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(02/02/2011 10:31:43)

Avec Ivalua Buyer, PSA intègre un fournisseur en 3 jours

PSA Peugeot Citroën est un constructeur automobile présent dans 160 pays. Il dispose de ce fait de très nombreux fournisseurs. Avec le système utilisé jusque début 2010, l'enregistrement d'un nouveau fournisseur pouvait prendre jusqu'à 11 jours. Le groupe automobile souhaitait également mieux intégrer son SI achat et disposer d'un outil unique dans le monde entier destiné à l'ensemble de sa communauté achat et lié à un portail B2B destiné à ses partenaires. Ce portail permet aux fournisseurs de mettre eux-mêmes consulter et mettre à jour les informations les concernant. En plus des apports métier, le choix d'un outil unique permettait de diminuer les coûts de maintenance informatique.

En mars 2010, PSA Peugeot Citroën a déployé la solution Ivalua Buyer d'Ivalua pour référencer 73 000 fournisseurs à l'attention de 2 000 utilisateurs actifs. L'enregistrement d'un nouveau fournisseur dans le référentiel mondial unique se fait désormais en trois jours (contre 11 auparavant). L'outil a été intégré non seulement au portail B2B mais aussi au PGI SAP, permettant une intégration complète de la chaîne achat.

Le constructeur précise que les circuits papier ont disparu mais n'a pas communiqué le coût du projet.
(...)

(02/02/2011 10:16:30)

Lotusphere 2011 : En attendant Next, les labs IBM se penchent sur le futur

Une plus grande intégration des réseaux sociaux au sein des outils collaboratifs et une migration vers le cloud, tels sont les messages d'IBM lors de sa conférence Lotusphere, qui se déroule à Orlando (du 30 janvier au 3 février 2011). Au-delà de ces annonces, les évolutions ou les prospectives sont restées discrètes. Alistair Rennie, General Manager de Lotus Software et Collaboration Solution d'IBM, a laissé entrevoir lors de la session inaugurale ce que pourraient être les prochains outils. Ils seront accolés du qualificatif Next, Sametimes, Notes, etc . Chacun devra bénéficier de l'intégration de connections avec les réseaux sociaux ou d'informations issues d'applications métiers comme SAP ou SugarCRM. Le même dirigeant s'est risqué à un soupçon de futurisme en indiquant « pourquoi ne pas intégrer de la sémantique et de l'analytics au sein de nos solutions. Cela sera très important dans l'avenir ». Sur la futur « cloudisation » des différentes offres, elles seront orientées vers plus de personnalisation, explique Betthan Cregg, directrice de Lotus Online Collaboration : « l'interaction avec le serveur applicatif domino aboutira à la personnalisation du service Lotus Live Notes », mais d'ajouter « il ne s'agit pas de créer un LotusLive Store, mais de donner accès à un catalogue à la demande ».

Du côté des Labs


Pour trouver les orientations d'IBM sur l'avenir des outils collaboratifs, il faut se tourner vers les travaux des Labs où plusieurs initiatives sont à souligner. Ainsi, la problématique de la recherche de l'information pertinente au sein du volume des données à disposition est un des défis relevés en partie par des programmes comme Icarius. Ce dernier est une solution de récupération d'informations contextuelles depuis plusieurs sources, disque dur, documents en ligne ou d'autres flux de messages. Le traitement analytique s'invite dans la prochaine génération du calendrier en agrégeant plusieurs informations circulant au sein de l'entreprise et d'autres sources de données. Ainsi, la tenue d'un salon peut intéresser plusieurs personnes au sein de la société. Il s'agit de proposer et d'intégrer tous les participants à cet évènement avec du contenu, des liens, la liste des exposants, etc.

Le web sémantique est aussi une autre piste de réflexion pour trouver la bonne information dans le magma de flux issus des réseaux sociaux comme Twitter par exemple. La reconnaissance du visage peut-être également une autre réponse pour trouver et dialoguer avec la bonne personne au sein des grandes entreprises ou organisations.  Toujours au sein des entreprises, le projet Steer a comme objectif de tracer le comportement de l'utilisateur au sein de son intranet, pour lui proposer du contenu sur mesure. Enfin, le dernier axe est clairement la mobilité et la portabilité des outils de collaboration sur les terminaux mobiles, smartphones et tablettes. Des démonstrations ont été faites sur des applications, comme Morning Report, un tableau de bord qui agrège des contenus issus de Lotus, Cognos et d'autres sources.

