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(13/12/2010 09:59:21)

Tablettes : Deloitte et Gartner s'affrontent sur leur impact

(Source EuroTMT) Huit mois après le début de la commercialisation de l'iPad, l'engouement des consommateurs pour les tablettes multimédia ne paraît pas s'essouffler. La dernière étude de Gartner (publiée en octobre) chiffre à 19,5 millions d'unités le nombre de ces produits vendus en 2010 dans le monde et le cabinet d'analyste estime que le marché va décupler en 4 ans, pour atteindre 208 millions d'exemplaires en 2014.

Alors ce serait un triomphe ? En fait, le cabinet Deloitte ne partage pas du tout cet optimisme. Il vient de publier une étude sur le même sujet et sur l'impact des tablettes sur les fournisseurs de contenus. Selon Marc Joly, le consultant de Deloitte, auteur de l'étude, le marché mondial, à l'horizon 2013, se chiffre à plusieurs dizaines de millions d'exemplaires « seulement » et non en centaines de millions comme l'annonce Gartner. En France, les ventes s'établiraient entre 3 et 4 millions d'unités d'ici à trois ans, contre 300 000 à 400 000 cette année.  

La raison ? L'utilité des tablettes serait assez limitée, aussi bien pour le marché grand public que pour le marché professionnel, à cause d'une offre de contenus étroite. Autre frein potentiel au développement des tablettes : la nécessité de s'abonner auprès d'un opérateur mobile, alors que les consommateurs ont déjà un abonnement mobile. D'où un taux de croissance des ventes qui serait inférieur à ce qui est attendu par d'autres consultants ou analystes financiers. Une analyse qui en contredit d'autres, notamment une autre étude de Gartner sur l'évolution du marché de la micro-informatique qui abaissait ses prévisions de croissance de PC en raison de l'explosion des ventes de tablettes multimédia.

Un nouvel eldorado pour la presse ?

La tablette peut en effet cannibaliser les ventes d'autres équipements : les netbooks, les consoles de jeux nomades, les liseuses de livres électroniques, ... Ainsi l'iPad d'Apple permet d'avoir accès à toutes les applications développées pour l'iPod et l'iPhone ainsi qu'à une librairie numérique. Malgré ses restrictions sur les perspectives commerciales des tablettes multimédia, Deloitte estime néanmoins que ce produit va accélérer la révolution numérique des médias traditionnels, dont les modèles économiques sont menacés par l'émergence de nouveaux acteurs. L'étude propose ainsi différentes stratégies adaptées aux tablettes pour les fournisseurs de contenus, selon qu'ils produisent de l'information, de la vidéo, des jeux ou de la musique.

On peut constater que les groupes de presse se sont ainsi particulièrement empressés pour sortir des applications compatibles avec l'iPad. Ce dernier serait le moyen de rendre enfin payants des contenus gratuits en ligne. Reste à savoir si l'iPad sera la « recette miracle » attendue par les médias traditionnels pour compenser, au moins en partie, la baisse de leurs revenus traditionnels grignotés par les services en ligne gratuits. On peut en douter, ces entreprises étant très en retard dans leur réflexion pour faire face à la révolution du numérique. Et ce alors que la révolution Internet a commencé il y a déjà une bonne quinzaine d'années.

(...)

(10/12/2010 12:40:43)

Google Message Continuity : un back-up Gmail pour Exchange

Développé et distribué par la division Postini, le service Google Message Continuity reproduit toutes les activités de messagerie exécutées sur les serveurs Exchange sur un cloud Gmail, afin de permettre une restauration après sinistre et une continuité de service aux entreprises utilisant le serveur mail de Microsoft sur site. Concrètement, si le serveur Exchange tombe en panne de façon inattendue ou doit être interrompu pour une maintenance, les utilisateurs peuvent se connecter à Gmail avec leurs préférences utilisateurs Exchange et continuer à accéder à leurs e-mails, leurs contacts et leur agenda via une interface Web de Gmail. Lorsque le serveur Exchange est remis en route, les utilisateurs peuvent switcher à nouveau vers le serveur de Microsoft et vers l'application client qu'ils utilisent pour y accéder. Toutes les actions effectuées pendant leur session Gmail sont répercutées vers leur compte Exchange : ils y retrouveront aussi bien les messages lus, envoyés, supprimés, que ceux archivés dans des dossiers.

