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(13/09/2011 11:27:03)

IBM fait évoluer sa solution de web analytique

IBM a décidé de renforcer sa suite d'analyse des comportements web et d'optimisation du marketing en ligne issue des récentes acquisitions de Coremetrics et d'Unica.
Selon le constructeur, Web Analytics et Digital Marketing Optimization optimiseront les campagnes marketing en ligne sur l'ensemble des canaux digitaux et mobiles. Grâce à un dépistage web plus approfondi, les entreprises pourront mesurer plus précisément l'appétence des visiteurs avec les produits et services disponibles en ligne, de définir quelles sont les campagnes marketing à lancer et d'élaborer des offres personnalisées en temps réel. Ainsi, elles comprendront plus rapidement les préférences et les tendances d'achat de leurs clients sur l'ensemble des médias numériques :  sites web, réseaux sociaux, téléphones mobiles et tablettes numériques.

Segmenter les données issues de différents canaux

La suite logicielle d'IBM automatise les campagnes marketing en réalisant une segmentation pointue basée sur les données issues de différents canaux, et notamment de sources de données offline. Elle fournit des recommandations en temps réel sur les produits à pousser pour l'ensemble des canaux Internet, sur les bannières,  les réseaux sociaux, les terminaux mobiles et l'e-mail.  Des tests comparent les termes de requête afin de déterminer les termes les plus efficaces et les publicités associées, tandis que des indicateurs dressent un aperçu des performances clés en matière de meilleures pratiques, ainsi que des benchmarks métier correspondants. Enfin, la solution fournit une analyse approfondie de la durée de l'interaction qu'entretiennent les clients avec une marque, ainsi que du moment précis où chaque programme marketing est le plus efficace.

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(12/09/2011 16:18:02)

Trading algorithmique : Des robots traders prêts à supplanter l'homme

« Au Royaume-Uni, environ un tiers des transactions sont confiées à des ordinateurs qui exécutent des commandes définies par des algorithmes complexes, » fait valoir l'enquête Foresight, réalisée pour le gouvernement britannique, dans un document de travail publié avant le week-end. Néanmoins, cette proportion est significativement inférieure à celle observée des États-Unis, où les trois quarts des échanges d'actions sont exécutés par des ordinateurs. Londres reste aujourd'hui encore la principale place financière en Europe, loin devant Paris et Francfort. Les mutations au London Stock Exchange sont donc susceptibles d'influencer toutes les bourses en Europe comme l'a fait le « Big Bang » en 1986.

L'étude Foresight, menée par Dame Clara Furse, ancien directeur général de la Bourse de Londres, le London Stock Exchange, fait valoir que le trading algorithmique a des avantages, mais présente aussi des risques importants. Selon le rapport, il n'existe pas de « preuve directe » que ce type de trading accroit en lui-même la volatilité des marchés. Mais dans des circonstances particulières, peut se produire une série d'événements ayant des « interactions et des effets non souhaités » et susceptibles de causer de graves dommages.

Des effets secondaires imprévisibles

Parmi ces évènements, il y a les boucles de rétroaction à effet de renforcement, où de petits changements, résultant peut-être de retards dans l'acheminement des données ou de la prise en compte de nouveaux événements, provoquent un retour sur eux-mêmes et entraînent un changement beaucoup plus grand, qui va à nouveau agir sur lui-même. Un autre événement, la normalisation de la déviance, est plus psychologique : des événements inattendus et risqués sont perçus comme de plus en plus normaux, jusqu'à ce que le krach boursier se produise. Bien que limité en capital, le trading algorithmique repose sur des systèmes à ultrafaible latence - installés très prés des bourses - , et présente des risques en terme de liquidité. De plus, du fait d'une meilleure prévisibilité des flux d'ordres, il expose également le marché à des risques de manipulation.