IBM a donc un réservoir d'idées en attendant l'adoption des réseaux sociaux dans les outils collaboratifs. Philipe Laboureix, directeur marketing pour IBM Software en France, soulignait que « les entreprises sont intéressées et réfléchissent à accompagner les évolutions de leurs salariés qui demandent l'accès aux réseaux sociaux et d'aller chercher l'information au-delà du firewall de l'entreprise. »

(...)

(01/02/2011 15:40:28)

EMC fournit une version gratuite de Greenplum aux développeurs

Le logiciel, qui est disponible au téléchargement sur le site web de l'entreprise, élimine la barrière du coût d'accès à ces technologies. Il donne aux développeurs la capacité de travailler sur les futurs outils, selon un communiqué. La Greenplum Community Edition comprend l'outil MPP (traitement massivement parallèle) pour les bases de données, Madlib, une bibliothèque Open Source d'algorithmes d'analyse et un outil de modélisation de données appelé Alpine Miner. Les développeurs qui utiliseront cette édition pourront construire un environnement d'analyse de données leur permettant de visualiser, de modifier et d'améliorer les fichiers de démonstrations proposés », a indiqué EMC. Ils peuvent également participer à différents  forums communautaires sur le sujet.

Le logiciel est uniquement destiné à la recherche, au développement et aux tests. Cela implique l'achat de licences en cas d'utilisation commerciale. « Ce projet donne aux développeurs la capacité de programmer en utilisant les outils les plus populaires. ils disposent d'un lieu pour contribuer à l'extension de la brique Open Source », a précisé Luc Lonergan, CTO et vice-président de la division Data Products d'EMC.

Fédérer autour de son projet


Cette mise à disposition peut également être considérée comme une étape nécessaire étant donné la position Greenplum dans un marché où la concurrence est de plus en plus agressive. On y retrouve à la fois des startups comme Aster Data, des acteurs historiques comme Teradata et ceux qui attaquent ce marché avec le développement de leur propre plateforme, tels qu'Oracle avec Exadata et SAP avec HANA. Toutes ces entreprises ont besoin de développer des communautés actives autour de leurs technologies et la délivrance des versions gratuites du logiciel est un moyen naturel à cette fin.

Chaque fournisseur de datawarehouse positionne leur produit comme une brique unifiée pour la recherche analytique avancée, a commenté James Kobielus, analyste chez Forrester Research. « Le simple fait d'avoir la capacité de gérer d'énormes volumes de données n'est pas un facteur de différenciation. Le véritable avantage concurrentiel réside dans la capillarité des outils d'analyses mis à disposition par les fournisseurs d'entreposage de données et la création d'un écosystème de partenaires. » À cette fin, Greenplum a besoin de construire une communauté forte afin de susciter l'intérêt des éditeurs de logiciels, conclut James Koebelius.

(...)

(01/02/2011 09:50:32)

Les 10 fausses idées du MDM pointées par le Gartner

« Le MDM est la dernière tentative pour résoudre le vieux problème des versions incompatibles  dans les centres de données importantes des entreprises », a souligné Andrew White, vice-président de la recherche chez Gartner (en photo). « Comme pour toute nouvelle initiative, il y a beaucoup d'exagération et de confusion, ce qui entraine des malentendus. Les partenaires officiels du MDM et les gestionnaires du programme MDM doivent éviter plusieurs erreurs courantes qui ont fait échouer ces initiatives dans le passé. »

Afin de clarifier certains points de vue ambigus et contradictoires, le Gartner a défini les 10 mythes qui entravent la perception du MDM, en fournissant pour chacun une explication.

- Mythe 1 : le MDM concerne l'implantation d'une technologie.
En réalité, il concerne de moins en moins la technologie et de plus en plus la compréhension du fonctionnement des processus d'entreprises.

- Mythe 2 : le MDM est un projet.
En réalité, il est beaucoup plus qu'un projet. Le MDM est implémenté tel un programme qui change à jamais la manière dont l'entreprise gère ses bases de données. L'adopter exigera de nombreux projets distincts.

- Mythe 3 : Nous n'avons pas besoin du MDM, nous avons déjà un entrepôt de données.
En réalité, le MDM couvrira l'organisation de tous les départements de l'entreprise et de tous ses processus (y compris les entrepôts de données, opérationnels et analytiques).

- Mythe 4 : l'implémentation d'un ERP signifie que l'on n'a pas besoin du MDM.
En réalité, l'ERP se définit généralement comme un package d'applications stratégiques, le plus souvent centré sur un seul grand fournisseur. Il implique, mais cela est rarement réalisé par les entreprises qui l'utilisent, un seul modèle de données au sein de l'entreprise.

