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(02/09/2011 12:40:43)

TomorrowNow : Oracle pourrait faire appel de la décision favorable à SAP

Un juge fédéral a annulé, jeudi, le jugement du tribunal qui avait accordé 1,3 milliard de dollars de dommages à Oracle, dans l'affaire TomorrowNow, ancienne filiale de SAP. La société de Larry Ellison reprochait à SAP le téléchargement illicite de logiciels et d'éléments utilisés pour le support technique de produits commercialisés par Oracle, TomorrowNow proposant des services de maintenance à moindre coût aux clients d'Oracle. SAP avait reconnu sa responsabilité, mais avait contesté le montant des dommages et intérêts accordé par le jury, le considérant « beaucoup trop élevé. » La juge Phyllis Hamilton a estimé que la demande de SAP, selon laquelle Oracle devrait accepter un dédommagement de 272 millions de dollars, était recevable. Ce qui annulerait par la même la nécessité d'un autre procès.

A l'époque du jugement, Oracle avait fait valoir que SAP devait payer des dommages à hauteur de ce que le groupe allemand aurait eu à payer pour s'acquitter du droit de licence des logiciels. Dans son jugement, la juge Phyllis Hamilton a vivement remis en cause ce raisonnement et a estimé que la somme accordée par le jury était « tout à fait » excessive. « Le tribunal constate que le verdict accordant 1,3 milliard de dollars au plaignant n'est pas en accord avec le poids de la preuve », a-t-elle écrit. 

« Au lieu de fournir la preuve de l'utilisation réelle par SAP des oeuvres protégées, et d'indiquer un nombre objectivement vérifiable de clients perdus, Oracle a présenté la preuve de la valeur supposée de la propriété intellectuelle dans son ensemble, agrémentée par les témoignages de ses dirigeants pour justifier le prix qu'ils auraient exigé dans une négociation, certes fictive, et l'estimation de leur expert en dommages, basée essentiellement sur les attentes des parties. » La juge a poursuivi en déclarant que « dans le même temps, Oracle avait exhorté le jury à ne pas considérer les preuves attestant de la perte réelle de clients pour Oracle en conséquence du délit. » Selon elle, il en résulte que « le verdict a considérablement surestimé le préjudice réel d'Oracle en termes de perte de clientèle, chiffré à 408,7 millions de dollars par les experts d'Oracle, voire à 272 millions dollars, et à 28 millions de dollars par l'expert de SAP. » 

Oracle ne va pas en rester là

Phyllis Hamilton ajoute cependant qu'Oracle « est toujours en droit de recevoir une indemnisation de la part de SAP, étant donné que l'éditeur a déjà admis sa responsabilité. Mais le montant des dommages doit être estimé en fonction de la perte de profits pour Oracle ou des bénéfices acquis par le contrefacteur ». Selon la juge, « une autre décision serait injuste et constituerait un déni de justice. »

Oracle a déjà fait savoir qu'il pourrait faire appel de cette décision. « Nous avons fourni une très importante quantité de preuves attestant de ce vol à grande échelle, établissant la claire responsabilité des dirigeants de SAP et l'immense valeur de la propriété intellectuelle subtilisée. Nous pensons que la décision du jury était juste et nous avons l'intention de demander la totalité des dommages qui nous sont dus », a déclaré une porte-parole d'Oracle. Alors qu'à l'inverse, bien sûr, un porte-parole de SAP a déclaré que l'entreprise se réjouissait de la décision du Tribunal. « Nous estimions que la décision du jury était injuste et nous sommes heureux de cette réduction significative du montant des dommages et intérêts. Nous espérons que l'action de la Cour va permettre de mener cette affaire à son terme. SAP préfère se consacrer à ses clients et à l'innovation plutôt que de passer du temps en litiges. »

