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(04/01/2011 16:58:36)
Le prix des puces DRAM chute en décembre
Le prix des puces équipant les barrettes de mémoire DRAM DDR3 a chuté à un prix moyen de 0,84 dollars par unité. C'est un effondrement par rapport à avril et mai 2010 où les puces DRAM se négociaient à 2,80 $, a déclaré Ivan Lin, rédacteur en chef du site DRAMeXchange. Cette baisse a quasiment atteint le prix plancher de 0,81 $ par puce en mars 2009.
La perte de valeur est consécutive à la période des fêtes en occident qui se termine, précise Ivan Lin. Les principaux fabricants tels que Elpida Memory, Powerchip Semiconductor et Samsung Electronics ont continué à produire les puces pour rester compétitif, a-t-il dit. L'augmentation des capacités des usines a également eu un impact sur les prix malgré les avertissements sur une potentielle pénurie de DRAM.
Un marché saisonnier
Les fabricants de PC dépensent environ 10%, soit 20 à 36 dollars, pour la DRAM dans le coût total d'un ordinateur souligne Iavn Lin. La baisse des prix de la mémoire devrait leur permettre soit de réduire les prix ou d'offrir de meilleures performances en ajoutant plus de mémoire. Depuis décembre, les fabricants de PC ont choisi d'écouler une partie de leur stock, a déclaré Helen Chiang, directeur de recherche chez IDC à Taipei. «Ils disposent d'un peu d'espace pour faire des promotions » dit-elle.
Cette tendance basse devrait se maintenir durant le premier trimestre 2011 prévient Ivan Lin. Les prix devraient alors remonter au deuxième trimestre, si la demande se redresse. «C'est saisonnier », a déclaré Eric Tang, vice-président de Powerchip basé à Taiwan. Le plus grand fabricant de l'île avec une capacité annuelle de 130 000 plaques a ajusté sa production en fonction de la baisse des prix. « Habituellement, nous ne voyons pas beaucoup de ventes au premier trimestre, mais dans le second, elles devraient augmenter. »
Crédit photo : D.R.
Les pertes de données de Hotmail entament la confiance dans le cloud
Cette erreur est certainement liée à un bug dû au changement de date. Après leur authentification, les utilisateurs de Hotmail, outre l'écran de bienvenue semblable à celui qui apparaît normalement après une période d'inactivité de service de 270 jours (délai d'inutilisation à partir duquel toutes les données sont automatiquement supprimées), ont eu la mauvaise surprise de trouver leur boîte de réception complètement vide. Microsoft affirme avoir résolu le problème et dit avoir pu restaurer les e-mails, rassurant des utilisateurs laissés dans l'inquiétude pendant plusieurs jours.
Avec ses 364 millions d'utilisateurs, Hotmail est le service de webmail le plus populaire au monde. Même si Microsoft n'a communiqué aucun chiffre sur le nombre d'utilisateurs affectés par le problème, environ 500 personnes ont posté des plaintes auprès du Windows Live Solution Center. 500 utilisateurs qui ont pris la peine de manifester leur mécontentement, sachant peut-être aussi sur quel forum le faire. En considérant que de nombreux internautes ont une connaissance limitée en matière technologique, on peut imaginer que le nombre total de personnes touchées est sans doute très important. Seulement 1% d'utilisateurs de Hotmail touchés, et ce sont potentiellement 3,6 millions de personnes concernées par la perte de données... Dans ce contexte, Microsoft a répondu à la manière d'un pompier qui annonce avoir maitrisé un feu, soutenant que les dégâts étaient « limités », et adressant ses excuses pour la gêne occasionnée. Une formule assez légère qui a du laisser les utilisateurs dans un certain désespoir face à la perte de ce qu'il considère comme une partie de leur vie.
Craintes sur le cloud ?
