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(23/05/2011 10:27:35)

Entretien André Brunetière, directeur R&D et stratégie de Sage France

Comment Sage envisage-t-il l'évolution de son catalogue produit ?

André Brunetière : Bien sûr, nous allons poursuivre le développement de notre catalogue de logiciels voués à être installés au sein même des entreprises. Mais nos partenaires savent dorénavant que nous allons également élargir le nombre d'applications que nous diffusons en mode SaaS et proposer, en outre, des solutions hybrides. Le mode de fonctionnement de ces dernières consiste à installer l'applicatif chez les clients mais à héberger les données dans le cloud. De cette façon, nous continuerons de satisfaire les utilisateurs habitués à des interfaces Windows et à un temps de réponse rapide. Dans le même temps, nous permettrons aux utilisateurs distants d'accéder aux mêmes données à travers une interface spécifique. Cette stratégie produit à trois niveaux (mode traditionnel, SaaS et hybride) nous paraît être la plus judicieuse dans la mesure où considérer que tous les clients peuvent se satisfaire d'un modèle SaaS à 100% est suicidaire.


Pour lire la suite de l'entretien, cliquez ici
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(23/05/2011 09:48:13)

Gestion industrielle revue chez Sotralentz Métal Industrie avec AG2L

Sotralentz Métal Industrie dispose de quatre sites en Europe et de 550 salariés pour réaliser des projets en chaudronnerie lourde, mécano-soudure et usinage grande dimension. Initialement, sa gestion industrielle était réalisée sur des programmes maison tournant sous AS/400. En 2005, l'industriel se trouve confronté à des limites qui l'oblige à envisager un remplacement de son SI, notamment pour répondre aux attentes de ses clients et gagner en compétitivité.

Après rédaction d'un cahier des charges et appel d'offres, Sotralentz Métal Industrie choisit d'installer le progiciel Industria d'AG2L. En premier lieu, l'installation n'a lieu que sur les sites français avant d'être étendue à l'ensemble du groupe. Chaque usine travaille en totale autonomie mais le SI s'appuie sur une base de données unique. L'optimisation des cycles de production permet dès lors de doubler le temps effectif de production, passant de 200 000 heures à 400 000 heures sans saturation des équipes et en gagnant en qualité. L'entreprise peut désormais gérer 300 projets par an.

En 2011, la firme a décidé d'implémenter un module de gestion des plannings.

Crédit photo : D.R. (...)

(20/05/2011 14:32:00)

Gestion des talents : SuccessFactors mise sur une forte croissance en Europe

Moins connu que Salesforce.com et dix fois moins lourd, SuccessFactors compte pourtant davantage d'utilisateurs que le spécialiste du CRM en ligne. Il est vrai que sa propre solution de gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service) concerne potentiellement tous les utilisateurs d'une entreprise(*). Et si son fondateur et actuel PDG, Lars Dalgaard, n'est pas encore aussi connu que Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, ce n'est pas faute de manquer d'enthousiasme et d'énergie. Ce dirigeant de 43 ans a fondé SuccessFactors il y a tout juste dix ans, sur une idée qu'il avait mise en oeuvre dans ses précédentes fonctions (il fut dirigeant de filiales chez Unilever et Novartis) : mettre les collaborateurs à l'unisson des objectifs à réaliser afin d'exécuter efficacement la stratégie de l'entreprise.

Début 2011, sa société comptait 3 200 clients dans 168 pays et l'éditeur réunissait cette semaine ses utilisateurs européens à Amsterdam (350 participants, du 19-20 mai). Pour constituer ce que propose aujourd'hui la suite BizX se sont ajoutées au fil des développements et des acquisitions, la gestion des talents, des rémunérations et des successions, les fonctions de RH en self-service, l'analyse et la planification des ressources (avec l'apport d'Inform puis YouCalc), le suivi des actions de formation (avec l'acquisition de Jambok et de Plateau) et des fonctions de collaboration de type social (avec CubeTree, notamment).

Cette suite intégrée (l'offre de Plateau est en passe de l'être) est mise en oeuvre dans une architecture multitenant, accessible en ligne sur abonnement. Elle vient concurrencer les solutions SIRH traditionnelles (fournies par Oracle/PeopleSoft ou SAP, notamment), mais rencontre aussi, sur son terrain, des solutions SaaS comme celles de Taleo ou CornerStone OnDemand, notamment. En dix ans, la suite BizX a été mise à jour une centaine de fois, soulignait hier Lars Dalgaard, à Amsterdam. 