Support moins coûteux : un moyen d'attirer de nouveaux clients

Le support vendu par des tierces-parties est un enjeu important pour les vendeurs de logiciels comme SAP et Oracle, dans la mesure où cette activité procure des marges bénéficiaires confortables et renouvelées tous les trimestres, même si les ventes de licences de logiciels stagnent. Avec TomorrowNow, SAP espérait, à terme, inciter les clients d'Oracle à migrer vers ses propres systèmes de CRM (gestion de relation client) et ERP (entreprise ressource planning), via un programme baptisé Safe Passage. Le support technique vendu par des tiers attire surtout les clients qui exploitent d'anciennes versions, stables, d'une application, et sont donc moins tentés de payer le prix fort pour bénéficier du support du vendeur. Parmi les vendeurs de support tiers, on trouve Rimini Street, fondé par l'ancien dirigeant de TomorrowNow, Ravin Seth. Oracle a aussi porté plainte contre Rimini Street, au motif que l'entreprise avait reproduit les pratiques « illégales» de TomorrowNow. Rimini Street affirme respecter les lois et les pratiques en matière de droit vis à vis de ses clients.

De l'avis de l'analyste Ray Wang, PDG de Constellation Research, l'argument d'Oracle pour défendre l'usage supposé de sa licence présentait une « faille fondamentale ». La juste valeur marchande ne peut être déterminée sur la base du prix catalogue du logiciel, étant donné que, dans les négociations de vente, la remise peut atteindre jusqu'à 90 % du tarif affiché », a-t-il rappelé. « Il y a de la place sur le marché pour de la maintenance effectuée par des entreprises tierces, à condition qu'elles le fassent correctement, c'est à dire qu'elles respectent la propriété intellectuelle de l'éditeur de logiciels », souligne Ray Wang.

Crédit illustration : D.R.

(...)

(01/09/2011 16:49:15)

Semestriels Sopra : belle progression et séparation d'Axway réussie

Le PDG de Sopra, Pierre Pasquier, avait à juste titre plusieurs motifs de satisfaction ce matin en détaillant les résultats financiers de la SSII française. D'une part, le groupe qu'il dirige a réalisé une belle performance, avec un chiffre d'affaires semestriel en croissance organique de 11,4% par rapport à 2010, à 529,7 millions d'euros. D'autre part, la séparation-cotation de sa filiale Axway, prévue depuis plusieurs mois, s'est aussi fort bien déroulée.

De janvier à juin 2011, les marges opérationnelles de la société ont sensiblement progressé, avec une hausse supérieure à 26% pour le résultat opérationnel courant (8% du CA, à 42,5 M€) et de plus de 61% pour le résultat opérationnel (10,2% du CA), qui se trouve en partie bonifié par l'opération liée à Axway. Le résultat net part du groupe a augmenté de 83,3% à 36,3 M€ (retraité, il s'établit à 24,8 M€).

Sopra affiche donc de très bons résultats, dans l'absolu et comparativement à ceux communiqués cet été par d'autres SSII. Une réussite que Pierre Pasquier attribue notamment au « delivery model » de son groupe, qu'il juge « très anticipé, avec une équipe centrale très puissante ». Parmi les points en creux, le PDG reconnaît néanmoins une performance plus faible sur l'Europe (+7,7%) par rapport à la France (+12,2%), l'Hexagone pesant toujours plus de 80% du CA total. Fin juin, le groupe rassemblait un effectif global de 12 280 personnes, dont 8 800 en France (contre respectivement 11 395 et 8 215 en juin 2010).

Evoluer vers un modèle éditeur avec Evolan

L'outsourcing applicatif constitue la part la plus importante du chiffre d'affaires du groupe (32%), suivi par la délégation d'expertise (24%), les projets au forfait (15%), les solutions applicatives (15%) et, enfin, les activités de conseil (14%) que la SSII a regroupées sous la marque Sopra Consulting. A noter que plus de 50% du chiffre d'affaires se fait sur des engagements relativement longs (projets au forfait, solutions et outsourcing), courant sur 4 ans, 5 ans et plus. Concernant la répartition entre secteurs d'activité, environ 64% des revenus se répartissent entre les services financiers (25%), les services, les transports et l'énergie (21%) et le secteur public (18%), ce dernier restant « un vecteur de croissance pour le groupe » (le reste du CA se fait dans l'industrie, les télécoms et médias et la distribution).