Surtout, cet accident arrive à un moment particulièrement mal venu pour Microsoft, puisque l'éditeur doit bientôt lancer Office 365, son premier essai d'envergure pour introduire une suite bureautique cloud. Car si la firme de Redmond ne peut pas assurer un service de mails fiable dans un cloud qu'elle gère depuis le siècle dernier, peut-on lui faire confiance en lui demandant d'héberger des données d'entreprise ? Et si Google ou d'autres fournisseurs de messagerie web envisageaient de profiter de ce faux-pas, mieux vaut le leur déconseiller. En effet, de temps à autre, un nombre important d'utilisateurs de Gmail a déjà vu disparaître l'ensemble des messages contenus dans leur boîte de réception. Cela a été le cas l'année dernière où des boites mails de certains utilisateurs ne contenaient plus aucun message, heureusement réapparus après 30 interminables minutes. Pour l'utilisateur de longue date, c'est un choc, car comment souvent, Gmail devient le miroir de sa propre vie. Le webmail sert de coffre-fort pour conserver des photos de famille envoyées à des proches en pièces jointes, il conserve la trace de numéros de téléphone ou d'adresses inscrits dans le corps des emails échangés, sans compter les divers mémos que l'on s'envoie à soi-même pour se rappeler certaines choses. En un mot, on compte un peu sur des services de type Gmail. Certains ont bien essayé de tout sauvegarder sur Google Gears, mais ont fini par abandonner, faute de savoir ou de pouvoir faire correctement les paramètrages. Il faut donc espérer que Microsoft et tous les fournisseurs de cloud tirent les leçons de ce nouvel incident. Ils doivent comprendre que chaque utilisateur est précieux. Chacun leur concède une confiance disproportionnée. Pour eux, un taux de fiabilité de 99,99 % n'est pas suffisant : ils attendent du 100 %.
Cette exigence ne s'applique pas nécessairement aux autres services en ligne. Par exemple, si Facebook s'effondrait, cela pourrait être irritant mais pas catastrophique (sauf pour un adolescent, peut-être). Au contraire, les services comme les suites bureautiques ou les plates-formes de messagerie sont différents. Parce qu'ils font parti d'un mode de vie très réel, et que nous les utilisons en permanence pour gérer notre quotidien. Nous leur accordons une confiance qui va bien au-delà de celle que nous concédions aux ordinateurs jusque-là. Et cela ne va pas aller en s'arrangeant, puisque le cloud fonctionne aussi sur nos téléphones portables et tablettes. Autant dire que les différents acteurs ont l'obligation de ne pas trahir la confiance que nous avons mis en eux.
Les iPad font leur entrée au MBA de l'Essec
Popularisée par l'iPad, la tablette tactile commence à trouver sa place sur le marché des professionnels. L'intégration de ces équipements au sein des entreprises commence à faire son chemin aux Etats-Unis et également en France. Emboîtant le pas à Natixis ou Mercedes-Benz, l'Essec a également choisi de s'engager dans la voie de la mobilité en en distribuant des iPad aux cadres supérieurs inscrits en formation continue. «Nous avons décidé de créer un environnement de travail réservé aux dirigeants en partant d'une réflexion qui devait conduire à dématérialiser nos supports de formation, indique Phlippe-Pierre Dornier, professeur à l'Essec, l'iPad nous est alors apparu comme un déclencheur énorme. Grâce à ces terminaux, les participants n'utilisent plus aucun supports papiers. Mais ils doivent apprendre à travailler différemment. » Une cinquantaine d'ardoises Apple équipent actuellement les cadres de la promotion 2010 suivant le programme Management général. L'établissement compte distribuer, à partir de mars prochain, une cinquantaine d'iPad supplémentaires aux personnes qui suivront le Master Executive MBA. Les participants inscrits à la prochaine promotion du programme Management général seront également équipés de 50 iPad.