Inciter les clients Exchange à passer sur Gmail

« En plus de servir comme option de sauvegarde cloud, Message Continuity donne à Google l'opportunité d'exposer les utilisateurs d'Exchange à Gmail et d'augmenter ainsi ses chances de pousser l'entreprise à migrer complètement vers Google Apps, » a déclaré Adam Swidler, product marketing manager chez Postini . « C'est une passerelle vers le cloud, » a-t-il ajouté. Pour Matthew Cain, analyste chez Gartner, l'offre de service de Google est « très habile » pour attirer les clients d'Exchange, qui représentent une grande majorité des utilisateurs de mail en entreprise. «Google a besoin de convaincre un grand nombre d'utilisateurs d'Exchange pour faire croître substantiellement sa base Gmail pour l'entreprise, » a-t-il ajouté. « Google Message Continuity n'est pas très cher, et même en doublon d'un Exchange, ne représente pas un gros risque. Par contre, c'est un moyen facile pour les utilisateurs de tester Gmail, » selon l'analyste. « Avec le temps, si Gmail se montre à la hauteur et fonctionnel, cela peut inciter les entreprises à totalement abandonner Exchange, » déclare-t-il.

Des services déjà proposés par Dell, Mimesoft ou Symantec

Les services de messagerie hébergée pour assurer une reprise après sinistre et une continuité existent depuis des années. « C'est le cas de MessageOne de Dell, ouvert il y a 10 ans, ou encore ceux de Mimesoft et de Symantec, » dit encore Matthew Cain. « Pour un coût relativement faible, Google Message Continuity permettrait aux DSI et aux responsables informatiques de garantir à leurs entreprises une disponibilité de service de 99,9 % et une capacité de récupération de huit heures, voire moins, ce qui devrait être la norme en terme de performances pour un système de messagerie d'entreprise, » a-t-il ajouté. Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research, qualifie le service de Google «d'effort utile » pour apporter plus de visibilité aux entreprises clientes, mais se demande combien de candidats, l'éditeur de Mountain View pourra recruter dans ce segment très installé du marché. « Les entreprises qui souffrent d'un important dysfonctionnement de leur système de mail pouvant justifier le recours au service de Google ont probablement déjà exploré d'autres options, tant l'arrêt d'une messagerie est visible et critique, » a-t-elle indiqué. « Google devra non seulement être compétitif en terme de prix, mais aussi de fiabilité, » a-t-elle estimé.

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De son côté, Microsoft a trouvé l'annonce de Google plutôt décevante, et s'est dit rassurée quant au nombre de défections possibles parmi sa clientèle. « Les entreprises font confiance à Exchange plus qu'à toute autre solution de messagerie, parce qu'il offre une qualité et une sécurité de niveau entreprise, » a déclaré Microsoft dans un communiqué. « De plus, il existe des centaines de services et d'outils de tierces parties pour étendre et compléter Exchange, » a ajouté Microsoft. « Google ne fait que rejoindre les offres existantes de vendeurs de solutions de continuité de service pour Exchange, » conclut la déclaration de Microsoft. Les Apps de Google sont en concurrence directe avec la suite BPOS Business Productivity Online Suite de Microsoft qui offre des versions hébergées d'Exchange, SharePoint, Communications Server et Live Meeting. Lors de la prochaine mise à jour, prévue en 2011, BPOS, que Microsoft rebaptisera en Office 365, comprendra également Office Web Apps, et, en option, toutes les fonctionnalités Office 2010 Professional Plus.

Un tarif très compétitif

Le prix de Google Message Continuity est de 25 dollars par utilisateur et par an, pour les nouveaux clients et de 13 dollars par utilisateur et par an, pour les clients actuels de Postini. Pour l'instant, le service fonctionne avec Exchange 2003 et Exchange 2007, mais Google travaille à la compatibilité avec Exchange 2010. Une fois inscrits, les administrateurs d'Exchange doivent reconfigurer l'enregistrement de MaileXchanger (MX) de façon à ce qu'il pointe vers le système de Postini. Celui-ci redistribue alors les messages entrants à la fois au serveur Exchange sur site et au Gmail hébergé dans le Cloud. Un serveur de synchronisation Google assure la réplication, dans les deux sens et en continu, entre Exchange et Gmail. Postini propose plusieurs autres services de mail, comme le filtrage de spam, la détection de virus, l'archivage et le cryptage des messages, et la sécurité du trafic Internet. Son système traite chaque jour plus de 3 milliards de messages échangés par 21 millions d'utilisateurs finaux. De son côté, Google offre plusieurs outils pour aider les entreprises à migrer d'Exchange et d'Outlook vers sa suite collaborative Google Apps, dont Apps Migration for Exchange et Apps Migration for Outlook.

(...)