Pierre Pasquier a par ailleurs souligné l'ambition de Sopra d'évoluer vers un modèle éditeur avec son offre Evolan spécialisée dans le domaine bancaire. « Nous avons également des offres sur le secteur des ressources humaines et de l'immobilier », a-t-il rappelé en ajoutant que disposer d'une offre applicative constituait un ticket gagnant. Dans cette optique, Sopra étudie la possibilité de faire des acquisitions afin de renforcer l'offre Evolan dans la durée pour des grandes et petites banques. « Nous aurons peut-être un jour un intégré bancaire comme Temenos », a notamment évoqué Pierre Pasquier.

A ce jour, Sopra maintient les prévisions de croissance fixées en début d'année pour l'ensemble de l'exercice 2011. Avec un bémol toutefois. « On ne voit pas d'effets de la crise boursière pour l'instant, mais il serait imprudent de dire qu'il n'y en aura pas. Nous verrons plus clair dans un mois et demi ».

Illustration : Pierre Pasquier, PDG de Sopra Group (crédit : Sopra)[[page]]

Axway peut financer sa croissance externe

Quant à la société Axway, coté sur Euronext depuis le 14 juin, elle a désormais acquis la capacité de financer sa croissance. Son directeur général, Christophe Fabre, décrit son marché d'une formule : « les réseaux d'interaction professionnelle ». Cela englobe tous les flux d'information entre les entreprises, leurs différentes entités, leurs clients et fournisseurs, etc. (EDI, commandes, factures, stocks...), ainsi que la gouvernance et la sécurité de ces flux. Sur le premier semestre 2011, Axway a réalisé un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros, en croissance organique de 6,5%, et un résultat opérationnel courant de 9,4 M€ (9,4% du CA). La France pèse 37% du chiffre d'affaires (63% pour l'Europe au total) et les Etats-Unis 34%.

La société, dans laquelle Sopra détient toujours 26,27%, démarre son parcours solo sans dette. « Nous avons les moyens de grandir et nous recherchons activement », a confirmé Christophe Fabre. Des acquisitions de l'ordre de 100 millions de dollars sont dans les cordes d'Axway, voire au-delà, estime Pierre Pasquier, même s'il indique qu'il est plutôt prévu de réaliser de petits rachats. La société peut se développer de diverses manières, à la fois sur un plan géographique, sur sa base de clients ou pour enrichir son offre. Prendre du poids aux Etats-Unis, marché qui tire la croissance d'Axway, aurait du sens, reconnaît Christophe Fabre. De même que de disposer de nouveaux parcs pour vendre l'offre Synchrony ou encore, compléter l'offre BtoB. Tant le domaine du MFT (managed file transfer, gestion du transfert de fichiers) que celui des échanges de données BtoB comportent encore beaucoup de petits acteurs, souligne le DG d'Axway. « Nous pouvons participer à cette consolidation ».

Dans les années à venir, Axway prévoit une progression significative de sa marge. La société comptait un effectif total de 1 720 personnes au 30 juin 2011 dont 621 en France (contre 1 661 et 596 en décembre 2010).

(...)

(01/09/2011 14:46:31)

IBM se renforce dans la gestion de risque et l'analyse des délits

Algorithmics, fondée en 1989, est détenue par Fimalac, basée à Paris et membre du groupe Fitch. Elle fournit des logiciels d'analyse et de conseil pour 25 des 30 plus grandes banques mondiales, dont HSBC, Société Générale et Nedbank, ainsi que des compagnies d'assurance et d'investissement, selon un communiqué. Elle comprend au total plus de 350 clients.

