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Recrutement
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(22/07/2010 15:14:25)
Baromètre Hitechpros/CIO : Les enseignements du second trimestre 2010
En cette fin de semestre 2010, on retrouve dans les secteurs d'activités les plus demandeurs, le secteur des « Assurances » avec 12,57 % des demandes, ainsi que les secteurs des « Services aux entreprises » 16,17 % et « Commerce et distribution » représentant 11,38 % des appels d'offres. Ces trois secteurs comptabilisent à eux seuls depuis le début de l'année presque la moitié des demandes des clients.
La technologie « .net » arrive, sur ce deuxième trimestre 2010, en tête des compétences demandées par les clients avec plus de 8 % des demandes. Elle retrouve sa place dans le trio de tête après avoir passé un semestre en recul. Les compétences « Autres SQL » et « Oracle » la suivent de près représentant respectivement 7,8 % et 6,9 % des demandes.
Concernant les autres compétences techniques, elles se répartissent entre 0 et 4,60 % des demandes. Dans la catégorie des professions les plus demandées, le trio de tête reste le même mais l'ordre des premières places a changé par rapport au trimestre dernier. Ainsi, le métier « Développeur » obtient la première place avec 22,81 % des demandes, suivi du métier « Chef de projet » avec 15,79 %. Pour finir, viennent les « Consultants » 14,04 %.
Des évolutions progressives
En termes de secteurs d'activités demandeurs, il y a peu d'évolutions. Ainsi, on constate que le secteur « Assurances » a maintenu sa place incontestable du secteur d'activité le plus demandeur en compétences informatiques. Depuis plus d'un an, il obtient la majorité des demandes avec cependant une légère baisse au fil des trimestres. Avec 21,6 % des demandes à la même période de l'année dernière, il récolte aujourd'hui 12,57 % de celles-ci.
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Le secteur « Service aux entreprises » a su s'imposer depuis le début de l'année, une surprise sachant qu'il représentait seulement 3,09 % des demandes au deuxième trimestre 2009, 2,6 % au troisième trimestre 2009 et 9,4 % au 4ème trimestre 2009. A noter une forte augmentation du secteur « Médias, communication, loisirs » avec 4,32 % des demandes au deuxième trimestre 2009, il atteint aujourd'hui 10,18 % des demandes. Serait-il le nouveau secteur prometteur des trimestres à venir ?
Du coté des compétences techniques, deux technologies restent particulièrement demandées et ont gardé leur place dans le trio de tête depuis un an. Ainsi, « .net » et « Autres SQL » sont restées sur l'ensemble de l'année parmi les compétences les plus recherchées. Quant à la technologie « Oracle », troisième acteur du trio de tête, sa répartition dans la demande a évolué de 4,2 % à la même période l'année dernière en montant jusqu'à 11,1 % en fin d'année 2009 pour se situer au deuxième trimestre 2010 à 6,9 %. « Systèmes Exploitation Windows » quant à elle a vu sa part dans la demande diminuer progressivement depuis un an pour passer de 11,4 % à 3,7 %. Enfin, concernant les métiers, l'analyse du deuxième trimestre 2010 par rapport au deuxième trimestre 2009 met en évidence plusieurs points.
Les métiers les plus demandés restent toujours tout au long de l'année ceux de « Chef de projet », « Consultant » et « Développeur ». Cependant, nous pouvons noter une intéressante progression du métier « Développeur » en baisse au trimestre précédent avec 17,8 % il remonte au second trimestre à 22,81 % des demandes. Une autre différence, par rapport au 2er trimestre 2009, est celle du métier « Chef de projet » représentant aujourd'hui 15,79 % des métiers demandés contre 21,60 % pour le trimestre dernier.
(...)(21/07/2010 10:43:53)
France Telecom réembaucherait dans la R&D
(Source EuroTMT) Au-delà de la grave crise sociale traversée par l'opérateur, le mandat de Didier Lombard, son ancien PDG, aura, paradoxalement, pêché sur un terrain où il aurait dû, sinon exceller, du moins faire bonne figure : celui de l'innovation technologique.