Société Générale déploie au niveau mondial

Le dirigeant de SuccessFactors se démarque un peu de l'image courante du fournisseur de logiciels. Il insiste sur l'investissement que sa société a réalisé sur le support aux utilisateurs et rappelle que sa suite a été conçue pour une adoption aisée : « It's built for adoption, not for transaction ». Mais il prône aussi le droit à l'erreur et les relations basées sur la confiance, jusqu'à placer un coeur dans le logo de sa société. Avec un curieux slogan : « It's time to love work again ». En écho à ses déclarations, à Amsterdam, il a fait largement intervenir ses clients (Irish Life & Permanent, Hilti, Allianz, Premier Farnell, Vallourec, Colt, PON...) avec un focus sur le projet de Société Générale, engagée dans une vaste reconquête d'attractivité des talents.

Didier Di Marco, directeur du système d'information des ressources humaines de la banque française, a souligné le défi que représente la mise en place d'un système RH globalisé à l'échelle mondiale nécessitant la mise en place d'une nouvelle organisation. Alors que chaque filiale disposait de systèmes disparates, des processus standardisés ont été mutualisés pour la gestion des performances RH, hormis la paie. Cette année, l'application, déployée en 25 langues, couvrira 50 pays.

Un datacenter aux Pays-Bas

Parmi ses grands clients européens, SuccessFactors compte aussi Siemens et Nestlé et, outre-Atlantique, des poids lourds comme Coca Cola. L'Europe est l'un des principaux objectifs de croissance pour l'éditeur basé à San Mateo. « Il devrait constituer notre marché le plus important dans les dix prochaines années », prévoit son PDG d'origine danoise. Cette année, l'objectif est de doubler le chiffre d'affaires. De ce côté-ci de l'Atlantique, la suite BizX est hébergée sur un datacenter installé aux Pays-Bas. Au poste de vice-président Europe du Sud de la société, on retrouve Pierre Soria qui dirigea pendant plusieurs années la filiale française de Salesforce.com. Cotée au Nasdaq depuis 2007, SuccessFactors a planifié une introduction à Euronext pour les prochaines semaines (elle devrait se faire incessamment).

Valorisée à 2,6 milliards de dollars

A Amsterdam, Lars Dalgaard a par ailleurs présenté à ses clients une partie de son conseil d'administration, dont son président, Doug Burgum. Cet ancien vice-président de la division Applications de Microsoft, qui dirigea l'éditeur d'ERP Great Plains, pilota en son temps l'acquisition du Suédois Navision par la société de Bill Gates. Au board de SuccessFactors figure aussi John Schwarz, ancien CEO de SAP Business Objects. A l'instar de nombreux acteurs du modèle SaaS, la société de Lars Dalgaard est valorisée plus de dix fois le montant de son chiffre d'affaires annuel. Sa capitalisation boursière atteint en ce moment 2,67 milliards de dollars (à titre de comparaison, celle de Salesforce.com s'élève à 19,19 Md$).

(*) Avec l'éditeur Plateau, qu'il vient de racheter, SuccessFactors totalise environ 15 millions d'utilisateurs (8 millions avec l'acquisition). Centré sur les applications de gestion de la relation client, Salesforce.com compte entre 3 et 4 millions d'utilisateurs et 97 700 clients.
SuccessFactors a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 205,9 millions de dollars (+35%) quand Salesforce.com bouclait son exercice fiscal, fin janvier 2011, sur un chiffre d'affaires de 1,657 Md$ (+27%).
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(19/05/2011 15:46:43)

Sapphire 2011 : Avec ASE, SAP s'attaque à la base de données d'Oracle

Dans les mois qui viennent, SAP aura achevé le portage de son application ERP (enterprise resource planning) pour la base de données Adaptive Server Enterprise (ASE) de Sybase. Cette solution offrira aux clients qui tournent actuellement sous Oracle et autres plateformes, une meilleure alternative en terme de coût. C'est ce qu'a annoncé l'éditeur allemand lors de la conférence Sapphire qui se tient cette semaine à Orlando.