Une refonte organisée autour de quatre axes
La refonte des processus et la conduite du changement a été assurée par le cabinet de conseil en gouvernance informatique Neoxia qui a coordonné les différents acteurs, équipes pédagogiques et pôle système d'information. « Notre mission portait sur l'implantation d'un dispositif numérique au sein du département SI dans le cadre d'un projet comportant quatre volets, souligne Florence Dietsch, consultante. Il s'agissait de refondre la base de données documentaires transmise aux participants, d'assurer la partie accompagnement sur les usages de l'iPad, de fournir une classe virtuelle pour que les participants puissent communiquer entre eux, et enfin de mettre en place des outils de collaboration comportant à la fois des vidéos et des documents PDF ». Pour la consultante, les entreprises ont tout intérêt à s'engouffrer dans la brèche des tablettes digitales. « Les ardoises ont des avantages certains dans le milieu professionnel, considère t-elle. Les documents et supports en ligne sont facilement accessibles, l'encombrement est, par ailleurs, considérablement réduit, l'allumage s'effectue plus rapidement comparé aux PC traditionnels et la lecture se fait également plus aisément » Sans compter les avantages, en terme de mobilité et également d'image qu'elles véhiculent. « Un collaborateur équipé d'un iPad se sentira davantage valorisé dans l'entreprise », assure Florence Dietsch
(...)
Google, poussé à sortir une version Android pour tablettes
Depuis un an, les fabricants d'appareils mobiles tournant sous Android tentent d'obtenir de Google une version plus spécifiquement développée pour s'exécuter sur leurs tablettes tactiles. Avec la future mise à jour « Honeycomb » d'Android, attendue d'ici à la fin du premier trimestre, et censée être la première version conçue, plus pour tablettes que pour smartphones, ils pensent avoir obtenu ce qu'ils souhaitaient. Et s'ils ont anticipé de grandes choses pour le futur OS mobile de Google, ils ont aussi besoin de cet atout pour rattraper l'avance d'Apple et de son iPad, par ailleurs bien alimenté en applications et en contenu par l'App Store et l'iTunes Store.
Chrome OS ou Android : les hésitations de Google
Comme le raconte un dirigeant qui a souhaité garder l'anonymat en raison des relations étroites qu'entretient son entreprise avec Google, il n'y a pas si longtemps, Samsung Electronics a dû se battre pour pouvoir disposer de l'application Android Market sur son Galaxy Tab et ouvrir aux utilisateurs l'accès à un stock de plus de 150 000 applications en ligne, un vrai trésor. En effet, au moment où Samsung développait et préparait son Galaxy Tab sous Android, Google se posait encore la question de savoir si la prochaine version de Chrome OS serait compatible avec les tablettes tactiles et si elle réserverait exclusivement Android aux smartphones. Comme le fait remarquer ce dirigeant, il est sûr que « Chrome OS est plus adapté à la stratégie cloud de Google. » Un avis qu'a refusé de commenter un porte-parole du géant de l'Internet.
Selon certains analystes, après la sortie de l'iPad d'Apple et son impact sur le marché, Google ne pouvait plus échapper à la décision de sortir une version Android pour tablettes. « À un certain moment, Google a probablement pensé que Chrome OS pouvait être la plate-forme dédiée aux tablettes. Mais entre-temps, l'iPad montrait l'importance de la compatibilité des applications entre les smartphones et les tablettes, obligeant Google à faire en sorte que certaines applications populaires sur smartphone puissent aussi se retrouver sur tablettes, » a déclaré Martin Bradley, analyste chez Strategy Analytics.