Le logiciel d'Algorithmics est utilisé pour analyser les risques de crédit et des capitaux ainsi que ceux relatifs aux marchés. IBM estime qu'il y a une forte demande pour les analyses de risques depuis la crise financière mondiale de 2008. Une fois l'acquisition validée par les autorités de la concurrence, les 900 employés d'Algorithmics intégreront la division Software Group d'IBM.

De la prévention à l'investigation avec i2


En début de semaine, IBM a annoncé l'acquisition de la société i2, pour un montant non divulgué. Basée à Cambridge, i2 est un éditeur de logiciel d'analyse des données pour prévenir des délits. IBM indique que ce rachat va permettre d'accélérer ses initiatives dans les solutions analytiques pour les entreprises et aider les clients des secteurs public et privé à lutter contre le crime, la fraude et les menaces de sécurité. »

Les clients de cette société sont les agences militaires, les autorités policières et judiciaires, les établissements financiers, etc. i2 dispose d'un portefeuille de 3 500 sociétés. Par ailleurs, IBM va profiter de la technologie de i2 pour l'adapter à l'analyse des big data.

Illustration: Exemple d'analyse de i2

Crédit Photo: D.R

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(31/08/2011 09:53:22)

Le social CRM en plein essor selon Gartner

En amont de son événement « Portals, Content & Collaboration Summit » qui a lieu à Londres les 21 et 22 septembre 2011, le cabinet Gartner vient de publier une étude sur le marché du « socialCRM », c'est à dire les outils sociaux de relations clients. Selon cette étude, le marché de ces outils a été, en 2010, de 625 millions de dollars au niveau mondial. En 2011, il devrait atteindre les 820 millions de dollars et dépasser le milliard en 2012.

Les dépenses en « socialCRM » représentent malgré tout moins de 5% du marché de la gestion de la relation client, même si sa croissance annuelle est de l'ordre de 40%. On est donc loin de l'Eldorado. De plus, à l'heure actuelle, le « socialCRM » est orienté presque exclusivement vers les consommateurs alors que, à terme, les ventes aux professionnels devraient représenter un tiers de ses usages.

Un marché disparate

Le cabinet Gartner dénonce un éclatement du marché qui rend la plupart des acteurs trop petits pour être profitables. Ces acteurs sont, de plus, pas toujours capables de mettre en avant les avantages à recourir à leurs solutions pour générer des bénéfices concrets. L'intégration à la GRC classique est, de plus encore assez délicate. Côté entreprises utilisatrices, l'heure est aux expérimentations.

D'une manière générale, le marché ne semble donc guère mature. (...)

(30/08/2011 10:11:10)

Lyreco se dote d'un outil de CRM en mode SaaS

Lyreco est un des acteurs principaux du marché de la fourniture professionnelle de bureau avec une présence dans 27 pays et 4 continents générant un chiffre d'affaires global de plus de deux milliards d'euros. Il dispose de centres de contacts assurant le support des commerciaux itinérants et le pilotage de vagues d'appels. Les téléconseillers utilisaient SAP comme source de données et Excel pour saisir des données de retour. L'entreprise souhaitait accroître la productivité des centres de contacts, la qualité des informations traitées et la réactivité via la disponibilité des informations. Tout cela impliquait de trouver une solution plus intégrée et adaptée.

Le choix du mode SaaS

En 2010, Lyreco lance le projet et commence par définir un cahier des charges. Puis l'entreprise lance une consultation. L'idée d'une solution en propre est rapidement écartée au profit d'un progiciel qu'il convient de pouvoir adapter aux besoins de Lyreco. Malgré un cahier des charges très détaillé, Lyreco a retenu une solution en mode SaaS proposée par Easiware, EasiCRM Centre d'Appels. Une première maquette fonctionnelle a en effet convaincu l'entreprise que l'outil pouvait s'adapter aux exigences précises formulées tout en répondant aux attentes en termes d'ergonomie et de niveau de qualité du reporting.

Le contrat est signé en janvier 2011. Les spécifications détaillées sont réalisées en février, le paramétrage en mars et avril. Tests et formations sont effectués en mai, ce qui a permis un démarrage en production en juin 2011.