Ancien patron du CNET et du programme Télécom 1, Didier Lombard est un ingénieur féru de hautes technologies. Il avait fait de l'amélioration de l'efficacité du groupe en matière de recherche-développement (R&D) une priorité. Il avait ainsi tracé, notamment lors de la présentation du plan NexT en 2005, une feuille de route claire en termes d'innovation. Ce terrain de la R&D était bien connu du « père » de la Livebox, et à l'époque bras droit de Thierry Breton.
Cinq ans plus tard, force est de constater que le bilan n'est pas à la hauteur des ambitions. Et ce n'est pourtant pas faute d'avoir annoncé la couleur, parlant notamment de « réduire significativement le time-to-market » des nouveaux produits et de ne lancer que des innovations en phase avec les attentes du marché.
Une multitude d'initiatives
Pour ce faire, Didier Lombard a alors imaginé un concept de « Technocentre », inspiré de celui de Renault à Guyancourt, associant R&D, marketing et spécialistes du lancement opérationnel. Créé en janvier 2006, sa direction est alors confiée à Georges Penalver, un transfuge de Sagem, avec pour objectif d'obtenir rapidement des résultats en termes d'innovation et de lancement de nouveaux produits.Une autre structure d'accompagnement, l'Explocentre, davantage tournée vers les usages et le design et dont la direction est confiée à Marc Fossier, un proche de Didier Lombard, vient compléter le dispositif. Un contexte dans lequel la R&D du groupe s'en trouve alors profondément réorganisée.
Un an plus tard, exit France Télécom R&D et place à une quinzaine d'« Orange Labs » répartie dans une dizaine de pays sur quatre continents. Et pour être plus « agile » encore, le groupe crée, fin 2007, Orange Vallée, une structure légère fonctionnant en mode start-up et dont la direction est confiée à Jean-Louis Constanza, un agitateur d'idées, ancien patron de Tele 2 France et de Ten, opérateur mobile virtuel précurseur en matière de messagerie et de navigation sur internet.
Des remises en cause pour absence de résultats
Alors que l'existence d'Orange Vallée ne semble pas remise en cause, du moins pour le moment, l'Explocentre a été discrètement dissout début 2009. Autant d'éléments qui montrent le flottement de la stratégie R&D de France Télécom au cours de ces dernières années. Témoin, Unik, un téléphone mobile, conçu au sein du Technocentre, dont le lancement, directement piloté par Didier Lombard, s'est avéré peu concluant. Ce mobile permettait d'utiliser indifféremment un réseau fixe ou cellulaire, se branchant soit sur le boîtier ADSL du domicile afin de passer des appels fixes ou via le GSM pour des appels en mobilité. Le concept reposait sur un protocole spécifique, l'UMA, que seul France Télécom mit en oeuvre dans l'hexagone. Les résultats commerciaux d'Unik - pourtant lancé à la grande époque de la « convergence » - s'avèreront très en deçà des ambitions initiales.
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En matière de convergence entre le fixe et le mobile, SFR pour sa part avait opté pour une géolocalisation du téléphone mobile afin de facturer dans certaines zones des tarifs différenciés lors des appels. Finalement, l'Unik avait des petits airs de be-bop, ce premier téléphone sans fil, lancé par France Télécom et qui avait été totalement balayé par le démarrage du GSM.
Ce constat globalement sévère sur la R&D de France Téélcom est partagé par un ancien membre du comité exécutif : « le problème réside dans l'absence de priorités clairement définies dans un contexte où l'absence de gouvernance du groupe a nécessairement rejailli sur la R&D. Quoiqu'on en dise, tout cela est resté extrêmement confus, mal coordonné avec une répartition des tâches particulièrement floue ».Un jugement sévère corroboré par celui des syndicats qui dénonçaient alors un fonctionnement en mode « prestataire » aboutissant à transformer FT R&D en une sorte de SSII interne. Et un syndicaliste de lâcher un jour en comité d'entreprise : « l'Explocentre, c'est le CPE [NDLR :Contrat Premier Embauche, type de contrat de travail à destination des moins de 26 ans en 2006. La contestation d'une partie de la population avait fait reculer le pouvoir exécutif qui enterra cette réforme proposée par Jacques Chirac] de FT R&D ».
