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Poste de travail
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(18/04/2008 18:52:22)
Exoplatform met un OS dans le navigateur
Client léger, PC low cost, virtualisation de desktop... La mode est au poste de travail et au bureau allégés. Une aubaine pour la startup française Exo Platform qui présente aujourd'hui son Exo WebOS. Une idée toute simple mais originale : WebOS exécute l'environnement de travail habituel de l'utilisateur directement dans le navigateur, et non sur le bureau. Il ouvre une interface utilisateurs multi-fenêtrée qui a le même « look-and-feel » que l'OS, qui reproduit son fonctionnement et dans lequel viennent s'exécuter les applications. C'est cette interface qui correspond au système d'exploitation habituel de l'utilisateur (Linux, Mac ou Windows Vista) qui est téléchargée directement dans Firefox, Safari ou Internet Explorer, et non l'OS lui-même. « Contrairement à XenDesktop de Citrix qui pousse systématiquement les images de l'OS et des applications vers le poste client, nous envoyons le code directement dans le navigateur," explique Benjamin Mestrallet, président fondateur. Où qu'il soit, à n'importe quel moment, sur n'importe quelle machine, l'utilisateur n'aura besoin que d'un simple navigateur pour retrouver tout son environnement habituel. C'est en s'appuyant sur les standards du web 2.0 qu'Exo Platform réussit à exécuter des fonctions de l'OS dans le navigateur. Pour la gestion de contenu, il s'appuie, comme avec son portail, sur son implémentation de l'API JCR (Java Content Repository). 300 000 utilisateurs au ministère des Finances belge [[page]]A l'occasion de l'annonce, Exo Platform a invité deux de ses clients à témoigner de leurs expériences respectives. Le ministère des Finances de Belgique (SPFF) compte ainsi 300 000 utilisateurs de WebOS dont 10 000 utilisateurs simultanés. Accompagné par Bull, il a déployé un environnement de travail collaboratif avec tableau blanc et visioconférence. Pour certaines entreprises comme M6, un logiciel comme WebOS présente un autre intérêt. L'entreprise veut être plus autonome vis à vis de son outil de portail. Elle souhaite pouvoir rapidement apporter des réponses aux besoins exprimés par ses utilisateurs et en particulier pouvoir facilement ajouter de nouvelles fonctions métier. Indépendant du poste de travail, écrit avec les technologies Javascript et développé en Open Source, WebOS se prête tout à fait au jeu. Née en 2002, la jeune entreprise réalise la plupart de ses développements au Vietnam et en Ukraine. En France, elle travaille avec des prestataires tels que Business & Decision ou Bull. Ce dernier l'accompagne auprès de ses nombreux prospects du secteur public. « Nous avons une dizaine de clients dans le monde entier, mais c'est notre liste de commandes qui est impressionnante. » WebOS est disponible par souscription pour 7 000 € par CPU et par an. Un tarif qui garantit une version stabilisée, le support de la production, la documentation administrateur et utilisateur, la maintenance applicative et corrective. Avant l'été, Exo Platform sortira une suite bureautique pour son WebOS. Dans un avenir proche, il devrait aussi s'intéresser très logiquement aux PC low cost. Enfin, comme son système d'information propre est complètement externalisé sur l'EC2 (Elastic Compute Cloud) de Amazon, l'éditeur pourrait proposer son logiciel en mode SaaS par ce même biais. Un seul bémol, dans certains pays, la loi interdit l'hébergement de données sensibles à l'étranger. (...)
(17/04/2008 09:33:14)RGI : Bercy voudrait imposer Microsoft Office aux administrations
La nouvelle a fait le tour des administrations d'Etat durant la journée du 16 avril 2008 : le Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI), bloqué depuis le 12 octobre 2007, devient brutalement une urgence pour la DGME (Direction générale de la modernisation de l'Etat). Le RGI, mis au point par une large collaboration de toutes les administrations sous l'égide de la DGME, définit précisément les règles de bonne gouvernance des systèmes d'information des administrations, tant en termes de méthodes que de technologies, notamment de formats de fichiers. Marc Meyer, chef de service « Développement de l'Administration Electronique » de la DGME, a reconnu dans une communication interne le 16 avril 2008 que le blocage était directement lié à un gros défaut de conception du RGI : le seul format bureautique accepté était OpenDocument (ODF, norme ISO 26300). Exit Microsoft et sa suite Office 2007, utilisant le format Office OpenXML. Inacceptable pour l'éditeur américain... qui finance et multiplie les partenariats para-publics (notamment dans l'Education nationale et la Recherche). Marche arrière toute : désormais, les formats OpenDocument et Office OpenXML seront traités à égalité dans le RGI. Le prétexte du changement de politique est la récente normalisation du format OpenXML défendu par Microsoft dans les conditions que l'on sait sous la référence ISO 29500. [[page]] Mais l'égalité suppose que toutes les administrations soient en mesure de traiter (en entrée, en sortie et en interne) les deux formats bureautiques au lieu du seul OpenDocument, ce qui est aujourd'hui impossible sans acquérir Microsoft Office 2007. Cela sans oublier que le véritable format ISO 29500 est aujourd'hui une vue de l'esprit puisque Microsoft Office 2007 n'implémente qu'une version d'OOXML préalable à celle qui a été normalisée, Microsoft ayant accepté d'amender sa copie. Pas de confirmation officielle à la DGME Si la modification du RGI n'est pas encore actée, le sujet devant être traité par des réunions interministérielles et tranché aux très prochaines Assises du Numérique, elle est évidemment le fruit d'une grande bataille d'influence entre les différents acteurs du marché informatique (Microsoft et quelques rares alliés d'un côté ; IBM, Google, Sun et les acteurs du logiciel libre de l'autre). Le point semble donc a priori marqué par Microsoft. A noter que, pour des raisons juridiques, le RGI ne pourrait pas être imposé aux collectivités locales et territoriales, dont l'autonomie est garantie par la Constitution. Il en résulte que celles-ci ne pourraient qu'opter volontairement (même incitées fortement) pour le respect des règles de bonne conduite du RGI. Mise à jour Contactée par mail avant l'écriture de l'article (service communication et sous-direction concernée), la DGME n'a pas répondu à nos questions. Relancés par téléphone, les opérationnels ont refusé de commenter nos informations et la direction de la communication très sèchement de même. Selon des sources proches du dossier, l'ambiance interne de la DGME serait pour le moins animée suite aux fuites à la base du présent article. (...)