Lyreco vient de signer pour une extension du projet avec le module Ventes d'EasiCRM.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.

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(29/08/2011 10:29:05)

Marcelo Alé (LeShop.ch) : La distribution à l'heure de la mobilité et du cloud

Vous avez débuté votre carrière en Argentine; comment avez-vous rejoint l'aventure LeShop?

L'histoire n'est pas aussi mystérieuse qu'elle n'en a l'air. A la fin des années 90, je travaillais pour LeShop en Argentine, dont j'ai été le premier employé et où je m'occupais de la logistique et des systèmes. Nous avons commencé à partir de rien, alors que l'entreprise en Suisse était déjà opérationnelle, avec quelques dizaines de commandes quotidiennes. C'était l'époque de la nouvelle économie, les gens étaient ambitieux et les financements abondants. C'est aussi à cette époque que j'ai rencontré Christian Wanner, co-fondateur de LeShop. Ensuite il y a eu l'explosion de la bulle Internet et LeShop a fini par abandonner ses activités à l'étranger. LeShop Argentine a trouvé d'autres investisseurs et a continué d'opérer. Début 2002, l'Argentine a vécu une crise, similaire à celle que connaît la Grèce actuellement, et il a fallu investir pour maintenir l'entreprise à flot. J'ai alors décidé de rejoindre LeShop Suisse qui était justement à la recherche d'un CIO et qui s'intéressait aux systèmes logistiques que nous avions développés en Argentine.

Quelles étaient les particularités de ce système logistique?

Au début, LeShop en Suisse était très focalisé sur Internet. Tout tournait autour du site web - c'est l'époque qui voulait ça. On pensait que le profit allait venir de la personnalisation des prix et des commandes en fonction du client, la logistique jouant un rôle secondaire. LeShop employait d'ailleurs à l'époque la plateforme Broadvision, qui était plus conçue pour la publication que pour l'e-commerce. Le système avait donc des limites. Il permettait d'imprimer les picking lists utilisées par les manutentionnaires, mais l'ordre des produits reposait sur un simple circuit en U au sein des stocks. Autre exemple, la plateforme ne prévoyait pas le suivi de l'état des stocks, de sorte qu'on avait simplement ajouté une colonne dans le descriptif des produits ou les stocks étaient saisis manuellement. En Argentine, nous avions pris des libertés et privilégié une autre approche, en concentrant dès le départ nos efforts sur l'optimisation de la logistique, y compris au niveau informatique. Il nous a fallu du temps pour nous rendre compte que c'était là que résidait en fait notre coeur de métier. Il y avait un blocage; l'idée de se focaliser sur des processus physiques n'était guère séduisante et semblait venir d'une époque révolue d'avant internet.

Nous avons donc développé notre propre système logistique à partir des bases, en essayant de minimiser les mouvements et les kilomètres parcourus, en différenciant les produits selon leur rotation pour éloigner les moins fréquemment achetés du chemin principal parcouru par les manutentionnaires lors de l'assemblage des commandes. Ces choix se sont avérés avantageux et, lorsque j'ai rejoint LeShop en Suisse, nous avons redéveloppé un système logistique entièrement en Java - tout comme notre site web - en nous inspirant de ces expériences, à l'instar de l'emploi de terminaux RF par les manutentionnaires.

Pour lire la suite de l'entretien, cliquez ici

(...)

(29/08/2011 09:51:48)

Une étude pointe l'usage soutenu d'Excel en décisionnel

Selon une enquête récente de RAAD Research en collaboration avec Software AG et Itelligence, l'intérêt des entreprises suisses pour les solutions de business intelligence ne faiblit pas. Pour une entreprise sur deux, l'aide à la décision revêt une haute ou une très haute importance et, pour 40% d'entre elles, le sujet a gagné en importance au cours des 12 derniers mois. Des résultats qui concordent avec des études récentes de Gartner et d'IBM (voir liens ci-contre).