Aucune application Tablette dédiée sur l'Android Market
Fin septembre 2010, Apple avait vendu près de 8 millions d'iPad (ce décompte a été établi à partir des chiffres officiels communiqués par Apple lors de sa conférence sur les résultats trimestriels et ne comprennent pas les ventes de la période des fêtes), ce qui en faisait l'un des produits les plus demandés de l'année. En tête du secteur, Apple fixait de fait l'orientation pour l'ensemble du marché. Les fabricants de tablettes ont donc mis en avant la nécessité de disposer du même OS sur smartphones et sur ardoises électroniques afin que les applications puissent être partagées entre les deux types d'appareils. Plus important encore, il leur fallait des applications spécialement conçues pour leurs tablettes, qui sachent tirer parti des écrans plus larges, des processeurs plus puissants et de la capacité de mémoire disponible. Comparativement, sur les quelques 300 000 applications disponibles pour iPhone et d'iPod Touch, 40 000 sont spécifiquement conçus pour l'iPad et commercialisées comme telles sur l'App Store d'Apple. En revanche, l'Android Market de Google ne propose aux utilisateurs aucune application spécifique pour tablettes tactiles, mais seulement des applications pour smartphones. Certes, AppsLib avec son propre App Store, comble le vide en proposant pour les fans d'Android des applications dédiées aux tablettes. À la différence près que AppsLib n'est pas affilié à Google.
Android et iOS : 71% du marché en 2015
Néanmoins, l'importance de disposer d'une version Android pour tablettes et de proposer des applications dédiées sur l'Android Market ne doit pas être surestimée. Les fabricants connaissent les prévisions de vente de tablettes pour 2011, chiffrées à près de 60 millions d'unités, et savent qu'une majorité tournera sous Google Android et l'iOS d'Apple. Comme l'a confirmé le cabinet d'études de marché Ovum, d'ici à 2015, Android et iOS d'Apple capteront environ 71% du marché des tablettes et autres appareils Internet mobiles, les moins bien lotis, ceux tournant sous BlackBerry OS, WebOS de Hewlett-Packard, MeeGo d'Intel et Nokia, et Microsoft Windows, se partageant les 29% restant. « À l'heure actuelle, on voit difficilement d'autres systèmes dépasser iOS et Android sur le marché de la tablette tactile, » a déclaré Tony Cripps, analyste en chef, spécialisé dans les appareils et les plates-formes chez Ovum. La compétition entre Apple et Android est si intense qu'elle donne même lieu à des actions judiciaires entre les deux concurrents.
Les couacs du camp Android
Mais les désaccords au sein du camp Android représentent le plus gros problème actuel. Par exemple, les fabricants se plaignent de certains effets résultant de leur partenariat avec Google. « Un Android dédié aux tablettes n'est pas encore prêt et les produits actuellement disponibles en subissent les conséquences, notamment en matière d'expérience utilisateur,» a déclaré Tim Coulling, analyste chez Canalys, qui prédit par ailleurs que Android deviendra l'un des principaux OS du marché de la tablette tactile quand Honeycomb sera disponible.
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D'autres se plaignent aussi de la manière dont la mise à jour Honeycomb sera lancée sur le marché. Comme cela a été le cas chaque fois que Google a voulu apporter des modifications de conception majeures à Android, le géant de l'Internet a choisi une fois encore de travailler avec un fabricant spécifique et un fondeur de puces en particulier. Ainsi, pour la version 2.2 d'Android, baptisée Froyo, Google a travaillé avec le fabricant de smartphones HTC et le concepteur de puces Qualcomm, collaboration qui a débouché sur le Nexus One. Pour Android 2.3, a.k.a Gingerbread, Google a travaillé avec Samsung Electronics pour le Nexus S aussi bien sur la conception du téléphone que pour le processeur Hummingbird, également fourni par le coréen. Cette fois-ci, pour Honeycomb, Google a travaillé avec Motorola et Nvidia sur un prototype de tablette (voir illustration principale), dévoilé d'ailleurs début décembre au D: Dive Into Mobile Conference à San Francisco. « Cette stratégie est jugée injuste par les autres fabricants d'appareils sous Android, parce qu'elle donne aux partenaires choisis quatre à cinq mois d'avance sur les autres, » a déclaré Glen Burchers, chef du marketing de la division électronique grand public chez Freescale Semiconductor. « C'est un gros handicap pour les autres fabricants de puces, et un handicap majeur en matière d'OS, » explique-t-il. « L'industrie ne se satisfait pas de cette stratégie de Google, » a-t-il ajouté. Mais il ne faut pas prendre cette critique pour une remise en cause. Et personne ne parle de dumping à propos d'Android.