Sybase ASE occupe une toute petite part du marché de la base de données, détenu en grande partie par Oracle, IBM et Microsoft. A une exception près : ASE est largement utilisée par les institutions financières. Ce que ne manque pas de souligner SAP dans un communiqué diffusé auprès de sa clientèle : « Les clients ERP auront désormais accès à la même base de données que celle utilisée par Wall Street. » SAP ajoute que « les prochaines versions de SAP ERP seront certifiées « prêtes à installer » avec les versions de Sybase ASE. »

En outre, le cycle de vie de Sybase ASE sera « parfaitement synchronisé avec les politiques de maintenance de SAP pour simplifier les mises à jour et la planification des déploiements. » La combinaison de ASE avec SAP permettra aux clients de traiter avec une entreprise unique dont l'objectif essentiel sera « d'optimiser le fonctionnement des opérations professionnelles et de proposer des licences et des contrats de maintenance à des conditions attractives, » a poursuivi l'éditeur allemand.

Une intégration soignée pour gagner en performances

Même si ce type d'estimations est difficile à établir, compte tenu des remises importantes souvent accordées sur le prix dans les négociations de contrats logiciels, ce que les clients gagneront en choisissant ASE à la place d'Oracle n'est pas très précis. D'autant que, on ne sait pas comment Oracle pourrait réagir en termes de prix ou d'avantages client, si SAP parvenait à siphonner une partie importante des recettes résultant de la vente de sa base de données.

« Quoi qu'il en soit, des tests récents indiquent un meilleur rapport « prix-performance » pour l'exécution de l'ERP de SAP sur ASE à la place de bases de données concurrentes, » a déclaré dans une interview John Chen, le PDG de Sybase, une entreprise dirigée désormais comme une filiale indépendante de SAP. « Les ingénieurs de Sybase procèdent encore à certains réglages système, et les avantages pourraient être plus importants, » a ajouté le PDG de Sybase.

Deux bases de données chez SAP

Un autre élément qui manque de clarté, c'est la manière dont vont coexister ASE et la base de données in-memory HANA de SAP au fil du temps. Ce produit, plus récent que ASE, était, jusqu'à présent, principalement destiné aux charges de travail analytiques, mais pourrait tout aussi bien être positionné sur les systèmes transactionnels. Selon John Chen, « la probabilité d'assister à des frictions entre les deux produits est faible. D'une part, il faudra un certain temps avant que HANA soit prête pour répondre aux demandes des gros clients SAP en matière de système transactionnel, et l'ASE dispose d'une base installée saine que SAP pourra « servir correctement. »

La question est aussi de savoir comment SAP va réussir à attirer vers elles des vendeurs non-ASE vers la plate-forme. Typiquement, les migrations de base de données ne sont pas une mince affaire, ce dont convient volontiers le PDG de Sybase. « Ce n'est pas la chose la plus facile à accomplir. Les migrations demandent beaucoup d'implication et d'investissement. » Selon lui, « tout dépend de la façon dont les applications compatibles avec la base de données originale ont été écrites. » « S'il n'y a pas de multi-threading, et un minimum de déclencheurs, alors, techniquement, il faudra migrer, compiler et exécuter. » 

L'entreprise est « très déterminée à rendre le processus de migration plus facile, » a déclaré John Chen. « Nous avons déjà deux pilotes pour effectuer les migrations, et une demi-douzaine d'autres sous le coude, » a-t-il ajouté. « Les entreprises concernées sont très importantes. Pas dans le premier quart, mais dans le premier tiers du classement mondial, » a-t-il précisé. « Cependant, les plus grandes opportunités pour l'ASE se trouvent dans de nouveaux projets, ceux pour lesquels les clients choisiront le produit de SAP plutôt que celui d'Oracle ou d'autres produits, et non pas les migrations, » a-t-il estimé.

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Pendant ce temps, SAP cherche également à profiter de la récente décision d'Oracle d'arrêter le développement de logiciels pour les puces Itanium d'Intel. Les serveurs Integrity de Hewlett-Packard tournent sur des puces Itanium et exécutent son OS HP-UX. SAP s'est engagé à long terme pour HP-UX, tant pour ses applications professionnelles que pour l'ASE. De plus, Red Hat est prêt à offrir à ses clients la possibilité d'exécuter le logiciel SAP avec ASE sur son OS RHEL (Red Hat Enterprise Linux), comme l'a indiqué l'entreprise.