L'étude reconnaît néanmoins que, grâce à ce mode de négociation électronique, la liquidité s'est améliorée, les coûts de transaction sont plus faibles, et l'efficacité du marché est généralement meilleure. Le document explique aussi que les progrès technologiques dans le domaine de l'extraction des informations vont générer plus de demandes pour le trading haute fréquence, mais l'augmentation du nombre d'acteurs va en limiter la rentabilité. En outre, « les systèmes sont de plus en plus «intelligents», et ne favorisent pas la nécessité du développement humain. « Les futurs robots traders seront capables de s'adapter et d'apprendre et pourront se passer en grande partie de l'homme, » indique le rapport. « Dans l'avenir, sur les grandes places financières, on n'aura besoin de beaucoup moins de traders « humains ». »

Mieux réglementer ces pratiques

Le professeur Sir John Beddington, conseiller scientifique pour le gouvernement, écrit dans l'introduction du document: « Alors que la prévalence du trading électronique n'est pas contestée, il existe des points de vue divers quant aux risques et aux avantages qu'il apporte aujourd'hui, et sur la manière dont il pourrait se développer à l'avenir. Mieux comprendre ces enjeux est essentiel, car ils affectent la bonne marche des services financiers et des économies toujours plus vastes, servies par ces systèmes. Les changements, de plus en plus rapides, dans le fonctionnement des marchés financiers, signifient que, dans ce domaine, la prospective est essentielle, d'autant plus s'il devient nécessaire de mettre en place un cadre réglementaire conséquent. »

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(12/09/2011 09:59:21)

Bouygues modernise son système de gestion avec Qualiac

Créé en 1952, Bouygues est un groupe très diversifié, présent dans le BTP (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier et Colas), les télécoms (Bouygues Telecom) et les médias (TF1...). Le groupe disposait de trois outils maison pour gérer la comptabilité, les engagements et le contrôle budgétaire. Ces outils étaient devenus obsolètes et Bouygues souhaitait opter pour un progiciel plus fiable mais parfaitement adapté à des besoins précis. Si la technique devait évoluer, les procédures acquises devaient, elles, rester autant que possible inchangées.

Le produit devait couvrir les besoins d'une dizaine de comptables, de deux contrôleurs de gestion, d'une quarantaine d'utilisateurs, d'une cinquantaine d'utilisateurs des données de contrôle budgétaire, d'une cinquantaine de gestionnaires de comptes, de 80 approbateurs... 4 sites et 25 sociétés étaient concernés par la refonte. En lançant l'appel d'offres en juin 2010, le groupe rédige un cahier d'interrogation des éditeurs comportant 400 questions. Bouygues a également été très sensible à la question de la sécurité des données.

Une enquête in situ et une maquette préparatoire


Intéressés par l'approche et l'ergonomie du PGI Qualiac RIA Web 2.0, les responsables du groupe Bouygues ont voulu rencontrer des clients de l'éditeur Qualiac en phase d'implémentation. Satisfaits, ils ont alors fait créer une maquette qui a été testée par des utilisateurs finaux après une journée de formation. En janvier 2011, le groupe choisit définitivement cette solution. Le déploiement a eu lieu en mars.

Les interfaces homme-machine sont conçues en interne au groupe Bouygues avec l'assistance de l'éditeur, incluse dans la licence. Après la période de test et de paramétrage, les comptes seront publiés pour de bon avec le nouvel outil à compter de l'exercice 2012.

L'extension du périmètre confié à Qualiac est envisagée par Bouygues.

Le coût du projet n'a pas été communiqué.

Illustration: Siège de Bouygues

Crédit Photo : ETDE

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(09/09/2011 15:36:06)

Sopra s'offre l'éditeur de logiciels financiers Delta Informatique

Comme son PDG Pierre Pasquier l'avait laissé entendre, la SSII Sopra Group se renforce dans l'informatique bancaire. Cette stratégie a abouti au rachat de Delta Informatique, un éditeur de logiciels financiers, basé à Tours, qui a réalisé 33,4 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010 pour un résultat net de 3,74 ME. Le groupe commercialise Delta-Bank, un progiciel de gestion intégré destiné aux banques de détail. Il dispose  d'une forte implantation à l'international, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

Delta Informatique sera intégré à Evolan, le pôle d'édition de solutions bancaires de Sopra. L'opération sera effective au 1er octobre prochain. Sopra réalise le quart de son chiffre d'affaires (1 169 milliard d'euros) dans la banque.