Autant dire que le dispositif imaginé par l'équipe dirigeante passait mal. Autre maladresse, l'intervention de Didier Lombard, en janvier 2009, à Lannion, le berceau du groupe en matière de R&D, pour qui « la pêche aux moules, c'est fini ! ». Une boutade prononcée sur un ton badin mais qui illustre un manque de focus autour de la stratégie R&D du groupe.
Vers une reprise des embauches dans la R&D
Didier Lombard est désormais remplacé par Stéphane Richard, la situation n'est pas apaisée pour autant. Seule certitude, les Orange Labs ont perdu plusieurs centaines de collaborateurs en France au cours de ces dernières années et emploient aujourd'hui environ 3 000 personnes au total, dont 800 à l'étranger, y compris les 450 collaborateurs du Technocentre.
Il s'agit d'une force de frappe non négligeable avec un budget correspondant de l'ordre de 900 millions d'euros par an à condition d'en faire bon usage. Peu disert sur le sujet, hormis quelques banalités d'usage, on ne connaît pas grand-chose des intentions de Stéphane Richard en matière de R&D. Seul signal adressé aux chercheurs par le nouveau directeur général, visitant le centre de Lannion, il a promis qu'il resterait le coeur de la R&D du groupe et que la R&D bénéficierait aussi d'une partie des 10 000 embauches promises sur trois ans en France.
Jean Marc Tassetto prend les commandes de Google France
Mathias Emmerich, vice-président de Publicis a été pendant un temps pressenti à ce poste et c'est finalement Jean Marc Tassetto qui va devenir directeur général de Google France. La société était à la recherche depuis 9 mois d'un remplaçant à Mats Carduner.
Jean Marc Tassetto a participé à l'aventure SFR pendant 13 ans pour devenir directeur général de la division grand public et marketing. C'est à lui que l'on doit notamment le lancement des offres Illimythics, une offre d'abondance en matière d'Internet mobile. Il y a quelques mois, des rumeurs le donner en partance pour Canalsat, filiale de Vivendi, mais sans suite. Sa nomination a été annoncée au comité de direction de Google France, il reportera directement à Carlo d'Assaro Biondo, vice-président Europe de Google, ancien dirigeant d'AOL France, société vendue à Neuf Cegetel qui a fusionné avec SFR.
Les sujets du futur responsable seront nombreux, les relations avec les opérateurs sur la neutralité des réseaux, la protection des données personnelles avec l'affaire Google Street View, les liens avec les éditeurs de contenus (presse, audiovisuelle, etc.). Jean Marc Tassetto est attendu avant la fin de l'année 2010 à son poste. (...)
Laurent Barbet arrive à la tête des infrastructures informatiques de l'INSEE
En 1999, il est passé côté métier en devenant chef du service Statistique de la direction régionale de l'Insee en Basse-Normandie. Entre 2003 et 2007, il a occupé le poste de chef du bureau Méthodes et coordination de la production au centre d'Enquêtes statistiques du Sessi à Caen, avant d'occuper, de 2007 à aujourd'hui, celui d'adjoint au chargé de la sous-direction du centre d'Enquêtes statistique, toujours à Caen.
Direction changée et ambition renforcée pour le CICF Informatique
Elue le 23 juin dernier pour deux ans, Marie Prat en était jusqu'ici la vice-présidente. C'est son prédécesseur, Jacques Setton qui fut à l'origine de la création de ce syndicat dédié aux petites entreprises du secteur informatique (Revendeurs, sociétés de conseil, agences web, éditeurs de logiciels...). L'organisation est affiliée à la Chambre de l'Ingénierie et du Conseil de France. Cette fédération regroupe 11 syndicats patronaux et 1200 adhérents actifs dans les domaines de l'ingénierie et du conseil, dans divers types de secteurs d'activités (BTP, hôtellerie-retauration, Management, Industrie...).