Plus avant, SAP prévoit de certifier Sybase ASE pour les autres produits de son portefeuille, dont CRM (customer relationship management), NetWeaver Portal et NetWeaver Business Warehouse. L'annonce de Sybase ASE, qui met l'accent sur la réduction des coûts opérationnels pour les clients, se démarque du marketing de SAP autour de la mobilité, de l'informatique in-memory et du SaaS (Software as a Service).

Des packs pour Business Suite 7

Dans une autre annonce, plutôt destinée à sa base installée, SAP a informé de la disponibilité d'un « Enhancement Pack » Innovations 2010 pour les utilisateurs de la Business Suite 7. Les packs d'amélioration (EHP) des ERP SAP sont censés offrir aux clients de nouvelles fonctionnalités sans les difficultés d'une mise à niveau complète. Mais, dans la pratique, le processus d'application des packs demande du travail. Le nouveau pack comprend plus de 300 fonctionnalités supplémentaires. « SAP prévoit d'augmenter le rythme de livraison des packs EHP, a indiqué Jim Hagemann Snabe co-CEO de l'entreprise lors d'une keynote. « Nous pensons pouvoir livrer un nouveau pack tous les trois mois, » a-t-il ajouté.

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(19/05/2011 10:18:07)

Le site commercial de la SNCF ajoute Twitter à sa relation client

Désormais, les clients de Voyages-sncf.com pourront se mettre en relation avec un conseiller via Twitter. Le voyagiste en ligne a en effet lancé un nouveau compte, Clt_Voyagessncf. Cet outil de communication sera disponible 7 jours sur 7, de 8h à 21h, pour tous les problèmes rencontrés par les voyageurs.

Voyages-sncf.com, premier e-voyagiste en France en termes de fréquentation, souhaite, via ce compte Twitter, répondre aux interrogations de ses clients, les accompagner à chacune des étapes de leur parcours et recueillir leurs suggestions sur le site.

La relation client du voyagiste en ligne continuera d'enrichir sa présence sur les réseaux sociaux d'ici l'été avec le lancement de l'agent virtuel LEA sur Facebook. Il y a quelques mois, La Poste avait fait de même en utilisant Twitter comme outil pour sa relation client.

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(17/05/2011 15:43:22)

Sapphire 2011 : SAP peaufine sa solution d'analyse des performances

SAP prépare la prochaine version de son application de gestion des performances économiques (EPM, enterprise performance management), un sous-ensemble de son offre décisionnelle consacré aux fonctions de planification et de budgétisation. C'est l'une des annonces produits faites par l'éditeur à l'occasion de sa conférence utilisateurs SapphireNow qui se tient en ce moment aux Etats-Unis (Orlando, 16-18 mai). L'an dernier, celle-ci s'était tenue simultanément des deux côtés de l'Atlantique, à Orlando et à Francfort. Cette année, l'édition européenne est décalée à l'automne (Madrid, 7-10 novembre).

Business Objects EPM 10.0 rassemble différents modules dont certains proviennent des différents rachats réalisés par SAP (BO/Cartesis/ALG Software, Pilot, Outlooksoft). Outre les fonctions de planification et de consolidation financière, sa couverture fonctionnelle englobe l'élaboration des stratégies basée sur des mesures opérationnelles, la gestion de la communication légale et financière, ainsi que la gestion de la profitabilité et des dépenses. Elle permet aussi de mesurer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et d'établir des prévisions en fonction de la demande en lien avec les objectifs financiers. 

La version 10.0 de cette suite est actuellement en mode « ramp-up », a indiqué James Fisher, vice-président marketing pour les solutions de finance et d'EPM, cité par nos confrères d'IDG News Service. Selon le vocabulaire propre à l'éditeur allemand, cela signifie que ce produit est déjà utilisé par certains clients. Sa disponibilité générale doit avoir lieu cette année.

En ligne avec HANA et accessible sur mobile

Les différents composants de la suite bénéficient maintenant d'une apparence commune, ce qui en facilitera la prise en main et l'utilisation, estime Bryan Katis, vice-président et directeur général pour l'activité solutions EPM. « Les utilisateurs métiers pourront se l'approprier et en assurer le suivi avec l'aide du département informatique ».