- Mythe 5 : le MDM s'adresse uniquement aux grandes entreprises complexes.
En réalité, le principe du MDM est d'appliquer chaque fois deux ou plusieurs processus qui doivent être vus et doivent partager des données. Cela signifie que la plupart des entreprises ont besoin de la discipline MDM même si elles ne l'ont jamais appelée comme cela.[[page]]
- Mythe 6 : les métadonnées sont la clé du MDM.
En réalité, les métadonnées sont essentielles au MDM (et pour beaucoup d'initiatives externes au MDM), mais la façon dont les métadonnées sont appliquées selon le contexte du MDM diffère selon le domaine, l'industrie, le cas d'utilisation et le style d'implémentation.

- Mythe 7 : le MDM représente un effort IT de l'entreprise.
En réalité, le MDM doit être conduit par l'impératif commercial de l'entreprise, et soutenu par l'IT.

- Mythe 8 : le MDM est tout simplement trop grand pour fonctionner.
En réalité, le MDM est adopté par  un domaine, une région, ou bien à un moment donné, et sur un cas d'utilisation à la fois.

- Mythe 9 : le MDM est séparé de la gouvernance et de la qualité des données.
En réalité, le MDM inclut la gouvernance et la qualité des données (des bases de données). Le MDM ne peut être établi sans eux.

- Mythe 10 : le fournisseur de technologie MDM que vous utilisez n'a aucune importance - ils font tous du MDM.
En réalité, le MDM est complexe, deux programmes MDM dans deux entreprises différentes se ressemblent rarement. Les fournisseurs de MDM ont également mis l'accent sur leur spécialisation : dans le domaine des données, celui de l'industrie, selon le type d'utilisation et d'implémentation dans l'entreprise. Par conséquent, la sélection des fournisseurs est essentielle si les entreprises veulent trouver le bon partenaire. (...)

(28/01/2011 13:09:56)

Lotusphere 2011 : IBM relie LotusLive à SugarCRM et Ariba Discovery

LotusLive, la suite de collaboration hébergée d'IBM, a vocation à se connecter avec d'autres applications. Cette offre SaaS qui propose des fonctions de messagerie d'entreprise et de réunion en ligne (de conférence web, de partage de fichiers, etc.) a déjà établi des liens avec Salesforce.com, Skype, ou avec les services d'UPS, par exemple. Quelques jours avant sa conférence Lotusphere, à Orlando, le 30 janvier, IBM annonce une intégration avec l'application SugarCRM (disponible en Open Source). Cette ouverture permettra aux utilisateurs du logiciel de gestion des opportunités commerciales de s'appuyer sur les outils de collaboration de LotusLive pour organiser des réunions et échanger des documents. Ces fonctions peuvent déjà être testées, mais leur disponibilité générale est prévue pour avril.

Pour SugarCRM, qui s'adresse notamment aux PME, c'est l'occasion de toucher les utilisateurs de la messagerie d'IBM, explique Larry Augustin, PDG de l'éditeur Open Source.

Une autre intégration se prépare avec Ariba Discovery, service proposant d'accéder en ligne à plus de 300 000 revendeurs. Annoncée pour ce premier semestre, cette connexion permettra aux abonnés de LotusLive d'entrer en contact avec ce réseau, de contacter et de collaborer avec les revendeurs qui y sont répertoriés. (...)

(28/01/2011 11:31:37)

Oracle a conçu un datawarehouse pour les institutions financières

Avec un datawarehouse spécifiquement conçu pour la finance, « on passe d'un mode de gestion fastidieux et non discriminant où toutes les données sont collectées, à une gestion contextualisée, ciblée et rapide, qui permet de prendre des décisions globales », explique Shekhar Ramakrishnan, vice-président et directeur général des Financial Services Analytical Applications d'Oracle, dans un communiqué. Selon lui, grâce à cette offre, une entreprise pourra être en mesure de stocker facilement des données financières, de générer des rapports, de gérer les métadonnées et d'effectuer d'autres fonctions financières de routine.

Trente applications financières disponibles

Le Financial Services Data Warehouse d'Oracle s'appuie sur un modèle développé par l'éditeur californien au cours des 15 dernières années et adapté aux besoins des services financiers. Celui-ci permet notamment de préparer les données de manière à ce qu'elles puissent être utilisées pour l'analyse client, les tests de conformité, le reporting et l'analyse des risques. Oracle propose environ trente applications financières qui peuvent fonctionner avec ce modèle de données, y compris celles concernant la gestion des risques en entreprise, la gouvernance, le risque et la conformité, la gestion de la compétitivité et une meilleure connaissance du client.