Un ambitieux plan de recrutement
« De nouvelles adhésions sont enregistrées tous les jours. D'ici la fin de sa mandature, la nouvelle équipe dirigeante s'est fixée l'objectif réaliste de recruter deux cents nouveaux adhérents », indique Marie Prat. Sans un nombre suffisant d'entreprises derrière lui, il est en effet difficile pour le syndicat de faire entendre sa voix, notamment sur les initiatives gouvernementales qui concernent ses membres.
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La présidente du CICF Informatique est d'autant plus confiante dans la capacité du syndicat à rassembler que le vivier dans lequel il peut recruter est important : « D'après l'Insee, la France compte environ 80 000 sociétés [Ndlr : Au sens des codes APE] susceptibles de nous rejoindre.»
Des outils et de la pédagogie
L'élargissement du nombre de services fournis aux adhérents du syndicat constitue le deuxième axe de travail de la nouvelle direction. Outre des contrats d'assurance RCP et de garantie social d'entreprise négociés, ainsi que des formations à des prix préférentiels, le CICF Informatique propose déjà une newsletter et met à la disposition de ses membres une plate-forme collaborative. Pour aller plus loin, sa commission Economie et Marché planche par exemple sur la mise en place d'un observatoire des petites entreprises du secteur IT. L'objectif est de fournir aux adhérents du syndicat des indicateurs sur les activités à fort potentiel de revenus dans leur secteur ou encore sur les métiers qui recrutent. Ces types d'information devraient être disponibles d'ici la fin 2010.
Le CICF Informatique souhaite également organiser en région des événements comme le petit déjeuner d'information sur le Cloud Computing qu'il a mis sur pied en juin à Paris. « Nous allons d'avantage solliciter nos 15 chambres régionales pour organiser localement des événements de ce type », conclut Marie Prat. (...)
Jacques Guers prend la direction de Xerox Europe
Avant de diriger Xerox Europe, Jacques Guers était Président de la direction des marchés émergeants du fabricant depuis juillet 2009. Pour le remplacer, l'entreprise a choisi Hervé Tessler qui officiait auparavant dans ses équipes en tant que directeur des opérations pour l'Amérique Latine et les Caraïbes.
France Telecom détaille son programme de re-conquêtes 2015
Après le traitement de cheval à la mode Thierry Breton, la mise au pas du marketing et des ingénieurs à la sauce Didier Lombard, on attendait beaucoup de la vision de Stéphane Richard, directeur général de France Télécom. L'opérateur historique a été secoué à l'automne dernier par plusieurs suicides qui ont chamboulé l'organigramme de la société, avec la mise au placard de Didier Lombard et le départ de Louis Pierre Wenes et a entraîné une réflexion sur le projet d'entreprise. Fort de ces discussions avec les salariés, Stéphane Richard a donc dévoilé son plan, baptisé « Conquêtes 2015 », même si le dirigeant a plusieurs fois parlé de reconquêtes. Elles sont au nombre de quatre.
Un contrat social à 900 millions d'euros
En tête de ce plan, « il faut remettre l'humain au coeur de France Telecom » a martelé le responsable de l'opérateur historique. Cela passe par plusieurs éléments. En premier lieu, le recrutement de 10.000 salariés d'ici 3 ans (3500 devraient être finalisés en 2010). Orange va subir d'ici 2018 un choc démographique avec le départ à la retraite de près de la moitié des salariés. Aujourd'hui, l'âge moyen des salariés est de 47 ans a rappelé Stéphane Richard. Pour transformer les relations sociales, la direction de France Telecom a lancé un grand plan de rénovation du SI, « cela semble une évidence, mais l'amélioration des expériences utilisateurs à travers des applications plus adaptées est importante » souligne le directeur général. Les managers du groupe vont également bénéficier de la mise en place de formation interne à travers les Orange Campus, dont le premier ouvrira à Montrouge en janvier 2011 (plusieurs ouvertures sont prévues en France et dans le monde).