L'un des intérêts de l'annonce, c'est aussi que SAP met sa suite EPM 10.0 peut exploiter sa technologie de base de données « in-memory », HANA, qui analyse les données en mémoire vive pour doper les performances du traitement. L'application supporte par ailleurs une mise à disposition sur un terminal mobile. Parmi les autres nouveautés figurent aussi des tableaux de bord analytiques pour des domaines couverts par l'ERP et le CRM (gestion de la relation client), ainsi qu'une meilleure intégration avec les outils middleware NetWeaver et les autres logiciels de Business Intelligence de  la gamme BusinessObjects, selon le communiqué diffusé par SAP.

Under Armour, déjà client, s'intéresse à la 10.0 

Le client Under Armour, société américaine spécialisée dans les vêtements et accessoires de sports, qui utilise déjà la solution EPM, pense évoluer vers la version 10.0, mais n'a pas encore fixé de date pour le faire, indique David Roberts, son responsable de planification et de l'analyse financière. A l'instar de ses concurrents, le fabricant subit une pression accrue sur les prix, explique ce dernier. Les outils d'EPM fournissent un moyen rapide de suivre et de réagir aux variations quotidiennes de prix des marchandises. « Auparavant, nous avions des équipes qui s'activaient un peu partout avec des piles de feuilles de calcul », reconnaît-il.

Under Armour a également développé des tableaux de bord pour suivre les performances de ses vendeurs, si stratégiques pour son activité. David Roberts pense aussi que les améliorations d'usage apportées par la version 10.0 seront bienvenues et qu'elles devraient faciliter l'adoption de ces outils au sein d'Under Armour.

Crédit illustration : sdn.sap (...)

(17/05/2011 10:33:11)

André Brunetière devient directeur R&D et stratégie de Sage France

André Brunetière a la tête de la R&D et de la stratégie de Sage France. Un poste nouvellement créé qui consiste à assurer la cohérence entre la R&D et le marketing produits. La R&D proprement dite comprend 500 collaborateurs chez Sage France, sur un total de 2 400 salariés.

André Brunetière a débuté en 1988 chez Rhône Poulenc Agro, comme ingénieur de recherches, avant d'intégrer le cabinet de conseil en organisation Bruno de Courrèges, dont il devient le directeur en 1996. Deux ans plus tard, il rejoint l'éditeur de logiciels Abel, comme directeur des services, il en prend la direction générale en 2002. Abel est racheté par Adonix, lui-même repris par Sage.

En 2005, André Brunetière devient directeur des activités de services, au sein  de la direction Moyennes et Grandes entreprises de Sage. En 2007, il devient directeur général d'une division, et, en 2009, directeur général des activités verticales.  Il est membre du comité de direction de Sage France.

André Brunetière, 48 ans, est diplômé de polytechnique et docteur en sciences physiques.

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(17/05/2011 10:20:24)

Les 5 conseils du Gartner pour bien migrer vers le cloud

« La DSI doit répondre à un impératif simple : déplacer des applications dans le nuage, note Richard Watson, directeur de recherche chez Gartner. C'est un choix déconcertant d'architecture, leur décision devant tenir compte des exigences d'une entreprise, des critères d'évaluation et des principes d'architecture. Toutefois, aucune solution n'est une solution miracle, tous les architectes ont besoin de comprendre la migration des applications à partir de perspectives multiples et de critères tels que l'informatique, les compétences du personnel, la valeur des investissements existants et l'architecture de l'application ». Selon le Gartner, les DSI devraient suivre cinq recommandations pour assurer une bonne migration des applications dans  le cloud :

. Ré-héberger les applications, sur un environnement matériel différent, en changeant la configuration d'infrastructure d'applications.  L'architecture des applications n'est pas modifiée ce qui permet de les faire migrer rapidement dans le cloud.  Toutefois, cet avantage principal du IaaS (migrer sans modifier l'architecture) peut se révéler son principal inconvénient, tant qu'une meilleure évolutivité des applications ne sera pas possible.

. Utiliser la rétro compatibilité du PaaS, c'est-à-dire reprendre ses langages, ses cadres et ses contenus. L'inconvénient provient du manque de capacités des plate formes.

