et Live Photo. Soit une panoplie d'outils accessibles à la fois en local - pour les briques bureautiques et de sécurité - et en mode hébergé pour les autres services. 70 dollars par an Autre nouveauté, Microsoft s'adresse aux consommateurs en leur proposant une offre sous forme d'abonnement. Il faudra ainsi débourser 69,99 $ annuels pour avoir accès à Equipt, conçu pour aider les consommateurs à « équiper leur PC des services de base », selon Bryson Gordon, chef de produit Office. Le produit sera disponible à partir du 15 juillet aux Etats-Unis, puis rapidement dans d'autres pays. Le montant de son abonnement a été déterminé par ceux de Windows Live OneCare - 49,99 $ par an - et de la licence Office Famille et Etudiant - 149,99 $. Une batterie de bêta testeurs, qui a dû signer une clause de non divulgation, a également participé à la fixation du prix de l'abonnement. Ne pas laisser trop de latitude aux autres offres [[page]] Il ne fait guère de doute que Microsoft, en lançant Equipt, cherche à ne pas laisser trop de latitude aux offres bureautiques concurrentes hébergées, comme Google Docs ou Zoho, ou en mode local, comme OpenOffice ou Lotus Symphony. Autant de produits peu dispendieux, voire la plupart du temps gratuits. L'initiative sera-t-elle couronnée de succès ? Si l'on en croit Louis Naugès, le président de Revevol, la réponse ne fait guère de doute : c'est non. Il nous indiquait ainsi en janvier que le couple services en ligne / client local « est mort. Microsoft continuera à traîner des pieds pour le faire perdurer et ne pas tirer un trait sur les marges énormes issues d'Office. S'il bouge, l'éditeur crédibilise le concept [du tout hébergé, NDLR] sur lequel il n'est pas le meilleur. » Chez Microsoft, on minimise bien entendu cette volonté de concurrencer les Google Docs et autres Symphony. Pour Bryson Gordon, l'idée est plutôt de s'adresser aux consommateurs désireux d'acquérir une suite de sécurité - comme Live OneCare - mais qui pourraient renoncer à acheter Office pour continuer à utiliser une version antérieure, voire piratée, de la suite bureautique. « Nous avons diminué le prix du ticket d'entrée », résume le chef de produit. (...)

(03/07/2008 09:04:28)

Avec Select Plus, Microsoft veut simplifier l'achat de licences en volume

Microsoft veut amener les entreprises à recourir plus largement à l'achat de licences en volume. Le modèle qu'il a imaginé pour les faire aller dans ce sens sera officialisé la semaine prochaine aux Etats-Unis, lors de sa conférence partenaires annuelle. Concrètement, il s'agit de proposer aux clients dotés de 250 postes et plus un nouveau type de contrat baptisé Select Plus. Sa mise en oeuvre en octobre prochain marquera une évolution du programme Select, le système d'achat massif de licences de Microsoft qui cohabitera avec Select Plus. Ce dernier permet aux entreprises de rassembler facilement l'ensemble de leurs achats de licences, qu'ils soient effectués par plusieurs de leurs département ou filiales, dans un seul contrat afin d'accroître leur niveau de remise. A l'heure actuelle, l'éditeur catégorise les entreprises selon leur niveau d'achat pour leur attribuer des rabais qui varient de 10 à 25%. Select Plus peut en outre être conclu sans date d'expiration, épargnant ainsi aux entreprises de devoir s'engager au bout de trois ans dans des négociations avec l'éditeur. Outre ces premiers avantages, Select Plus apporte aussi une avancée au niveau du seuil d'accès au programme d'achat de licences en volume de Microsoft. Avec Select, les entreprises doivent s'engager à réaliser un niveau d'achat minimum correspondant à 1500 points par famille de produit selon le système de comptage de Microsoft. Dans le cadre de Select Plus, ce seuil est ramené à 500 points. (...)

(02/07/2008 17:59:01)

5000 pages pour prouver la volonté d'interopérabilité de Microsoft

Microsoft commence à traduire dans les faits l'injonction de la Commission européenne à ouvrir ses produits. Il met ainsi à disposition 5000 pages de documentation, ce qui s'inscrit dans la nouvelle politique d'ouverture qu'il a annoncée en février. L'objectif officiel ? Simplifier les échanges de données à partir de ses logiciels et faciliter la vie aux éditeurs tiers. L'éditeur entretient deux fers au feu. D'un côté, la compatibilité entre OOXML, le format natif d'Office 2007, et de l'autre, des formats comme html et ODF, le format bureautique qui fut le premier a accédé au rang de standard international. Microsoft avait déjà promis le support d'ODF par Office 2007 dans un Service Pack programmé pour début 2009. La commission avait déjà rejeté ce genre de documents indigestes L'éditeur de Redmond a aussi publié la version 1.0 de sa documentation technique sur les protocoles pour s'interfacer avec les logiciels d'Office et les serveurs Office SharePoint Server 2007 et Exchange Server 2007. A eux seuls, les documents concernant les anciens formats d'Office totalisent la bagatelle de 5000 pages. Dans son bras de fer avec Microsoft pour l'obliger à ouvrir ses logiciels, la Commission européenne a déjà rejeté ce type de documents censé prouver la bonne foi de Microsoft. Les commissaires européens avaient jugé les 30 000 pages de documentation sur les systèmes d'exploitation trop indigestes pour être utiles. Les dernières estimations portent sur un total de 50 000 pages à lire pour s'interfacer avec les produits Microsoft... A noter que certains observateurs ne peuvent s'empêcher de considérer ces annonces d'ouverture de la part de Microsoft comme des retombées positives de la position intransigeante de la Commission européenne sur le maintien de l'interopérabilité des systèmes. (...)

(02/07/2008 10:55:19)

Windows Server 2008 bien accueilli par les informaticiens américains

Vista qui pleure et Windows Server 2008 qui rit. Une enquête réalisée par Computerworld (voir encadré ci-dessous) auprès de 403 de ses lecteurs responsables informatiques indique un accueil favorable de la dernière version de Windows Server. Ils sont 63% à s'être déclarés prêts à intégrer Windows Server 2008 dans leurs projets d'investissement. Un intérêt qui tranche avec le peu d'entrain que les DSI américains montrent à l'endroit de Vista. Sur les 63% de DSI qui prévoient d'installer Windows Server 2008, 59% ont planifié un déploiement dans les douze mois et 55% prévoient de l'avoir déployé sur tous leurs serveurs d'ici deux ans. Les plus enthousiastes se trouvent dans les entreprises de 100 à 1000 salariés. 69% se déclarent prêts à commencer un déploiement dans les douze mois à venir. Premier usage de Windows Server 2008 : serveur d'applications L'intérêt pour 2008 se fonde principalement sur les améliorations apportées à sa sécurisation (73%), à de meilleures performances (69%), aux améliorations apportées à Active Directory (64%), au coeur du système (45%). Par ordre de popularité, Windows Server 2008 sera utilisé pour les serveurs d'applications, la gestion des domaines et Active Directory, DNS/DHCP, les serveurs Web et la virtualisation avec Hyper-V. Ce dernier usage pourrait progresser rapidement, Hyper-V et ses outils d'administration sortant à peine des limbes. En attendant, c'est, avec 42%, VMWare qui emporte le plus de suffrages (42%) des adeptes de la virtualisation, devant Hyper-V (24%), sachant que 31% des DSI interrogés déclarent ne pas être intéressés par la virtualisation. (...)

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