Certification par Google : contraintes et bénéfices
Les fabricants qui intègrent Android dans leurs appareils sont, par contre, beaucoup plus attentifs aux développements de la plate-forme entrepris par Google. Cette année notamment, ils attendaient de la part de Google une décision plus rapide d'utiliser Android sur les tablettes afin de pouvoir contrer l'iPad avant les vacances. Avec un slogan : « Allez Google. Aidez-nous à soutenir la concurrence contre Apple. Lancez une tablette tournant sous Android et des applications dédiées sur l'Android Market. » Mais il semble que des stratégies divergentes n'ont pas permis à Google de s'entendre avec les concepteurs de tablettes sous Android, les fabricants voulant gagner des parts de marché pour leurs produits - netbooks, smartbooks ou tablettes - quand Google pense en priorité à promouvoir ses solutions Cloud.
La certification décidée par Google empêche aussi les fabricants d'adapter le logiciel Open Source Android à leur guise. Car toute entreprise ne respectant pas les règles de Google se verrait privée de certification. Ce qui signifie qu'elle ne pourra pas utiliser le nom de Google ou son logo sur ses produits, n'aura pas accès aux applications de l'Android Market, ne pourra pas profiter des améliorations du logiciel ou des mises à jour, tous les avantages qui vont de pair avec la certification. Or, seul le nom de Google permet une reconnaissance immédiate de la marque.
Vers un portage de Chrome sur Android ?
Android peut aussi permettre à Chrome OS d'arriver sur les appareils mobiles. Pour Tony Cripps d'Ovum, au fil du temps Chrome OS et Android vont converger, notamment pour ce qui est d'amener le navigateur web sur Android. « D'un point de vue développeur, le navigateur Chrome se trouve vraiment au coeur de la plate forme Chrome OS et il serait logique d'en opérer le portage sur Android, » a-t-il déclaré. « Et si le camp Android trouve le moyen de mieux travailler ensemble, il peut donner du fil à retordre à Apple sur le marché de la tablette. »
(...)(03/01/2011 17:13:22)L'iPad s'implante dans les entreprises outre-Atlantique
Actuellement, peu d'entreprises sont autant soucieuses de leur sécurité que ne l'est la banque d'affaires JPMorgan Chase. Ainsi, lorsque l'établissement financier a décidé de déployer des iPad dans sa branche banque d'investissement, suite à des mesures similaires prises par le Crédit Suisse et Citigroup, cela a dépassé le simple engouement pour un gadget. Apple, longtemps enracinée dans l'enseignement, les activités créatives, et plus récemment l'électronique grand public, serait devenue une entreprise pour les professionnels. Principale raison de ce changement : le succès retentissant de la firme dans l'électronique grand public. En raison du nombre important d'utilisateurs professionnels d'iPhone puis d'iPad, les départements informatiques ont été contraints d'accueillir ces terminaux mobiles au bureau Et malgré des inquiétudes précoces pour la sécurité, peu, voire aucune infraction majeure n'a été collée à ces équipements. « Les entreprises sont devenues plus centrées sur le consommateur », considère Trip Chowdhry, analyste chez Global Equities Research. Selon lui, la simplicité et l'élégance font vendre. Pas la complexité. Dans le même temps, Apple aurait reconnu que jouer sur le marché des produits pour les serveurs était une erreur et que la décision d'abandonner Xserve, seul serveur d'Apple en rack, était en ligne avec cette stratégie.