Utilisable avec des solutions analytiques externes

L'entrepôt de données se présente sous forme d'une infrastructure matérielle complétée des applications de gestion financière Oracle, des bases de données et des outils ETL (Extraction, Transformation et Chargement) préinstallés. L'ensemble peut fournir aux utilisateurs des rapports à la demande et des outils de business intelligence. Des applications analytiques provenant d'autres éditeurs peuvent être également utilisées pour analyser les données stockées dans le datawarehouse. Enfin, ce dernier a été configuré pour être facilement couplé avec des serveurs de base de données Exadata conçu par Oracle et s'appuyant sur du matériel Sun.

Le Financial Services Data Warehouse est disponible, mais pour l'instant, l'entreprise n'a pas souhaité en communiquer le prix.

Illustration : L'offre Financial Services Data Warehouse inclut un modèle de référence du domaine des services financiers, le FS Logical Data Model, qui permet aux clients d'étendre les modèles physiques pour des cas spécifiques à leur métier (source : Oracle) (...)

(28/01/2011 10:01:45)

L'AP-HP et l'AP-HM ont choisi la même solution SaaS pour gérer les incidents de santé

L'AP-HP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris) et l'AP-HM (Assistance Publique Hôpitaux de Marseille) regroupent les hôpitaux, respectivement, de la région parisienne et de la ville de Marseille. Comme tous les hôpitaux, AP-HP et AP-HM ont l'obligation de mettre en place un recensement et une analyse des évènements indésirables graves en santé (EIGS). Dans deux marchés publics distincts, les deux organisations hospitalières ont fait le même choix pour gérer les EIGS. Les CHU de Bicètre, Bécière et Paul Brousse de l'AP-HP ont notifié le leur le 7 décembre 2010 et l'AP-HM le 18 janvier 2011.

Il s'agissait de disposer d'un outil facile à déployer, accessible par Internet par tous les acteurs de santé concernés, sans lourdeur d'administration technique (mises à jour, gestion des serveurs, etc.) et de mutualiser les moyens techniques pour diminuer l'empreinte carbone du système. Pour ces raisons, les deux organisations ont choisi une solution en mode SaaS proposée par BlueKanGo, l'offre Blue Medi. Les coûts des projets n'ont pas été communiqués.

Illustration : Hôpital de Marseille Nord, crédit D.R. (...)

(26/01/2011 10:30:47)

Tibco lance une plateforme sociale taillée pour l'entreprise

Tibco se risque à son tour sur le terrain des solutions de réseaux sociaux d'entreprise, du type de celle que propose Salesforce.com avec Chatter. Sa plateforme, baptisée Tibbr, annoncée fin 2009, vient d'être lancée par l'éditeur à San Francisco. On y retrouve le concept, désormais familier, des flux d'informations. A ceci près qu'au lieu de suivre l'actualité de contacts, les utilisateurs vont suivre des sujets (données, domaines -Fig1 ci-dessous- ou événements -Fig2) qui auront été générés par les applications exploitées dans l'entreprise. Cette solution est disponible à la fois en mode SaaS, comme un service en ligne, et sous la forme classique d'une application à installer en interne.

Pour Ram Menon, vice-président exécutif du marketing de Tibco, cette approche est plus intéressante que de simplement s'attacher à des personnes ayant les mêmes centres d'intérêt. « Billy qui s'occupe des livraisons à San Diego ne connaît pas Joe qui fait la même chose à Hong Kong. Mais Samsung est leur plus gros client, donne-t-il en exemple. Par conséquent, un sujet intitulé « Livraisons Samsung » pourrait être créé qui afficherait des données provenant du système logistique que ces deux utilisateurs pourraient suivre à travers Tibbr ».
Tibbr de Tibco - suivre des sujets
Fig 1 - Cliquer ici pour agrandir l'image

Tibco a également cherché à améliorer le filtrage des informations. « Les priorités diffèrent : si mon patron publie une information, je veux en être informé en temps réel, explique Ram Menon. En revanche, s'il s'agit d'une actualité sur une campagne marketing, je souhaiterai en être informé le matin, et puis qu'on me l'envoie ensuite sur mon poste. »

La plateforme autorise aussi l'intégration des flux provenant de réseaux sociaux extérieurs à l'entreprise, tels que Facebook. En revanche, la récupération des données ne se fera que dans un sens, afin d'être certain de ne pas laisser sortir des données au-delà du pare-feu.
Tibbr de Tibco - événements remontés des applications
Fig 2 - Evénements remontant des applications

Support des annuaires d'entreprise


Tibbr se complète d'un framework de flux d'événements qui permettra aux responsables métiers de créer des sujets sans passer par le département informatique. Par exemple, un responsable des ventes peut vouloir créer un fil d'actualité mis à jour à partir des champs de l'application de CRM (gestion de la relation client). La plateforme inclut aussi le support de terminaux mobiles et des capacités d'intégration avec les annuaires d'entreprise LDAP et Active Directory de Microsoft, pour l'authentification des utilisateurs.