(16/04/2008 17:44:40)Mandriva joue la carte UMPC pour développer Linux sur le poste client
Linux joue un rôle clé sur le segment des ordinateurs ultra-portables à bas prix (UMPC) qui s'annoncent comme une déferlante dans l'industrie informatique. La « gratuité » du système d'exploitation contribue en effet à la mise sur le marché de ces machines à un prix inférieur à 300 €, voire moins lorsqu'elles sont associées à un forfait de haut débit mobile. L'éditeur français Mandriva a saisi très tôt l'opportunité de prendre une place de choix sur ce segment des ordinateurs personnel où l'OS libre a pour la première fois plus d'une longueur d'avance sur Windows. Au Nigéria, sa distribution Linux a ainsi été livrée sur 17 000 exemplaires du Classmate PC d'Intel à l'éducation nationale. Mieux encore, « étant la seule distribution Linux certifiée sur ce type de machines au niveau mondial, nous nous attendons à être un partenaire de premier plan pour Intel lorsqu'il lancera sa deuxième de génération de Classmate PC aux Etats-Unis et en Europe », indique Gaurav Parakh, le vice président du département OEM de Mandriva. L'éditeur n'a toutefois pas attendu qu'Intel destine son UMPC aux pays industrialisés pour avancer ses pions en Europe. Il est ainsi partenaire de l'espagnol Airis dont le portable de 7'', déjà commercialisé sur son marché domestique, va être très prochainement disponible en France chez le distributeur The Phone House. Toujours en France, il s'est associé au groupe Dexxon qui devrait livrer en juin l'UMPC Gdium équipé de Mandriva Linux. [[page]]Lorsqu'il ne dispose pas d'accords cadres avec les fabricants d'UMPC, Mandriva n'hésite pas à entrer par la petite porte sur leur plate-forme. C'est notamment le cas avec Asus et son EeePC sur lequel est installé la distribution Linux de Xandros. « Nous avons certifié l'EeePC sur Mandriva Linux 2008 Spring. De fait les utilisateurs d'EeePC basés dans des pays où notre distribution est la plus populaire peuvent l'installer sur leurs ordinateurs, d'autant que Xandros ne dispose pas d'un support dans tous les pays », explique Gaurav Parakh. « Microsoft ferait mieux de créer un nouvel OS pour l'UMPC » Comme pour tout projet articulé autour d'un système d'exploitation Linux, c'est sur la fourniture de services aux fabricants que l'éditeur se rémunère. Pour leur compte, il met en place un support utilisateur, développe et maintient une image de sa distribution conçue pour leur plates-formes matériel, fournit un support de troisième niveau au fabricants eux-mêmes... Au delà de cet apport financier immédiat, Mandriva voit aussi dans le phénomène UMPC une occasion pour Linux de compter sur le segment de l'ordinateur personnel. « Aujourd'hui Linux ne pas fait l'objet d'un déploiement en masse sur les PC comme c'est le cas pour Windows. Le modèle de l'UMPC va peut-être nous permettre de renverser la tendance. D'une part, en fournissant un ordinateur sous Linux à des individus qui n'avaient encore jamais utilisé de PC. D'autre part, en amenant des gens déjà familiers de Windows à découvrir un nouvel OS », explique Gaurav Parakh. Microsoft n'a toutefois pas dit son dernier mot. L'éditeur a en effet annoncé qu'il allait maintenir Windows XP jusqu'en 2010, exclusivement pour les UMPC, faute de pouvoir faire fonctionner Vista sur ces machines. « Microsoft tente d'aller sur ce marché en proposant aux clients un système d'exploitation qu'il va maintenir à un coût minimum, mais sans faire les mises à jour essentielles qui permettent de profiter des dernières technologies », estime Gaurav Parakh. Pour lui, un éditeur avec autant de moyens que Microsoft ferait mieux de créer une nouvelle plate-forme pour l'UMPC ou adapter son OS Windows. Sur un marché naissant comme celui de l'UMPC, il est encore trop tôt pour pronostiquer la victoire d'un OS sur l'autre. Une chose est sure toutefois : si le prix continue d'être un critère déterminant sur le marché de l'UMPC, Microsoft devra chercher une solution pour fournir une plate-forme performante et peu onéreuse aux fabricants. (...)
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