. Réviser, adapter ou étendre la base de code existante pour répondre aux exigences de modernisation des applications héritées et pour utiliser les options telles que le changement d'hôte. Cette option permet aux entreprises d'optimiser leurs applications et de tirer parti des caractéristiques des cloud des fournisseurs d'infrastructures. Inconvénient : il faut des frais de développement initiaux élevés pour réviser le code et prévoir un temps suffisant de développement.

. Reconstruire, c'est-à-dire jeter du code pour une application existante et la « ré-architecturer ». Cette reconstruction nécessite de perdre la familiarité acquise avec le code existant, mais elle permet d'accéder à des fonctionnalités innovantes de la plate-forme du prestataire. Le verrouillage est le principal inconvénient, si le prestataire effectue un changement de prix ou de technologie que le consommateur ne peut accepter, abandonnant parfois tout ou partie de son patrimoine applicatif.

. Remplacer, consiste à sacrifier une application, ou un ensemble d'applications, existante et d'utiliser un logiciel du marché comme un service. Une telle option évite d'investir en mobilisant une équipe de développeurs si le besoin est urgent. Inconvénient : la sémantique des données peut se révéler incompatible, de même que l'accès à ces données.

Toute décision de migration d'applications vers le cloud doit être prise dans une réflexion plus large sur la gestion des portefeuilles d'applications, conclut Richard Watson

Illustration principale : Richard Watson, directeur de recherche chez Gartner

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(17/05/2011 10:04:13)

Adagio : Un outil unique pour la gestion opérationnelle Sapeurs-Pompiers de Paris

La Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) opère ses missions sur l'ensemble de l'ancien département de la Seine, c'est à dire les actuels départements de Paris et de la petite couronne, soit 7 millions d'habitants. Le plus grand corps de pompiers d'Europe assure la sécurité des personnes et des biens en réalisant près de 500 000 interventions par an après avoir reçu et traité 1 500 000 appels.

Pour gérer ses interventions, elle disposait d'un outil métier baptisé Syntia qui tennait compte de ses moyens opérationnels et des demandes. Très spécifique, celui-ci a été entièrement redéveloppé et répond au doux nom d'Adagio. Il permet aujourd'hui d'assurer un reporting auprès du commandement.

« Notre ancien outil, bâti autour d'une architecture Informix/Unix, avait été réalisé par une entreprise tierce et était obsolète techniquement sans oublier qu'il n'était plus assez évolutif pour couvrir nos nouveaux besoins, disposait d'une IHM non-graphique, etc. » se souvient le Lieutenant-Colonel Philippe Storaci, directeur des systèmes d'information et de télécommunication de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris. L'un des points les plus problématiques était l'impossibilité de définir de nouveaux plans de secours sans modifier le code lui-même. Or il est souvent nécessaire de créer ou modifier de tels plans pour s'adapter à un nouveau type d'industrie ou de risque ou bien encore pour simplement prendre en compte une nouvelle réglementation.

Un paramétrage plus souple et un développement interne

L'un des apports majeurs du nouvel outil, baptisé Adagio (Application de Diffusion de l'Alerte et de Gestion Informatisée des Opérations), a donc été la possibilité pour l'utilisateur au niveau de droits adapté de définir de nouveaux plans par simple paramétrage. Il est issu d'un travail de développement spécifique réalisé en interne.

En 2002, la BSPP a débuté une étude d'opportunité et une collecte des besoins métier. Le développement proprement dit n'a débuté qu'en 2006. La DSI a totalement piloté le projet. Philippe Storaci explique : « la centaine de militaires du rang et de sous-officiers du Services Télécommunications et Informatique (STI) sont tous issus du terrain. Ils connaissent donc parfaitement les métiers puisqu'ils les ont pratiqués durant plusieurs années avant de se spécialiser dans l'informatique. Budgétairement, le choix du développement interne se justifie aisément, surtout si l'on prend en compte non seulement les coûts de développement mais aussi les coûts de maintenance, de déploiement et surtout de non-réactivité en lien avec les procédures de marchés publics. Et puis il est difficile pour nous d'assumer le risque de la disparition commerciale d'un produit ou de son éditeur. »

Du client-serveur en technologies Microsoft

Du point de vue technique, la BSPP a fait le choix de la continuité. L'infrastructure étant totalement en technologies Microsoft et les compétences sur celles-ci étant présentes, le logiciel a été développé en C# avec SQLServer. « Nous avons jugé que nous aurions ainsi de meilleures garanties de compatibilité » souligne Philippe Storaci. L'architecture adoptée est de type client riche-serveur, plus simple et résistante aux incidents.