8 000 iPod Touch, 700 iPhone et 120 iPad chez RehabCar
Lorsque l'iPad a fait ses premiers pas en avril 2010, après son cousin iPhone, de nombreuses questions ont été soulevées sur l'aptitude de ces terminaux dans les entreprises. Il subsisterait encore des obstacles, mais l'on aurait clairement atteint le point d'inflexion. Le déploiement d'iPad chez JPMorgan, ainsi que l'a révélé Bloomberg News en novembre dernier, constitue l'indicateur important d'un changement. En utilisant ces outils, les banquiers pourront aussi bien accéder aux emails, contacts, calendrier, et pièces jointes via Microsoft Outlook, que marquer et annoter des documents confidentiels ou faire des présentations à leurs clients. Ils seront également autorisés à télécharger des applications pour un usage personnel, comme l'indique une note interne de JPMorgan obtenue par Bloomberg.
D'autres géants de la finance, comme Morgan Stanley, Crédit Suisse Group, Citigroup et Bank of America commencent eux aussi à être équipés de produits Apple. Dans certaines de ces entreprises, l'iPad s'est même substitué au BlackBerry, icône des traders et autres banquiers. Cette mutation va au-delà des services financiers. Elle gagne également d'autres entreprises telle RehabCare, une société publique cotée en bourse qui emploie 19.000 personnes et qui gère 35 hôpitaux (dans les soins d'urgence) et centres de réadaptation. Celle-ci doit se conformer à la fois aux lois américaines Sarbanes-Oxley et HIPAA, la sécurité et les questions connexes faisant partie de ses préoccupations majeures. La société développe des applications critiques sous iOS pour 8 000 iPod Touch, 700 iPhone et 120 iPad. Ensemble, trois applications iOS aborderont tous les aspects des affaires de RehabCare, depuis l'amélioration des soins jusqu'à l'acquisition de nouveaux clients.
Des salles de conférences dans les AppStores pour attirer des professionnels
Alors, ces équipements sont t-ils prêts ou non pour le monde de l'entreprise? «Il y a ce mythe d' informaticiens qui perdure sur le fait que les terminaux Apple ne peuvent pas fonctionner dans les entreprises, considère Dick Escué, DSI de RehabCare. Nous y voyons pourtant de nombreux avantages en les utilisant en mode cloud et en misant sur une technologie grand public. » Trois signes montrent pourtant que les DSI semblent aujourd'hui ouverts à Apple, à la technologie mobile et même à la plate-forme Mac. D'abord, Galen Gruman, rédacteur en chef d'Infoworld, a été informé par plusieurs DSI que les ingénieurs d'Apple étaient très actifs dans les entreprises pour savoir ce qu'elles attendaient des futurs iPad et iPhone. Ensuite, la montée en puissance d'Apple dans les entreprises serait abordée dans presque toutes ses conversations des dirigeants de l'industrie technologique Enfin, la firme de Cupertino aurait discrètement ouvert des salles de conférence dans certains de ses magasins pour rencontrer de futurs clients professionnels. A Paris, à l'opéra par exemple.
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Tests des Intel Sandy Bridge Core i5-2500K et i7-2600K
Intel a enfin levé le rideau sur sa deuxième génération de processeurs Core, précédemment connue sous le nom de code Sandy Bridge. Cette puce repose sur une toute nouvelle micro-architecture et dispose d'un grand nombre d'améliorations, notamment l'intégration d'un circuit graphique 2D/3D (HD 2000 ou HD 3000 avec 6 ou 12 unités de calcul) au sein du même die. Nous avons déjà consacré plusieurs articles à cette plate-forme (voir liens dans l'encadré), nous allons donc nous concentrer sur les performances avec les tests d'une paire de processeurs : le Core i5-2500K à 3,3 GHz (216 $ HT), et le Core i7-2600K à 3,4 GHz (317 $ HT). Pour tester le Core i5-2500K, notre laboratoire à San Francisco (IDG PCWorld) l'a installé sur une carte mère Intel DH67BL Bearup Lake, qui est équipé du jeu de composant H67 avec circuit graphique intégré et sorties vidéos DVI/VGA/HDMI. Pour le Core i7-2600K, c'est la carte mère haut de gamme Intel DP67BG Burrage équipé du chipset P67, sans sortie vidéo, qui a été retenue. Signalons qu'Intel abandonne enfin le bon vieux Bios au profit de Bios UEFI à l'interface graphique pilotable à la souris.