(09/12/2010 15:53:22)

WikiLeaks : 30 000 PC zombies pour attaquer PayPal et MasterCard

Le site de PayPal a été frappé mercredi en fin de journée par deux réseaux de PC zombies (botnets) dans la droite ligne  des attaques menées par des militants en ligne contre les sociétés financières ayant rompus leurs relations avec WikiLeaks. Si des sympathisants bénévoles ont été recrutés pour participer à ces attaques par saturation ou déni de service (DDoS), des PC infectés ont également été mis à contribution pour mener à bien ces opérations, a expliqué Sean-Paul Correll de Panda Security. «Aujourd'hui [le mercredi 9 déc, NDLR], nous avons observé plus de 3 000 ordinateurs dans le réseau de zombies volontaires, mais nous avons aussi connaissance d'un noeud de 30 000 PC infectés, précise-t-il encore. Ce botnet infecte les ordinateurs via les réseaux peer to peer de partage de fichiers, mais il peut également se propager via Microsoft Messenger et les clefs USB, ajoute-t-il. Panda Security tente d'obtenir un échantillon de ce botnet pour analyser son code.

Une attaque efficace contre Paypal.com

PayPal a été frappée en fin mercredi après-midi, heure du Pacifique, et l'adresse Paypal.com ne répondait pas jeudi matin. « Il y a eu des tentatives d'attaques DDoS
sur Paypal.com cette semaine », a déclaré le porte-parole de l'entreprise Anuj Nayar. « Les attaques ont temporairement ralenti le site, mais cela n'a pas eu d'impact significatif sur les paiements. » Le blog de PayPal avait été touché un peu plus tôt dans la semaine, mais le
principal site Paypal.com a été perturbé pendant au moins plusieurs heures mercredi. Contrairement à Visa et MasterCard, le site web de Paypal est essentiel pour l'activité de l'intermédiaire financier. Les clients sont en effet obligés de passer par le site web pour valider une transaction ou envoyer de l'argent à d'autres utilisateurs de PayPal.

Paypal n'a cependant pas été la seule société à voir ses solutions de paiements perturbés. Le service SecureCode de Mastercard qui ajoute un code de sécurité supplémentaire et personnel pour valider une transaction en ligne, a également souffert d'une interruption mercredi, a déclaré le porte-parole de MasterCard, James Issokson. « Il y a eu des problèmes opérationnels et ils ont été résolus », explique-t-il.

Le groupe Anonymous à l'origine d'Operation Payback a revendiqué cette perturbation. Ils estiment que les serveurs web de MasterCard - cible de leur attaque DDoS - devaient partager certaines de leurs ressources avec le système SecureCode. Sur une note publiée sur le blog SecureTrading de MasterCard, l'intermédiaire financier explique qu'un des serveurs web est tombé et que la bascule sur la machine de secours a entrainé des difficultés de connexion.

Les sites web de MasterCard et de Visa ont également été visés par les frappes des
3000 sympathisants qui avaient téléchargé le logiciel d'attaque web LOIC (Low Orbit Ion Cannon), disponible au téléchargement sur différents sites Web.

Des opérations politiques antliberticides

Depuis plusieurs mois, Operation Payback avait disparu de la scène après des attaques très médiatiques contre des sites web appartenant à des organisations en lutte contre l'échange de musique non autorisée et la copie de film - la Motion Picture Association of America (MPAA) et la Record Industry Association of America (RIAA). Cette semaine, les activistes ont donc repris les armes contre les cyberentreprises qui ont rompu leurs activités commerciales avec Wikileaks, ce qui rend plus difficile pour Julian Assange de recueillir des fonds et de poursuivre ses activités. Les activistes à l'origine d'OP ont également frappé les sites d'hommes politiques américains critiques à l'égard de Wikileaks, notamment ceux du sénateur américain Joseph Lieberman et de l'ancien gouverneur de l'Alaska, Sarah Palin.

Pour Operation Payback, les attaques contre Wikileaks sont une entrave à la liberté d'expression. « Nous sommes simplement le regroupement de citoyens de tous horizons, partout dans le monde qui sont malades de voir des personnes exploitées et dépassées par toute la vague de lois liberticides sur les droits d'auteur », a déclaré un membre du groupe ayant utilisé le nom « Emily » dans un chat en ligne. Les attaques se poursuivront jusqu'à ce que ces lois soient réformées, précise Emily.

Mais le groupuscule a également connu quelques désagréments sur ses sites. Facebook et Twitter ont fermé les comptes utilisés par les activistes, et son site web a été déconnecté mercredi. Un compte Twitter alternatif a toutefois immédiatement pris le relais pour porter la parole du groupe.

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