Le reporting au centre des priorités

Quand bien même la business intelligence couvre un large spectre de fonctionnalités, les entreprises cherchent en premier lieu à développer leurs capacités de reporting. Pour Christian Wieland, Head of Analytics chez RAAD Research, «le reporting standardisé garantit que toutes les personnes intéressées reçoivent les mêmes indicateurs et que l'élaboration des rapports et la collecte des données sont règlées». Ainsi, la plupart des décideurs interrogés disposent d'une solution de reporting, basée dans 90% des cas sur un logiciel standard.

On n'échappe pas à Excel

Dans 11% des cas, ce logiciel standard est en fait une solution basée sur Excel. Pour l'auteur de l'étude, il est presque impossible d'éviter Excel, même à long terme. Et pour cause, le tableur de Microsoft présente plusieurs avantages pour les utilisateurs, à commencer par une interface connue et des fonctions comprises par chacun. Pour Christian Wieland, cet usage s'avère problématique lorsque la collecte des données et le processus d'élaboration du rapport ne sont pas proprement documentés. Il recommande ainsi aux entreprises de ne pas oublier d'intégrer l'aspect Excel dans leur stratégie de business intelligence d'entreprise.

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(26/08/2011 09:28:54)

Le marché BI progresse avec les outils d'ETL et de MDM, montre PAC

En 2011, les logiciels d'intégration de données, de manipulation et de restitution de l'information, et les services qui leur sont associés, vont générer sur l'Hexagone un chiffre d'affaires supérieur à 2 milliards d'euros, estime Pierre Audoin Consultants. Le cabinet d'analyses a publié début août une étude sur « le marché de la BI et du Data Management en France ». D'ici à 2014, le secteur devrait afficher une croissance moyenne de 5,3%, supérieure de près d'un point et demi à celle du marché français des logiciels et services IT dans son ensemble. Déjà, en 2009, les outils du décisionnel avaient beaucoup moins pâti de la crise que d'autres domaines et enregistré en 2010 une croissance de 4%. La partie licences et maintenance a représenté près du tiers de ce marché l'an dernier.

Les outils d'ETL (extraction, transformation,  loading) destinés à l'intégration des données restent un gros marché qui présente une croissance assez forte. Au niveau mondial, on peut en juger par la progression d'Informatica (*). « Cela progresse de la même façon chez Talend et IBM », souligne Olivier Rafal, directeur Information Management chez PAC et auteur de l'étude.

MDM en France : des acteurs locaux ont évangélisé

De fait, au-delà des projets de Business Intelligence identifiés comme tels, qui nécessitent d'organiser les données et de s'assurer de leur qualité, de nombreux autres projets s'appuient sur les outils d'Information Management, liés à la manipulation et à l'analyse des données structurées. En France, il y a notamment une bonne croissance sur le MDM [Master Data Management, gestion des données de référence]. « C'est un peu une spécificité française, note l'analyste de PAC. Nous sommes au niveau des Etats-Unis dans ce domaine. Cela s'explique sans doute par le fait qu'il existe des acteurs locaux comme Orchestra Networks et Talend qui ont évangélisé le marché et sont bien présents. Il y a une prise de conscience sur l'importance de la qualité des données qui semble mieux se faire en France que sur d'autres marchés. C'est moins flagrant en Allemagne, par exemple. »

La croissance en 2011 va se répartir entre les outils d'ETL, qui représentent encore l'essentiel de la progression, et les logiciels analytiques. Il n'y a pas eu énormément de projets uniquement étiquetés BI. « Il s'agit davantage de projets tactiques tels que la mise en place d'un MDM dans un domaine particulier, explique Olivier Rafal. Si cela fonctionne, on l'étend ensuite dans un autre domaine. » De façon générale, il n'y a pas eu de projets mirobolants. Les déploiements restent très ciblés, les entreprises étant déjà bien équipées.

Outre le MDM, parmi les leviers de croissance du marché, PAC liste quatre autres axes. Les applications analytiques en sont un, ainsi que les outils de visualisation de l'information qui peuvent être d'emblée pris en main par des utilisateurs non experts, de façon interactive.