Crédit Photo: France Telecom
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L'opérateur souhaite aussi lancer des grandes causes pour fédérer les salariés autour d'un projet. Cela sera le cas pour le recyclage des mobiles, où la moitié des 30 millions de terminaux vendus chez Orange devront être recyclés d'ici 2015. Au total, l'intégration de ce nouveau contrat social est estimée à 900 millions d'euros.
Les réseaux, la redécouverte d'une pépite
Un temps délaissé au profit des contenus, Stéphane Richard a placé en deuxième position, les réseaux. « Il n'y a pas de révolution technologique sans les réseaux » a-t'il martelé et d'ajouter « les opérateurs ne sont pas à la périphérie et un frein au développement du numérique, mais nous sommes au coeur et les moteurs de cette transformation ». France Telecom va donc investir dans les réseaux. Sur la fibre optique, l'investissement sera de l'ordre de 2 milliards d'euros et l'objectif de couverture est de 40% de la population en 2012 avec une présence dans toutes les régions et dans tous les départements en 2015.
Sur le haut débit mobile, le dirigeant se déclare techniquement prêt à travers son expérimentation du LTE (Long Term Evolution) dans la banlieue parisienne. Il attend un cadre réglementaire clair pour se lancer. Le cloud computing et les datacenters sont également un enjeu industriel pour l'opérateur historique. « Des investissements seront réalisés en France et en Europe dans ce domaine, car les entreprises insistent sur cette présence territoriale » explique le dirigeant sans pour autant fixer le montant de cet investissement.
Un service client adapté et une expansion internationale
3ème étage du plan « Conquêtes 2015 », la relation client va être toilettée et subir quelques ruptures avec le passé. Ainsi, il va y avoir une réduction des offres pour simplifier le catalogue de l'opérateur.
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Stéphane Richard est également partie à l'assaut des offres illimitées sur smartphones, qu'il a qualifié de modèle tarifaire « rustique » et d'ajouter « il faut mettre en place un plan tarifaire pour garantir la qualité de service et rétablir une forme de logique économique sur une ressource rare, le spectre ».
Autre rupture, la présence de France Telecom dans le monde des contenus va être réorientée vers des partenariats sous de multiples formes, donc l'opérateur ne sera plus tout seul dans l'aventure. Il recherche ainsi un partenaire audiovisuel pour ses chaînes de télévisions, Orange Sport et Cinéma Séries. Ces deux offres ont cumulé 800 000 abonnés sur une base installée de 2,7 millions d'abonnés. Le directeur général a jugé que ces offres n'avaient pas permis le recrutement de nouveaux abonnés et l'incertitude juridique autour du modèle d'exclusivité ajoute à la volonté de réorienter sa stratégie des contenus.
Le service client va également évoluer vers un « coaching du numérique » pour accompagner les abonnés vers ces évolutions technologiques. Cette orientation ne sera pas uniquement propre à la France, mais le groupe entend le développer au niveau international. L'objectif est le recrutement de 100 millions d'abonnés d'ici 2015 sur l'ensemble des territoires couverts par France Telecom, soit 300 millions de clients ou « 5% de l'humanité » souligne en toute modestie Stéphane Richard.
Ce dernier doit maintenant expliquer et convaincre les salariés de l'opérateur historique sur son plan qui à la différence de ses prédécesseurs est sur 5 ans et non sur 3 ans. « Je ne changerais pas l'entreprise en 12 ou 18 mois, cela prendra du temps » a-t'il avertit. Rendez-vous est pris à la rentrée pour une journée avec les investisseurs et les analystes pour leur soumettre une évaluation comptable de « Conquêtes 2015 ».
Pourquoi recruter un geek ?
Comment recruter le geek ? Par le lien humain et par la valeur ajoutée humaine du poste proposé et de l'entreprise. En effet, ce qui fait qu'un poste intéresse ce type de développeur sont : la mission proposée (42% des interrogés) et 18% tiennent compte des valeurs et de l'ADN profond de l'entreprise. Comment, par la suite conserver le geek dans son entreprise, ce dernier n'ayant pas vocation à travailler jusqu'à 62 ans pour le même employeur ? C'est encore une fois le lien humain qui prime. Ce développeur est quelqu'un de très connecté à sa communauté et la solution pour un manager est surement de créer une journée de rassemblement par mois dans son entreprise. Ce genre de manifestation fédère et soude les employés entre eux et qui plus est apporte un capital sympathie fort à l'entreprise. Malgré tout ne jamais faire d'ingérence dans ce type de rassemblement ! Les événements de consolidation qui marchent sont gérés par les geeks eux-mêmes.
