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(15/09/2008 09:29:37)

Une technologie d'archivage pour les 10 000 prochaines années

Inventer un support qui durerait 10 000 ans -une éternité ! C'est la principale retombée technologique du Projet Rosetta, qui vise a conserver une trace des langues menacées de disparition (50% à 90% pourraient disparaître d'ici un siècle). Rosetta tire d'ailleurs son nom de la pierre de Rosette qui, déchiffrée par Jean-François Champollion en 1822, a permis de comprendre les hiéroglyphes. Le projet de conception de ce type de disque a pris forme au sein de The Long Now foundation, dont la vocation est de créer une bibliothèque qui durerait dix siècles. Entre 1000 et 100 000 pages sur un support de 5 cm de diamètre Premier résultat des travaux en cours, le HD Rosetta est un support à base de silicium et de nickel développé par la société Norsam Technologies. Il accepte des enregistrements analogiques (optiques) ou numériques, résiste à l'épreuve du temps et des éléments (champs électromagnétiques, fortes variations de température, eau salée). Et sa pérennité est sans commune mesure avec celle de tous les autres supports de stockage. Norsam affirme que l'on peut stocker pour une durée record entre 1000 et 100 000 pages par support de 7,5 cm de diamètre (3 pouces). Le stockage analogique est recommandé pour s'émanciper des problèmes de compatibilité, de standardisation et d'obsolescence des formats de fichiers et des programmes informatiques. Le prix reste toutefois prohibitif : 25 000 dollars pour chacun des cinq premiers prototypes... Norsam espère néanmoins faire baisser les prix du HD Rosetta pour le rendre accessible au plus grand nombre. (...)

(28/08/2008 17:30:11)

Tech'Lotus : la R&D d'IBM prépare le document 'mash-up'

Lors de la deuxième journée des Tech'Lotus (La Défense, 26-27 août), Douglas Heintzman, directeur de la stratégie de Lotus, a donné un avant-goût des produits de collaboration qu'IBM prépare pour les mois et les années à venir. Il a levé le voile sur des projets encore en gestation dans les laboratoires de R&D, qui explorent les multiples voies ouvertes par les mondes virtuels, les outils de simulation et les jeux. Ces derniers, notamment, en apprennent long sur la façon dont les équipes se constituent et attribuent un rôle à chaque membre. Découvrir des informations IBM cherche de nouvelles façons de travailler, en s'appuyant sur les liens qui peuvent être créés entre des contenus et des utilisateurs à la recherche d'expertises professionnelles, à l'instar de ce que permet déjà son offre Lotus Connections. « Jusqu'à présent, notre vision a été centrée sur le document, mais nous voyons émerger un autre concept ». Douglas Heintzman évoque la possibilité d'accéder à des informations dont on ignore l'existence (une démarche différente de la simple recherche), de trouver les expertises les plus pointues en s'appuyant sur des contacts connus, d'assembler de nouveaux contenus en récupérant les éléments existants les plus pertinents, de reconstituer l'origine et le parcours suivi par les informations utilisées dans un document... Atlantic, Bluehouse, Atlas... Pour illustrer le propos, Ron Sebastian, architecte technique, déroule les démonstrations : Atlantic, le projet conduit avec SAP apportant les données de gestion dans Notes, Bluehouse, la plateforme de collaboration en ligne, Small Blue et Atlas, pour visualiser un réseau de contacts, etc. Il montre aussi quelle forme pourrait prendre une conférence organisée dans un espace virtuel où les participants, reliés par communication unifiée (l'offre Sametime de Lotus), interviendraient sous forme d'avatars, depuis leur mobile ou via un poste IP. Le grand retour du document composite [[page]] Douglas Heintzman promet l'arrivée d'outils de collaboration tirant parti de l'analyse sémantique (permettant de déduire un contexte professionnel) et donnant accès, par mots-clés (tags déposés sur les documents) à une richesse infinie d'informations associées (documentations, publications scientifiques...). Avec le projet "Beyond Office", le directeur de la stratégie de Lotus décrit une nouvelle façon de composer un contenu par mash-up pour produire un document qui, même une fois diffusé, continuera à voir évoluer, au gré des mises à jour, les éléments qui le composent. N'est-ce pas, sous une autre forme, le grand retour du document composite annoncé dès le début des années 90 par Apple et, déjà... IBM. En point d'orgue de la présentation menée par Douglas Heintzman, Ron Sebastian montre Slide River, un outil permettant de constituer des présentations à partir d'éléments récupérés dans d'autres documents, par 'glisser/déplacer'. A première vue, rien d'époustouflant, sauf que le nouveau document est mis à jour chaque fois qu'un de ses composants est modifié par son créateur d'origine. (...)