Illustration : Crédit photo : Delta Informatique

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(08/09/2011 15:15:13)

Conférence CIO : Le décisionnel à l'heure des réseaux sociaux, exploiter les bonnes données

La performance business de l'entreprise exige un pilotage plus précis, plus réactif - voire en temps réel - et collaboratif dans tous ses secteurs d'activité. La clé de la réussite repose sur la mise à disposition de l'information aux bonnes personnes au bon moment, en gommant les silos intra et inter organisations.

L'objectif clé demeure d'obtenir toutes les données utiles, avec une qualité satisfaisante et dans les délais.  Réussir un projet décisionnel est alors un défi même si ces dernières années ont amené plus de fluidité dans le traitement des informations avec des systèmes décisionnels plus souples, plus légers et mieux intégrés.

Les enjeux 

Le décisionnel vit à l'heure de multiples révolutions. On constate la montée en puissance du Saas (Software as a Service), de la mobilité à grande échelle avec l'arrivée des tablettes tactiles ou des smartphones, de l'usage des solutions légères travaillant en mémoire, des applications de SBA (Search Based Applications) s'appuyant sur des moteurs de recherche ou des outils de Web Analytics qui doivent être branchés de façon ad hoc aux sites de e-commerce pour traiter de larges volumes d'information.

L'obligation de disposer de toutes les données importantes se pose avec d'autant plus d'acuité que les réseaux sociaux voient leur usage augmenter. Comment intégrer les outils sociaux au sein des entreprises autant comme un moyen de diffusion et d'enrichissement des données que comme une source d'information dans le cadre d'une stratégie décisionnelle : réseaux sociaux grand public, réseaux sociaux professionnels, microblogging, blogs ou RSE (Réseaux sociaux d'entreprise).

Pour consulter le programme complet de la matinée

Pour vous inscrire à cette matinée décisionnel et réseaux sociaux


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(07/09/2011 11:32:27)

SAP acquiert Right Hemisphere, spécialiste de la visualisation 3D

SAP a justifié dans un communiqué le rachat de Right Hemisphere « les informations d'entreprises et l'imagerie en 3D  formeront une combinaison gagnante, apportant aux salariés des moyens de coopérer et de communiquer plus facilement en utilisant le sens humain le plus puissant - la vision ». La technologie de visualisation 3D sera appliquée à l'ERP Business Suite de SAP, par exemple en fournissant aux différents intervenants (fournisseurs et clients) des éléments animés ou avec un « accès visuel intuitif » sur la liste des stocks. Les deux sociétés disposent de nombreux clients communs, selon un communiqué.

SAP a également l'intention d'intégrer les capacités de Right Hemisphere dans sa gamme de logiciels pour la mobilité, issue du rachat de Sybase. Par ailleurs, SAP travaille beaucoup sur l'analytique à travers les appliances in-memory HANA, ainsi que sur plusieurs applications spécialisées sur ce sujet. La technologie Right Hemisphere pourrait éventuellement s'intégrer à ces travaux.

Une alternative à la CAO traditionnelle

Cette opération constitue un grand pas pour SAP dans la visualisation en 3D. Les clients de l'éditeur allemand avaient l'habitude de combiner l'ERP avec leur logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur) en 3D. SAP estime que la solution de Right Hemisphere constitue une alternative moins chère que la CAO 3D. Un de ses produits, Deep Exploration, permet aux utilisateurs de convertir des éléments de CAO en « commande 3D et interactive ». Cela concerne aussi les documents PDF, Powerpoint, HTML, etc.

Le montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé.

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(06/09/2011 13:58:37)

Semestriels Lefebvre Software : +20% sur les ventes de licences

L'éditeur français Lefebvre Software, spécialisé sur les solutions de gestion financière et des RH, annonce un chiffre d'affaires en progression de 30%, à 19,3 millions d'euros, sur le premier semestre 2011 (clos fin juin). En septembre 2010, il avait racheté l'offre Arcole, vendue par Ares.