Les serveurs sont situés sur deux sites distants. Au sein de chaque site, un équilibrage de charge est réalisé entre serveurs mais, par contre, un seul site est opérationnel à la fois, le second servant de secours.


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L'outil mis en place, Adagio, dispose de plusieurs modules aux utilisateurs différents. L'échelon de commandement dispose ainsi de gestions de moyens de secours et de rapports particuliers. Les statistiques fournies par Adagio éclairent ainsi les prises de décisions stratégiques et politiques.

La création de plans d'interventions types n'est pas non plus entre les mains du terrain. Philippe Storaci insiste : « il est indispensable de prévoir des solutions types car l'urgence ne laisse peu de temps à la réflexion. Celle-ci est donc menée en amont pour que les procédures adéquates soient déclenchées selon des critères pré-établis lorsqu'une situation donnée se présente. »

Il existe également un module permettant de connaître la situation générale secteur par secteur à partir d'une carte de ceux-ci. Un secteur ne disposant plus des moyens recherchés soit parce qu'ils sont déjà engagés soit parce qu'il y a une panne apparaîtra ainsi en rouge sur la carte de la région parisienne.

Une cartographie enrichie par des couches métier

Adagio dispose d'une cartographie numérique réalisée essentiellement à partir des fonds fournis par InterAtlas. La BSPP enrichit les fonds de carte par des couches métier. « Tous les réseaux (électricité, gaz, etc.) ne sont pas encore intégrés en fonds de cartes numériques mais des conventions avec ERDF et GRDF sont en cours de négociation » signale Philippe Storaci. Ce SIG dispose notamment des bornes incendies vérifiées régulièrement par la BSPP mais gérés par les communes. Il est envisagé de mutualiser le travail cartographique avec la police qui a des besoins similaires.

Lorsqu'une alerte est donnée au centre d'appel unique de la BSPP, les pompiers prenant les appels déclenchent les interventions et affectent les moyens appropriés selon ces procédures pré-établies. Le SIG permet de repérer les lieux de sinistre (voire de déclencher des plans particuliers si le lieu est une usine classée Seveso par exemple) et d'éviter les doublons en cas d'appels multiples.

Le numéro de l'appelant est toujours démasqué mais il n'est pas couplé à des annuaires. Philippe Storaci constate : « Si nous traçons les appels afin de traiter a posteriori les appels abusifs, la majorité des appels provenant de téléphones mobiles, l'adresse de l'abonné ne nous donne rien ». Par contre, les appels comme tous les ordres et rapports d'intervention sont tous enregistrés numériquement afin de permettre une enquête a posteriori en cas de besoin. Une mémorisation d'appels de malades ayant des besoins récurrents est envisagée à terme. Lorsque le projet aboutira, le simple appel de ce malade repéré déclenchera l'accès par les médecins de la BSPP à une fiche médicale redonnant la situation clinique du malade concerné.

Une affectation en fonction de la proximité des équipes

Lorsqu'un plan d'intervention est lancé, l'algorithme d'Adagio traite les propositions d'affectation de moyens selon plusieurs critères, le premier étant la proximité entre le moyen donné et le sinistre à traiter. « L'appel doit être traité en une minute et le premier véhicule d'intervention doit ensuite arriver sur place dans les dix minutes » indique Philippe Storaci. Adagio déclenche l'alerte dans la caserne appropriée qui reçoit son ordre d'intervention sur son imprimante. Le véhicule d'intervention dispose donc des instructions utiles en format papier. Si le véhicule était en train de revenir d'une intervention, la caserne lui transmet ses ordres par la radio de bord.

Les équipes sur le terrain n'ont pas d'accès direct en mobilité au système. En cas de besoin, elles transmettent leurs demandes par radio à leur caserne qui, elle, fera le nécessaire sur Adagio, par exemple pour envoyer des renforts. Enfin, Adagio sert aussi à la rédaction du rapport final d'intervention.

Crédit photo : D.R.
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