Pour faire simple, le geek est une personne curieuse, connectée avec sa communauté et dynamique car passionnée. Quant au recrutement il doit s'orienter sur l'affect et les canaux communautaires n'espérez donc pas séduire un développeur de ce genre avec une annonce lapidaire sur un site d'emploi spécialisé.
Photo : Nicolas Martignole (à gauche sur la photo), crédit D.R.
Firstpage.fr propose des offres de stage en France et à l'étranger
Le cabinet Michael Page International, avec le concours de Page Personnel, lance une plate-forme de mise en relation gratuite et multi-secteurs, dédiée aux stages et aux formations. Le site Firstpage.fr donne la possibilité aux étudiants, aux écoles, et aux entreprises d'accéder à plus de 500 offres de stages et près de 10 000 CV. Il intègre un outil de sourcing et de recherche comprenant plus de 50 000 candidats inscrits et 2 000 entreprises partenaires. La variété des secteurs d'activité est également un plus, avec des offres dans l'hexagone et également à l'international, pour les entreprises qui possèdent des filiales à l'étranger. Le service propose aussi aux futurs stagiaires des conseils avisés pour écrire un CV et réussir un entretien d'embauche.
Les profils des étudiants consultables sur le site sont de niveau Bac+2 à Bac+5, de formations variées, à la recherche d'un stage de fin d'études, d'un contrat en alternance ou de professionnalisation. (...)
Infotel peine à trouver ses informaticiens
Au même titre que de nombreuses PME, Infotel (1 100 collaborateurs, salariés et sous-traitants), SSII spécialisée dans la gestion des bases de données, éprouve des difficultés à recruter des compétences. Le groupe, qui cherche à embaucher 180 informaticiens d'ici la fin de l'année, doit en effet faire face à différents freins. « Sur le diagnostic, les éléments sont multiples », souligne Michel Koutchouk, directeur général. « D'abord, l'on constate une forte hésitation des profils expérimentés qui hésitent à changer d'entreprise dans le cadre d'une conjoncture économique difficile, et qui ne le font qu'en échange d'un salaire revu à la hausse ».
Autre difficulté évoqué par le dirigeant: une méconnaissance des carrières et itinéraires en entreprise par les jeunes diplômés. «Les débutants, qui constituent 80% de nos volumes de recrutements, ambitionnent d'être chefs de projet dès la sortie de l'école avant d'en avoir acquis l'expérience indispensable », déplore t-il. «A cela s'ajoute une forte inadéquation entre les ambitions des postulants à travailler sur des technologies avant-gardistes (3D, réalité virtuelle,...), et la réalité des systèmes opérationnels actuels. »
Des différences entre Paris et la province
Pour aider les candidats à identifier ses métiers et spécificités, Infotel a donc mis sur pied une série de formations constituée de huit filières : concepts et stratégies, méthodes et qualité, systèmes et réseaux, développement d'applications dans les environnements J2EE et z/OS, moniteurs transactionnels, bases de données, et outils du décisionnel.
Enfin, le patron d'Infotel note une différence entre les postulants parisiens et provinciaux. «Les franciliens, peu mobiles, ont tendance à rester concentrés chez les clients ou sur certaines technologies », évoque t-il. « Quant aux candidats régionaux, ils sont plus enclins à la mobilité, mais sur un périmètre uniquement local et ils restent très attachés à leur ville natale. »
A ce jour, sur son plan de recrutement 2010 (250 collaborateurs supplémentaires), la SSII a réalisé 90 embauches, 45 en région parisienne et la même proportion en province.
Illustration: Michel Koutchouk, directeur général d'Infotel
Crédit photo: D.R
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