Présidé par Viviane Chaine-Ribeiro, le groupe Lefebvre Software ne communique pas de résultats détaillés, mais indique avoir enregistré sur ses ventes de licences une hausse de 20%, à périmètre constant, et de 29% au total entre début janvier et fin juin. Son activité services a également crû de façon sensible (+28% dans l'ensemble), la partie services récurrents progressant notamment de 65% sur le semestre. Cette dernière partie regroupe les offres d'externalisation, les contrats d'infogérance et d'assistance au paramétrage, ainsi que les solutions proposées en mode hébergé (en ASP).

L'éditeur signale sur la période une augmentation des projets portant sur les solutions d'aide à la décision, en particulier appliquées aux RH, avec 21 nouvelles signatures. La mise en conformité réglementaire et législative des produits a également contribué aux bons résultats, les solutions SEPA (Single Euro Payments Area) ayant généré 79 ventes. En dépit des événements conjoncturels de l'été, Viviane Chaine-Ribeiro envisage la fin de l'exercice avec confiance, « la poursuite d'une activité soutenue » semblant se confirmer.

En vue, des solutions dans le cloud public

Mi juin, Lefebvre Software a réuni ses utilisateurs pour la 5ème édition des Interactives, sa journée clients. A cette occasion, la société a annoncé sa stratégie dans le domaine du cloud computing. Un premier volet, orienté cloud privé, s'appliquera aux actuelles solutions de l'éditeur. « Nos logiciels seront modifiés ou adaptés pour supporter des déploiements mutualisés et sécurisés en environnements virtualisés », a expliqué Viviane Chaine-Ribeiro, lors d'un entretien accordé fin juin. Le second volet de la stratégie concernera le cloud public, avec un paiement à l'usage. « Nous avons annoncé la création d'un catalogue d'offres et de fonctions plus spécialisées », a rappelé la présidente de Lefebvre Software en précisant que le droit d'usage sera calculé au volume, à l'utilisateur. Dans un premier temps, l'éditeur mettra à disposition, sur Microsoft Azure, un outil destiné à gérer les écritures « interco » [intercompany], c'est-à-dire internes à une entreprise ou à un groupe. L'offre sera suivie d'une gestion des immobilisations (facturée suivant la taille de l'entreprise), une solution qui se prête aussi à un usage ponctuel.

Une offre rebaptisée Talentia

Avant l'été, l'éditeur a par ailleurs regroupé l'ensemble de ses offres sous un nouveau label, Talentia, avec des déclinaisons par produits : Talentia RH, Talentia Assets, Talentia SaaS et Talentia Finance. Cette dernière gamme a évolué vers une version 2.0, full web. Après le succès de son portail décisionnel RH, Lefebvre Software a annoncé la préparation d'un portail décisionnel pour la finance. Une première ébauche en a été présentée sur les Interactives avec une sortie prévue pour la fin de l'année. Ce portail vise tous les utilisateurs ayant besoin d'indicateurs financiers, principalement pour faire du contrôle et de l'audit. Le même module fonctionnera avec les offres des clients Lefebvre Software, quelle que soit leur origine : Iris Finance, Comptarel ou Arcole. Une équipe transversale travaille à leur intégration avec l'ensemble de l'offre. Cela signifie que les clients pourront les utiliser à l'avenir, même s'ils utilisent d'autres produits. « L'investissement du client ne sera plus lié à Lefebvre Software, ce qui nous permettra aussi de nous adresser à d'autres entreprises, souligne Viviane Chaine-Ribeiro. Nos produits seront prêts à fonctionner avec tout logiciel de finance et de paie comme une solution complémentaire. » Elle rappelle qu'en période de crise, les clients ne cherchent pas à révolutionner leur back-office.