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À nouveaux processeurs, nouveaux chipsets donc, et - au grand dam de certains - nouveaux sockets. La deuxième génération de processeurs Intel Core utilise le socket LGA-1155 socket, qui repose sur un brochage totalement incompatible avec les anciennes puces Core. Pas question d'installer un processeur Sandy Bridge sur une ancienne carte mère donc. Les deux bancs d'essai ont été équipés à l'identique: 4 Go de RAM DDR3, un disque dur de 1 To, une carte graphique AMD Radeon HD 5870, et un lecteur optique pour le chargement des applications. La carte vidéo externe a toutefois été enlevée pour évaluer les performances du circuit graphique intégré HD 3000 associé au chipset H67. Les processeurs ont été laissés à leurs vitesses d'horloge d'origine, tandis que les machines complètes fournies par MicroExpress étaient généreusement overclockées.
Les performances avec WorldBench 6
Le premier test mis en place repose sur la suite WorldBench 6. Pour les non-initiés: WorldBench se compose d'une série de tests utilisant de véritables applications pour évaluer les performances d'un PC en simulant une charge de travail typique. Les résultats de ces deux configurations (processeur et carte mère) sont particulièrement impressionnants : Le Core i7-2600K (3,4 GHz) a obtenu un score de 156 à WorldBench 6, tandis que le Core i5-2500K (3,3 GHz) approche les 150. Remettons ces chiffres en perspective. En août dernier le laboratoire d'IDG avait testé un PC de bureau équipé d'un processeur Core i5-655k, de 4 Go de RAM et d'un disque dur de 1 To, le Maingear F131 vendu un peu moins de 2000 $ HT. Il avait obtenu un score de 152 à WorldBench 6, mais seulement après avoir overclocké le processeur à 4,5 GHz !
Le MicroFlex PC25 de MicroExpress, un PC de bureau à 850 $ HT équipé d'une puce Sandy Bridge Core i5-2500K - épaulée par 4 Go de RAM et 300 Go de disque dur - a atteint un score de 188 à WorldBench 6 avec une fréquence overclockée à 4,1 GHz. Une note habituellement réservée aux machines haut de gamme vendues bien plus que 2000 $. Enfin avec une machine Genesis, équipée d'un Sandy Bridge Core i7-2600K overclocké à 5 GHz (compter 7000 $ pour le budget) a obtenu une note de 223 à WorldBench - le plus haut score jamais vu.
Nos deux processeurs ont bien sûr également été testés avec des jeux. Pour l'occasion, quatre titres récents - compatibles DirectX 10.1 - ont été retenus pour avoir une idée générale des performances : Dirt 2, Call of Duty 4, Just Cause 2, et S.T.A.L.K.E.R. : Call of Pripyat. Les tests ont été effectués à une résolution de 2560 x 1600 pixels, avec les réglages les plus élevés possibles.
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Ici les performances sont presque identiques entre les deux puces Sandy Bridge. Ce n'est guère surprenant, car même si le Core i5-2500K ne possède pas la technologie Intel Hyper-Threading, la carte graphique AMD Radeon 5870 atteint clairement sa limite. Pour avoir un tableau plus clair, notre laboratoire a fait appel au benchmark CPU Maxon Cinebench. Ce test particulier peut utiliser jusqu'à 64 threads par processeur. Et ici, le Core i7-2600K quatre coeurs/huit threads (avec l'Hyper-Threading activé) est 25% plus rapide que le Core i5-2500K quatre coeurs/quatre threads (sans Hyper-Threading donc).