(27/08/2008 16:57:42)

Supercalcul en Chine : le petaflop dans deux ans

Un supercalculateur pétaflofique en Chine d'ici à 2010, c'est l'objectif que s'est fixé l'Empire du milieu. Vingt ans après avoir décidé de ne pas investir dans le domaine des processeurs, Pékin a fait machine arrière en 2001 et a multiplié les investissements pour rattraper le retard accumulé. Si la Chine est toujours en retard sur les produits des géants Intel et AMD, elle fait de son mieux pour combler le fossé, explique Zhiwei Xu, directeur technique de l'Institut informatique de l'Académie chinoise des sciences. Le mois prochain, la version 2g du processeur Godson devrait voir le jour. Elle succèdera à la mouture 2f, qui a fait l'objet d'un partenariat avec STMicroelectronics et est, depuis, utilisée par une quarantaine de constructeurs de boîtiers ADSL et de PC. Les puces Godson sont commercialisées sous le nom Loongson. Godson 3, au coeur des supercalculateurs L'étape suivante, prévue pour 2009, consistera à intégrer un circuit graphique sur le processeur principal. La Chine s'attachera également à mettre au point le Godson 3, destiné aux serveurs et basé sur une architecture multi-coeurs. La version censée voir le jour l'année prochaine contiendra quatre coeurs principaux, cadencés à 1 GHz, et quatre dédiés à des tâches spécifiques comme le calcul intensif. C'est à partir de ce Godson 3 que Pékin espère mettre sur pied un supercalculateur capable de fonctionner à 1 Tflops, soit un million de milliards d'opérations par seconde. A l'heure actuelle, seul un supercalculateur dépasse cette barrière : le Roadrunner, mis au point par IBM. Interrogé sur le degré de réalisme de ce projet, Zhiwei Xu confie que « c'est possible, mais ce sera difficile ». Au-delà du seul travail de conception, la Chine devra également parvenir à trouver des marchés pour écouler ses machines. (...)

(27/08/2008 15:04:59)

Fujitsu prépare des puces Sparc64 octo-coeurs

Le partenaire de Sun, Fujitsu développe une version octo-coeurs de son Sparc64, qui devrait accélérer les performances des serveurs Sparc Enterprise. Le constructeur a évoqué la puce brièvement à l'occasion de la conférence Hot Chips qui s'est tenue à Palo Alto en Californie du 24 au 26 août. Le constructeur n'a néanmoins donné que peu de détails techniques, et en tous cas, aucune date de sortie. Le nouveau processeur, dont le nom de code est Venus, bénéficiera du processus de fabrication en 45 nm. Son prédécesseur, le quadri-coeurs Sparc64 VII, installé dans les serveurs de Fujitsu et Sun en juillet, est conçu en 65 nm. Venus disposera d'un contrôleur mémoire embarqué et offrira une puissance de pointe de 128 Gflops. Les serveurs Sparc Enterprise concernés par la nouvelle offre, sont développés par Sun et Fujitsu, qui les vendent cependant chacun de leur coté. Ils sont équipés de puces Fujitsu et du système Solaris 10 de Sun. En attendant le Rock de Sun, retardé à fin 2009 La puce devrait aussi être la bienvenue chez Sun. Ce dernier a confirmé, également à l'occasion de la conférence Hot Chips, que son processeur Rock -destiné à ses propres serveurs- ne serait pas disponible avant le second semestre 2009, près d'un an après la date prévue. Rock est un processeur à 16 coeurs, dont la conception serait un important bond en avant, selon Sun. Il sera capable de gérer de très grandes quantités de mémoire et utilisera des techniques innovantes de 'pre-fetch' de données pour un haut niveau de parallélisme. (...)

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