Illustration : L'offre logicielle de Lefebvre Software est maintenant rassemblée sous le label Talentia (crédit : Lefebvre Software)

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(05/09/2011 15:27:58)

Winshuttle ajoute un add-on de SharePoint à ses outils de saisie dans SAP

Winshuttle édite une gamme d'outils destinée à faciliter la saisie de données dans les applications de gestion SAP, à partir de logiciels tels qu'Excel et SharePoint, ou de formulaires web. La société, installée à Bothell, dans l'Etat de Washington, a racheté cet été l'éditeur californien ShareVis. Ce dernier a développé des fonctions de workflow et de suivi du cycle de vie d'un document qui reposent également sur l'environnement SharePoint, de Microsoft.

Lewis Carpenter, PDG de Winshuttle, considère que les deux sociétés partagent la même vision en concevant des produits qui permettent « à des utilisateurs sans connaissances informatiques particulières » de bâtir des solutions pour améliorer les processus autour de leurs applications d'entreprise. La technologie de ShareVis va être intégrée immédiatement dans la solution de formulaires de son acquéreur.

Mises à jour massive sur les données

Au catalogue de Winshuttle figure quatre logiciels distincts, par ailleurs intégrés dans la suite Studio. Transaction sert à automatiser la saisie dans SAP en améliorant la qualité des données. Query permet d'extraire et de compléter les données SAP via Excel, puis de les analyser, toujours avec l'interface du tableur ou bien avec Access. Ces deux outils peuvent être utilisés lorsqu'il faut procéder à des mises à jour massives sur les données, à des fins de maintenance.
Avec Forms, l'entreprise peut  créer des formulaires pour récupérer des données auprès des salariés, clients et fournisseurs. Enfin, Direct fournit un accès aux API (interfaces de programmation) et aux RFM (remote function modules) de SAP.

L'an dernier, Winshuttle a levé 12 millions de dollars en capital-développement auprès de Summit Partners pour soutenir l'extension de ses activités à l'international.

Illustration : La suite Studio inclut le logiciel Transaction (crédit : Winshuttle)

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(05/09/2011 11:00:22)

Les usages numériques imposent leur rythme aux ERP, relève Markess

Que deviennent les ERP à l'heure du cloud, de la mobilité et des réseaux sociaux. Comment la progression de ces usages dans l'entreprise se répercute-t-elle sur ces vénérables outils de gestion. En préambule aux salons Solutions qui s'ouvriront début octobre au Cnit de la Défense (**), le cabinet d'analyse Markess International a livré cette semaine les premiers éléments d'une étude menée auprès de 160 décideurs et 40 offreurs. « Nous avons voulu comprendre ce qui se passait à travers un ensemble de signaux que nous avions identifiés au fil de nos différentes études », a exposé Emmanuelle Olivié-Paul, directrice associée. Même s'il y a beaucoup de « buzz » autour des médias communautaires, le nombre d'inscrits sur les LinkedIn et Twitter (plus de 100 millions pour chacun), Facebook et autres, illustre l'importance qu'ils ont prise, y compris dans l'univers professionnel. «Il y a un avant et un après réseaux sociaux d'entreprise », constate l'analyste. «  Est-ce que ces données doivent être intégrées avec le système d'information ? Ce n'est pas vraiment le cas pour l'instant ».

La mobilité constitue un autre axe d'influence. L'ère post-PC se profile.  Les utilisateurs vont se servir de plusieurs terminaux -PC, smartphones, tablettes-   et les éditeurs doivent en tenir compte : « on n'accède pas de la même façon à l'ERP avec un terminal mobile et un PC », rappelle la directrice associée de Markess. Et dans ce sillage, les données de géolocalisation des utilisateurs et des autres éléments d'interaction vont être combinées à celles du système d'information. 

Des ERP de plus en plus interdépendants

Avec le développement du cloud computing, les pratiques d'achat des logiciels se transforment. L'entreprise peut s'abonner à des services applicatifs, plutôt que d'acheter des licences et certaines applications deviennent plus accessibles aux PME. « Quand nous interrogeons les organisations, les DSI qui s'accaparent le cloud computing pensent à mettre en place des catalogues de services qui vont leur permettre de gagner en agilité et de s'adapter aux demandes des directions métiers », souligne Emmanuelle Olivié-Paul en évoquant aussi l'innovation collective et la possibilité d'accéder à des places de marché pour trouver des briques technologiques existantes et réaliser des mashups.   (.../...)

Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.

(*) ERP, Enterprise resource planning, également appelés PGI pour progiciels de gestion intégrés.


(**) Du 4 au 6 octobre 2011, les salons Solutions organisés par Infopromotions à Paris regroupent ERP'2011, e-Achats, Demat, CRM/BI, GPAO, OnDemand, BPM, Gestion de projets et Salon Document Numérique. S'y adjoint le traditionnel Serveurs et applications consacré à l'environnement « i » d'IBM (quelquefois mieux connu sous le nom d'AS-400). Au total, 170 exposants, 7 000 visiteurs attendus, 35 heures de conférences et tables rondes prévues en deux jours et demi, avec une orientation bonnes pratiques illustrée par des binômes client/fournisseur. Au menu : Apps et mobilité, Comment basculer en mode SaaS en PME, les bases de données In Memory et la pénétration de la BI à tous les niveaux, la gestion du risque fournisseur en mode e-achats, "Social CRM et Digital marketing", dématérialisation (autour de la confiance numérique, du stockage à valeur probante, to procure to pay...).[[page]]

L'analyste insiste également sur les enjeux de la dématérialisation, en termes de flexibilité, pour retrouver rapidement l'information et y accéder à distance. Le poids des contenus numériques s'alourdit dans la gestion des systèmes d'information. Markess International pointe notamment trois segments de logiciels et services en forte croissance en France : celui de la dématérialisation (+15,4% par an entre 2010 et 2012), celui des solutions d'archivage et de conservation de contenus électroniques (+18,3%) et celui des solutions de sécurisation des échanges électroniques (+16,4%). 

La croissance est bien moindre sur le marché français des ERP (environ 3%). La pression s'accentue donc sur ces derniers pour qu'ils évoluent à mesure que s'accroit l'interdépendance avec les autres applications (logiciels métiers, gestion de contenus, solutions de dématérialisation, archivage, RSE, sites web, messagerie, outils mobiles...). Bien souvent, ce sont les limites des PGI sur certains processus qui ont conduit les entreprises à se tourner vers des logiciels « Best of Breed » pour certains enjeux métiers, en choisissant parfois des solutions en mode SaaS. Dans le domaine de la dématérialisation, par exemple, certains se sont adressés à des spécialistes de ces questions de préférence à leur fournisseur d'ERP.

Des ERP sous contraintes, une étude de Markess
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« Il est clair que les processus aujourd'hui ne sont plus seulement gérés par les ERP mais par des applications multiples qui vont interagir entre elles », explique le cabinet d'études. D'où, aussi, l'existence de risques, inhérents aux ruptures dans le flux des données qui existent entre ces applications.  C'est donc sans grande surprise que 88% des 160 décideurs interrogés par Markess évoquent des évolutions indispensables pour leurs progiciels de gestion intégrés.

Passer à un modèle orienté services

Pour les éditeurs d'ERP, ces évolutions impliquent de réviser leurs architectures techniques pour être en mesure de combiner SaaS et solutions sur site (« on premise ») et de passer à un modèle « orienté service » auquel sont associés des contraintes d'administration de plateforme, d'accès sécurisé et de disponibilité de l'application (mise en place de SLA, service-level agreement). Cela les oblige aussi à modifier leur mode de facturation et donc, leur façon de comptabiliser les revenus. A cela s'ajoute la redéfinition des relations avec les partenaires, prestataires ou distributeurs.  Aujourd'hui, la pénétration dans les entreprises des ERP en mode SaaS est inférieure à 5% en France, contre 31% pour l'ensemble des applications en mode SaaS (dont le CRM, le Spend management, la gestion commerciale, la RH, le collaboratif...).

Markess International termine l'analyse des derniers entretiens menés cet été et livrera courant septembre les résultats définitifs de son étude intitulée « Attentes des entreprises pour les ERP/PGI face aux nouveaux enjeux ».

Illustration : Le cabinet Markess International met en évidence le rôle croissant du numérique au sein de l'architecture de gestion de l'information des entreprises.

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