Cet ensemble de fonctionnalités est le fruit d'un développement qui s'est révélé finalement plus long que prévu, a confié Ram Menon lors de la présentation de la plateforme. Tibco a livré une première version bêta plusieurs mois après l'annonce initiale. Mais l'éditeur s'est vite rendu compte que plaquer des fonctionnalités popularisées dans le grand public ne fonctionnait pas forcément pour l'entreprise, reconnaît le vice-président marketing monde. « Dans les secteurs industriels très régulés, les clients étaient très réticents à voir leurs conversations très privées flotter dans l'atmosphère. Tibco a donc estimé qu'il fallait en proposer une version à installer en interne. » Mais dès que vous parlez de « on premise », vous retombez tout de suite dans des projets qui s'étalent sur six mois. « Nous avons donc travaillé là-dessus ». En utilisant son expertise middleware, Tibco a développé des méthodes qui permettent à Tibbr de fonctionner sur des systèmes « on premise » en quelques heures, de façon assez comparable avec ce que proposerait une version SaaS, assure Ram Menon.[[page]]L'éditeur s'est également rendu compte que l'offre devrait disposer d'un solide support mobile au moment de son lancement. Tibbr s'accompagne d'applications natives pour les plateformes d'Apple, BlackBerry et sous Android. D'autres doivent suivre. De fait, Tibco pense que si un produit comme Tibbr ne peut pas être mis en oeuvre de façon universelle sur des terminaux mobiles, son adoption ne peut qu'être freinée.

La plateforme a déjà reçu une appréciation positive de l'analyste Ray Wang, PDG du cabinet Constellation Research, spécialisé depuis de nombreuses années sur les logiciels professionnels. Il trouve que cet outil de collaboration a beaucoup d'allure, surtout venant d'une société dont on n'aurait pas attendu ce style de produits. « C'est l'une des choses qui peut apporter de la pertinence à Tibco en 2011 », estime-t-il. L'aptitude de Tibco à filtrer l'information pour descendre jusqu'à l'information qui sera véritablement utile, c'est le composant crucial de l'offre, selon lui. « Nous sommes submergés par toute cette information », ce qui fait que même un modeste flux d'actualités sur un compte Facebook se transforme rapidement en vraie pagaille, fait justement remarquer Ray Wang.

La SSII Ciber passe de Yammer à Tibbr

L'un des premiers clients de Tibbr est le prestataire de services IT Ciber (8 000 personnes, plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires). La plateforme va être déployée auprès de tous ses salariés, a indiqué Tony Hadzi, président de Ciber pour l'Amérique du Nord. La société va migrer de la plateforme de collaboration Yammer pour passer sur Tibbr, a-t-il expliqué. Yammer a été remarquablement accepté par les salariés, une adoption qui a en outre nécessité peu d'efforts de la part de l'encadrement de Ciber. Comme la société utilisait la version gratuite du logiciel, cette expérience a constitué une façon peu coûteuse de tester l'intérêt du réseau social interne, relate Tony Hadzi.

Le groupe Ciber connaît une période de transformation et poursuit l'objectif de rassembler une organisation jusque-là plutôt fragmentée, explique celui qui est aussi le vice-président exécutif de la société. « Nous avons lancé le concept de réseau social et mon intention d'adopter une approche agnostique. Il s'agissait davantage, pour moi, de restructurer la société et d'utiliser ce moyen comme l'un des outils principaux pour changer l'état d'esprit des équipes sur le terrain et de mes cadres dirigeants ».

Mais, avec le temps, la société a trouvé insuffisantes les fonctionnalités de Yammer. « L'expérience de Tibco dans les solutions d'intégration a constitué un argument de vente pour Tibbr », pointe Tony Hadzi. Yammer constituait davantage une solution ponctuelle, tandis que Tibco proposait un produit pouvant être déployé à l'échelle de l'entreprise. (...)

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