(*) +30% sur son chiffre d'affaires annuel en 2010, par rapport à 2009, à 650 M$.

Crédit illustration : PAC 2011
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Par ailleurs, le cabinet d'études estime prometteuse l'intégration entre les outils collaboratifs et les logiciels décisionnels. Enfin, les flux d'informations provenant du web et des réseaux sociaux, en développement constant, constituent une nouvelle source à analyser. Ces données, « de nature et de qualité très diverses », posent un défi à l'industrie qui doit les collecter, les corréler, les indexer et les analyser, souligne PAC. « C'est tout l'enjeu du phénomène Big Data », rappelle Olivier Rafal. 

Le recours à des technologies de moteurs de recherche dans le décisionnel a de l'avenir, mais cela reste anecdotique pour l'instant, note l'analyste, même si des éditeurs français comme Exalead (avec ses SBA, search-based applications) et Sinequa ont déjà à leur actif déjà sur des projets dans ce domaine (au Crédit Agricole, notamment pour Sinequa, chez Gefco et à La Poste pour Exalead). D'autres acteurs peuvent y prétendre. « IBM a tous les outils pour le faire, SAS et Microsoft aussi. »

Le réseau de partenaires, un soutien de poids

En France, cinq éditeurs (SAP, Oracle, IBM, SAS et Microsoft) se taillent  63% du marché, dont près de 1/5e pour le premier. Quatre d'entre eux ont présenté de belles croissances. Celle de SAP a pendant un temps un pâti de difficultés liées à l'organisation des équipes commerciales de Business Objects et l'éditeur n'a lancé que récemment sa nouvelle plateforme décisionnelle BI 4.0. Dans le même temps, il y a eu des innovations technologiques venant d'autres offres. Un acteur comme QlikTech, notamment, a beaucoup progressé, parfois victime de son succès, certains outils pouvant lui manquer au niveau architecture pour de gros déploiements ou du côté de gestion de la qualité des données, pointe l'analyste de PAC. « Oracle s'est également mis en ordre de bataille avec ses solutions Hyperion, une belle offre soutenue par les outils middleware de l'éditeur », expose-t-il en ajoutant qu'Oracle a par ailleurs commencé à vendre Exadata (**), sa solution de stockage adapté aux applications décisionnelles (« sans doute une petite dizaine en France »), Atos en étant l'un des premiers intégrateurs. SAS a lui aussi « mis le paquet » sur des partenaires privilégiés comme Accenture.

Microsoft, qui dispose d'une offre « bien intégrée », a renouvelé une partie de ses partenaires et s'applique à les choyer. « Son offre technologique tient la route y compris sur certains gros clients, même si la plupart du temps, elle est plutôt installée chez des clients moins importants. Un outil comme PowerPivot, par exemple, est très séduisant. Si le client a déjà déployé des logiciels comme SQL Server, SharePoint et Outlook, cela peut être intéressant pour lui », note Olivier Rafal. Chez IBM, « l'intégration avec  Cognos se passe plutôt bien et les rachats qui ont été faits ont du sens », aussi bien d'un point de vue technologique que pour renforcer sa présence sur le marché. Parmi les autres acteurs, outre des éditeurs comme Microstrategy, QlikTech ou Tibco Spotfire, qui ont réalisé des déploiements assez ciblés, il existe par ailleurs de « petits éditeurs intéressants comme le Français We are Cloud », avec son offre Bime. L'étude de PAC prend en compte plus d'une cinquantaine de fournisseurs (éditeurs et sociétés de services).

(**) Système de stockage de base de données, combinant matériel Sun et logiciels Oracle, optimisé pour le datawarehouse et les processus intensifs de requêtes. De son côté, SAP a lancé il y a quelques mois sa solution HANA (High-Performance Analytic Appliance) pour effectuer en temps réel des analyses haute performance.

Crédit illustration : PAC 2011

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