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Mais même avec les nombreuses améliorations apportées par Intel à sa deuxième génération de puce Core (voir lien), le circuit graphique intégré n'est toujours pas suffisant pour exécuter correctement, c'est-à-dire avec fluidité et qualité, notre sélection de jeux et ,ce, même à des résolutions inférieures. Lorsque la carte graphique AMD a été éliminée de notre plate-forme de test Core i5-2500K, il était impossible de jouer... Mais tout n'est pas à jeter avec l'eau du bain: de nouvelles fonctionnalités comme le support des Blu-ray 1080p et 3D rendront l'expérience multimédia un peu plus attrayante sur les PC de bureau compacts, les ordinateurs portables et les netbooks qui s'appuient bien souvent sur des circuits graphiques intégrés pour offrir un petit prix à l'achat.
Encoder ses vidéos avec Intel Quick Sync
L'un des points intéressants de ce circuit graphique remanié et intégré est l'arrivée du câblage matériel de certaines fonctions dédiées aux traitements vidéo. Intel QuicSync a été conçue pour accélérer les tâches d'encodage vidéo (MPEG2, VC1, AVC) et ce sans recourir à une carte vidéo comme le fond certains logiciels spécialisés. La transformation est totalement transparente pour l'utilisateur. Notre labo de tests a ainsi comparé les performances d'encodage vidéo de QuickSync par rapport à plusieurs autres machines. Nos deux plates-formes de tests - Core i5-2500K et Core i7-2600K toutes deux équipées d'une AMD Radeon 5870, ont été confronté à un PC de bureau tout-en-un équipé d'un processeur Core i3 avec 4 Go de RAM, et une minitour animée par un processeur AMD Phenom II X6, épaulé par 8 Go de RAM et une Radeon HD 5750.
Pour ce benchmark, le labo a utilisé la dernière version de Cyberlink Media Espresso 6, qui prend en charge l'encodage/décodage matériel d'Intel, pour convertir la bande-annonce du film Big Buck Bunny. Il s'agit d'une vidéo au format Open Source Ogg de 900 Mo en 1080p d'une durée de 10 minutes environ. L'opération consistait à encoder ce clip en 720p pour le lire sur un iPhone 4 et un iPad.
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Sur notre graphique, la référence « IGP » correspond à la plate-forme de test Core i5-2500K sans carte AMD. Les résultats sont impressionnants : le circuit graphique HD 3000 intégré associé à la carte mère H67 a battu toutes les machines équipées de cartes vidéo. L'utilisation du processeur oscillait de 35 à 40%, et le système était toujours disponible pour d'autres activités. AMD et Nvidia feraient bien prendre au sérieux la menace Intel, car il s'agit d'une claque aux cartes graphiques PCI-E. En effet si vous devez travailler avec de la vidéo et si le jeu n'est pas une priorité, un PC Sandy Bridge uniquement équipé de ce circuit graphique intégré de deuxième génération est devenu une option acceptable. Seul bémol, pour bénéficier des accélérations QuickSync, il est nécessaire d'utiliser le chipset H67, cette fonction est indisponible avec le jeu de composants P67 haut de gamme associé ici au Core i7-2600K. Pour finir sur cette partie, il est nécessaire de préciser qu'Intel décline son coeur graphique en deux versions : HD 2000 pour les Core i3 et i5 et HD 3000 pour les séries K, c'est-à-dire pour les puces overclockables.
Consommation en baisse en mode veille
Pour avoir une idée des économies d'énergie que ces processeurs offrent, comparons les résultats des Sandy Bridge avec les PC examinés ces dernières années par le laboratoire de PCWorld.
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La puissance consommée en watts lorsque le PC est inactif est fort similaire et dépend en fait de la présence ou pas d'une carte vidéo dédiée. Les spécifications de ces machines varient (le Maingear F131 est par exemple équipé d'une paire de cartes graphiques), mais ils offrent une idée générale de la consommation d'énergie demandée en fonction des performances.
Avec la plate-forme Sandy Bridge, Intel respecte ses promesses faites en septembre dernier. Les processeurs Core de deuxième génération surpassent dans tous les domaines leurs prédécesseurs, tout en conservant une faible consommation électrique au repos. Mais plus important encore, le très souvent décrié circuit graphique intégré a reçu un coup de fouet pour le traitement vidéo.
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